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sur 4253 notes
Le Mage du Kremlin, Roman de Giuliano Da Empoli, Gallimard, mars 2022...

J'ai repris ici que les citations du livre

« Là bas on devait démontrer qu'on était un peu plus fou que les autres si on voulait que les brutes n'aient pas le dessus. La politique de haut niveau c'est un peu la même chose.
Il a suffit que le labrador montre le chemin et ils n'attendaient que ça.
Tout ce qui fait croire à la force l'augmente véritablement.
La Russie et l'Ukraine ne sont pas seulement voisines.... Nous sommes un seul peuple! Kiev est la mère de la nation russe... Nous ne pouvons pas vivre les uns sans les autres.p 242.
Le Labrador est le seul conseillé en lequel Poutine a entièrement confiance. P266.
En occident vos gouvernements sont comme des ados ils ne peuvent rester seuls.P 266.
Comme Dieu le tsar peut être objet d'enthousiasme, mais sa nature est indifférente. Son visage a acquis la pâleur de l'immortalité. P 267.

Les jeunes patriotes de notre pays pourront commencer la lutte contre le véritable ennemi la décadence de l'occident, ses fausses valeurs....p 188 »

Qui a écrit ce livre ? Quelle est la bonne question ?
Pour quelles motivations le mage l'a édité....
Ce livre distille habilement une gangrène comme une subtile haine à l'encontre de l'Occident et qui ne demandera qu'une chose être protégée, p 272.

L'Europe est effacée, inexistante ; Merkel ridiculisée face au Labrador....

Isidoreinthedark a-t-il réussi à dénouer le vrai du faux

La destinée unique de Baranov nous offre aussi et surtout une plongée au coeur de l'âme russe. le refus du communisme d'un grand-père réfractaire, le courage d'un père à l'approche de la fin d'une vie servile, la beauté irradiante et le caractère impétueux de Ksenia, le détachement fataliste et la lucidité absolue qui habitent Baranov, sont autant de manières d'approcher l'essence de l'âme slave qui mêle la folie, le courage, le fatalisme, et l'amour aussi
Signé Isidoreinthedark


JOUR SOMBRE JEUDI NOIR.

Les radios annonçaient le jeudi 25 novembre 2021 que le Mémorial Russe déclaré ennemi de la Russie allait être interdit.

Memorial International est une ONG russe fondée en 1989, au moment de la perestroïka, pour perpétuer la mémoire des répressions soviétiques, la mémoire des Goulags et oeuvrer à la défense des droits de l'homme en Russie.

C'est un nouveau recul pour les libertés publiques en Russie. La Cour suprême a ordonné,
mardi 28 décembre, la dissolution de l'ONG Mémorial, pièce maîtresse de la défense de la lutte contre les répressions dans la Russie contemporaine et gardienne de la mémoire des victimes du Goulag. Cette décision intervient en conclusion d'une année marquée par la répression croissante des personnes, ONG et médias perçus comme des critiques du président Vladimir Poutine, au pouvoir depuis bientôt 22 ans.
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En voici un beau roman ! Enfin, roman il faut le dire vite car hormis son narrateur principal, le récit semble parfaitement coller à la réalité…Ce mélange de fiction et de non-fiction est vraiment réussi et lui donne une saveur particulière.

Après un début qui m'a semblé un peu artificiel, à savoir la rencontre entre un jeune occidental et un ancien conseiller du kremlin, l'auteur nous embarque dans la vie de ce Baranov, inspiré du réel conseiller politique de Poutine (Sourkov). Issu d'une famille aristocratique, il rappelle d'abord les années Elstine, des années folles au cours desquelles certains se sont enrichis de manière démesurée, pendant que l'immense majorité crevait de faim et vivait dans une totale incertitude du lendemain. S. Alexievitch le narrait merveilleusement bien dans La fin de l'homme rouge, à lire en complément. Il raconte ensuite comment un milliardaire qui exerçait le pouvoir aux lieu et place d'Elstine, est allé chercher un ancien tchékiste comme président, qu'il pensait pouvoir manipuler. Et c'est ensuite le récit de l'ascension de Poutine : sportif, froid et paranoïaque, obsédé par la reconstitution de l'empire, rien ne semble pouvoir l'arrêter.

