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Nous sommes dehors. Il fait beau. Un homme âgé se tient debout, les épaules voûtées. Il tient à la main un livre qu'il a déjà commencé. Il n'aspire qu'à une chose : s'installer sur son fauteuil en bois pour lire,tranquille. Il faut dire qu'après une vie de labeur, il l'a bien mérité. Mais voilà, il y a cette minuscule fillette, le teint hâlé qui le regarde intensément, un léger sourire aux lèvres. Les bras près du corps, les mains jointes près du coeur, elle attends. Et elle semble lui demander, impatiente,alors qu'est ce qu'on fait maintenant? Mais voilà , Gabriel, être père c'est à peine s'il a su faire alors s'occuper d'une petite qui n'est même pas de son sang, il n'a pas envie. Après tout, c'est son fils qui l'a adopté! Pas lui! Bougon, bourru, railleur, il a bien des défauts mais il va malgré tout se laisser attendrir et nous aussi. Pas seulement par la fillette mais par la relation qu'ils nouent. Car rien n'est plus solides que les liens qui se tissent avec minutie et patience. Un graphisme délicat, de bonnes répliques qui font sourire et surtout une émotion intense qui vous imprègne et vous laisse le coeur lourd pour un premier tome très réussi. Merci aux auteurs. Maintenant, je sais qu'une bd peut aussi faire pleurer.
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Une petite fille péruvienne de 4 ans, Qinaya, arrive en France, adoptée par un couple, Alain et Lynette, suite à un tremblement de terre terriblement meurtier. Gabriel, le grand-père au caractère bourru, accueille très froidement la petite tandis que sa femme Maryse lui ouvre tout de suite son coeur. Peu à peu cependant, le grand-père se laisse attendrir et assume pleinement son rôle de papy, ne voyant pas les jours passer en compagnie de Qinaya. Mais un jour, les policiers sonnent à la porte d'Alain et de Lynette concernant Qinaya...

J'ai vraiment beaucoup aimé cette BD attendrissante sur une petite fille qui débarque en France et va conquérir le coeur de tout le monde, même des plus endurcis au début.
L'histoire est très touchante et est illustrée par des planches de dessins très réussis, aux couleurs pastels et gaies.
J'ai ressenti beaucoup de réalisme dans cette BD en même temps qu'une grande tendresse qui ne laisse pas le lecteur indifférent. le papy bougon est très émouvant à la fin et on le voit évoluer tout au long de la BD d'une façon qui sonne vrai. (Note personnelle : ah si tous les grands-parents aimaient autant leurs petits enfants et passaient autant de temps avec eux !...)
J'ai vraiment hâte de lire le tome 2 de cette série pour savoir ce qui va arriver. Je ne m'attendais pas à être autant séduite honnêtement par cette BD qui me paraissait "gentillette" mais sans plus. Félicitations Messieurs Zidrou et Monin !
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En général (et malgré sa production impressionnante), j'aime beaucoup ce que fait Zidrou. Les histoires sont généralement touchantes et belles avec toujours de très beaux dialogues et des échanges délicieux.
Cette BD fait partie, une fois de plus, de ses très belles réussites. C'est beau, c'est touchant, c'est savoureux. Les personnages sont attachants et très réussis. Sur la ligne narrative principale déjà riche (l'adoption d'une petite péruvienne et l'acceptation de celle ci par sa nouvelle famille et par le grand-père bougon en particulier) viennent se greffer des sujets secondaires qui sont effleurés mais traités également avec tendresse : l'amitié, l'amour et la sexualité des ainés, la gestion des enfants dans une société assujettie au travail, la déception devant les nouvelles générations, le ressenti du deuil par les enfants et bien d'autres. Une vraie réussite.
Une toute petite remarque cependant sur les trois gégés qui ne sont pas sans rappeler les trois compères des Vieux Fourneaux et qui donnent par moment un sentiment de déjà lu/vu
Le dessin n'est pas en reste, précis, équilibré, savamment mis en couleurs.

