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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un adolescent court jusqu'au bout de ses forces dans les rues de Paris. Chaque foulée l'éloigne de la peur et de la violence paternelle, celles qu'il subit désormais seul depuis que sa mère s'est enfuie, elle, en mettant fin à ses jours. A sa course succède une errance désespérée, heureusement piquetée de rencontres auxquelles s'accrocher : juste de quoi reprendre souffle, avant d'affronter le destin, et, peut-être, l'infléchir…


Alignant ses phrases courtes, sèches et nerveuses, en un staccato enfiévré, le texte épouse le rythme de la course et plonge d'emblée le lecteur en apnée, dans un tourbillon de panique et d'urgence dont on perçoit avant tout qu'il relève du pur instinct de survie chez le narrateur. Littéralement aux abois, le jeune homme ne semble plus avoir que la force de son dernier réflexe : fuir, le plus vite et le plus longtemps possible. Courir, sans savoir où, mais ne jamais s'arrêter, car où se cacher, quand on est gibier livré sans défense au chasseur ? Flashes et réminiscences, tous aussi fulgurants, laissent peu à peu entrevoir les contours de la maltraitance et de la violence, les traces d'un calvaire enduré jusqu'à ce que mort s'ensuive pour la mère, et, il s'en est fallu de peu, quasiment aussi pour le fils.


Traqué par un homme rendu fou et incontrôlable par les échecs et l'alcool, le narrateur n'est plus qu'adrénaline alors qu'il ne sait plus où se jeter. Heureusement, si la rue est pleine de dangers pour les âmes errantes, elle est aussi le lieu où la solidarité entre déshérités peut s'avérer décisive. Et il faudra bien la discrète mais solide empathie de deux autres laissés-pour-compte, pour qu'enfin la fuite puisse cesser, puis, peut-être, l'existence revenir sous contrôle, après de profondes ellipses qui laisseront libre cours à l'imagination du lecteur.


Matthieu Zaccagna signe un premier roman impressionnant de maîtrise et de puissance. Pas un mot de trop dans ce texte réduit à l'os, où tout – rythme, style, nuances et non-dits -, porte une oeuvre originale, intense et particulièrement évocatrice du carcan de peur, de solitude et d'impuissance des victimes de violence familiale. Que de profondeurs derrière tant de concision !

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Un roman court, qui frappe dès les premières phrases par le rythme, celui des mots qui se calent sur les foulées, rue après rue, parfois dopées par la folie d'un skateur, toujours guidée par l'ivresse, de la vitesse, du danger, de la souffrance, pour en masquer une autre, insidieuse, inéluctable, celle de la haine d'un père à moitié fou.

Les mots sont là pour conjurer la peur, pour dire une histoire, hélas recommencée, et les ruses dérisoires pour s'en protéger.

C'est à demi-mot, au gré du récit des distances courues que la tableau se construit, et que l'indicible se dit.

Récit puissant, marquant, qui prouve s'il en était besoin la force de l'écriture pour se reconstruire malgré des fondations fragiles et douloureuses.

Premier roman qui révèle une force d'écriture, à suivre.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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# Hiver 2021-2022 # Premier Roman # Enfance et Violence # Fuite éperdue

Cours Victor. Cours. Cours à en perdre haleine et la raison peut-être ?
Dévale les pentes sur ton skate, tu peux ôter ta capuche, les vents mauvais sont derrière toi (j'y crois et toi aussi) *

- Je dédie ce retour de lecture à Seb, fou de planches (Skate & Bd), à son sweat, sa capuche et ses chutes - raison du choix de cette lecture -


Histoire de la guérison d'une enfance et d'une famille dysfonctionnelle. de la course effrénée pour lui échapper, pour échapper à ses souvenirs, pour échapper au passé et se tourner vers le futur ou pour s'engloutir en soi-même et s'y perdre.

Histoire de rencontres inattendues, inespérées sur des parcours parfois semés d'obstacles dès le départ, avant même la naissance, ou qui arrivent au fur et à mesure que l'on grandit.

