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Comte Cain tome 1 sur 4
EAN : 9782845803916
190 pages
Tonkam (29/10/2003)
3.95/5   63 notes
Résumé :
Héritier de la famille Hargreaves, né de l’union contre-nature entre Alexis Hargreaves et sa soeur, Cain est un enfant maudit, rejeté par sa famille depuis toujours… Il ne trouve le réconfort qu’auprès de Riff, son fidèle majordome et de sa passion : collectionner les poisons. Déjà affublé d’une terrible réputation à cause de ce sinistre passe-temps, la multiplication des incidents dans son entourage le force peu à peu à regarder la vérité en face : quelqu’un semble... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Publié dans le Hana to Yume d'Hakusensha, Comte Cain / God Child (Hakushaku Cain Series) est la première grosse série de Kaori Yuki, la première à dépasser deux chapitres. Commencée en 1992, avec Comte Cain, Kaori Yuki interromp sa série deux ans et cinq tomes plus tard pour débuter son titre phare : Angel Sanctuary.
Ce n'est que fin 2001 qu'elle reprend les aventures de Cain, après avoir mis un terme à sa saga angélique, mais également à Neji.Elle repart en Angleterre pour étoffer ses recherches précédentes faites pour Comte Cain.
Intitulé God Child, cette suite comporte 8 tomes et englobe la cinquième partie de Comte Cain. Indépendante des quatre précédentes, God Child peut être lu sans avoir connu Comte Cain. Il est néanmoins préférable de lire la série de one shot pour profiter de l'enfance de Cain si riche en évènements.
Réedités au Japon en 2010 en format bunko, Comte Cain et God Child proposent de nombreux bonus inédits en France, comme, par exemple, un épilogue touchant que l'on espère pouvoir découvrir un jour.
En France, la série est publiée par Tonkam depuis 2003. Comte Cain fut prépublié pendant 14 mois dans le magazine français Magnolia. Edité par Tonkam, il fut arrêté par manque de rentabilité. 17 chapitres ont ainsi été disponibles avant la parution en volume relié de la série. Cela équivaut à trois tomes, sur les cinq que le manga compte.

Comte Cain – God Child est lapremière série de Kaori Yuki mais aussi son premier tankôbon (volume relié). Considérée par beaucoup (dont moi) comme l'un de ses meilleurs travaux, la série se compose de 5 parties: La Juliette Oubliée, le bruit d'un garçon naissant, Kafka, La marque du bélier rouge 1, La marque du bélier rouge 2 et God Child, qui se compose de huit tomes. de ces cinq parties, seul la dernière contient une trame continue. Les quatre autres peuvent être considérées comme des One Shots, desrecueils de nouvelles (dont certaines qui ne concernent pas Cain). Nous noterons d'ailleurs une différence de style chezGod Child puisque le manga est post-Angel Sanctuary. Pour ceux qui ne connaissent pas l'auteur, le style graphique de Kaori Yuki a beaucoup évolué pendant la parution de sa plus célèbre série, Angel Sanctuary. Les manga sortis après le dernier AS ont donc un graphisme différent de ceux sortis avant la parution du premier tome. On parle donc de graphisme pré ou post-AS.

Kaori Yuki nous offre un univers dans une Angleterre victorienne du 19e siècle, empli de mystères sordides, sanguinaires, mais toujours envoûtants.
Ce premier tome s'ouvre sur une histoire inspirée de Roméo et Juliette. Il faut savoir que la mangaka s'inspire beaucoup des contes ou des faits divers pour toutes ses histoires et plus principalement des contes de la mère l‘oye.
Ainsi, on trouvera des références à Oliver Twist, Sherlock Holmes, Alice au pays des merveilles et Twin peaks, dont l'auteur est fan, mais aussi, un peu plus loin dans la série, des références à des personnages sombres et machiavéliques comme Jack L'éventreur.
Bien que certaines histoires soient un peu faibles scénaristiquement parlant, la facilité, dont l'auteur fait preuve pour transporter son lecteur dans l'ambiance si particulière de son manga est impressionnante. Dès les premières pages, on se sent anglais de la tête aux pieds. C'est presque comme si l'on pouvait sentir l'odeur de la pluie et la purée de pois typiquement londonienne.

Les thèmes de la souffrance et de la mort sont omniprésents dans Comte Cain, les héros ayant presque toujours une enfance brisée. Kaori Yuki donne un sens macabre à des éléments qui, normalement, inspirent l'innocence, le plaisir, la gourmandise, l‘enfance. C'est le cas des friandises, principalement associées à la mort car, contenant généralement un poison mortel.
Ces deux thèmes sont fréquemment utilisés dans toutes les oeuvres de la mangaka qui semble ne pas vouloir s'en détacher (et on ne s'en plaindra pas) .

L'intérêt principal des histoires du recueil, réside dans le suspense. Quels sont les mobiles des personnages et comment arrivent-ils à leurs fins? L'histoire est-elle rationnelle ou fantastique? Tant de questions qui tiennent le lecteur en haleine.
Kaori Yuki joue la provocation avec Comte Cain car elle ose tous les sujets les plus malsains sans pour autant tomber dans le choquant grâce à un certain romantisme.
Le scénario complexe et dynamique de cette série permet au lecteur de ne pas s'ennuyer à la lecture, face à la redondance des fins. Il est, en effet, rare que les personnages torturés de l'auteur s'en sortent sans dommages. Leur âme troublée, ne trouve presque jamais le repos. Malgré cela, la mangaka les aime. Cela se voit dans la profondeur de leur personnalité. Dans le cas de Cain, c'est carrément quelqu'un de morbide, lugubre. Si il apparaît comme légèrement antipathique malgré son charme attirant au début, on se rendra compte un peu plus tard à quel point il est le plus torturé des personnages crées par l'auteur. Yuki tient là, son meilleur protagoniste, toute série confondue (bien que Ludwig, héros de Ludwig Révolution ne soit pas loin derrière).

