Ma petite maîtresse, tome 2

La qualité des rapports entre Choko et Domoto est toujours conflictuelle. Parfois, il se montre dévoué, d'autres fois, il adopte une attitude sadique ce qui déstabilise la jeune Choko. Cependant, ils se sont maintenant rapprochés…
J'ai moins aimé ce tome que le premier. La répétition des scènes comiques m'a un peu lassé mais ça laisse un ton assez léger au manga avec le fond romantique. Par contre, dans la plupart des mangas, les personnages mettent du temps à se découvrir. Ici, j'ai trouvé que c'était plus rapide. Quelle évolution dans le troisième tome ?

On retrouve avec plaisir Chôko et Domoto dans leur relation assez étrange où les deux oscillent entre le rôle du dominant et du dominé en fonction des moments. Dans ce tome, Chôko voit d'un mauvais oeil la nièce du PDG tenter par tous les moyens de forcer Domoto à l'épouser. Cela permet à la jeune femme de prendre conscience des sentiments qu'elle éprouve pour son ancien serviteur et à agir.L'histoire est toujours bien sympathique et la relation entre les deux protagonistes assez cocasse. La dernière scène est excellente. J'étais pliée de rire.

Chôko et Masayuki se rapprochent progressivement dans ce second tome de Ma petite maîtresse, même si le jeune homme a encore du mal à faire la distinction avec la fillette qu'il servait autrefois. de nouveaux personnages entrent également en scène.

À l'instar du premier tome, c'est… brouillon. Confus. Et grotesque. Brouillon parce que les scènes s'enchaînent toujours trop vite, en tombant comme un cheveu sur la soupe. Confus parce que les personnages disent et font tout et son contraire en l'espace de trois pages (on est clairement au-delà de l'ambivalence, là…). Et grotesque parce que…

Bon, je suppose qu'il y a des gens à qui ce genre d'humour doit plaire, mais pour ma part, rappeler toutes les dix pages que l'héroïne est vierge et faire des allusions à la sexualité de manière générale, je passe mon tour. S'il y a quelques passages qui prêtent quand même à sourire (Masayuki qui veut abattre son intenable patron, par exemple), le reste est au mieux lourd, au pire gênant.

Et après Suo, c'est au tour de Makié d'endosser le rôle de la prétendante. Vous voyez Brigitte McBridge, l'éternelle amoureuse éconduite de Balthazar Picsou qui refuse de lâcher l'affaire ? C'est elle, en pire. Makié n'hésite pas à user de chantage et de menaces pour obliger Masayuki à l'épouser, pourtant c'est lui qui se fait sans cesse taxer de « harassement sexuel ». Oui, oui, « harassement ». D'ailleurs, ce tome est tellement plein de coquilles que j'ai cessé de compter au bout d'un moment.

Je lui mets quand même la moyenne parce qu'il a le mérite de se lire vite et que j'ai réussi à sourire à quelques reprises, mais c'est un manga qui vole bas. Très bas. Et qui a l'air de creuser. Une chose est sûre, désormais, je ne dépasserai pas le troisième tome.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..

L'histoire n'avance pas très rapidement, et n'est pas très drôle. Les dessins en mode chibi sont assez moches. Ils tranchent avec le style du reste du manga. On voit apparaitre une fille à papa qui veut épouser Masayuki. Chôko fait des bourdes un peu grosses même pour une jeune femme sans expérience sexuelle. J'ai aimé découvrir la raison du poste qu'occupe Cha-Chan, mais si c'était couru d'avance. Il n'y a rien de bien intéressant, surtout pas de surprises.

Comme le premier tome de "ma petite maîtresse" de Yuki Yoshihara m'a bien fait rire, j'ai enchaîné avec le second tome qui n'est pas gratuit mais est en promotion à 1,99 € en numérique. Il est un peu moins drôle à cause de la nièce du patron de Dômoto qui fait son apparition et s'impose dans les deux premiers chapitres, créant un triangle amoureux artificiel un peu longuet. J'ai apprécié que Dômoto avoue que "sa grognasse de nièce" le "gonfle grave" dans le chapitre final 😂 car c'était un juste retour des choses : ce personnage est en effet exaspérant. En revanche, on a une accélération de la romance et quelques scènes érotiques, bien que les scènes humoristiques restent plus nombreuses ou que l'humour court-circuite la romance. Yuki Yoshihara a un style très particulier avec des personnages à la limite de la schizophrénie, des rôles qui s'inversent, des traits qui se déforment, et le plus souvent c'est totalement délirant 😁, ce qui n'est pas pour me déplaire. 🎎

Lien : https://www.instagram.com/fo..