C'est passionnant, facile à lire et ce personnage de Baranov, éminemment romanesque, est lui aussi fascinant. Si vous voulez un peu comprendre l'histoire russe récente, foncez ! Et ensuite lisez la fin de l'homme rouge. le mage explique parfaitement l'exercice du pouvoir, tandis que le second rappelle combien le peuple russe est habitué à l'autorité et au sacrifice.
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Comment un obscur espion du KGB est-il devenu le tsar, le nouveau maître de la Russie ? Vous le saurez en lisant le roman de Giuliano Da Empoli.
Pour expliquer la fulgurante ascension de Vladimir Poutine, il faut étudier en profondeur la mécanique du pouvoir russe, violente et cynique.
Poutine avait été sous-estimé autant par ceux qui l'ont installé sur le trône que par un Occident trop confiant. Or Poutine était d'autant plus déterminé à combattre la logique capitaliste qu'il en détestait ses promoteurs. L'émancipation des années 90 l'a exaspéré. Elle a fait de la Russie une marionnette à portée de main des Américains. Clinton qui s'esclaffe aux côtés d'un Eltsine bourré en est le douloureux symbole. Ça, Poutine, ancien artificier de la guerre froide, ne l'a jamais accepté.
En Russie, rien ne change depuis des siècles : le pouvoir est brutal et se moque de l'argent (p49). Poutine a emprisonné Khodorkovski sans hésiter. Qui oserait passer les menottes à Musk ou Zuckerberg ? S'il n'y avait que cela. L'auteur évoque les faux attentats islamistes de Moscou, le groupe Wagner, le piratage des réseaux sociaux, les faux suicides, les assassinats… Un art consommé d'introduire la peur et le chaos pour apparaître comme le seul recours possible. À cet égard, ses démonstrations de judo et son exercice du soft power (CDM 2018) paraissent dérisoires.
Un livre fascinant qui illustre comment l'histoire de la Russie, la psyché de son peuple et l'ambition d'un homme féroce et mystérieux ont précipité le monde dans le conflit ukrainien. Son seul petit défaut est de flirter, par instants, avec ce dont l'auteur s'est fait la spécialité : l'essai.
Bilan : 🌹🌹
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La guerre en Tchétchénie, les jeux olympiques de Sotchi, l'Ukraine, ... l'auteur nous plonge dans les arcanes du pouvoir russe à travers le regard d'un conseiller de Vladimir Poutine. Les courtisans et les oligarques se livrent une guerre sans merci pour avoir les faveurs du nouveau Tsar. La vision de Poutine est claire et limpide. Après la rigueur de l'aristocratie tsariste et la soumission soviétique, la Russie ne peut être livrée à l'argent et aux oligarques. Les russes ont besoin d'ordre, d'une poigne d'acier. Vadim Baranov, artiste refoulé, va se vouer corps et âme à combler les désirs de Vladimir Poutine.
L'auteur réussit avec brio à nous décrire les dessous du règne poutinien et de la Russie, mais il nous invite surtout à nous interroger sur la mise en oeuvre d'un tel pouvoir. À lire.
