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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avant les années terribles, c'est une lecture exigeante, poignante, parfois dérangeante et extrême. Au-delà de l'histoire romancée, j'ai beaucoup appris avec ce livre sur l'histoire de l'Ouganda et sur les cruelles guerres et exactions menées au cours des dernières décennies.

Il y a les enfants soldats, la folie d'extrémistes religieux insensés et leurs dérives d'une part, mais aussi les méthodes douteuses plus actuelles pour traquer un terroriste, le rôle des espions et les doutes qui vous assaillent face à ces doubles-je(ux).

Tout au long de ce roman brut et franc, j'ai eu le sentiment de lire un grand livre, et je ressors de ces pages sonné. Il va falloir que je me penche sur les autres oeuvres de Victor del Arbol !
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Ce qui est bien avec Victor del Arbol, c'est qu'on ne sait jamais à l'avance sur quel terrain il va nous embarquer. Ce qui est sûr c'est qu'on apprend toujours quelque chose, et j'aime ça. Ici sur l'Ouganda. Oserais-je avouer que je ne savais même pas où situer ce pays? ( hormis sur le continent Africain, quand même, je ne suis pas aussi inculte ) Je me suis laissée embarquer par cette histoire, par l'histoire de ce pays ( et dire qu'il existe aujourd'hui sur cette terre encore des pays et des gens qui vivent ça !) et pourtant j'étais au départ assez réticente à la vue des critiques Babelio … Comme quoi il peut exister autant d'avis différents que de lecteurs! Alors moi je mets 5 étoiles



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Avec Victor del Arbol, je manque clairement d'objectivité. C'est un auteur que j'adore suivre depuis son premier livre traduit en français. 

Pour la première fois, je lis sa plume dans un autre genre que le thriller. Avec Avant les années terribles, l'auteur nous propose un roman historique avec une double temporalité. D'un côté, nous sommes dans les années 90, pendant la guerre civile ougandaise. de l'autre, dans les années 2010, nous découvrons Isaïe, devenu adulte et espagnol, qui revient sur ses terres d'origine.Très rapidement, on sent que notre protagoniste cherche à cacher un immense pan de son vécu. Certains événements lui pèsent encore beaucoup. le roman va nous amener sur son histoire d'enfant-soldat.

Malgré un changement de genre, Victor del Arbol nous parle toujours des sujets qui lui tiennent à coeur : racisme, haine de l'étranger, le passé, les racines et la trahison.

En revanche, je ne sais s'il s'agit d'un problème d'écriture d'origine ou si c'est un souci de traduction mais... C'est quoi ces problèmes de conjugaison ? Dommage...
Lien : https://lireparelora.wordpre..
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Que dire d'un enfant qui fut enlevé à l'âge de 12 ans par une "force rebelle". L'enlèvement lui-même est un traumatisme, un passage de la vie innocente à la terrible réalité guerrière: le père massacré sous ses yeux, la mère et la soeur "disparues" ce jour là. Isaië se retrouve enlevé avec son petit frère dont il sent hautement responsable. Et c'est l'enchaînement de ce lavage de cerveau, conditionnement pour transformer ces enfants en monstres de guérilla. Dans cette Afrique orientale, riche en ressources naturelles, ballotée entre la décolonisation et les croyances tribales, Isaië finit par s'enfuir. Long périple durant 2 ans pour finir ouvrier agricole en Espagne. Et 15 ans plus tard, un "ancien voisin" l'invite à faire un discours en Ouganda sur la paix et la réconciliation. Il accepte...
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Alternant entre deux espaces-temps bien distincts (l'Ouganda du début des années 1990 et la Catalogne et l'Ouganda actuels), Victor del Arbol nous raconte l'histoire tourmentée d'un ancien enfant soldat, à la fois innocent et coupable des pires atrocités.

Un roman habilement construit, poignant, et qui traite avec beaucoup de compassion du sort des populations déchirées par la guerre.
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