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EAN : 9782756418094
384 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (09/03/2016)
3.68/5   137 notes
Résumé :
Julie Dumont, parisienne, est célibataire. En chemin pour le mariage de ses parents en Normandie, elle est témoin d'une étrange scène : un homme est jeté d'une voiture et s'enfuit. En conduisant cet inconnu à l'hôpital, elle comprend qu'il s'agit d'un journaliste qui enquête sur un meurtre.
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Critiques, Analyses et Avis (78) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 137 notes
Julie Dumont semble une adepte des ennuis... Une histoire de poisse ou bien d'occasions pour saisir sa chance ou encore sa vie, Julie a la réponse...
Tout commence par ce type amoché sur la route qu'elle conduit à l'hôpital. Présentez la main et on vous demande le bras. Pauvre Julie qui suite à ce crochet à l'hopital arrivera en retard à la fête de mariage de ses parents, déversera son repas aux pieds de son ex pour voir ensuite une voisine sombrer d'une crise cardiaque à ses pieds, sans compter que gentillesse oblige, il faut partir récupérer les affaires du beau type amoché.
Le roman démarre gentiment avec une panoplie de mésaventures qui conduiront Julie à enquêter sur le décès de cette pauvre femme.
Une histoire plaisante, digeste, un peu d'amour, un peu d'humour, une intrigue policière à la James Bond et beaucoup d'aventures, c'est juste les aventures improbables de Julie Dumont.
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Cela fait trois jours que je suis de super bonne humeur. Et si vous voulez en connaître la raison, je n'aurais qu'un nom à lâcher : Cassandra O' Donnell.
Comment est-ce que j'ai pu passer à côté de ce petit bijou en 2016 ?
Ce roman est juste parfait !

Julie Dumont se réveille un beau matin dans son lit, mais au côté d'un inconnu [ canon, l'inconnu ]. Pas le temps de faire connaissance, ce sera le boulot de sa cousine, (et accessoirement colocataire) , car la Julie , elle est attendue dans le trou normand où vit ses parents qui fêtent leur anniversaire de mariage .
En chemin , un autre jeune homme inconnu jeté d'une voiture , l'obligera à faire un détour par l'hôpital , de quoi rendre sa mère complétement furax à cause de son retard . Arrivée chez ses parents ,( croque-morts depuis quelques générations ), une connaissance tombera raide-morte dans le salon en plein milieu de la fiesta .
Les aventures de Julie Dumont ne font que commencer , elle qui végétait en tant que pigiste à la rubrique beauté de son journal , voit là, une magnifique opportunité professionnelle . le fait que le premier jeune homme [ le canon, celui du lit , vous suivez ? ] soit flic à la criminelle et que le second [ le canon amoché, celui qui est à l'hosto , vous suivez toujours ? ] l'engage par intérim , n'est que la cerise sur le gâteau . Délicieusement "barré" , dynamique, frais, super drôle, ce roman démarre sur les chapeaux de roue et atteint la perfection.
Les dialogues entre Julie et son petit-ami flic sont chargés de tension comme il se doit dans toute comédie romantique. La personnalité de la mère voulant à tout prix caser sa gamine est savoureuse. Les voisins et connaissances valent leur pesant de macarons (!).
Mais, car il y a un "mais" , ce roman fait beaucoup (trop ? ) penser à la série Stéphanie Plum de Janet Evanovich .
On dirait un copié-collé ou inversé .
1)Julie Dumont habite Paris mais toute l'action, se passe dans une petite ville où tout le monde connaît Julie/Stéphanie depuis sa naissance et ragote à tout va . 2)La mère de Julie/(Stéphanie) adore cuisiner et ça tombe bien, Julie/(Stéphanie ) adore manger/ . 3° Les parents de Julie sont croque-morts/la mamie de Steph adore les enterrements. 4) Julie/(Stéphanie) va hésiter entre 2 mecs canons dont un est flic , l'autre un chouia mauvais garçon . 5) le papy de Julie est déjanté / La grand -mère de Steph est folle...
Il fait un peu penser aussi à la série des Spellman de Lisa Lutz pour le côté "entreprise familiale ", dont la gamine doit assurer la pérennitè , et pour le côté "pas si honnête que ça" d'un des membres de la famille Dumont...
J'aimerais vous dire que cela m'a dérangée, certes, mais c'est tellement parfait que très vite j'ai voulu la suite ...et ça tombe bien car Cassandra O'donnell le laisse entendre vers la fin .
Je la supplie de continuer ! :-))
Julie Dumont devrait être remboursée par la sécurité sociale ...
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Un grand merci aux Éditions Pygmalion, ainsi qu'à Sarah, pour cette histoire totalement déjantée ! Il m'a suffi de tomber sur le titre, de zieuter la couverture et de lire le résumé pour flairer l'aventure délurée. Ce livre était tout indiqué pour moi, qui ne lisait que des thrillers sombres à faire froid dans le dos. J'avais besoin de légèreté, d'une pointe d'autodérision, mais aussi du côté prenant que pouvait m'apporter un bon policier. Les aventures improbables de Julie Dumont ne m'a pas déçue. Au contraire, il m'a apporté pile ce que j'espérais.

