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Isabelle Frank (Illustrateur)
EAN : 9782956091943
54 pages
Fatrasies (10/03/2018)
4.08/5   6 notes
Résumé :
Ta peau interdite
Nuage soufflé au loin
Un été d’orage



Coule la rivière
Sa voix est une chanson
Bientôt gèlera



Dans ce recueil de haïkus suivis de onzets d’un temps qui passe, les Saisons de l’Âme nous plonge dans la profondeur de ces formes courtes mais puissantes, et nous fait découvrir les formules ciselées par Yoarashi et illustrées par Isabelle Frank.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Du vague à l'âme
Vogue sur les saisons

Evasion de l'esprit
Evasion…

Ni trop peu,
Ni trop fatras
Juste ce qu'il faut

Très épuré
Dessins à l'encre de chine

Plaisir des yeux
Plaisir de lecture
Plaisir des sens…

A chacun de se faire son idée
A chacun son ressenti

« J'ai laissé le temps
Tisser entre mes mains frêles
Une toile vide »
Extrait


Dernière masse critique,
Les saisons de l'âme,
Pour le recevoir,
J'ai été sélectionnée

Mes respects,
à l'auteur et à l'illustratrice

Mille mercis
A Babelio et aux éditions Fatrasies
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J'ai reçu ce livre dans le cadre du programme Masse Critique. Je remercie d'abord les éditions Fatrasies de me l'avoir envoyé.
Honnêtement, je ne suis pas une grande fan de poésie en temps normal, j'ai même plutôt tendance à trouver que c'est un exercice difficile que d'en lire, donc je m'abstiens volontiers de le faire. Mais... Je ne m'étais jamais tentée à la lecture de haïkus, donc, en voyant ce recueil dans la liste de Masse critique, je me suis dis : et pourquoi pas, après tout ? Je l'ai choisis un peu au hasard, à la dernière seconde car mes yeux sont tombés dessus et que j'ai eu envie de tester, de donner sa chance à ce genre encore inexploré.
Et, mon dieu, je suis sous le charme, ravie. Ça aurait vraiment été du gâchis que je ne tombe pas dessus, car je ne l'aurais sans doute jamais lu dans d'autres circonstances.
Lorsqu'il est arrivé, j'ai d'abord pris le temps de l'observer de l'extérieur. Ce livre est beau, le format est original, le design simple mais tellement bien fait.
Les illustration d'Isabelle Franck sont vraiment belles (mais je ne m'y connais vraiment pas en art visuel alors je ne m'étendrais pas).
Pour une première fois dans le monde des haïkus, j'ai tout de suite été happée par ce genre. Ce recueil m'a donné envie d'en lire plus (je me suis d'ailleurs abonnée subito presto au compte Instagram de Yoarashi), ça m'a même étrangement donné envie de me tenter à l'exercice de l'écriture d'haïkus (ça me paraît bien difficile par contre).
Que dire de l'expérience de cette lecture ? Chaque haïku m'a fait rêvé, ou tout du moins chacun de ces poèmes a éveillé une image en moi, souvent quelque chose de très paisible, évoquant une sensation de calme absolu. le style de Yoarashi est très évocateur et j'ai réussis à trouver quelque chose dans chacun de ses poèmes.
C'est beau, parfaitement maîtrisé, une plume exceptionnelle.
J'aime vraiment, mais alors vraiment beaucoup. J'ai savouré chacune de ces pages, et je pense le relire encore et encore, aussi souvent que le monde me paraîtra un peu trop violent, trop terne ou que j'aurais envie de retrouver ce que j'ai ressentis en le lisant.
Je trouve que le nombre de Haïkus et de page de ce recueil est parfait, ce n'est ni trop ni pas assez. La disposition aussi est très bien, je l'ai trouvé intéressante et originale.


Je le conseille à tous ceux qui aiment les beaux poèmes, à ceux qui aiment les haïkus, ceux qui ne les ont pas encore découverts, ceux qui ne savent pas, à ceux qui, comme moi, n'aiment peut-être pas les poèmes. Vous aimerez sans doute (peut-être pas après tout, mais je pense que si).

Merci encore aux éditions Fatrasies, et aussi à Yoarashi et Isabelle Frank, pour ce très beau recueil. Et à Masse critique de m'avoir permis de le découvrir.
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Un ouvrage très élégant, ponctué d'illustrations comme des aquarelles.
En ce qui me concerne ma lecture de la poésie dépend beaucoup de ma disponibilité d'esprit, d'une certaine sérénité. Les saisons ce sont celles du temps qui passe, de la vie qui passe. La mélancolie assez lourde des poèmes me pèse encore sur le coeur. A lire en picorant peut-être pour ne pas être accablé·e.
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"Arts mineurs" d'Emeline Pipelier, dit par Yoarashi.
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