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Tout ou presque a été dit sur cet excellent ouvrage sur l'ascension de Poutine. Je ferai donc court. le moins qu'on puisse dire est que l'auteur est un très bon conteur et, en ma qualité de linguiste, je ne peux que saluer son aisance dans la langue française, alors qu'il est de langue maternelle italienne. Son livre est bien conçu, ne se permettant que peu de passages romanesques, et gardant toujours en point de mire l'ascension de Poutine à travers la voix de son ancien conseiller. Même s'il manque certains personnages clé, da Empoli raconte l'essentiel et, à travers l'histoire de la famille de son conseiller, nous avons l'occasion de retourner loin dans le passé, jusqu'à l'époque des Tsars, en passant par le communisme, le libéralisme à l'extrême d'Eltsine et la façon avec laquelle Poutine arrive au pouvoir, involontairement soutenu par un puissant oligarque, dont il ne fera qu'une bouchée dès son entrée en fonction. Les mécaniques employées par Poutine pour asseoir son pouvoir (pour son dévoué conseiller, il n'est plus qu'appelé le Tsar) sont très bien expliquées et le lecteur peut suivre cette montée en puissance jusqu'à la période que nous vivons. Ses faits (et méfaits) restent vagues dans le récit du conseiller, ce qui est particulièrement astucieux de la part de l'auteur. Toujours racontée du point de vue russe, la trajectoire de la Russie sous Poutine nous permet aussi de mieux comprendre les desseins de ce dernier, le but de rendre à son pays le statut d'avant, celui d'un grand pays puissant et respectable, et ce par tous les moyens, dont nous avons une idée plus précise depuis la guerre contre l'Ukraine. Il n'empêche que cette évolution racontée par l'auteur du point de vue russe lui donne aussi l'occasion de pointer sur les erreurs et les faiblesses de l'Occident et de ce point de vue aussi, le mage du Kremlin ne manque pas son but.
En moins de 300 pages, Giuliano da Empoli dresse un portrait acéré, non seulement de la Russie d'aujourd'hui, mais de l'échiquier politique mondial actuel et son livre ne nous donne pas beaucoup d'espoir pour un changement notoire dans les années à venir.
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Giuliano Da Empoli nous régale ici d'un exceptionnel roman vrai, consistant en une interview de Baranov, qui n'est autre qu'un avatar de Vladislav Sourkov, le stratège du Tsar, autrement dit celui là même qui a accompagné l'ascension de Poutine et son règne jusqu'au début des années 2020.
Il est ce mage du Kremlin, qui a permis au Tsar, en fondant "Russie Unie" et en inventant le concept de démocratie souveraine, de restaurer la verticalité du pouvoir, ce pouvoir dont les Russes aiment prétendument ressentir le poids, car "Entre un Russe et un Occidental, il y a la même différence de mentalité qu'entre un habitant de la Terre et un Martien."


