AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
La cantine de minuit tome 2 sur 15
EAN : 9782353481019
299 pages
Le Lézard Noir (21/09/2017)
4.17/5   161 notes
Résumé :
Mon restaurant est ouvert de minuit à sept heures du matin environ.
On le surnomme "la cantine de minuit" ,mais pour certains c'est plutôt "la cantine de l'aube".

Dans cette petite gargote situé au fond d'une ruelle de Shinjuku, les clients se croisent, les histoires se dévoilent.
La carte ne propose que du tonjiru, soupe miso de porc, ainsi que du saké, mais selon vos envies, on vous préparera à la demande tout ce qu'on est en mesure d... >Voir plus
Que lire après La cantine de minuit, tome 2Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
4,17

sur 161 notes
5
3 avis
4
4 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
J'ai légèrement préféré ce tome 2 au premier. Mais j'insiste sur le "légèrement". Je dois reconnaître que le schéma récurrent des histoires, que j'avais pointé dans ma critique du tome 1, s'est en partie affranchi de sa rigidité originale, que l'auteur est sorti en partie d'un scénario trop facile, et donc que je n'ai pas autant ressenti l'effet de répétition de ce côté. Cela dit, tout ça reste de mon avis un peu plat.

Et je trouve décidément l'ensemble du graphisme (dessin, mise en page, découpage) très sage, trop sage, et c'est sans doute ce qui me lasse un tantinet après avoir lu deux tomes. L'effet de répétition, pour le coup, s'insinue graphiquement sur le long terme. Est-ce qui fait que je continue à trouver que cette BD manque de chaleur et de subtilité ?

Néanmoins, c'est une lecture qui m'a semblé adaptée pour les jours de grosse fatigue : pas de prise de tête, un concept qui fonctionne malgré un tout un minimum, des personnages sympathiques.

Il est donc vaguement possible qu'aux prochains signes d'épuisement... je lise le troisième tome ! Qui l'eût cru ?
Commenter  J’apprécie          240
Une lecture toujours plaisante, sans plus. le petit resto réchauffe les coeurs de personnages ordinaires ou de starlettes déchues. Les dessins sont simples et efficaces, comme les histoires. Je continuerai à y picorer à l'occasion mais j'espère que la sauce sera plus assaisonnée...
Commenter  J’apprécie          260
La cantine de minuit est un petit restaurant japonais ouvert toute la nuit. le patron y écoute ses clients et peut même leur cuisiner des plats qui ne sont pas à la carte.
Chaque petit chapitre de ce manga se déroule durant une nuit et à chaque fois, nous découvrons les états d'âme et les soucis de divers clients, réguliers ou de passage, et le patron essaie de leur proposer un plat qui les apaisera, leur redonnera du courage, de la force, les guérira pour quelques heures d'une fatigue, d'une colère ou d'une tristesse qu'on espère passagère.
Le quartier est modeste, les clients le sont aussi, ce sont tous des gens qui travaillent la nuit : des danseuses, des acteurs de porno, des petits commerçants, des boxeurs, des yakuzas et des insomniaques.
Ce recueil donne véritablement l'eau à la bouche et j'ai beaucoup aimé ces rencontres avec des personnages qui semblent n'avoir d'existence que le temps d'une nuit.
Commenter  J’apprécie          60
Du manga, du vrai, qui se lit en commençant par la fin, et les images de droite à gauche ! Cette série, dont j'ai lu les deux premiers avec délice, se situe dans le quartier de Shinjuku, à Tokyo, dans une gargote ouverte toute la nuit. le patron n'a mis qu'un seul plat à la carte, mais cuisine tout ce qui lui est demandé. Et c'est souvent surprenant, les sortes de madeleines de Proust que les clients commandent et qui leur rappellent leur famille, ou des amours passées. Ou alors, les clients qu'un même goût rapproche… Ou d'autres dont les histoires circulent entre les piliers de comptoir…
(Pour l'anecdote, je m'imaginais demander comme plat improbable des pieds de cochon, spécialité de ma ville de naissance, eh bien, dans le deuxième tome, un chapitre est intitulé « pieds de cochon » !)
C'est savoureux, bien sûr, et plein de tendresse. La préparation des plats et la variété de la clientèle nocturne, bien particulière, rajoutent au charme de l'ensemble.