Julie Dumont se prépare à rendre visite à ses parents, à l'occasion de leur anniversaire de mariage. Ce matin-là, elle manque d'être en retard pour plusieurs raisons. D'abord à cause de l'inconnu auprès de qui elle s'est réveillée, mais également en tombant par hasard sur un journaliste à moitié mort balancé d'une voiture. Ouaip, la journée s'annonce chargée. Après l'avoir emmené à l'hôpital, Julie commence à se dire qu'elle est sérieusement en retard, et que sa mère va le lui faire payer. Ça aurait sûrement été le cas si, durant la fête, une femme n'avait pas calanché sous ses yeux. Vous croyez que c'est le pompon ? Vous vous mettez le doigt dans l'oeil ! En vérité, Julie va vivre le séjour le plus rock n' roll de toute sa vie…

Si j'avais su que cette histoire allait être aussi fofolle ! le roman de Cassandra O'Donnell est un imbroglio de situations aussi cocasses que morbides, saupoudré d'une touche de déluré, de décalé, qui nous tire des risettes tout le long. En fait, c'est le genre de livre à lire chez soi durant un jour pluvieux, ou sur sa serviette frappée par le soleil à la plage. Avec Les aventures improbables de Julie Dumont, c'est l'occasion de rire un bon coup, loin de tous nos tracas. Car les problèmes de Julie Dumont, eux, nous permettent de bien relativiser et de prendre la vie du bon côté.

Je m'attendais à aimer, mais pas de cette façon. Pour être tout à fait honnête, je pensais qu'il s'agissait de chick-lit pure et dure, mais en réalité, derrière ce quotidien bourré d'humour caustique, de joie de vivre et de chaleur familiale, il y a une réelle enquête qui se met en place. Une enquête qui, à mesure que l'on approche de la fin, gagne en complexité. Et le plus agréable, c'est que cette enquête se retrouve en sandwich avec la légèreté de l'héroïne, ses frasques et ses grosses gaffes. Parce que Julie n'a pas tout à fait le profil d'une enquêtrice, si vous voyez ce que je veux dire…

Parce que c'est ça qui fait le charme de l'histoire : Julie est un sacré phénomène à elle toute seule ! Un petit bout de femme avec une personnalité qui sort de l'ordinaire et qui séduit le lecteur par sa fraîcheur, son authenticité. Elle est entourée d'une famille atypique et unique en son genre. Entre la maman aux manières de sergent instructeur et marieuse de surcroît, le papa thanatopracteur dévoué qui fuit les problèmes comme la peste, et le grand-père excentrique et taquin, il y a de quoi s'en payer une tranche. On sourit, on rit, on s'attendrit !

Cassandra O'Donnell nous plonge dans une petite ville française ou le moindre pet de travers fait les gorges chaudes de toute la communauté pendant des semaines. En commençant, je me suis fait la réflexion : « Mazette, où est-ce que je suis tombée, là encore ? ». le contexte est assez intéressant puisque tout le monde parle sur tout le monde ; les rumeurs vont bon train, et on pourrait croire qu'une enquête pour meurtre serait facile, dans un endroit où chacun a son mot à dire sur les agissements de ses voisins, mais il n'en est rien. Ne serait-ce que pour ça, je dirais merci à l'auteur, car je suis franchement lassée des décors américains. Enfin, on fait une petite halte en France, dans un patelin sans prétention, loin du glamour et des paillettes des USA !