L'Auteur alterne une écriture rythmée, musicale, essoufflante, en souffrance parfois avec des passages plus posés, pauses, presque silences à certains moments, plus bavards à d'autres. Des moments de tension au bord du gouffre succèdent à des passages où lecteur et héros peuvent reprendre respiration. le sprint prend le relais avec le demi-fond, le skate et la course de haies avec le semi-marathon.


Un premier roman interpellant. Un dossard (Auteur) à suivre.


"Accorde ta confiance à la course. Au bitume. Quoi qu'il advienne, ressens que la course fait partie de toi. Que c'est ainsi qu'il faut que les choses soient : en mouvement. Tant que ton corps te porte, tant qu'il résiste, qu'il supporte ce que tu lui infliges, tant que tu enfouis la douleur en lui. Tant qu'il se tait.
Ne pense jamais à la chute "


Dans toutes les violences dont sont victimes les enfances, il existe - parfois - un phare, une lumière, un refuge.


"Les yeux des félins se ferment dans la nuit qui occupe tout l'espace. Ils vont, portés par le vent, puis je me mets à courir derrière eux. À son tour, le vent devient mon ami. Son souffle caresse mon dos, m'encourage à accélérer, à me surpasser, me fait bomber le torse. le vent, ce câlin qu'on donne à l'enfant. Une berceuse rassurante, un bras protecteur, qui vient vous chercher dans le lit quand la chambre est déserte, la maison vide, quand vous vous réveillez, perdu dans une mer de songes. Dans tous les mauvais rêves, il existe un refuge. À l'heure de la course, c'est le vent qui l'incarne."


Dans ce roman, nous rencontrons d'abord Victor, 17 ans, dans sa course effrénée sur le bitume, sur l'asphalte qu'il martèle au rythme de phrases courtes, cinglantes, volantes, musicales, au rythme de ses foulées. Un adolescent en rupture qui court à en perdre le souffle, la raison pour que cessent les battements de son coeur.


Ce qu'il fuit, qui il fuit, pourquoi il fuit est peu à peu amené dans l'histoire
L'auteur arrive à nous faire dépasser la course éperdue de Victor, cet ado, avec un phrasé scandé, musical, percutant et à nous faire remonter avec lui dans son passé et dans celui de sa famille dysfonctionnelle


Peu à peu, nous remontons jusqu'à sa naissance et même avant, jusqu'à l'enfant Victor coincé entre un père, Louis/Luigi qui a érigé la menace, la violence en normes familiales et une maman, Agnès, qui peu à peu s'est effacée, quitte à se dissoudre dans l'alcool et à finir par disparaître complètement.


En cours de route, lors de cette course, lors de cette fuite, Victor, au temps présent, rencontre quelques personnes atypiques profondément humaines même si un peu perdues elles-mêmes. Chacune à sa manière lui tend une main secourable, en devenant, un temps ou plus, un phare, un refuge.


Justine, rencontre éphémère, lui offrira un toit, un abri, un repas, une chaleur temporaire. Rachid deviendra son frère d'asphalte, son frère de skate, un grand frère de coeur et finira tout comme Kadija, à former pour et avec lui une famille de choix: celle qui éclaire la route lorsque les temps sont mauvais; celle qui accompagne lorsque la vie sourit.


! citation ! (précision)
"Baigner dans le rien. le vide. L'inexistant.
Les sentiments, même pas.
La nostalgie, même pas.
La mémoire, même pas.
Les larmes, la peine, la joie, même pas.


Tout ce qu'on éprouve, ce qu'on ressent, au débarras.
Dans la grande remise que forme l'absence de tout.
Relié à la vie par un fil qu'on utilise pour remonter à la surface. S'en saisir. Se hisser. Quelques notes. Quelques marches. Se donner la peine de les gravir. Écouter. Ne pas succomber. Vouloir. Préférer vivre. Préférer lutter. Aller au combat. S'accrocher. Se battre. Violenter. Avaler les notes. Les ingurgiter. Les digérer.
Les ranger dans un coin. Dans un coin de la conscience. Des réserves pour plus tard. Un butin. Un pactole. Dont on se servira. Dans lequel on piochera. Quand il faudra y aller. Quand il faudra se souvenir. Mettre sa vie au clair.


