Dans ce troisième tome, on retrouve toutes les impefectons de style des deux premiers. Mais je n'ai pas senti le même souffle épique que dans ces 2 tomes. Dès lors, les failles (traduction ou style?) apparaissent d'autant plus clairement.
On a le sentiment que l'auteur dilue, allonge la sauce, prend le contrepied de ce qui est attendu, mais sans réel plan. Cela manque de tonus. Evidemment, on est dans les intrigues d'alcôves, dans la diplomatie... donc c'est un peu plus posé, mais ce n'est pas fondamentalement incompatible avec du rythme, de la tension. Et il n'y en a pas. On ne peut se départir de l'idée que l'auteur ne maîtrise pas totalement sa création, qu'elle lui échappe un peu. Cela arrive aux meilleurs (même chez Martin dans Game of Thrones, ou
Ponson du Terrail pour Rocambole). (d'ailleurs
Simenon disait aussi que le personnage échappait à son créateur)