Un très beau moment de lecture. Vivement la suite car la fin m'a vraiment laissée...euh... sur ma faim. (Désolée pour le jeu de mot)
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Voici une BD qui nous parle de l'adoption de façon inédite. Pour moi en tout cas. Pas du point de vue de l'enfant, ni même des parents adoptants, mais bien des grands-parents. de cette acceptation et de cet amour pas forcément innés et immédiats.
Un récit touchant et très drôle grâce aux trois gégés, nos trois amis de longue date. de la douceur distillée tout du long de l'histoire. Les personnages sont très humains et attachants, axés sur les séniors. Les parents de la petite Qinaya sont quasi absents et la petite, malgré très présente, n'a pas le rôle principal.
La fin nous réserve une surprise et un retournement de situation qu'on n'attend pas. Et qui promet une suite bien différente.
J'ai hâte de découvrir le deuxième et dernier tome.
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J'ai bien aimé cette B.D. qui déborde de tendresse. J'ai trouvé très touchante l'histoire de cette fillette adoptée qui fait la conquête de son nouveau grand-père et les dessins colorés renforcent cette impression.
Le dénouement est très triste mais heureusement il y a une suite que j'ai d'ores et déjà réservé à la médiathèque : il ne me reste plus qu'à patienter un peu...
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Prenez un retraité un peu entêté et trop ancré dans sa routine, confrontez-le à une mignonnette orpheline sud-américaine qui vient bouleverser son quotidien et ses idées reçues, arrangez le tout sous des graphismes gracieux et colorés et voilà, vous avez entre les mains une histoire bien sympathique et très touchante.
Alors certes, on pourrait reprocher à cette bande-dessinée d'avoir un scénario plutôt facile, d'être un peu prévisible et de miser sur un humour très à la mode… Et on aurait sans doute raison. Pourtant, je me suis laissée embarquer avec plaisir aux côtés de Qinaya et de son ronchon mais non moins attachant grand-père. Ce duo intergénérationnel fonctionne à merveille, de même que toute la palette de personnages secondaires ; et si les personnalités des uns et des autres, ainsi que leurs histoires, sont seulement suggérées, je n'ai pas trouvé que cela dénotait un manque de travail sur les protagonistes, mais plutôt un choix de l'auteur de laisser la part belle à l'imagination et à l'identification.

Si le but était -comme j'ai souvent pu le lire- de faire une bande-dessinée commerciale qui séduise sans difficulté la ménagère de moins de 50 ans et bien bingo monsieur Zidrou, pour moi ça a marché. Mais attention ça ne signifie pas que nous avons à faire à une histoire bâclée, je trouve au contraire qu'elle est franchement réussie et se fait le reflet du quotidien actuel de beaucoup de gens.
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Encore une lecture découverte par hasard à ma bibliothèque. J'avais presque déjà tout lu avant de l'emprunter.

On entre donc dans l'univers de papi Gabriel et mamie Risette, qui accueillent la petite fille adoptée par leur fils Alain, Qinaya. Elle vient du Pérou, d'une région dévastée par un tremblement de terre.

Même si au début, papi l'accueille de façon un peu détachée, très rapidement Qinaya va devenir le petit rayon de soleil de ces deux grands-parents, qui vont l'avoir avec eux pendant tout le mois de juillet.

Mais bientôt, la triste vérité va apparaître au grand jour...

J'ai beaucoup aimé les illustrations et les couleurs de cet album.
L'histoire intrigue au départ, et puis on s'attache vite à ces personnages. Une BD qui arrive si bien à exprimer les sentiments des personnages, autour de ce grand sujet qu'est l'adoption, c'est agréable à suivre.

Je lirai la suite sans aucune hésitation.
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Un séisme d'énorme magnitude au Pérou fait des milliers de ports et de disparus ainsi qu'un grand nombre d'orphelins. Un couple de quadragénaire français va se rendre au Pérou et adopter une petite fille, Qinaya et changer sa vie, leur vie et celle de leur famille.

Tout le monde est heureux de l'arrivée de Qinaya, tout le monde sauf le père d'Alain, Gérard qui est un vieux bougon qui semble un peu aigri et peu en clin à accueillir cette petite fille qui ne parle pas un mot de français.