« Tout ira, Capuche. »


Asphalte, Matthieu Zaccagna
@ éditions Noir sur Blanc, collection Notabilia, 6 janvier 2022

Une maison d'édition & un auteur découverts avec ce titre via NetGalley
- Merci pour cette course pleine de surprises et très prenante -
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Marathon man
Dans ce premier roman qui se lit sur le rythme des kilomètres que le narrateur avale dans Paris, Matthieu Zaccagna fait une entrée remarquée en littérature. Il raconte le parcours d'un jeune homme qui tente de s'extraire de la violence subie depuis l'enfance.

Courir pour mettre son corps à l'épreuve, courir comme un exutoire, courir comme une thérapie. Victor, le narrateur met son corps à l'épreuve pour faire diversion, pour oublier son mal-être qui vient de loin. Qui vient de Fécamp, quand il vivait encore avec ses parents, Louis et Agnès, et qu'il culpabilisait. «Je m'interroge sur sa colère, la solitude, la fatigue, l'insatisfaction, la haine de soi, le mépris des autres, un mélange de tout ça. Je finis toujours par déduire que ma présence l'indispose. Ma présence n'a toujours fait qu'entretenir la colère de Papa.» Pour échapper à cette violence, il élabore un plan avec sa mère, une fuite à Paris. Idée folle, projet irréalisable. Il est seul à courir dans les rues de la capitale, avec ses «vies déchiquetées». du côté du Trocadéro, il voit une troupe de skateurs, admire les figures qu'ils répètent. C'est là qu'il vient en aide à l'un d'entre eux, après une chute. C'est là qu'il fait la connaissance de Rachid. Rachid qu'il va suivre et qui va l'initier. «Sept cents mètres. On fonce jusqu'à Cardinet. On ne s'arrête pas.» Une folie. «Il y a quatre perpendiculaires pour arriver jusqu'à Cardinet. Rue La Condamine. Rue Legendre. Rue des Moines. Rue Brochant.» Comme si la prise de risques faisait désormais partie intégrale de sa nouvelle vie, comme si côtoyer la mort occultait tous les nuages noirs qui encombraient son esprit. À la course à pied, aux descentes en skate viennent s'ajouter une errance qui lui permettra de rencontrer Justine et de partager quelques temps l'appartement de ce travesti.
Matthieu Zaccagna écrit son roman au rythme saccadé de Victor. Sans reprendre son souffle. Avec lui, on avale les rues de Paris, on passe d'un arrondissement à l'autre dans une topographie de l'urgence, avec des descentes vertigineuses.
En suivant cet homme qui vit à la marge, il nous entraine dans un Paris interlope où la violence rôde, mais où la solidarité ne reste pas lettre morte. Et à propos de lettres, je vous laisse la surprise de découvrir qui entre le père, la mère et le fils est le plus doué en la matière.
Matthieu Zaccagna, un nom à retenir.


Lien : https://collectiondelivres.w..
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Pas vraiment surprenant de retrouver de plus en plus la course à pied dans la littérature, au vu de sa place dans la société. Après les récents Quatre heures, vingt-deux minutes et dix-huit secondes  de Lionel Shriver ou Ne t'arrête pas de courir de Mathieu Palain, c'est au tour d'un autre Matthieu, Zaccagna, de nous faire haleter sur les pas de son héros dans un premier roman très réussi.

