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Voici donc Eric Zemmour, candidat obstiné mais malheureux à l'ENA, journaliste depuis 22 ans au Figaro le journal de la bourgeoisie bien pensante mais aussi à Valeurs actuelles, hôte régulier des télévisions - voici donc ce fidèle serviteur du système marchand voulant se présenter aujourd'hui à nous en rebelle.
Dès 1985, Guy Debord, dans ses Notes sur la "Question des immigrés", apporta une réponse préventive à tous ces petits récupérateurs de l'ordre réactionnaire, dissimulant fort mal leurs affinités avec la vieille France versaillaise, pétainiste et cléricale. A tous ces falsificateurs de la réalité historique qui feignent de se poser en ligne de défense d'une culture française déjà détruite par les logiques économico-politiques du système marchand. Qui en effet peut encore ignorer que la disparition de la culture suit, d'une manière exactement proportionnelle, le mouvement de marchandisation du monde; en gros et en détail.
Sans honte, ces menteurs maladifs prétendent rendre responsables de cette destruction les migrants qui sont les premières victimes de la domination marchande mondialisée. Dresser les pauvres contres les pauvres pour faire oublier qui sont les véritables profiteurs de ce système inique. Qui sont les véritables fossoyeurs de la culture, des cultures.
"Dans le spectacle, une société de classes a voulu, très systématiquement, éliminer l'histoire. Et maintenant on prétend regretter ce seul résultat particulier de la présence de tant d'immigrés, parce que la France "disparaît" ainsi ? Comique. Elle disparaît pour bien d'autres causes et, plus ou moins rapidement, sur presque tous les terrains.
Les immigrés ont le plus beau droit pour vivre en France. Ils sont les représentants de la dépossession; et la dépossession est chez elle en France, tant elle y est majoritaire, et presque universelle. Les immigrés ont perdu leur culture et leur pays, très notoirement, sans pouvoir en trouver d'autres. Et les Français sont dans le même cas , et à peine plus secrètement."
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Que l'on aime ou que l'on déteste le polémiste et homme de télévision qu'est Eric Zemmour est une chose personnelle, mais l'on ne saurait cependant lui reprocher sa (grande) culture littéraire.
Seul hic, peu d'entre nous avons eu les mêmes lectures au cours de notre cursus scolaire. Pour autant, l'Histoire de France que l'auteur nous dépeint est riche d'enseignement(s) sur l'identité, l'assimilation, les références et personnages qui ont forgé notre histoire commune.
Dans ce livre confession ou essai, Eric Zemmour dresse une rétrospective de l'Histoire de France et réécrit un peu cette dernière à sa manière, avec ses souvenirs d'enfant émerveillé devant les faits majeurs et héros de notre pays ... mais l'ensemble reste assez conforme aux prises de position de l'auteur. Rien de neuf donc à attendre de cette lecture.
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Après le suicide français paru en 2014 puis Un quinquennat pour rien deux ans plus tard, Eric Zemmour revient en librairie. Cette fois, le polémiste (ou présenté comme tel) propose un essai-fleuve, autour de l'Histoire de France, son Histoire de France. Destin français, c'est le titre de ce nouvel ouvrage publié chez Albin Michel, un ouvrage qui a tôt fait de déclencher plusieurs polémiques, rarement autour du livre lui-même. Lettres it be vous livre sa critique sur ce retour d'Eric Zemmour aux affaires.

Quatrième de couverture :

« Je savais où je voulais vivre, avec qui je voulais vivre, et comment je voulais vivre. À mes yeux médusés d'enfant, le mot France brillait de tous les feux : histoire, littérature, politique, guerre, amour, tout était rassemblé et transfiguré par une même lumière sacrée, un même art de vivre mais aussi de mourir, une même grandeur, une même allure, même dans les pires turpitudes.
La France coulait dans mes veines, emplissait l'air que je respirais ; je n'imaginais pas être la dernière génération à grandir ainsi.
Il ne faut pas se leurrer. le travail de déconstruction opéré depuis quarante ans n'a laissé que des ruines. Il n'y a pas d'origine de la France, puisque la France n'existe pas, puisqu'il n'y a plus d'origine à rien.
On veut défaire par l'histoire ce qui a été fait par l'Histoire : la France. L'Histoire est désormais détournée, occultée, ignorée, néantisée. L'Histoire de France est interdite. On préfère nous raconter l'histoire des Français ou l'histoire du monde. Tout sauf l'Histoire de France.
Mais cette Histoire se poursuit malgré tout et malgré tous. Elle a des racines trop profondes pour être arrachées. Elle s'est répétée trop souvent pour ne pas se prolonger jusqu'à aujourd'hui. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes lois s'imposent au-delà des générations.
L'Histoire se venge. »