C'est que Gérard a ses habitudes avec ses anciens collègues. Il était artisan boucher et aurait souhaiter que son fils lui succède mais celui-ci a choisi une autre voie. Gérard retrouve régulièrement ses amis, il forme la bande des gégés : Gérard le boucher, Gérald le boulanger, Gaston le fromager. Ils vont régulièrement manger chez la dame africaine qui tinet le restaurant "Le Sénégal".

Peu à peu, Gérard va faire tomber sa carapace et s'attacher à Qinaya. Cet homme bourru est en fait très sensible. La petite fille lui retourne le coeur. Gérard va lui faire découvrir la boutique où il a travaillé pendant 50 ans.

Mais un drame va arriver et changer cette belle harmonie.

J'ai trouvé les personnages attachants même si on peut voir des points d'accroche identiques aux "Vieux Fourneaux". Les auteurs nous plongent dans le quotidien de retraités, avec leurs joies, leurs peines, leurs préoccupations, leurs manies.

On reste un peu en surface pour l'instant quant à la problématique de l'adoption et de la souffrance des parents ne réussissant pas à procréer. J'aurai aimé un peu plus de profondeur du côté des parents adoptifs de Qinaya. Il en est de même pour le caractère de Gérard, mais comme il y a une suite, il y aura peut-être des surprises.

Le graphisme de Arno Monin est agréable ainsi que sa mise en couleurs. Les personnages sont sympathiques et peuvent nous rappeler des personnes de notre entourage ou croiser un jour. Ils sont criants de réalité et de vérité.

Il ne me reste qu'à lire les autres tomes mais à l'issue du tome 1, je suis sous le charme et dans l'attente.
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Un aéroport en France. Une famille au complet, parents, grands-parents, oncle-tante accueillent une petite fille de 4 ans, Qinaya. Rescapée d'un tremblement de terre au Pérou, elle est adoptée par Alain et Lynette qui ne peuvent avoir d'enfants.
Ils sont tous ravis, attendris par cette petite fille un peu perdue dans ce concert de bonheur.
Tous, sauf un …. le grand-père Gabriel se tient en retrait et râle. Comme d'habitude… C'est qu'il aime surtout sa tranquillité, sa bande de potes et les bons repas, sans « se prendre la tête » avec une petite fille.

Pourtant, les choses vont vite changer car, comme tous les grands parents, ils vont devoir garder la petite. Comme le dit si bien Gabriel à sa femme : « Moralité, ils adoptent, mais c'est nous qui héritons. »

Pourtant aussi, notre Gabriel, bougon, taiseux et surtout pudique, ne va pas résister aux élans affectueux et spontanés de Qinaya.
L'amour d'un enfant, sa confiance, personne n'y résiste et cela, Arno Monin a su parfaitement le dessiner. Voir le bas des planches des pages 39 et 47.

Un excellent binôme de scénariste et graphiste : des personnages parfaitement campés, très crédibles, des traits expressifs sur des planches joliment colorées qui expriment bien la vie quotidienne.

L'émotion est également présente avec les souvenirs de Qinaya relatifs au Pérou, les questions des parents, et surtout la fin de ce premier tome, très inattendue…
Je vous laisse découvrir et attends avec impatience de découvrir les deux autres tomes…

https://commelaplume.blogspot.com/
Instagram : commelaplume
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Autant vous le dire tout de suite, c'est une très bonne surprise. J'ai immédiatement été happée par l'ambiance, les couleurs. Une certaine forme de nostalgie s'est glissée dans les palettes de cette bande dessinée. J'ai aimé la douceur des lignes et les nuances tendres offertes par Monin.

Et si la forme m'a emballée, le fond lui aussi m'a conquise ! Une petite fille péruvienne adoptée par une famille française. Des changements forts pour un si petit être. Et c'est à travers les yeux du grand père adoptif Gabriel que nous faisons sa rencontre. C'est donc dans la naissance de cette relation avec sa petite-fille qu'apparait alors toute la beauté de cette BD. L'amour et le lien familial se profilent de page en page, dévoilant un vieil homme un peu grincheux mais au coeur tendre.

Mais c'était sans compter la plume de Zidrou, qui nous offre un final bouleversant, déchirant. Et qui n'offre qu'une solution, lire la suite sans hésiter ! Un vrai coup de coeur pour ce premier tome. 🖤
Lien : https://vingtetunepages.com/..
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