Quelle formidable leçon de politique et d'histoire de la Russie nous est délivrée ici, de la chute de l'Urss, jusqu'à l'invasion de l'Ukraine !
L'auteur explique avec concision et brio l'irrésistible ascension de Vladimir Poutine grâce au chaos des années 90 où les richesses économiques du pays furent pillées de façon indécente par des individus sans scrupules.
Un certain Berezovski, un de ces oligarques, pensant pouvoir manipuler Poutine, un fonctionnaire de l'ex-Kgb, devenu le Fsb, individu apparemment grisâtre et falot, dont il n'avait pas remarqué le regard ironique, mit toute son énergie à le faire choisir comme successeur de Eltsine, pensant ainsi assurer son avenir.

Mal lui en prit ! Car, Poutine dès sa prise de pouvoir, a su implacablement asseoir son autorité, mettre les oligarques au pas, restaurer l'ordre dans un pays miné par la corruption, rendre à la Russie le lustre qu'elle avait perdu lors des années Eltsine, contrer l'Occident considéré comme l'ennemi, se nourrir de la solitude du Tsar, et décider de ramener les pays dissidents dans le giron de la Sainte Russie .... tout cela en utilisant n'importe quel moyen à sa disposition.

Un style impeccable, une ironie mordante, le tout couronné d'un humour corrosif, cela donne un incomparable plaisir de lecture, et une intelligente étude des mécanismes actuels d'un monde désormais soumis aux technologies de plus en plus en perfectionnées afin de mieux asservir l'homme.
A lire et à méditer.
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Autre livre qu'il faut avoir lu, mais pour des raisons différentes (!!), "Le mage du Kremlin".
Premier roman d'un conseiller politique, dont on peut légitimement penser qu'il dévoile les arcanes de l'ascension de Vladimir Poutine, ainsi que ses objectifs.
Le narrateur est Vadim Baranov, conseiller « com' » de Poutine.
Tout d'abord, il est témoin du choix que fait un homme politique de l'ombre d'Eltsine pour remplacer celui-ci devenu la risée du monde occidental: le candidat retenu sera Poutine, qui se fait tirer l'oreille. Mais pas longtemps. Baranov va très rapidement comprendre que Poutine n'est la marionnette de personne, qu'il entend gouverner (régner?) seul et qu'il a un seul projet: rendre à la grande Russie son lustre d'antan, quand le monde avait peur d'elle. le rôle de Baranov n'est même pas de mettre en scène le Tsar Poutine, car il le fait seul et sans scénario, le travail de ce conseiller "com'" est de comprendre et réaliser ses volontés.
La montée du pouvoir et la détermination de Poutine en font un personnage à la Caligula: pas de limite, pas de morale, pas d'amis - sauf sa chienne.
Au delà de la curiosité, historique et politique, ce livre est le Thriller de l'année.
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Le mage du Kremlin a fait le « buzz » l'an passé, avec la mise en perspective des enjeux de politique russes derrière la guerre en Ukraine. Malgré des dizaines de critiques sur Babelio, et des commentaires journalistiques, plus ou moins laudatifs, j'ai avancé dans ma lecture avec circonspection.

Les premiers chapitres sont assez confus. L'auteur amène doucement son Vadim Baranov, ex-metteur en scène, ex-producteur d'âneries télévisuelles, ancien proche de Poutine. le personnage est parait-il bâti sur Vladislav Sourkov, un homme d'affaire, devenu dirigeant politique, suite à la victoire du parti qu'il a cofondé, Russie Unie, créé pour amener Poutine au pouvoir en 2001.

C'est justement avec l'arrivée du Tsar Poutine dans le récit que l'intrigue commence vraiment à être intéressante. Il aura fallu attendre prés de 80 pages. Les liens qui unissent Poutine et Baranov restent limités. Au terme du livre, on a un peu l'impression que le froid ex-espion Poutine s'est surtout servi des talents de propagandiste de Baranov. Un serviteur consentant, parfaitement conscient des attentes du peuple russe après la décennie 90, qui aura vu les oligarques s'accaparer les richesses, et le petit peuple regretter les tranquilles certitudes du monde soviétique, tout en ayant la nostalgie d'un temps où la Russie comptait dans la politique mondiale.
Comme Poutine le fait remarquer à un moment dans le livre, l'homme politique le plus aimé en Russie, ce n'est pas lui : cela demeure Staline. Avec ses purges, ses sanctions absurdes lorsque les plans quinquennaux n'étaient pas tenus, et avec ses déportations.

Poutine, lui, va faire le ménage. Rappeler aux milliardaires russes à commencer par Khodorkovski, qu'ils ne sont tolérés que tant qu'ils ne se mêlent pas de politique. Sinon, l'exil les attend, comme le naïf Boris Berezovsky, qui croyait manipuler Poutine comme une marionnette, et qui rapidement a du déchanter.
Place aux espions, aux ex des forces spéciales, qui, à coup de pseudo-procès et de calomnies se sont emparés des leviers du pouvoir économique. Un clan a pris le pouvoir en Russie. Et ne veut plus le lâcher. Pour cela il faut sans cesse pousser la provocation un peu plus loin : un gouvernement craint à l'intérieur par sa dureté et à l'extérieur par l'imprévisibilité de ses actes. C'est là une des leçons du livre : peu importe que ce que l'on attribue aux dirigeants russes soit vrai ou pas (attaques informatiques, assassinat d'opposants, confiscations arbitraires, interventions discrètes des services secrets dans les pays voisins, sphère d'influence prioritaire…), ce qui compte c'est que la Russie soit considérée comme étant bien capable de commettre ces actes. C'est à ce prix qu'elle a de nouveau été considérée comme une puissance à prendre au sérieux… L'ére Eltsine est terminée...