En ce qui concerne le graphisme, Kaori Yuki a un talent indéniable. le trait fin et précis, avec un style néo-gothique dont elle use m'envoûtera toujours. Bien que ce style pré-AS soit un peu ancien, et légèrement dépassé par moment, il garde un charme fou. le travail de recherche concernant les tenues d'époques raviront le lecteur, l'auteur étant fidèle au style victorien tout en incorporant des inspirations gothiques et visual-kei de très bon goût (style musical et vestimentaire très à la mode au Japon). Mais si le graphisme est envoûtant, il n'est pas non plus exempt de défaut. Ainsi, il n'est pas rare de voir des personnages se ressemblant, pas toujours mis en valeur avec un front proéminent, des expressions ridicules. Mais aussi un manque de jeu d'ombre et de lumières dont l'auteur s'est mis à jouer dans God Child.

Comte Cain est donc une oeuvre particulière qui ne cesse d'envoûter ses lecteurs. A ne pas mettre entre toutes les mains, il ravira les amateurs d'ambiances gothiques et d'énigmes à résoudre. Parfait pour découvrir la mangaka.
Lien : https://parole2libraire.word..
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Ce n'est pas le premier manga que je lis de Kaori Yuki. le premier fut Angel Sanctuary que j'avais beaucoup aimé mais l'histoire tournant en rond au bout d'un moment j'avais arrêté ma lecture.
Je redoutais grandement la reprise d'une autre saga de cette auteure mais j'avais besoin d'une pause dans ma lecture. Je me suis donc lancée dans le premier volet de Comte Cain: La Juliette oubliée.

J'ai relativement bien apprécié: c'est très bien dessiné, les histoires sont relativement sombres et intéressantes. le premier chapitre, la Juliette oubliée, m'a donné un peu de mal: j'ai trouvé qu'il était difficile de se mettre dans l'ambiance, l'histoire est aussi un peu trop facile et certains dialogues semblent, par moment, décousus. Mais par la suite, ça va beaucoup mieux.
J'ai trouvé dommage que les chapitres 3 et 4, Les jeunes garçons qui ont arrêté le temps et Double, n'aient pas de rapports avec le personnage éponyme du manga, Comte Cain; résultat, ça nous coupe drôlement de l'histoire au moment où on entre bien dedans. Ces deux petites histoires étaient vraiment sympas, mais, à mon sens, n'avaient pas leur place dans ce volume… à moins que par la suite, on les retrouve; mais pour le moment, je ne saurai dire.
Il n'y a qu'un seul vrai bémol, mais c'est un détail que j'ai déjà remarqué avec cette mangaka: c'est que les personnages finissent invariablement par se ressembler. Ils ont tous la même tête, ou presque; on finit par se perdre et devoir se baser sur des détails pour reconnaitre tel ou tel personnage… C'est une petite perte de temps énervant à la longue.
Mais malgré cela, je lirai la suite avec un certain plaisir.
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
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Le Comte Cain est un drôle de jeune homme. Rarement au premier plan, il donne pourtant l'impression d'attirer à lui toutes les situations étranges et les enquêtes mystérieuses.
Spécialiste en poisons, c'est un personnage énigmatique sur lequel nous n'avons à peu près aucune information et qui n'apparaît même pas dans chacune des aventures.

Kaori Yuki fait encore une fois un travail remarquable.
De tout ce que j'ai pu découvrir d'elle cette année, je pense que c'est le manga que je préfère.
Sombre, gothique, ces petites histoires qu'il contient s'enchaînent bien et réussissent à être accrocheuses en quelques pages à peine.

On retrouve, comme pour Ludwig Revolution, une grande inspiration dans les contes, les légendes, les romans, et même certaines séries télé. L'auteur ne s'en cache d'ailleurs pas et partage ses goûts tout au long des pages.

Pour tous les amateurs de mystères à résoudre et de récits fantastiques, c'est un très bon premier tome.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Les origines de la série God Child que j'ai déjà en intégralité depuis longtemps. On y retrouve les personnages emblématiques de God Child : le comte Cain Hargreaves bien entendu, son majordome Riff, mais aussi sa cousine Suzette, dont on apprend qu'elle avait déjà flirté avec la mort bien avant les événements de God Child. le tome regroupe également des histoires courtes n'ayant pas de rapport avec l'intrigue principale, à la manière des Contes Cruels qui ont dû être dessinés à la même époque car le style est similaire. C'est ce changement de style par rapport à God Child qui m'a un peu déconcertée au départ, jusqu'à ce que je retrouve mes marques pour apprécier d'autant mieux les histoires gothiques de Kaori Yuki.
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Houlà !!! Les dessins de ce manga sont différents de ceux des autres manga de Kaori Yuki que j'ai lu. Ils sont plus brouillons, ce qui rend la lecture plus difficile. J'ai retrouvé le style de l'auteur avec la violence et le sang. Il est question dans ce tome de Cain mais pas seulement. On découvre de nombreux membres de sa famille et d'amis à eux. Les récits sont sombres mais ils ont aussi une certaine beauté. J'ai beaucoup apprécié le moment où Cain rend inconsciente une poule.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ce qui est sûr c'est que je ne reviendrai plus ici, dans cette ville...
qui fait danser les fous jusqu'à la mort, même lorsqu'ils savent que le gouffre est devant, ils continuent d'avancer et tombent...
appâtant ses proies avec des néons éclatants...
tous dévorés par cette femme..
symbolisant la liberté...
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