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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cela fait dix-huit ans, depuis qu'elle a fui l'Espagne avec son fils Iberio, alors nourrisson, que Mercedes vit à Paris. Désormais la solaire, irremplaçable et très courtisée concierge d'un immeuble cossu, elle n'a d'yeux que pour cet enfant en passe de se muer en homme, qu'elle a élevé avec amour et exigence, dans l'obsession de sa réussite. Lorsque, pour financer les études d'Iberio, elle accepte de poser pour Ezra Goldweiser, peintre célèbre du dernier étage, elle est loin d'imaginer les émotions qui vont secouer l'immeuble, mais aussi le tournant que prendra son existence, jusqu'ici uniquement préoccupée de son fils.


Après sa dramatique ouverture et l'introduction d'un grain de mystère qui laissera mijoter curiosité et inquiétude jusqu'à son twist final, le récit s'installe dans un huis-clos, où l'action s'efface au profit de la psychologie des personnages et de l'atmosphère de l'immeuble. Si Iberio en est le centre de gravité, ce n'est qu'au travers de Mercedes et de sa détermination à conjurer le passé, pour assurer à cet enfant un avenir que le destin semblait initialement lui refuser. En vérité, rien ne parvient à gommer la présence vibrante de cette femme, astre à distance duquel tournent, à défaut peut-être du lecteur un peu las, à la longue, de tant de superlative perfection, les autres personnages fascinés par son inaccessible et mystérieuse beauté.


Pendant que chacun se débat dans les affres terre-à-terre de passions impossibles – le jeune Iberio découvre l'amour sur un quiproquo, le mûr Ezra vit en solitaire son dernier embrasement sensuel, la vieille voisine aigrie par les trahisons de feu son mari cherche une revanche dans sa curiosité méchante et jalouse -, Mercedes prend peu à peu des allures de madone…


D'une lecture fluide et agréable, ce roman ménage longtemps ses effets, semblant même un peu forcer le trait sur la singulière aura de son personnage principal, jusqu'à ce que la conclusion viennent en révéler la raison. Sans sensiblerie ni mièvrerie, il dessine au final un beau portrait de femme, dans une ode à l'amour non dénuée d'humour, puisqu'une de ses scènes m'a franchement fait rire de bon coeur.

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"Elle n'avait que 16 ans et pas un sou en poche, mais une fille qui qui a défiguré un inconnu et noyé son père possède en elle suffisamment de ressources pour parcourir 2fois les chemins de la vie."
Mercedes, fille de la Meseta espagnole fuit ce pays avec son enfant sous le bras après la mort de sa mère , et de son père alcoolique et violent.
Elle devient gardienne d'immeubles dans les quartiers chics de Paris, après de nombreux petits travaux, chacun se loue d'elle. de plus elle est d'une beauté rare, elle est bien jeune pour avoir déjà un si beau garçon disent les habitants de l'immeuble.
Elle pose chez un peintre au 6ième étage pour arrondir les fins de mois, Ezra le peintre, tombe follement amoureux d'elle mais elle a prévenu, elle pose c'est tout. D'ailleurs aucun homme ne peut l'approcher , elle ne vit que pour pour son fils , elle lui assure de belle études.
Ezra, devient presque fou et prend pour une doublure de Mercedes une prostituée qui ne laissera pas indifférent certain jeune homme.
Et le roman suit son cours , parfois bouleversant, beaucoup d'émotion et un rythme qui s'accélère jusqu'au dénouement final inattendu.
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Pour son second roman, c'est un tout autre univers que David Zukerman propose à ses lecteurs, situant ce dernier dans un immeuble chic du 16e arrondissement parisien. Oubliées les couleurs chatoyantes du Panama, on toque ici à la loge de Mercedes, concierge espagnole élevant seule son fils Iberio.

Les premières pages augurent du meilleur dans l'intensité dramatique mais le roman devient très vite presque théâtral. Les événements sur plusieurs années se placent en unité de lieu, faisant se croiser les occupants ou visiteurs de l'immeuble, sans pour autant tomber dans le ragot. le coeur de l'histoire est porté par un beau personnage féminin, un brin caricatural (les superlatifs en matière de beauté finissent par lasser) associé à la vision picturale et sensuelle qu'elle inspire à un peintre vieillissant.

David Zukerman m'avait ravie avec son magnifique roman San Perdido, où le dépaysement sud-américain, le charisme de son personnage principal et la poésie onirique du roman avaient produit le meilleur.

Si l'écriture est toujours élégante et fluide, Il faut se satisfaire d'une histoire convenue qui manque singulièrement de souffle, mais qui fait la part belle aux sentiments et introspections. Les personnages s'incarnent autour des notions d'amour maternel, de devoir filial et de transmission. Si la narration ronronne, elle ne tombe jamais dans le mièvre et entraîne gentiment le lecteur persévérant vers le twist final qu'on attend depuis les premières pages.

Déçue néanmoins, au souvenir du premier roman .