Après le phénoménal best-seller le Suicide français, Éric Zemmour se livre avec force et sans tabou à une analyse de l'identité française en réhabilitant ses fondations.

# L'avis de Lettres it be

C'était un retour attendu non seulement par les admirateurs d'Eric Zemmour mais aussi et surtout par ses plus fervents détracteurs. Au-delà de la valeur intellectuelle des livres du natif de Montreuil, l'intérêt de ses retours en librairie est surtout porté du côté des médias. Eric Zemmour dans les médias est ce que l'on appelle couramment un « bon client ». Quand bien même ses livres ne comprennent pas d'éléments acides et potentiellement à débattre, présentateurs et chroniqueurs trouveront toujours de quoi faire le buzz. Ce fut le cas autour de Destin français, le livre à peine sorti, avec la querelle entre Eric Zemmour et Hapsatou Sy autour des « prénoms ». de fil en aiguille, la promotion du livre était faite, et les audiences assurées. Finalement, tout le monde y trouvait son compte : Destin français truste le podium des meilleures ventes sur Amazon, Hapsatou Sy lance sa propre chaîne TV, et les audiences étaient au beau fixe sur tous les plateaux. Mais, finalement, qu'en est-il de ce livre ?

Un manuel d'Histoire. C'est finalement en ces quelques mots qu'il serait possible de résumer le nouvel ouvrage d'Eric Zemmour. Mise à part une introduction intimiste où l'on retrouve la pensée profonde et la vie de ce lui qui officie encore dans Zemmour & Naulleau le mercredi sur Paris Première, les nombreux chapitres qui composent ce livre sont autant de morceaux d'Histoire, de ces grands personnages à ces monuments qui ont fait et font (défont ?) encore notre pays. Eric Zemmour s'attèle à livrer sa vision, appuyé par les faits, les dates et les événements. Loin de toute polémique, ce livre nous offre donc la possibilité de percer les mystères et les fausses légendes tissées au fil des âges. Et même s'il faut conserver une certaine distance du fait de l'auteur de ce livre comme pour n'importe quel autre d'ailleurs (la subjectivité personnelle ne reste jamais trop loin), force est de constater que Destin français revêt un intérêt manifeste, certain. de Clovis au Général de Gaulle, de Charles VII à Notre-Dame-de-Paris, l'Histoire reprend forme, reprend vie. Par un passionné, c'est certain, désireux de remettre au goût du jour des questions pensées comme bien trop établies. Une gymnastique intellectuelle qui, même si incitée par Eric Zemmour, fait du bien.

Vous l'aurez compris à la lecture des lignes précédentes, ce nouveau livre d'Eric Zemmour est bien loin des positions fermes et engagées du Premier Sexe (paru en 2006) ou du Suicide français. le journaliste et écrivain ne s'est peut-être pas assagi, mais laisse désormais de la place dans ses travaux à exprimer ce qui a pu le forger, le faire comme nous pensons le connaître. Une Histoire de France, celle d'un homme parmi tant d'autres, à comprendre plutôt qu'à juger, à percer plutôt qu'à rejeter. Aimez Eric Zemmour, détestez-le : mais Destin français doit être lu, au moins pour savoir pourquoi.

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Destin français

Dans son dernier ouvrage, le Suicide Français Eric Zemmour s'écriait « la France se meurt, la France est morte », il se propose ici de réaliser une rétrospective de l'histoire de France comme un mourant verrait sa vie défiler à quelques secondes de son trépas. Après l'élégie vient l'oraison, une oraison qui se fera dans un silence médiatique incroyable compte tenu des ventes de cet ouvrage. Il s'agit là des conséquences de l'affaire Hapsatou Sy qui auront valu à Eric Zemmour, une expulsion nette et sans bavure du service public après qu'elle se soit plaint de la « violence de ses propos ». Une chance qu'elle ait pu intervenir, rendez-vous compte, on a failli avoir un débat d'idées à la télévision …

De Clovis au comité de Salut Public !

