Un grand bof ! J'ai trouvé ce livre très moyen. Un argumentaire "bateau", un fil conducteur qui ne mène pas bien loin, rien de très convaincant. Bref... décevant.
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Ce livre m'a été conseillé par une amie comme étant une pure découverte. Bon bah, bof........
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Un livre percutant qui m a permis de découvrir "le monde des cités" et ses problèmes.
Un certain regard bien sur mais pas inintéressant.
L on a du mal a s imaginer les rapports de forces qui s y jouent même si le trait parait quelque peu forcé.
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- Ouais, bleu blanc rouge pour toi et l'étoile jaune pour moi ! Je connais la chanson.
- Tu m'emmerde à la fin avec ces histoires ! Pendant que les Ashkénazes grillaient à Auschwitz, les tiens faisaient griller des merguez sur le barbecue. Tu veux que je dise, la névrose juive, ce n'est pas ce qu'on croit. c'est un curieux lien entre persécution et élection. Vous êtes persécutés parce que les autres ne vous ont pas pardonné de vous être autoproclamés peuple élu. Non seulement vous l'avez compris, mais au fond vous le revendiquez. La persécution est pour vous la preuve de votre élection divine. Et donc, en creux, l'absence de persécution serait la preuve de la non-élection. Chez vous les Juifs séfarades, il y a depuis la Seconde Guerre mondiale une carence de persécution. Vous vous sentez moins juifs, moins élus que les Ashkénazes. Vous avez donc besoin d'en faire plus dans le sentiment de persécution pour retrouver l'onction de l'élection.
Je n'étais pas très attentif à l'éloge convenu de la victime. Je captai pourtant une sentence que l'orateur avait tiré du Talmud: "Celui qui fait preuve de miséricorde envers le cruel se conduira bientôt avec cruauté avec le miséricordieux."
Je tardais à en saisir le sens; mais finis par me sentir visé. Comme d'habitude, aurait brocardé Clotilde, ton narcissisme nourrit ta paranoïa. Je traduisis ainsi l'ellipse talmudique: vous avez été laxiste au nom d'un humanisme dévoyé; vous avez fait l'éloge du multiculturalisme, du métissage, du dialogue des civilisations, vous avez paradé sur les plateaux de télévision, puis vous êtes retournés dans vos ghettos dorés et protégés, tandis que ceux qui étaient condamné à vivre ensemble, ou plutôt côte à côte, enfermés dans leurs identités séculaires, s'étripaient, s'entre-égorgeaient. Des innocents payaient le prix du sang à votre place. Regardez vos mains.
- Et Sylvie, comment elle prend ça ?
Pierre répondit sans croiser mon regard:
- Mal. Je lui ai expliqué pourtant que je ne pouvais pas faire autrement. Il en va de ma carrière, tu comprends. Jusqu'aux années soixante-dix, les politiques ne divorçaient pas parce que les électeurs, et surtout les électrices, ne leur auraient jamais pardonné. regarde Chirac, Giscard, Mitterrand, ils avaient tous une double, une triple vie, mais ils n'ont jamais divorcé. Cette époque est révolue. Désormais, les politiques n'ont plus seulement le droit, mais ils ont l'obligation de divorcer. Pour représenter et conduire les peuples , tu comprends, il faut vivre comme eux. Mes électeurs se sont convertis au divorce de masse et à son corollaire, la "transparence" des sentiments. Ils veulent "refaire leur vie" plusieurs fois par vie. Je suis leur chef, donc je les suis. C'est implacable comme raisonnement, tu me l'accordes. Mais tu connais les femmes, toujours à faire du sentiment.
- C'est curieux, quand même, les femmes. Elles prétendent toujours que le sexe n'a pas d'importance, qu'elles ne sont pas comme les hommes, qu'elles n'ont pas une bite dans la tête, qu'elles jugent un homme sur son intelligence, sa sensibilité, ses mains plus que la taille de sa queue, mais elles tombent toujours amoureuse des mecs qui les baisent bien.
- Tu parle trop. Baise-moi.
Je n'abolis pas l’Édit de Nantes et je n'envoie pas les protestants faire la fortune de l'Angleterre et de la Prusse; je n'épouse pas Marie-Antoinette; je n'envoie pas la Grande Armée se perdre en Espagne et en Russie; je l'emporte à Waterloo, Grouchy a arrêté Blücher avant qu'il ne sauve Wellington; je ne trouve pas assez de taxis sur Paris; j'écoute les conseils stratégiques du colonel de Gaulle et je contiens l'offensive d'Hitler avec mes blindés; je donne la victoire aux sudistes américains dans la guerre de Sécession; j’arrête Lenine dans son wagon plombé avant qu'il n'entre en Russie; j'assassine Hitler en 1938; je tue Churchill la même année et l'Angleterre s'allie à l'Allemagne; je suis Kennedy père, je deviens président des États-Unis à la place de Roosevelt et l'Amérique soutiens les nazis...
Fatima Benomar VS Éric Zemmour sur ses généralisations à propos des musulmans