« Amok », en fait un recueil de trois nouvelles, avec comme point commun la passion.
De ses trois nouvelles, « Amok » est probablement la plus célèbre : en 1910, sur le pont d'un bateau, un jeune médecin raconte comment, dans la jungle malaise, sa vie a brusquement basculé en quelques instants ; comment une jeune femme jusque-là inconnue et venue le chercher pour avorter, déchaîna en lui un amour tellement passionné qu'il le conduira aux confins de la folie...
«
Lettre d'une inconnue », est sans conteste un des textes de
Stefan Zweig les plus déchirants : c'est la confession, à la veille de sa mort, d'une femme à un homme qu'elle a aimé toute sa vie, dont elle eut un enfant et qui ne l'aura jamais vraiment vue tant il ne l'aura jamais vraiment regardée...
«
La ruelle au clair de lune », un texte sombre. L'histoire d'un passager que le mauvais temps a conduit en escale dans un port semblable à tant d'autres ports. Allemand , il sera attiré par une musique elle même allemande et entrera dans un bar pour y être abordé par une inconnue…
La première fois que j'ai entendu parler de
Stefan Zweig, c'était, il y a bien longtemps, par un film, à la télévision avec Niels Arestrup : le réalisateur avait situé l'action de «
La ruelle au clair de lune » à Cherbourg au cours d'une nuit pluvieuse. Je m'en souviens comme si je l'avais vu hier… je me suis donc précipité, à l'époque, à la librairie pour découvrir coup sur coup «
La confusion des sentiments » et «
Vingt-quatre heures de la vie d'une femme »… point de « ruelle au clair de lune ». Il faudra quelques années pour que je redécouvre cette nouvelle, troisième de ce recueil. Un chef d'oeuvre !