Eric Zemmour nous plonge dans le « roman national » à travers une fresque historique complexe où tous les grands personnages de l'histoire de France se bousculent, de Clovis au comité de Salut Public pour reprendre la formule de Bonaparte si chère à l'auteur. Eric Zemmour assume tout et explique tout à travers le prisme de l'histoire. Selon lui la France revit, en un temps très court, les principales crises de son histoire.

Il prophétise le retour des guerres de religion, se désole de la soumission de la France à l'Allemagne et contemple, un brin mélancolique, l'épopée historique de « la Grande Nation » sombrer peu à peu dans l'oubli. Destin Français est un petit panthéon dressé par l'auteur à la gloire de l'histoire de France et de ses héros mais ceux-ci ne sont pas idéalisés et il ne se prive pas de souligner leurs défauts, leurs échecs ou leurs contradictions. Loin d'être dans la contemplation, Eric Zemmour prend parfois de véritables réquisitoires à l'encontre de certains personnages, c'est notamment le cas de Victor Hugo.

Victor Hugo le chantre de la culture de l'excuse ?

C'est l'une de mes principales divergence avec la pensée d'Eric Zemmour qui estime que Victor Hugo s'est servi d'une de ses oeuvres, le Dernier Jour d'un Condamné pour introduire la culture de la compassion et de l'excuse dans la justice et la société française : « On ne sait rien du crime qu'il a commis. On ne sait rien de sa victime non plus. On ne sait rien du procès, des témoignages, des plaidoiries […] Il n'est pas dans la justice, il n'est pas dans le bien et le mal, dans le juste et l'injuste, il est dans l'émotion et la compassion, la seule compassion pour le criminel ».

Il est vrai qu'on ne sait rien du criminel, de son crime, de sa victime. Peut être était-il politique, passionnel ou crapuleux, personne n'en saura jamais rien. En revanche on sait que Jean Valjean, dans Les Misérables a été condamné à cinq de bagne pour avoir volé une miche de pain qui se transformeront en quelques dix-neuf années après quelques tentatives d'évasion. Difficile de dire après cela que Victor Hugo a fait autre chose que plaider en faveur d'une justice plus adaptée à la criminalité qu'elle est censée juger.

Eric Zemmour explique ensuite que tous les « grands auteurs des Lumières défendent la peine de mort : Montesquieu, Voltaire, Diderot, Rousseau ». Ce n'est pourtant pas le cas du divin marquis qui s'y oppose, peut-être avec plus de hargne qu'Hugo, estimant, à tort ou à raison, que la mise à mort de l'assassin en plus de celle de la victime est préjudiciable à la nature en ce qu'elle lui occasionne deux pertes au lieu d'une. Quant à Rousseau il est favorable à la peine de mort uniquement lorsque l'ostracisme ne fonctionne pas, on ne peut pas franchement dire qu'il soit un fervent défenseur de la peine de mort.

Voltaire cet odieux personnage ?

On entend souvent ici et là, des gens, souvent héritier d'une certaine pensée, citer quelques phrases De Voltaire, le fameux : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire » qu'il n'a jamais prononcé ou brandir le Traité sur la Tolérance qu'ils n'ont jamais lu ! Lors des débats sur le voile à l'école, on a entendu le nom De Voltaire à tort et à travers et bien des personnes se sont réclamés de sa pensée pour le défendre.

Une simple lecture de l'Essai sur les Moeurs et l'esprit des Nations ou du Traité de Métaphysique, leur aurait appris qu'en plus d'être excessivement élististe, mysogine et antisémite, Voltaire était raciste, un mauvais point pour leur cause à mon humble avis. Quoi qu'il en soit Eric Zemmour dresse un portrait très fidèle du philosophe n'en déplaise à la cohorte de chroniqueurs qui se sont élevés pour dénoncer sa récupération.