Il s'appelle Victor, a derrière lui dix-sept ans de souffrances pour l'essentiel. Alors il court Victor. Sans être un perfectionniste de l'effort programmé ni un culturiste de la performance. Plutôt un spécialiste de la douleur : « La douleur impérative, nécessaire, donne un sens à l'effort furieux. Sans douleur, pas de course. Je cours sale. M'échappe de moi, m'agresse. » Reste à savoir de quelle douleur il s'agit vraiment. Celle de la violence de la course, ou celle de la violence de son passé. Ce sont en tout cas ses courses effrénées dans Paris qui le maintiennent dans une forme aléatoire de survie précaire et urgente, au milieu de rencontres elles aussi « qui se tiennent à la lisière des choses, pas loin du vide. » Même si elles pourront se révéler bienfaitrices. Des courses comme des exutoires sur macadam et des oublis de soi, des courses comme pour exsuder son passé toxique, avec Louis qui devenait Luigi le rigolo, « quand il avait le second degré, quand il était bien luné.» C'est à dire pas souvent. le drame familial sera révélé peu à peu, en alternance avec les sessions urgentes de courses éreintées dans Paris. Comme une anamnèse nécessaire dans des reprises de souffle, des apaisements après la violence brutale de l'effort, comme un impératif pour envisager de rebondir.

On imaginerait plus facilement, pour ce genre de personnage à la construction douloureuse et funeste, qu'il sombre dans des addictions pernicieuses comme l'alcool ou la drogue. Matthieu Zaccagna le fait plonger dans la bigorexie, addiction sportive ambivalente et contemporaine, habile manière d'augurer la possibilité d'une renaissance à venir.

Toujours est-il, le primo-romancier ne lâche pas son lecteur d'une semelle dans ce rapide roman haletant, au gré d'une langue taillée dans le vif du verbe, à la fois incisive et délicate. Avec des phrases courtes, on s'en doute. Pour une franche réussite.

« J'accélère. Trace vers l'ouest. Au milieu des véhicules, des scooters, des trottinettes, des piétons encombrant les trottoirs en cette heure matinale, je sautille, jaillis, me libère. Au milieu des cinémas, des théâtres, des pubs et des cafés des grands boulevards, je me libère du monde. »
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***,*

Victor a 17 ans lorsqu'il claque la porte et qu'il part dans la rue, sans savoir où mais loin. Il fuit ce père violent, autoritaire, tortionnaire. Il se libère de cet appartement dans lequel l'air et la lumière lui manquent. Et il court, avec pour seule compagnie la douleur lancinante dans ses genoux, ses pieds, ses jambes. Il se dérobe à son père mais il va devoir affronter un autre combat : celui de la rue, de ses coups, et des nuits sans rêves…

Je tiens à remercier NetGalley et les Éditions Noir sur blanc pour leur confiance et l'envoi de ce roman court, intense, perturbant.

On sait peu de choses sur Victor, ce jeune garçon qu'on sent perdu, très seul et terrifié. Ce sont des bribes de son histoire qu'il nous offre, entre deux courses folles dans les rues de Paris. Ce sont des souvenirs qu'il nous raconte entre deux rencontres salvatrices. Et puis ces cauchemars, ces épisodes de violence extrême, que lui inflige ce père monstrueux.

C'est bien la force de ce roman. L'horreur est présente en filigrane, sans étalage de scènes insoutenables, sans détails plus sombres à chaque page… Mais c'est d'autant plus insupportable et déroutant.

L'écriture est belle, totalement ancrée dans l'esprit de Victor. Des phrases courtes, essentielles, brèves, lorsque cet adolescent est dans la rue, en fuite, au pas de course. Et des récits plus détaillés, plus profonds, quand il nous parle de sa mère, de son amour et de ce manque immense qui le submerge…