Tout ça, ça n'aurait certainement pas été possible sans la plume sucrée de l'auteur. J'ai déjà entendu parler de ses sagas (l'une d'entre elles se trouve dans ma pile à lire, d'ailleurs), mais je n'avais pas encore eu l'occasion de découvrir son talent. Pour le coup, je suis agréablement surprise.

Selon moi, le gros point fort de cette histoire réside dans les personnages. Il y en a pour tous les goûts et ceux qui vivent dans des bourgades trouveront sûrement des ressemblances frappantes (mes parents habitent dans un coin reculé, je sais ce que je dis !). Les commérages, l'impression un peu autarcique… Ça m'a replongé dans mon enfance, personnellement.

Lien : http://april-the-seven.weebl..
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C'est sympa, c'est léger, c'est plein d'humour et ça se lit tout seul.

Bien sûre Julie est jolie, elle a du succès auprès des hommes même si c'est une catastrophe ambulante et que quoi qu'elle fasse il lui arrive un tas de mésaventures.

Elle est journaliste et vit à Paris, mais va retourner dans son village en Normandie auprès de sa famille.

Et quelle famille ! Un père gérant d'une entreprise de pompes funèbres, une mère hystérique et un papy lubrique.
Mais ce qu'Est-ce qu'ils sont "attachiants" malgré tout et l'on ne s'ennuie pas une minute.

Un bon bouquin qui se lit avec plaisir et nous en apporte aussi, ça mériterait une suite puisque Julie après avoir travaillé comme journaliste pour la presse féminine va se lancer dans des enquêtes et jouer au détective.
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Si je devais dresser le portrait de Julie Dumont (famille comprise), je dirais qu'elle a un chouia de Bridget Jones, un chouïa de Stephanie Plum, un chouïa d'Isabel Spellman et un chouïa de Heather Wells (avis aux expertes…).

De Paris à Neubourg en Normandie,

Julie, vingt-six ans, brune, grande, bien foutue… cé-li-ba-taire, désespère sa mère, reine de la tarte tatin, qui dit qu'elle finira soit vieille fille comme tante Solange, soit cinglée comme mémé Gertrude (en fait, c'est Clara qui trouve qu'elle ressemble de plus en plus à mémé Gertrude (inquiétant)).
Après avoir fait une école de journalisme, Julie a décroché un job dans un magazine féminin, mais son ambition est freinée par de méchantes rédactrices en chef qui la cantonnent à la rubrique « santé-beauté ». Ce poste est plus un placard proche de la porte de sortie qu'un tremplin vers un brillant avenir. Toutefois, Julie s'accroche… elle ne veut pas quitter la capitale pour retourner vivre dans son patelin perdu et être embauchée, faute de mieux, dans la société familiale. Oui… car ses parents sont propriétaires d'une florissante entreprise de pompes funèbres. Fille de croque-mort, c'est percutant ! surtout lorsque tout le monde s'accorde à lui reconnaître des talents de coiffeuse et de maquilleuse. Savoir embellir les trépassés c'est un truc qui n'est pas donné à tout le monde quand même ! Bref…

Le jour de l'anniversaire de mariage de ses parents où toute la famille sera réunie, et sa mère plus horripilante que jamais, sa cousine Clara est investie d'une mission : venir la réveiller et veiller à ce qu'elle ne lambine pas en se posant les questions cruciales « J'y vais ? », « J'y vais pas ? ». Donc Clara arrive et la découvre profondément assommée par des litres de téquila bus la veille. Vasouillarde, agonisante, jurant qu'on ne l'y reprendrait plus… « Et lui ? ». Question surprise qui la dégrise de suite… Lui, tout nu sous les draps, endormi, est un beau ténébreux qu'elle ne connaît pas. Ou alors un peu… Rencontré lors de la soirée, elle ne se rappelle pas son nom, (juste ses baisers). Mais que fait-il ici ?!!! Et puis que sait-il passé ? Avant de crier au déshonneur, ou avant de succomber à une crise d'hystérie, Clara fouille ses affaires et découvre dans le portefeuille ses papiers d'identité. Ce n'est pas un psychopathe, mais un flic du nom de Michaël Lewis. (Rassurant, même si dans certaines histoires, l'un n'empêche pas l'autre…).

