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4,15

sur 7544 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai aimé les livres de Zola mais celui-ci ne m'a pas trop emballé, trop de personnages, trop de descriptions, pourtant lu sous forme de Biblio collège avec dissertation et étude de texte.
Pourtant le thème est intéressant, le problème des grands magasins où tout se vend qui ne laissent plus de place aux petits commerces.
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C'est un tome à part que "Le bonheur des dames" dans la saga des Rougon-Macquart tout simplement car ici, le personnage principal est un grand magasin.
C'est lui que l'on suit au fil des pages, son extension jusqu'à devenir une énorme machine toute puissante et insensible qui avilie, aliène ou écrase ce qui se met en travers de son chemin. Mais jusqu'où ira t elle ?
Zola nous révèle par ce livre son coté visionnaire concernant les dérives du mercantilisme et donc du capitalisme.
Cependant, les longues pages de description n'ont pas su maintenir mon attention à un niveau correct et je le regrette car j'ai bien conscience de la qualité exceptionnelle de ce texte.
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Je suis entrée à reculons dans ce tome des Rougon-Macquart parce que le magasinage (au sens québécois du terme) ne m'a jamais beaucoup plu.

Zola a tout de même réussi à capter mon attention en commençant son roman de manière intime, avec le personnage de Denise qui débarque à Paris, sans le sou, comme avant elle Florent (Le Ventre de Paris) et Gervaise (L'Assommoir).

Au Bonheur des dames, les chiffons remplacent les victuailles des Halles, mais les gras écrasent toujours les maigres. Octave Mouret voit grand et il développe des stratégies de vente qui font table rase. Constat frappant, la plupart de ces méthodes existent encore aujourd'hui, 140 ans plus tard.

Comme toujours, Zola excelle dans sa peinture des grands bouleversements sociaux. Par contre, il ne nous avait pas habitués aux contes de fées à la façon Disney. On peut s'en réjouir, encore faut-il y croire.
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Passionnant, tragique, très juste sur le plan psychologique et sociétal, visionnaire sur le sujet du grand commerce. Pas tout à fait 4 étoiles car pas mal de longueurs, des pages et des pages sur l'organisation des magasins de tissus et sur l'agitation des clientes qui farfouillent (nouveau à l'époque mais trop connu maintenant). Mais Zola reste remarquable car non manichéen et encore non engagé, ambigu comme la vie.
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La lecture de ce onzième volume, malgré l'immense talent de Zola, fut pour moi décevante, voire laborieuse... L'intrigue et les personnages quelque peu insipides en comparaison des chefs-d'oeuvre précédents.

Nous assistons à l'émergence du monstre de l'appétit mercantile insatiable qui accouchera de la grande distribution au milieu du XXème siècle. Dans cette boutique cathédrale, royaume de l'illusion et de la grande consommation, les clientes sont enchantées d'être dupées tant que leurs frénésies d'emplettes sont flattées.

Peut-être n'ai-je guère apprécié de retrouver sur 500 pages les turpitudes d'un immonde que je supporte déjà trop au quotidien : celui où d'un simple clique "ajouter au panier" on se goinfre d'un supplément d'âme ; celui, télévisuel, où l'on chérit ses chaînes, contestant en être prisonnier puisqu'elles se prétendent "satellites" ; celui où l'on attend les soldes pour s'acheter une transcendance, une ristourne d'être sur le paraître, une carte qui se veut "visa" vers le vide...



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Suite de Pot-Bouille, Au Bonheur des dames possède, à mon sens, les trois caractéristiques d'un Zola.

Le Zola chirurgical de précision dans ses descriptions du grand magasin. Rien n'échappe à l'écrit, des caractéristiques architecturales du lieu en passant par chaque rayon et chaque mètre de tissu, décortiqués par les détails et les couleurs de manufacture qui les composent. de même, les achats de ces dames déambulant dans le Bonheur sont d'une longueur que la litanie des détails rendent interminables pour le lecteur. Quand je lis ce Zola, j'ai envie d'abandonner ma lecture.

Il y a le Zola classique que l'on retrouve dans les traits de caractères de ses personnages. Nous retrouvons le méchant, qui n'attend qu'une chose faire tomber le ou la gentille, l'envieux souvent parce qu'il est d'une bêtise naturelle, l'avare, le bourru avec un coeur d'or, la malade de désespoir, l'amoureux non réciproque, la mort. Sans surprise alors ? Non, car il y a Denise, l'héroïne venue de sa province, dotée d'une naïveté et d'une bonté qui, assurément, pourraient la perdre dans cette nasse de requins parisiens. Denise qui se consacre à ses deux jeunes frères apparaît, finalement, comme la Vierge Marie au milieu de ce Gomorrhe du capitalisme. Rencontrer ce personnage mystique et religieux m'a étonné de la part de Zola.

Enfin, il y a le Zola intéressant, celui qui prend un thème pour nous amener à réfléchir. Au Bonheur des dames est un sujet toujours d'actualité : la grande distribution et les méthodes pour pousser à la consommation. On y lit sa capacité à asphyxier les petits commerces pour accaparer la clientèle que nous sommes par des tentations à consommer au-delà de notre besoin. Grands magasins et centres commerciaux qui, en périphérie des agglomérations, ont ôté la vie des centres villes. Mais l'accélération des achats sur Internet et le développement des sites de reventes des produits d'occasion, faisant du vendeur un acheteur, sonnera probablement le glas de ces grands magasins, hors hypermarchés, à moins que le click and collect prennent le dessus. le Bonheur des dames est la représentation de l'évolution du commerce, commencée au XIXème siècle et qui se poursuit avec l'arrivée d'Internet. En cela, le livre vaut le détour.

Pour conclure, je profite de ce billet pour remercier tous mes professeurs de français qui m'ont fait découvrir les Classiques en me transmettant des listes de livres conseillés. Au Bonheur des dames est le dernier de ces listes que je me suis efforcé de suivre. Merci à eux pour cette enrichissante expérience.
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Au bonheur des dames, il y a un homme et des femmes à séduire. Une danse sociale où la pauvreté côtoie la richesse et où l'amour a du mal à faire sa place.
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Encore un roman remarquable de Zola, traitant cette fois de l'arrivée du commerce de masse dans les faubourgs parisiens. Malgré ses qualités, pas l'un de mes Zola préférés toutefois !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Dans ce grand classique de la littérature française, nous suivons le quotidien de Denise, orpheline et qui doit prendre soin de ses deux petits frères, elle décide de s'installer à Paris, va travailler dans le grand magasin de mode au bonheur des dames. Une belle opportunité en soi cependant la vie n'est pas facile et surtout dans ce magasin où il faut gérer les jalousies et les moqueries des gens.
J'avoue que c'était une lecture plutôt agréable malgré le style un peu difficile de l'auteur mais ça reste dans l'ensemble une meilleure lecture que celle des années lycée, il y a 10 ans de cela !
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Lu avec intérêt mais j'en suis sortie éreintée comme après une journée entière passée au Printemps ou aux Galeries Lafayette à l'ouverture des soldes, et achevée à la sortie par le brouhaha parisien. Faut croire que l'atmosphère était bien rendue :)
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