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Mercedes, jeune et jolie femme espagnole, après des épisodes douloureux vécus en Espagne, émigre en France avec un bébé  (Ibério) sous le bras. de petits boulots en petits boulots, elle parvient à survivre avec un objectif incessant, le bien être d'Ibério auquel elle consacre toute son énergie. Un ilôt de stabilité et de bonheur lui est offert avec une place de gardienne d'immeuble dans le 16 ème arrondissement de Paris. Iberio grandit, Mercedes noue des relations de travail et d'amitié avec Ezra, le peintre du 5ème pour qui elle pose en tout bien tout honneur. Une galerie de personnages bien campés s'invitent à la narration et l'ensemble constitue une agréable tranche de vie, rendue vivante par une belle écriture simple qui parvient à restituer finement la psychologie des protagonistes. Beaucoup de qualité dans ce second roman de David Zukerman, très différent de « San Perdido » mais auquel on trouvera également un grand intérêt.
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Mercedes a fui l'Espagne pour la France peu de temps après la naissance d'Iberio, elle l'élève seule depuis et après de nombreux petits boulots, elle est devenue concierge dans un immeuble chic de Paris. Beauté fatale qui s'ignore la jeune femme ne vit que pour son fils à qui elle donne le meilleur tout en étant intraitable. Certains  habitants de cet immeuble sont plus présents que d'autres dans la vie de Mercedes, surtout Ezra Goldweiser le célèbre peintre du 6ème épris de la mystérieuse espagnole, Louise la pulpeuse modèle de ce dernier mais aussi Madame Chanderelle, la commère de l'immeuble. 

L'auteur entretien un mystère tout au long de notre lecture, un quasi huis-clos se passant dans l'immeuble et pourtant point d'ennui dans cette lecture. David Zukerman sait créer un suspense qui vous tient en haleine pour nous offrir un final surprenant. La plume poétique est belle, envoutante et les personnages intenses parfois caricaturaux sont riches en couleurs. L'auteur nous parle avec justesse de dévotion et d'amour, celui qui vous obnubile, vous poursuit et vous prend aux tripes. 

Une seconde fois me voilà séduite par la plume de David Zukerman. Il nous offre une histoire captivante qui démontre son talent et c'est sans conteste que je découvrirai son troisième roman! 
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Mercedes a seize ans lorsqu'elle doit fuir sa Castille natale, laissant derrière elle un passé qu'elle préfère oublier. Avec son bébé, elle repart de zéro à Paris et enchaîne les petits boulots.

Dix-huit ans plus tard, nous la retrouvons dans le 16ème arrondissement de Paris. Concierge depuis plusieurs années dans un immeuble cossu, Mercedes est appréciée par tous les résidents chez qui elle a su gagner la confiance.

La mère célibataire attire le regard des hommes mais cette dernière n'en a que faire et reste distante. Seul son fils, Iberio, compte. Celui-ci est élevé avec rigueur et beaucoup d'amour. Mercedes travaille dur afin d'offrir à son fils un avenir meilleur. Mais qui est le père d'Iberio ? Et pourquoi a-t-elle fui l'Espagne alors qu'elle n'était qu'une adolescente ?

Après le formidable San Perdido, David Zukerman nous livre une histoire très différente de son premier roman mais toute aussi captivante. Il confirme son talent à manier les mots avec habileté, à ensorceler le lecteur avec une palette de personnages riche en couleurs. 

Le désespoir côtoie l'amour obsessionnel que voue Ezra, le peintre cinquantenaire du dernier étage, à la belle et mystérieuse hispanique. Un récit qui évoque également l'amour maternel incommensurable, la jalousie, la curiosité mal placée, le désir. La prose poétique du romancier subjugue, transporte le lecteur dans le microcosme de cet immeuble parisien jusqu'aux dernières pages, surprenantes.

Un excellent roman qui m'a séduite de bout en bout.
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David Zukerman est né en France en 1960, il a occupé différents emplois ouvrier spécialisé, plongeur contrôleur dans un cinéma, comédien, metteur en scène .Il a écrit de nombreuses pièces de théâtre, le premier roman qui la fait connaitre est San perdido et le deuxième Iberio.
David Zukerman par ses descriptions détaillées nous fait bien visualiser tous les personnages de ce roman et l'immeuble cossu du seizième arrondissement de Paris, dans lequel ils vivent. Mercedes y travaille comme concierge, jeune femme d'une grande beauté, pleine de courage, elle élève seule son fils Iberio.
Mercedes a vécu une enfance très douloureuse en Espagne et continue de se battre quotidiennement pour son indépendance financière et offrir toutes ses chances à son enfant.
Elle rend des services, ménage, repassage, aux différents locataires pour augmenter ses fins de mois.
Mercedes va aussi servir de modèle à un peintre connu Ezra, qui lui voue une passion démesurée et inavouée.
Des intrigues se nouent stimulant la curiosité du lecteur de page en page jusqu'au rebondissement final qui permettra de mieux cerner chaque personnage.
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[Critique de l'atelier lecture - Librairie Des Livres et Vous - 44 ]

"Trois pour la colère, deux pour la pitié, un pour le pardon", ce sont les mots que Mercedes se répétait lorsque son père s'estimait devoir la corriger de six coups de cravache de jonc tressé. "Sans colère, ni pitié" est la devise enseignée à son fils Iberio pour qu'il ne devienne pas comme tous les hommes.
Après avoir fuit l'Espagne à 16 ans avec son nourrisson, Mercedes se retrouve, 18 ans plus tard, gardienne d'un immeuble aisé du XVIè arrondissement de Paris.
Sa rencontre avec Ezra le peintre du dernier étage et Mme Chanterelle, retraitée du cinquième apportent un rythme nouveau à la vie de notre concierge.
Un jour, Ezra lui propose de poser pour lui, nue. Mercedes, rassurée par la certitude de ne pas être vue, accepte. Ezra se laissera vite happer, enivré par cette femme à la beauté extrême et aux formes voluptueuses, elle deviendra sa muse, sa souffrance.
L'auteur nous offre une jolie palette de sentiments d'amour sous toutes ses nuances. Il use d'une écriture colorée et de magnifiques descriptions parfois poétique.
Une lecture qui ne nous laisse pas insensible.
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