Destin Français, d'Eric Zemmour

Paru le 12 septembre 2018 chez Albin Michel

568 pages

24,50 euros

Lien : http://soliloque-critique.ov..
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Il faudrait qu'elle lui lâche la grappe la Schiappa, elle a ses vapeurs ou quoi ? Qu'elle arrête ses propos imbéciles et inconvenants. Eric Zemmour a fait acte de candidature à la fonction suprême ce jour à midi, qu'elle aille jouer dans sa cour la secrétaire d'Etat et qu'elle s'occupe de sa charge. On va finir par penser qu'elle est payée à rien foutre à nos frais.
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Quand un livre ou un sujet soulève autant de passions c'est qu'il est ancré dans son époque.

A lire pour réfléchir posément sur l'évolution de la France et de l'Europe, dans les grandes mutations que vivent les pays et parfois contre l'avis des peuples.
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Semi-déception que ce Destin français d'Éric Zemmour. “Semi” parce que je n'en attendais pas monts et merveilles, l'ayant acheté en grande partie pour Catherine qui avait manifesté sa curiosité envers lui. Ma moitié de déception vient de ce que, justement, c'est à peine un livre : plutôt un ensemble de courtes dissertations, chronologiquement empilées et rangées dans une chemise cartonnée afin d'être soumises à l'examinateur. On pourrait aussi considéré ces copies comme les simples énoncés de travaux ultérieurs, plus approfondis. En l'état, ce n'est pas bien passionnant ; d'abord parce que quiconque s'est un peu intéressé à l'histoire n'y trouvera pas grand-chose à glaner qu'il ne sache déjà. Ensuite pour la raison qu'un tel exercice aurait nécessité un écrivain, ce que Zemmour, tout brillant journaliste qu'il puisse être, n'est pas ; ou “pas assez” : ce déficit de plume, si je puis dire, accentue encore le côté scolaire de l'exercice. Néanmoins, ce livre, ou ce plan de livre, trouvera ses amateurs et ses thuriféraires (la prophétie est sans mérite, vu le nombre d'exemplaires qu'il doit déjà avoir vendus…) ; pas auprès des gens férus d'histoire, je l'ai dit, mais plutôt chez ceux qui cherchent dans le passé des réponses aux questions présentes, sans avoir le bagage historique suffisant pour les en dégager d'eux-mêmes. À ceux-là, Zemmour “mâche le boulot”, et ce qui les réjouira est ce qui m'agace : ces allers et retours incessants entre les époques, ces multiples analogies temporelles, cousues de fil fluo afin d'être sûr qu'il n'échappe jamais au lecteur ; sans même parler de la petite “fiche pratique” qui conclut presque chaque chapitre, et qui transforme le livre en une sorte de guide ou de manuel, très facile à utiliser lors des dîners en ville ou des blablateries sur les blogs. Il n'y manque pas non plus les trois ou quatre appeaux à journalistes, garantissant les articles polémiques et les invitations de plateaux de télévision (Pétain et De Gaulle, l'islam, le féminisme…). Enfin – c'est secondaire, mais pas tant qu'il n'y paraît –, ces presque six cents pages auraient gagnées à être mieux relues, par l'auteur comme par l'éditeur, afin d'en éliminer les petites bourdes qui font sourire. Comme, par exemple, le commissaire Javert qui, sautant à pieds joints des Misérables à la Comédie humaine, se métamorphose en commissaire Chabert, ou encore le comte de Mortcerf de Dumas qui devient Montcerf. On me dira que ce n'est rien, que ce sont là bénignes bévues. Certes ; il n'empêche qu'elles ont tendance à jeter un certain voile de discrédit sur tout le reste, le lecteur se mettant à soupçonner qu'erreurs et approximations peuvent tout aussi bien entacher les parties que sa pauvre culture pleine de trous ne lui permet pas de maîtriser. Toutes ces réserves étant faites, ce livre a probablement son utilité et même son intérêt, surtout dans ce temps où les historiens girouettes (id est : dans le vent) ont à coeur de nous vendre une France totalement diluée dans des courants de populations continuels depuis l'aube des temps, et qui n'aurait jamais pu exister sans l'indispensable apport de tous ses “migrants”, bienfaiteurs et bienfaisants. Disons que j'aurais pu, moi, me dispenser sans grande perte de le lire.