La présentation de la vision russe des rapports géopolitiques, et des fondements de « l'âme russe », est assurément le point fort de ce livre, qui, plus qu'un roman, est une version romancée de la réalité du pouvoir en Russie.

Effectivement, ce mage du Kremlin était « la » lecture idoine pour mieux cerner ce qui se joue dans le Donbass et dans le sud ukrainien.
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Après des semaines d'hésitation, j'ai osé m'attaquer à ce thème si explosif que représente la culture russe en 2022. Aujourd'hui je regrette de ne l'avoir pas lu avant. Giuliano Da Empoli a beau être italien, il nous donne l'impression d'avoir toujours été slave.
Dès le début on est troublé, puis très vite fasciné par ce jeu entre fiction et réalité qu'il instaure. L'oeuvre, car je pense que très vite ce roman deviendra culte car accessible à tout un chacun, nous éclaire profondément. Nul besoin d'avoir de très grandes connaissances de l'histoire russo-ukrainienne car Da Empoli nous redonne, tout le long du livre, toutes les données. Il fait des comparaisons entre "notre" 11 septembre et celui des russes, et ainsi de suite.
Il décrit ce côté "pays endormi, muet" à qui tout manque puisqu'il lui manque le souffle de la liberté. Nous qui avons cette chance de pouvoir décider librement du sens à donner aux chose, eux en sont privés.
De l'Ours gras Eltsine à Pouchkine ou Zamiatine, en passant par tous les grands hommes russes, tout y est replacé dans son contexte historique. Sacrée leçon de culture générale !
Le dialogue que Da Empoli instaure entre cet ancien mage/oligarche du Kremlin qui ne demande qu'à tout déverser, et le narrateur, est haletant. Un thriller sans toutefois en avoir le nom.
Récit d'un état puissant, d'un homme à la fois tacticien et idéologue (Poutine) et de ce monde qui grouille autour de lui ; monde allant de ses sbires aux américains ou occidentaux en général.
La structure des phrases de cet auteur m'a un peu déroutée de temps en temps, mais elle contribue aussi à cette sensation d'enchainement que j'ai ressenti lors de la lecture
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Une très belle lecture pour clore l'année 2022 et essayer de comprendre comment elle a commencé en février avec le début de la guerre en Ukraine. L'ouvrage, à travers un récit romancé mais aussi documenté, remonte l'histoire politique du nouveau "Tsar de toutes les Russies", Poutine, des années 1990 à nos jours. Comme l'a très bien dit l'auteur, da Empoli, lors de sa venue à la Grande Librairie, il ne s'agit pas d'excuser mais d'expliquer.
L'homme choisi par Poutine pour fonder son pouvoir raconte son parcours, son enfance, son arrivée dans l'ombre du Tsar, les tournants pris et son retour à l'anonymat pour des raisons qu'on n'élucide pas tout à fait.
La fin, aux airs mystiques et prophétiques, m'a plu car elle reprend la tradition russe, orthodoxe, chrétienne et païenne à la fois. Elle est ramenée aux réalités de la guerre et aux technologies... l'auteur ne croyait pas si bien dire quand on entend parler de drones porteurs de missiles aujourd'hui aussi bien du côté russe qu'ukrainien.
Par ailleurs, l'Occident n'a pas la part belle dans cette histoire, il est ce qu'il est, tout autant que la Russie, la Chine. Sur chaque continent il est question de pouvoir... qu'on parle de démocratie, démocratie souveraine, république populaire etc... Ce qui nous attend, à l'échelle mondiale, avec les Tsar/ dieu/ président absorbés par la Machine/Technologie n'a rien de brillant ou de glorieux (pour les peuples). Mais cela on le savait déjà.

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