Lien : https://lettresexpres.wordpr..
Commenter  J’apprécie          100
Quelle joie de retrouver cette cantine de minuit et ses habitués ou occasionnels clients qui se laissent tenter par des plats qui leurs inspirent des réflexions philosophiques ou font remonter des souvenirs...
Des histoires d'amitié et d'amour se nouent au comptoir au fil des conversations inspirées par les aliments.
Il y a une telle humanité dans ce lieu et chaque chapitre raconte une vie ou un épisode de vie tendre, édifiant, douloureux, triste ou joyeux. Des relations familiales ou amoureuses, des collègues ou des amis.
Un excellent moment de lecture qui apaise je trouve.
Commenter  J’apprécie          70

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- De quoi vous parlez ?
- Une subordonnée de Kinuko, une fille du genre sans-gêne, se marie... Et elle a le culot d'inviter toutes ses collègues célibataires les plus âgées pour exhiber son bonheur.
- La garce !
- Comme elle m'a demandé de faire un discours, j'ai proposé de chanter un chanson à la place.
- HEIN !?
- Cette chanson, c'est...
- L'Hymne à l'amour, évidemment !
- OUAHH !!
- Pourquoi ça vous réjouit autant ?
- Comme Kuniko chante bien, on lui demande souvent de chanter lors des mariages.
- Tu l'as déjà fait six fois, non ?
- Sept, je crois.
- Les sept couples ont divorcé.

45ème nuit, Les pieds de cochon
Commenter  J’apprécie          142
Menu soupe miso au porc :
600 yens
Bière (pinte) :
600 yens
Saké (36 cl) :
500 yens
Shôchû (au verre) :
400 yens

La consommation d'alcool est limitée à trois verres par personne.

— Ici, on te prépare à peu près tout ce que tu veux, alors n'hésite pas à commander ce qui te fait envie.
Commenter  J’apprécie          20
Plus les nuits sont longues, plus les repas sont savoureux. Si vous êtes pris d'une petite faim au milieu de la nuit, passez donc à mon restaurant. Je suis sûr qu'il remplira votre estomac et votre cœur.
Commenter  J’apprécie          20
Quelqu'un m'a dit une fois que lorsque Hoshi dit "la vieille", ça veut dire "ma maman que j'adore" et quand il dit "l'increvable", il veut dire "ma très précieuse"... (p.290)
Commenter  J’apprécie          20
Au solstice d’hiver, on fait cuire des kabocha, des potirons japonais. Il paraît que cette coutume a une origine précise, mais comme je ne ne supporte pas les étalages d’érudition, je me contente de dire qu’au Japon, on fait ça depuis longtemps.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Abe Yaro (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Abe Yaro
Vous l'attendiez, le rendez-vous du vendredi : Conversation dans le noir #5 - Samouraï et tatami. Dans cet épisode, Charles Haquet nous emmène avec lui au pays du Soleil levant. On parle voyage, art ancestral du judo et évidemment toujours de littérature. Une invitation à l'évasion et à l'aventure, qui on l'espère vous plaira ! Bonne écoute Oeuvres citées : Le Pavillon d'or - Yukio Mishima  Dans l'oeil de Jaya - Jean Ely Chab Cette chose étrange en moi - Orhan Pamuk La cantine de minuit - Yaro Abe
CREDITS : Conversation dans le noir est un podcast des editions du Masque. Realisation : Paul Sanfourche. Generique : Longing - Joachim Karud.
+ Lire la suite
autres livres classés : mangaVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (320) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1457 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..