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Citations sur Destin français (49)

Le patriarcat des derniers mâles dominants traditionnels s'adapte: patrons du CAC 40, financiers, médiacrates, artistes, qui utilisent les facilités du divorce de masse pour exaucer le phantasme masculin de polygamie, les jeunes maîtresses des romans de Balzac et de Zola devenant les deuxièmes et troisièmes épouses.
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Pour la première fois dans l'histoire, les jeunes femmes sont davantage diplômées que les jeunes hommes. Cet aspect quantitatif doit être cependant nuancé par une baisse généralisée du niveau culturel des diplômes, et surtout par la supériorité des garçons dans les études scientifiques de plus haut niveau, qui, en France, demeurent les filières de l'excellence et du pouvoir.
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Chaque ethnie exige sa nation, chaque nation défend sa race, chaque race parle sa langue, chaque langue prie son dieu, chaque dieu chasse celui du voisin. Catholiques, protestants, orthodoxes,juifs, musulmans, bouddhistes, la mêlée est générale et meurtrière.
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Les Misérables, ou le triomphe de l'avocat sur le ministère public, de la sensiblerie sur le bon sens. Victor Hugo bâtit du sublime sur du faux. Son faux devient réalité. Victor Hugo et tous les écrivains qui l'ont imité n'ont pas seulement perverti les esprits juvéniles, en leur présentant une image mythifiée et fallacieuse des milieux de la pègre, mais ont surtout désarmé la société face à leurs agissements. En rendant la peine de mort illégitime, Victor Hugo et ses émules ont rendu illégitime toute sanction. En faisant des criminels les victimes, ils ont des victimes des criminels, puisque au fond représentants malgré eux de cette société honnie. Cette 'inversion accusatoire' nourrit la déstructuration des sociétés modernes et l'ensauvagement d'une jeunesse délinquante qui a fait de la 'culture de l'excuse' une seconde nature.
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Le jeune monarque est tombé les pieds joints dans le piège que lui tend l'époque: il veut être aimé ... il sera guillotiné.
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Qui éduque les enfants tient les cerveaux de l'élite.
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Un français de rituel juif et de culture catholique. C'est tout le paradoxe et toute la complexité de ce qu'on appelait naguère une "assimilation réussie". Toute la subtile richesse aussi.
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François 1er dit: « Souvent femme varie, fou qui s’y fie ».
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Toute l’Europe est touchée par ce bouleversement moderne des mentalités. Les mêmes découvertes scientifiques, les mêmes innovations technologiques, les mêmes idéologies progressistes, les mêmes audaces philosophiques, les mêmes mots d’ordre politique se répandent comme traînée de poudre de Londres à Paris, de Paris à Vienne, de Vienne à Berlin et de Berlin à Saint-Pétersbourg. Un homme va incarner et théoriser pour toute l’Europe cette effervescence du « chauvinisme juif » : Benjamin Disraeli. Devenu Premier ministre de la reine Victoria, qu’il a consacrée impératrice des Indes, Disraeli fait de son histoire personnelle exceptionnelle la quintessence du destin des juifs dans l’Europe moderne. À la fois choisi et rejeté par la gentry britannique pour son excentricité juive, Disraeli oppose « l’orgueil d’une race pour affronter l’orgueil d’une caste » ; il est le premier à se décrire comme « l’élu parmi la race élue ». « Tout est race : il n’y a pas d’autre vérité. La race est la clé de l’histoire », écrit le Premier ministre de Sa Gracieuse Majesté, une « race pure et parfaitement organisée. L’élément sémitique représente toute la spiritualité de notre nature… Il n’y a à présent aucune race… qui plaise, fascine, élève et ennoblisse l’Europe autant que le font les Juifs. » D’autres sauront au XXe siècle se souvenir de l’efficacité des théories raciales pour combattre les sentiments d’infériorité sociale. D’autres encore sauront retourner contre eux cette vision que les juifs se faisaient d’eux-mêmes d’une grande famille unie par les liens du sang.

Dans une note qui date de 1919, le jeune Adolf Hitler remarque : « Lord Disraeli est celui qui a formulé la loi fondamentale de la race, comme clé de l’histoire. » Et dans le programme de l’Institut zum Studium der Judenfrage des nazis à Berlin, on pourra lire que cet Institut pour l’étude de la question juive « se veut au service de l’idée vivante qu’un Juif, et l’un des plus considérables de tous les temps, a lui-même formulée ainsi : “All is race.” Tout est race ».
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L’antisémitisme moderne est né de cette tentative longtemps retardée de lutter contre l’arbitraire royal. Les hommes des Lumières méprisaient les juifs. Ils voyaient en eux les survivants du Moyen Âge. Leurs seuls défenseurs étaient alors les auteurs conservateurs, tels Joseph de Maistre, qui dans Les Soirées de Saint-Pétersbourg dénonçait l’hostilité aux juifs, « l’une des thèses favorites du XVIIIe siècle ».

Les juifs ne possédaient ni État ni territoire ; ils devinrent le symbole du « système » européen. À l’article « Juif » de l’Encyclopédie, rédigé par Diderot, on pouvait lire : « Il en est d’eux comme des chevilles et clous qu’on emploie dans un grand édifice, et qui sont nécessaires pour en joindre toutes les parties. » Vieille, très vieille histoire. Henri Pirenne raconte que sous Charlemagne déjà, les commerçants juifs étaient les seuls autorisés à briser le « mur » entre l’empire d’Occident, chrétien, et l’empire d’Orient, islamisé par les soldats de Mahomet.

Les juifs furent longtemps l’élément le plus sûr de la société, puisqu’ils n’en faisaient pas vraiment partie. Ils servaient les États absolutistes qui les protégeaient. Ils étaient d’instinct avec le monarque, et se méfiaient de la plèbe. Les juifs étaient toujours conservateurs dans la France de la monarchie de Juillet et du Second Empire.

Les Rothschild ont le redoutable privilège d’incarner symboliquement à eux seuls cette longue histoire mouvementée. Ils sont à la fois tous les juifs et tous les banquiers, et tous les banquiers juifs. Ils sont le Moyen Âge et la modernité. Ils sont la richesse ostentatoire et le pouvoir occulte. Ils sont la famille repliée sur son enclos endogamique, où les hommes épousent leurs cousines ou leurs nièces, et l’individu libre tout-puissant. Ils sont liés à l’État-nation et à l’Europe cosmopolite. Ils sont la réaction et le progrès. Ils sont les produits de la guerre et les archanges de la paix.
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