Ce roman de Victor del Arbol m'a déroutée par rapport à ces précédents ouvrages. Cette histoire nous plonge, du début à la fin, dans l'enfer vécu par les enfants soldats en Ouganda. C'est dur, très dur. Tout au long du récit, on ne voit poindre aucune espérance de résilience dans l'avenir de ces enfants détruits. le livre a beau être écrit sous forme d'un roman déroulant la vie d'Isaïe depuis son enfance, il y a si peu de moments de répit que j'ai plutôt eu l'impression de baigner en permanence dans les violences de cette période de folie dans l'histoire de l'Ouganda. C'est presque insoutenable parfois. Et l'épilogue n'apaise pas vraiment toutes les tensions ressenties. Lecture à éviter pour les personnes sensibles.
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J'ai un peu connu l'Ouganda et ses habitants secoués par des séismes politiques, alors une histoire qui se déroule dans ce pays, ça m'a tenté. le début est plutôt bien construit et puis les choses se gâtent: une succession de rebondissements qui caractérisent sans doute les recettes des thrillers mais qui plongent l'histoire dans l'invraisemblance et le lecteur dans l'ennui. Ce livre pourrait avoir été écrit par un ordinateur tant il est construit conformément aux préceptes du best-seller. Il ne me donne vraiment pas envie de lire un autre titre de l'auteur.
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