Vous allez penser que ce livre n'est pas un polar mais bel et bien un roman sentimental vu comment cela se présente… Je vais vous parler énigmes très bientôt… Pas de celles que Julie se pose en cette matinée… « A-t-on fait autre chose que dormir ? »
Ce que je viens de vous raconter ce sont les 6 premières pages bavardes d'une histoire qui en a 364. Rha ! Michaël !!! Je vous l'ai dit qu'il était beau ? Ah oui… je l'ai même souligné.
Alors pour en revenir à du sérieux… Julie confie le-beau-Michaël-endormi à sa cousine, se prépare à toute vitesse et prend la route direction de Neubourg…

Déprimée, tout en étant heureuse de retrouver la Normandie, Julie doit s'arrêter faire l'essence. Et c'est là que tout débute…
En discussion avec le garagiste qui lui vante les mérites de vivre en campagne et de travailler en famille, Julie voit une voiture ralentir, ouvrir la porte et balancer dans le fossé un cadavre. Un cadavre ? Non ! L'homme couvert de blessures doit être transporté immédiatement à l'hôpital et c'est elle qui s'y colle.
Après quelques quiproquos aux urgences… « Ce n'est pas mon ami… Ce n'est pas mon mari… », on apprend qu'il s'appelle Benjamin Stein, qu'il est journaliste au « Nouvel Inquisiteur » et qu'il enquête sur un meurtre commis récemment dans la région, Mathilde Bouvier assassinée par son amant Roumain. Immobilisé, Benjamin supplie Julie de l'aider le temps qu'il retrouve son indépendance et… Julie accepte un peu malgré elle. Faut dire que l'énergumène sait y faire.
Cependant, n'oublions pas qu'elle doit toujours se rendre à la fête de ses parents…
Quand elle rentre enfin chez elle, que la famille est au complet, avec les amis, une partie du village, qu'elle s'aperçoit que sa mère la traîtresse a aussi invité son ex, Julie est comme une marmite sur le point d'exploser. Et la journée n'étant pas finie, arrive la cerise sur le gâteau en la personne de Charlotte Roger, une cinquantenaire épanouie. Charlotte qui décède subitement d'une crise cardiaque aux pieds de Julie.
(Dès le début du livre, Julie nous annonce qu'elle est « une fille à emmerdes »…)

Charlotte était comptable dans la société des Bouvier ainsi que la meilleure amie de Mathilde. Pour Julie, ça ne fait aucun doute, il y a assassinat ! Cinq heures après, comme c'est son père qui est chargé des formalités funéraires et de la placer dans la salle réfrigérée, ils ne vont pas se priver d'autopsier cette nouvelle recrue pour étayer les soupçons…

On ne s'ennuie pas au Neubourg, il y a de quoi faire. Et les surprises vont s'enchaîner.
Commence pour Julie une autre vie, celle d'enquêtrice, enfin… apprentie enquêtrice… et pour l'assister, outre Benjamin qui était déjà sur l'affaire, arrive Michaël, flic à la criminelle.

