L'Adoption - Cycle 1, tome 1 : Qinaya

L'histoire d'une rencontre entre Qinaya, jeune orpheline péruvienne et sa famille. de l'incompréhension à l'attachement, de l'humour à l'amour, il n'y a qu'un pas que franchit très rapidement le grand-père, narrateur de l'histoire.
Ce premier tome coloré est très touchant. Les caractères des uns et des autres sont piquants de réalisme et les vignettes toujours plus larges aux couleurs chaudes témoignent de l'amour évolutif que l'on peut porter à l'enfant qu'on choisit, qu'on inclut dans une famille qui n'attend que lui depuis tant d'années. Une belle ode à l'amour des différences.

Les bons sentiments
peuvent paver l'enfer
on le sait.
Ils peuvent aussi fleurir
des gnagnaneries.
Sur le fond ,il est évident
que c'est toute une famille
qui adopte un enfant.
Certains n'ont jamais quitté
leur département, leur canton
leur pays, et sont éloignés
des relations multiéthniques.
La peur de l'inconnu peut
générer le racisme.
Des adoptants heurtés par
une couleur de peau..
j'en ai vus..
De la maltraitance sur enfant adopté
j'en ai vu..
Mais là, Zidrou force un peu le trait.
La faute aux bons sentiments ?

J'ai le coeur chamallow en refermant "Qinaya", premier tome de "L'Adoption", petite merveille graphique signée Zidrou et Monin, et je crois que j'ai même un peu envie de pleurer, de tendresse et de tristesse. Drôle de cocktail.

C'est étrange de penser que parfois les pires tragédies sont à l'origine des plus grands bonheurs, que ce qui se joue parfois à des milliers de kilomètres agit tout près de nos vies... C'est pas ça l'effet papillon?

Arequipa, Pérou. La terre tremble sous les coups d'un séisme de magnitude 8,4. Autant dire que pour les habitants, c'est leur monde qui se fracasse et s'écroule. Ce sont des maisons en miettes, des vies brisées qui éclatent en mille morceaux et tout à reconstruire. Des familles disloquées, des parents portés disparus, des enfants perdus.
Cette fin du monde offre pourtant à un couple de quadragénaire en mal d'enfant la possibilité, le bonheur d'être enfin parents.
C'est ainsi qu'un beau jour d'avril, Alain et Lynette rentrent du Pérou avec la petite Qinaya, petit bout d'à peine quatre ans, laissée orpheline par le séisme. La famille au grand complet est réunie pour les accueillir et rencontrer la fillette. Rayon de soleil au teint caramel étourdie de tout cet amour qui soudain lui tombe dessus. C'est que tout le monde est aux anges ou presque.
Gabriel, lui, n'est pas convaincue par cette adoption. Il trouve son fils bien trop vieux pour devenir père et puis cette gamine... bof... le vieux grincheux voit avec angoisse son épouse se réjouir de pouponner à nouveau. Les enfants, les couches culottes et les bains, très peu pour lui! Gabriel aime sa routine: faire un peu de sport avec les Gégés avant d'aller manger au Sénégal, faire son jardin, passer du temps avec sa femme. Pas question de changer quoi que ce soit à cette paisible retraite. Non mais!
Pourtant, au fil des jours, le grand-père et sa nouvelle petite-fille s'apprivoisent, s'attachent comme le renard et la rose, comme le Vieil Homme et l'Enfant, comme Heidi et son grand-père.
Qinaya devient indispensable au bonheur de ce bougon qui n'a pas su être un père présent pour ses propres enfants et qui semble vouloir rattraper le temps perdu avec la petite fille qui a fait fondre ses préventions de capitaine Haddock.

Le récit est beau, délicat et extrêmement touchant. Sa grande justesse et sa drôlerie (merci aux Gégés qui m'ont tant fait penser aux "Vieux Fourneaux"!) l'empêchent de sombrer dans la mièvrerie, tout comme ses graphismes délicats mais pleins de vie et colorés de teintes vives, franches.

"Qinaya" est une oasis de douceur jusqu'à sa chute. Orage et douche écossaise. Il pleut, il tempête sur l'oasis et ça fait mal. Comme les rêves qui deviennent cauchemars, comme le réel qui n'est jamais aussi beau qu'on le voudrait.
Moi, cette fin m'a rendue tellement triste. Et tout cet amour, on en fait quoi après?

Cher Zidrou et cher Arno,

Les enfants que l'on veut, les enfants que l'on a….Ce que l'on attend, l'enfant fantasmé, et puis ce qui est, l'enfant qui se révèle. Être parents, et au travers de ces deux albums, être père plus particulièrement, car c'est de cela qu'il s'agit.

Un premier volet autour de l'adoption et un père de deux enfants adultes, presque grand père, enfin ça c'est ce qu'il doit apprendre. L'amour pour cette petite fille venue d'ailleurs, l'enfant qu'on est allé chercher pour combler le manque, et enfin la joie, les bonheurs, le futur qui s'annonce embelli. Et cet amour qui s'apprivoise, un grand-père à la découverte de sa petite fille. C'est tendre, amusant, lumineux dans le graphisme, généreux dans chaque trait de crayon. Et en fin d'album, la révélation, inattendue…

Alors on s'empresse de lire la suite, on se prend à rêver, on espère des explications, on veut comprendre et en fait, l'essentiel n'est pas là. On se retrouve loin de chez soi, et les réponses que l'on obtient ne sont pas celles qu'on espérait au premier abord, mais ce sont celles qui sont nécessaires. Celles où on accepte, ou on apprend à aimer ses enfants pour ce qu'ils sont et non pour ce qu'on voulait qu'ils soient. C'est fort, émouvant, et toujours ces illustrations, riches et colorées, ces dessins qui collent au plus près du récit.

