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3.36/5 (sur 242 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) : 1947
Biographie :

Larry Beinhart se fait connaître comme écrivain de romans policiers dès 1986, aux États-Unis, avec "No one rides for free", premier titre d'une série mettant en scène Tony Casella, détective privé qui allie l'humour et la sagacité. Il reçoit le Prix Edgar-Allan-Poe du meilleur premier roman en 1987, et livre encore en 1988 "You get what you pay for" puis "Foreign Exchange" en 1991 : cette série reste inédite en France à ce jour.

C'est avec Reality show que nous le découvrons en langue française, un thriller politique publié en 1993, "American hero", qui se voit adapté au cinéma par Barry Levinson sous le titre: "Wag the dog" avec Dustin Hoffman et Robert de Niro, en version française: Des hommes d'influence. Larry Beinhart s'attaque aux milieux politiques principalement et à toutes les instances médiatiques, milieux qu'il connaît plutôt bien...

A l'origine, Larry Beinhart est journaliste, spécialisé dans la politique, il écrit pour divers journaux, "Newsday", le "L.A Times", "The international Herald Tribune", "The Esquire" et le "Woodstock Times", etc. A sa casquette de journaliste, il ajoute celle de producteur de télévision, il a produit des spots publicitaires et, il est le co-animateur et l'un des créateurs d'une émission bimensuelle "In your face", où les débats politiques alternent avec la musique et la comédie, diffusée par satellite sur "Free Speech T.V ".

Les médias, Larry Beinhart les connaît bien, la politique aussi, il a été conseiller politique pendant quelques années, autant de raisons d'écrire sur ces sujets et l'auteur est loin de faire dans le "politiquement correct". Ce qui ne l'a pas empêché de recevoir nombre de récompenses: un "Edgar Award" pour son premier livre, un "Gold Dagger", une médaille d'or au festival du film de "Virgin Islands" et deux "Emmy Awards" à Miami.

En France, il a reçu le Grand Prix de la littérature policière pour "Le bibliothécaire" en 2006, deuxième ouvrage de l'auteur traduit en français, presque dix ans après le "Reality show", toujours chez Gallimard , et comme le premier, il va être adapté au cinéma.

Passionné de ski, il a été instructeur au Hunter Mountain dans l'État de New York, et a passé un hiver à St Anton (Autriche) et plusieurs autres à Verbier (Suisse).

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Source : fichesauteurs.canalblog.com
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Intervieuw de Larry Beinhart pour son roman "Salvation Boulevard" Vidéo en anglais


Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Les bibliothécaires, c’étaient la liberté. Des torches dans l’obscurité, des bastions dressés contre la fascination fascisante du pouvoir qui guettait n’importe quel gouvernement.
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A priori, il paraissait tiré par les cheveux de prétendre que la candidate d’un grand parti (démocrate)à la présidence puisse représenter une menace terroriste. Mais justement, personne ne le prétendait. L’idée, c’était de présenter Murphy comme la cible d’une menace terroriste.
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Les bibliothèques sont des havres de liberté. Des refuges propres et secs dans un monde livré aux intempéries.
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Il se prenait pour la réincarnation de Machiavel. Un théoricien de la politique. Un maître ès intrigues. Le mec le plus finaud et le plus impitoyable de l’Empire.
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Ce qui comptait vraiment, c’était une certaine indéfinissable viscosité de l’accusation, qui devait être à la fois mémorable et difficile à réfuter, de sorte que l’accusé se retrouve éternellement sur la sellette, et que tout ce qu’il dise paraisse automatiquement suspect et intéressé.
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Un bibliothécaire n'a pas un statut social très élevé, et nous ne gagnons pas non plus beaucoup d'argent ; plus qu'un poète, d'accord, mais pas autant qu'un type qui sait bien faire la manche. Alors, nos idéaux comptent beaucoup pour nous, et aussi l'amour des livres, l'amour du savoir, l'amour de la vérité et de la liberté d'information, le désir que les gens puissent découvrir les choses par eux-mêmes. Qu'ils puissent lire, oh, des histoires d'amour ou des romans policiers, ce qu'ils veulent. Et que les pauvres puissent avoir accès à Internet. (page 79)
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Je l’aurais volontiers traité de connard d’antisémite, mais le message avait été très subtil. Et puis, après tout, ces gens-là n’avaient pas l’intention de jeter mon peuple à la mer ou de l’enfermer dans des camps équipés de fours ; c’était plutôt dans un ensemble de catégories et de préjugés qu’il s’agissait de m’enfermer.
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Dressler, je veux que tu ailles acheter une autre carabine. Un truc pour tirer de loin. Avec lunette. longue portée, vision nocturne si tu trouves. Et un fusil à pompe. Si tu peux te procurer une mitraillette, genre Mac-10 ou Uzi, n'importe, prends. Trouve-nous quatre gilets pare-balles. Dennis, tu as été chez Beagle, c'est une mission pour toi. Vas-y en éclaireur. Emmène Tae-Woo et Martin. Essaie de voir combien d'hommes a Taylor, leurs positions, leur armement. Essaie de deviner où ils gardent Maggie. Martin, ne fais rien pour l'instant. Ouvre l'oeil. Et les oreilles. Imagine que tu es dans les marines et que Dennis est ton officier. Taylor veut nous attirer sur son territoire. C'est une embuscade.
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Le secrétaire d’État avait compris depuis très longtemps que la vérité n’avait aucune importance ; et, une fois franchie cette barrière, il avait découvert que même la vraisemblance était inutile. Ce qui comptait réellement, c’était une certaine indéfinissable viscosité de l’accusation, qui devait être à la fois mémorable et difficile à réfuter, de sorte que l’accusé se retrouve éternellement sur la sellette, et que tout ce qu’il dise paraisse automatiquement suspect et intéressé.
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Le patient s’appelait Lee Atwater. Il se mourait d’une tumeur au cerveau.
C’était une ironie du sort tellement vicieuse que même ses ennemis s’abstenaient d’en pisser de rire. Et ses ennemis le haïssaient. Il avait pratiqué le sous-entendu, la demi-vérité et la désinformation politique avec un brio dévastateur pour exploiter les vilenies de la société américaine, surtout le racisme. Le racisme avait toujours été efficace mais demandait à être manié avec précaution et doigté. Le moribond pouvait, sans forfanterie excessive, se considérer comme l’artisan de l’élection de Goerge Bush à la présidence en 1988. Avant qu’Atwater ne lançât sa campagne, Bush plafonnait à dix-huit points dans les sondages. Avant qu’Atwater ne concoctât l’événement médiatique qui avait entraîné Dan Rather dans une attaque contre le vice-président d’alors afin que celui-ci pût répliquer, Georgie avait une réputation de ringard. Un gars incapable de prononcer une phrase complète cohérente si elle n’avait été prérédigée, qui était mouillé jusqu’au cou dans l’Irangate et traînait des casseroles plus grosses que lui. Et c’était avec ce tocard – de bonne race peut-être, mais tocard nonobstant – qu’Atwater avait gagné la plus grande course du monde.
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