Victor est un jeune homme que la vie n'a pas épargné. C'est un enfant brisé par la violence de celui qui aurait dû le protéger. C'est un adolescent courageux, qui fuit un monde cruel à une vitesse effrénée, espérant juste pouvoir se reposer…
Lien : https://lire-et-vous.fr/2022..
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Voici mon retour de lecture sur Asphalte de Matthieu Zaccagna.
Courir déterminé, en un bloc solide, résistant.
Se faire violence, serrer les dents, plisser les yeux, broyer l'asphalte.
Courir vite, sentir la vie, maintenir l'urgence, ne jamais ralentir, jamais faiblir.
Respirer fort, mécaniquement, trois inspirations, trois expirations, toujours, même dans les montées..
Asphalte, c'est un premier roman nous relatant la course de Victor, 17 ans. Une course effrénée sur l'asphalte qui est martelée par des phrases courtes qui font mouches, au rythme de ses foulées.
Victor est un adolescent en rupture et nous suivons sa course, ses rencontres éphémères avec des personnes atypiques.
C'est un roman touchant, surprenant, avec un style qui m'a captivé et que je n'ai pas réussi à lâcher une fois commencé.
J'ai aimé l'idée et découvrir Victor, un jeune homme de 17 ans qui ne m'a pas laissé indifférent.
Courir pour aller mieux, courir pour guérir, courir ne plus souffrir..
Je ne vais pas en dévoiler plus, je trouve que ça fait parti des romans à lire qu'il est difficile de chroniquer de façon détaillé.
Je recommande Asphalte, que je note quatre étoiles :)
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Ce week-end, lecteur, tu squattes le canap' en mode LOA pour 2-3 heures, tu fais péter la cafetière et le plaid patchwork que tata Coco t'a offert à Noël, et tu te grilles Asphalte, le premier roman de Matthieu Zaccagna.

Chausse tes plus belles sneakers, lecteur, celles qui courent vite, car ce soir on va cramer du bitume, on va courir à s'en faire péter les poumons, s'arracher le souffle et libérer de l'endorphine.

Ceci est l'histoire d'une fuite en avant, une fugue à perdre haleine, une déambulation éperdue sur le macadam parisien, là où les zoneurs sont moins rapides que ton ombre. Fais gaffe, lecteur, les souvenirs brûlants te prendront par surprise, la dame en noir et ta mère disparue te colleront à la peau, à l'instar des baffes que tu prends dans la gueule depuis toujours. Résiste, cours, c'est ce que tu auras de mieux à faire, prouver à ton corps qu'il est encore vivant juste parce qu'il hurle, ou bien même l'épuiser pour le faire sombrer après une cavalcade essoufflée... à toi de voir, lecteur : à tes marques, prêt ? Cours !
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Et si t'as encore un peu de jus après ça, rendez-vous sur Instagram pour en parler :
Lien : http://www.instagram.com/les..
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Asphalte est un premier roman choc. Avec des phrases courtes Matthieu Zaccagna martèle son récit au rythme des foulées de Victor, un jeune de 17 ans qui court jusqu'au bout de ses forces. Il court jusqu'à ne plus pouvoir, sans but jusqu'à ce qu'il ait trop mal. Il court pour canaliser sa violence. Il court pour endiguer la haine. Il court pour oublier. Il est indifférent aux dangers, limite suicidaire. le passé lui revient par bribes, la brutalité du père, la mère sous influence, l'enfance à Fécamp, la déscolarisation, la dame en noire qui aurait pu ….
Dans sa course folle il rencontre un autre jeune, perdu comme lui, qui parcourt Paris la nuit sur son skate. A eux deux ils bravent tous les dangers dans des courses effrénées. Il se crée une nouvelle famille.
De son style prometteur l'auteur martèle ses mots en phrases courtes comme Victor martèle l'asphalte urbain. C'est un récit court, haché mais puissant. Un écrivain à suivre !
#Asphalte #NetGalleyFrance
Sélection 2022 des 68 Premières Fois
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Un jour Victor part de chez lui en courant, pour ne pas revenir, pour s'enfuir de la violence familiale qu'il subit.
Je ne vais pas trop en dire c'est un livre court.

J'ai mis un peu de temps à rentrer dans ce roman. Des phrases pourtant très courtes et percutantes. Mais j'ai mis longtemps à visualiser et comprendre le contexte de l'histoire Victor.

J'ai beaucoup aimé du milieu du livre jusqu'à la presque fin. L'amitié se développe et on comprend mieux le personnage. Notre empathie se développe pour le protagoniste. L'écriture est plus agréable et plus visuelle.
Je suis un peu perplexe de la fin il me manque des éléments pour comprendre certaine chose.
Une lecture intéressante mais pas totalement fluide. le personnage de Justine est probablement
mon préféré. Comme une petite bulle dans la vie de Victor.
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