De vous relater les faits m'amuse beaucoup !
Si je ne suis pas lectrice de ce genre de littérature, un peu girly, j'avoue n'avoir pas boudé ma lecture et avoir beaucoup souri en lisant les aventures de cette miss catastrophes qui ne s'en laisse pas compter ! L'humour, la fantaisie des personnages haut en couleur (les parents, le grand-père, les voisins…) et l'énergie du scénario, sont les sucs de ce roman. En ce qui concerne l'intrigue policière, je suis moins enthousiaste… peut-être étais-je plus accès sur les bêtises qui nous étaient racontées…
Alors si vous désirez une récréation, quelque chose d'agité et de pétillant comme un Orangina, vous pouvez prendre la direction de Neubourg, petit coin pas si tranquille de Normandie.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Le long du trajet qui me conduisait à Évreux – des champs, des villages, des champs, des villages –, je me demandais si je ne devais pas faire demi-tour et tout bonnement ramener le gars qui gémissait sur ma banquette arrière à l'endroit où je l'avais trouvé plutôt que de le laisser clamser dans ma bagnole. (Ben oui, on peut dire ce qu'on veut, les flics se montrent souvent extrêmement tatillons et soupçonneux avec les gens qui trimballent illégalement des macchabées. Va comprendre…)
— Comment tu… tu t'appelles? souffla tout à coup l'inconnu.
Ah? On se tutoyait?
— Julie, Julie Dumont. Et vous?
— Ben… Benjamin Stein…
— Enchantée, Benjamin.
— Où… où va-t-on?
Je le scrutai un peu plus longuement dans le rétro. Merde. Comment un mec avec la tête défoncée à ce point pouvait-il encore être capable de parler?
— À l'hôpital. À moins que vous ne creviez en route, dans ce cas, je m'éviterais un détour.
Il tenta de sourire, puis gémit à cause de sa lèvre fendue.
— Charmant…
Ben quoi? Quand on est mort, on est mort, non?
— Alors, qu'avez-vous fait pour vous retrouver dans cet état?
Il soupira.
— Des types… me sont tombés dessus quand je sortais d'un club la nuit dernière…
Bizarrement, je n'étais pas plus étonnée que ça. La plupart des ploucs du coin aimaient se bagarrer sur les parkings des boîtes. C'était une sorte de «sport local», d'activité «détente». Toutefois, ils n'allaient jamais aussi loin et je ne me souvenais pas avoir déjà entendu dire qu'ils balançaient les gens des bagnoles et les laissaient pour morts sur le bas côté. Mais bon, évidemment, les mœurs locales pouvaient avoir changé depuis mon départ.
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- Non, je n'ai pas de fiancé.
- Nous n'en sommes pas encore à ce stade de notre relation, mais croyez bien que je le déplore, monsieur, me coupa Mickaël avec un sourire hypocrite qui me donna envie de l'étrangler.
- Il a l'air plutôt pas mal, celui-là. Vous avez un problème avec les morts, enfin avec les cadavres ? s'enquerra papy.
A ma grande surprise Michaël ne broncha pas et réussit à prendre un air semi-décontracté comme si la question de grand-père était tout à fait normale.
- Avec les morts, non, mais il m'arrive d'en avoir avec les vivants.
Je secouai la tête.
Laisse tomber , papy, Michaël est flic et il bosse à la criminelle.
- A la criminelle? Tant mieux, il pourra nous faire de la publicité et nous rapporter de nouveaux clients, approuva papy en tendant sa main à Michaël.
Ce dernier eut une ou deux secondes de flottement puis la serra chaleureusement.
- Tu trouves qu'on n'a pas assez de travail , comme ça ? soupira mon père.
- Si mais on n'est pas très versé en "mort violente" et je ne voudrais pas que la petite finisse par s'ennuyer (..)
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Oh bon sang, je sentais que j’allais détester cette journée. Et pas seulement à cause de ma gueule de bois. Même si à l’instant T, je préférais accepter un rendez-vous galant avec Hannibal le cannibale plutôt que de toucher à un autre verre d’alcool de ma vie.

-OK, OK, laisse-moi juste cinq minutes et fais-moi chauffer mon café, tu veux ? marmonnai-je en enfouissant ma tête sous l’oreiller.

-Et lui ?

-Quoi ? fis-je d’une voix étouffée.

-Il prend quoi au petit déjeuner, demanda-t-elle en soulevant brusquement mon oreiller au-dessous de ma tête.

Je levai les yeux vers elle mais elle ne me regardait pas. Son regard était rivé sur quelque chose quelque part de l’autre côté du lit. Intriguée, je me retournai et tombai pratiquement nez à nez avec… un homme complètement nu.

-Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!

Okay, okay, pas de panique, de toute maniéré, il n’y a pas trente-six solutions : tu peux soit piquer une crise de nerfs – ce qui, avouons-le, est assez peu constructif-, soit te rendormir en attendant que le mec à poil finisse par disparaître de ton plumard comme par magie, soit surmonter tes angoisses et assumer le réveil le plus glauque de toute ta vie.
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Enfant, j'adorais les héroïnes badass comme Buffy, celles qui en ont dans le ventre et qui bottent les fesses des méchants et je passais mon temps à me prendre pour elle et à débouler dans le salon de mes parents en hurlant que j'allais massacrer du vampire. Aujourd'hui, je cultive toujours les mêmes fantasmes sauf que dans la vraie vie, la vie d'adulte, je ressemble plutôt à Bridget Jones, une pauvre fille désespérée, addict à la bouffe et qui a le don de se mettre dans des situations impossibles.
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Dire que papa aime son boulot [ directeur de pompes funèbres ] est en dessous de la vérité, il l'adore. Je n'ai d'ailleurs jamais vraiment compris pourquoi : l'ambiance est nulle et les discussions franchement limitées.
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