Didier G.
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Tocqueville a dit « Quand le passé n'éclaire plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres ». Quel est ce passé ? de quoi est-il fait ? Que peut-on y voir de notre avenir ?

Le Destin français semble être dans ses fondations. de Clovis à De Gaulle, le chemin est long, mais aujourd'hui, tout indique que le temps de la grandeur est passé, que le rideau s'abaisse, que la représentation de l'Histoire de France est terminée.

De cette représentation, il est évidemment impossible de revenir sur le quart de la moitié de son commencement, comme aurait dit Cyrano. Mais à l'impossible, nul n'est tenu. Alors, Éric Zemmour fait des choix, et débute sans doute contre toute attente par sa propre vie et comment lui, dont les ancêtres n'étaient pas aux côtes de Murat et de l'Empereur à Eylau, n'a pu s'empêcher de verser une larme devant le cours d'eau tranquille de la Bérézina. La scène résume simplement, en une image, le sens qu'il peut attribuer à l'assimilation.

Le reste de l'ouvrage, incompressible en quelques paragraphes tant il est dense en informations, en analyses, soulève la grandeur des siècles et des Hommes avec la même aisance qu'il désespère de leurs erreurs et de leurs naïvetés.

Sont appelés Urbain II, Frère Guérin, Saint-Louis, Nogaret, Charles VI, l'évêque Cauchon, Charles VII, François Ier, Catherine de Médicis, Richelieu, Bossuet, Racine, Saint-Simon, La Pompadour, Voltaire, Rousseau, Maupeou, Mirabeau, Robespierre, Charette, le capitaine Coignet, Napoléon, Talleyrand, Madame de Staël, Victor Hugo, Rothschild, le comte de Chambord, Renan, Eiffel, Méline, Clémenceau, Simone de Beauvoir, Sartre, Pétain, De Gaulle, Soustelle, et bien d'autres.

Chaque chapitre porte le legs d'une personne, chaque chapitre hérite d'une dette : causes et conséquences d'un même Destin, celui de la France. le spectre du livre est large, sans doute trop large. Mais il permet de prendre un recul historique qui n'est jamais un luxe, et d'apprendre ou de se souvenir des fondations de notre pays.
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L'idée de revisiter l'histoire de France en piochant çà et là des personnages marquants tout en suivant un fil conducteur est intéressante. Au début j'ai adoré ça cela me ramenait à mes leçons d'histoire, à mon école de campagne à classe unique, à mon premier livre d'histoire le fameux Bernard et Redon.
Et puis au fil de la lecture je me suis ennuyé. le Zemmour il en fait trop, il nous étale sa culture comme une vulgaire confiture et quelques fois il y a des trous dans la tartine et cela tombe sur le pantalon. Et je n'ai la culture suffisante pour oser une critique objective. Mais bon tant que des personnes honnis par la bien-pensance bourgeoise comme lui pourront écrire et s'exprimer c'est que je serai toujours dans mon bon pays de France.
Ah j'oubliais son fil conducteur c'est que notre pays est toujours en guerre civile. Les événements nous diront s'il a raison.

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Certes moins intéressant et percutant que "le suicide français" du même auteur, je trouve cet opus nous offrant une relecture de l'Histoire de la France très instructif ... et finalement, mais tel n'était pas le but d'Eric Zemmour, annonciateur du mouvement des gilets jaunes.

De tout temps, les français ont pris plaisir à brûler ce qu'ils adoraient, à couper les têtes qui dépassaient, à perdre, au nom d'une croyance quelconque qui sonne bien dans les milieux intellectuels, les avantages acquis, quitte à laisser d'autres pays occuper une place de premier plan que la France aurait pu et dû conserver.

Zemmour fait toujours preuve d'une analyse pointue qui dérange parce qu'il frappe là où cela fait mal, très mal même ... et il est critiqué par certains parce que toute vérité n'est pas bonne à dire ... Aron et Sartre s'opposaient sur de nombreux sujets ... et L Histoire a fini par donner raison au premier cité alors qu'au moment même de l'étalement de leurs divergences il eut été inconvenant de mettre les paroles de Sartre en question ...

Livre très bien écrit, vocabulaire très recherché, trop même parfois ... et chose inhabituelle, la conclusion de l'auteur est en fait l'introduction du recueil.
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