Deux albums différents mais complémentaires, pour un récit parfaitement construit, avec lesquels j'ai passé un très bon moment !

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J'ai beaucoup aimé cette BD pleine de tendresse.
La transformation de ce papy bourru est particulièrement touchante. On en connait tous au moins un, comme ça... Ce papy qui n'est pas intéressé, mais qui bêtifie devant le bébé dès que tout le monde à le dos tourné.
j'aime aussi beaucoup le dessin... je le trouve en harmonie avec le récit : c'est doux, c'est tendre.

L'adoption – Zidrou & Monin –

Tout commence au Pérou par un terrible tremblement de terre.
Un couple français adopte la petite Qinaya, 4 ans, rescapée du séisme. Il ramène l'enfant en France.

Très belle et émouvante bande dessinée qui raconte les premiers pas de l'enfant dans son nouveau monde, elle évolue entre ses nouveaux parents et ses nouveaux grands-parents.
Le grand-père, un peu bourru, s'attache peu à peu à l'enfant, qui a apprivoisé l'autre ?
Cette BD pleine de tendresse et d'amour est un petit bijou.
A lire absolument !

A quand la suite, parce qu'il y a une suite, enfin j'espère !

Gabriel homme à la retraite, un peu ours, voit débarquer dans sa vie une petite fille ? Qinaya, de 4 ans que son fils et sa femme ont adopté après un tremblement de terre au Pérou.
Sa femme, Lynette, elle est devenue tout de suite Mamie gâteau mais pour Gabriel c'est bien plus difficile. Il était déjà un père absent et peu investit mais là...... Même ses amis du clan des trois G ne savent comment l'aider. Et le convaincre de faire une place à ce petit bout de femme qui a déjà tant souffert.
Mais c'est Qinaya qui va trouver le chemin du coeur de ce bonhomme plus gentil et doux qu'il n'y paraît mais alors qu'ils se sont rapprochés et passent de beaux moments ensemble, un événement va bouleverser cette relation.

J'ai été attirée par la couverture et le titre bien sûr de cette BD. Les dessins sont pour moi excellents, c'est un bel objet et les dialogues sont à la fois drôles mais aussi touchants jusqu'à la fin de ce premier tome qui finit sur un déchirement.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..

Cette lecture m'a énormément émue. La fin est très dure, j'attends de lire la suite avec beaucoup d'impatience... et d'espoir.

L'auteur retrace très bien, en douceur, le lien qui se noue peu à peu entre le Gabriel et sa nouvelle petite-fille venant du Pérou, Qinaya. le texte est vraiment magnifique par moments, et mis en valeur par un illustrateur de grand talent.

Au Pérou un tremblement de terre de forte magnitude fait de nombreux orphelins.
En France, Brigitte et Alain, quadragénaires, ne parviennent pas à avoir d'enfant. Après la catastrophe péruvienne, ce couple accueille la petite Qinaya, âgée de quatre ans. Gabriel, le père d'Alain, voit d'un mauvais oeil la venue de cet enfant. Il paraît presque jaloux d'avance de l'attention qui sera portée par ses proches à sa nouvelle petite-fille. Il semble en outre pressentir des contraintes matérielles à venir. de fait, Alain et Brigitte prennent vite l'habitude d'appeler les grands parents au secours. Qinaya saura-t-elle s'adapter à ce nouvel environnement ?

Le graphisme et les couleurs sont agréables, hormis les visages des adultes qui m'ont semblé manquer d'harmonie.
Des situations émouvantes alternent avec des propos pleins d'humour. J'ai particulièrement apprécié le ton des dialogues entre Gabriel et son épouse et ceux entre les trois Gégés (Gabriel et ses amis Gérald et Gaston). Les auteurs excellent dans l'art de présenter des situations dramatiques à travers des propos paraissant a priori banals.
La fin de l'ouvrage annonce une suite que je suis impatient de découvrir.

Résumé : La petite Qinaya, petite orpheline péruvienne de 4 ans, est adoptée par une famille française. Tout le monde est heureux pour la famille, sauf Gabriel, plutôt bougon, qui doit apprendre à être grand-père, alors qu'il était souvent un père absent.

Mon avis : Voici une BD que je cherchais depuis un moment à la médiathèque, et qui était enfin disponible en rayons ! L'avis de Manou m'avait donné envie de lire cette BD.

L'histoire est très émouvante, racontant l'adoption de la petite Qinaya par le fils de Gabriel et sa femme, qui ne pouvaient pas avoir d'enfants. Tout le monde est heureux, sauf Gabriel qui fait le bourru et a du mal à accepter cette petite, car elle le met face à son rôle de grand-père, lui qui a eu du mal à jouer celui de père.

Mais la petite Qinaya et Gabriel vont se rapprocher, et Gabriel va devenir un véritable papi gâteau, adorant la petite et se pliant en quatre pour lui faire plaisir. Il va même se rapprocher un peu de son fils, et lui faire une proposition intéressante.

On se dit que tout va bien pour la famille, et qu'un avenir heureux se dessine. C'est sans compter le retour à la réalité de la vie, qui va virer au drame, et va faire tout voler en éclats.

J'ai vraiment fondu face à cette belle histoire, où on voit un grand-père et une petite- fille se rapprocher et s'apprivoiser, et cela rend la fin, totalement inattendue, d'autant plus douloureuse.

A lire !
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