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4.34/5 (sur 16 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Berlin , le 8 juillet 1893
Mort(e) à : Chicago , le 14 mars 1970
Biographie :

Frederick Salomon (Fritz) Perls psychiatre (docteur en médecine) et psychothérapeute allemand, fondateur de la gestalt-thérapie, avec son épouse, Laura Posner Perls.
Fait ses études en Allemagne avec Heimer, Tilloich et Buber. En 1933, il s'installe à Amsterdam, puis à Durban. Il publie en 1942 Ego, Anger and Aggression. En 1946, il émigre aux Etats-Unis ; il dirige des séminaires à Esalen et crée l'institut de Gestalt à Vancouver. Il est mort en 1970.



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Citations et extraits (370) Voir plus Ajouter une citation
Prenons comme exemple l’une des manifestations psychosomatiques les plus répandues : le mal de tête. Dans la vie quotidienne, il sert très couramment de prétexte à se retirer, mais – sauf dans le cas d’un menteur invétéré -, il y a effectivement une expérience physique authentique, où le corps dit en substance, dans le langage qui est le sien : « Cette situation me donne la migraine », ou bien : « Tu me rends malade ». Les maux de tête sont des mécanismes d’interruption du contact. Pour faire face à une situation donnée, l’organisme crée une excitation qu’il transforme ensuite en émotion, puis en action. Mais si l’excitation est retournée contre soi-même, l’action qui aurait dû permettre d’accomplir un objectif se transforme en une inhibition susceptible de créer une simple manifestation ou même un véritable symptôme psychosomatique.
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Frederick Salomon Perls
De cette manière, celleux qui pratiquent la thérapie de Gestalt quotidiennement définissent ce modèle thérapeutique comme quelque chose de très vivant, de spontané et de créatif. En outre, ce qui est obtenu avant tout est d’établir une meilleure confiance en soi afin de traiter efficacement et avec succès les problèmes quotidiens, et atteindre notre potentiel maximum.
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Il est préférable de ne pas interpréter le rêve si nous voulons en saisir la signification. Au lieu de spéculer sur lui, nous demandons à nos patients de le vivre plus pleinement, plus intensément, afin de découvrir le paradoxe.
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L’homme moderne manque de vitalité, d’audace et d’imagination. Il pourrait se cultiver, s’enrichir, s’amuser, se perfectionner, mais il tourne en rond sans savoir ce qu’il veut. Il s’ennuie et ne s’intéresse plus à ce qu’il fait, son énergie décline, son enthousiasme s’éteint. Il ne souffre pas vraiment, mais il est engourdi, morose, inquiet, insatisfait. Il se sclérose ou devient irritable. Il croit que jouer, grandir, apprendre sont des activités réservées aux enfants, et qu’à quarante ans, on est déjà trop vieux pour cela.
Pourtant, la vie est passionnante, et les occasions de se réjouir ne manquent pas ! Où sont passées sa fantaisie, sa spontanéité, sa simplicité, sa sensibilité ? Il se noie dans un océan de mots quand il parle de ses problèmes et ne fait rien pour les résoudre. Sa vie se réduit à des jeux intellectuels et à un verbiage stérile. Au lieu de jouir de la vie ou de saisir la réalité à bras-le-corps, il cherche dans la psychiatrie ou dans une pseudo-psychiatrie la raison de son mal-être.
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Il est évident que le névrosé n’a pas l’impression d’être une personne pleine et entière. Il sent que les conflits dont il souffre, ses tâches inachevées, le déchirent et le mettent en pièces. Quand il se reconnaîtra comme homme – comme un tout unifié – il recouvrera le sentiment de plénitude auquel tout être humain devrait naturellement avoir accès.
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Je ne vous croyais pas lorsque vous disiez que bous n'aviez "besoin" de personne, mas, à présent, je vois que le véritable enseignement a toujours été de vivre dans ce monde sans rien vouloir pour soi. Ne pas précipiter les choses, c'est vivre selon la volonté de Dieu. Je puis entendre vos grognements en écrivant ces derniers mots. Vous avez enseigné la conscience pour l'amour de la conscience. Certains d'entre nous sont très attentifs à eux-mêmes. Nous nous réveillons dans un monde étranger, pour nous trouver très différents des autres qui somnolent, coupés qu'ils sont de l'agitation fébrile du monde...
Bob Hall, un de ses élèves
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L'introjection [...] c'est un matériel - une façon d'agir, de sentir d'évaluer - que vous avez intégré dans votre système de comportement, mais que vous n'avez pas assimilé pour qu'il fasse partie intégrante de votre organisme. Vous l'avez intégré sur la base d'une acceptation, d'une identification forcée (et donc fausse), de sorte que, même si vous résistez maintenant à son extraction comme si c'était quelque chose qui vous est précieux, c'est en réalité un corps étranger.
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Il n'y a rien de pathologique dans la suspension momentanée de la respiration, qui se produit quand un puissant stimulus se présente brusquement. Les observations faites dans le royaume animal indiquent que, soudain alerté, un organisme cesse tout mouvement physique, y compris la respiration. Tout se passe comme si, quand on a besoin de son attention complète pour s'orienter vers un élément nouveau, tout bruit, tout mouvement musculaire qui accompagne la respiration est une source de distraction. On tente de supprimer ces distractions soit en respirant moins fort, soit en suspendant complètement la respiration pendant quelques secondes. Ce qui est pathologique, c'est d'appliquer cet état d'urgence d'une façon permanente au comportement.
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L'enfant "s'ajuste" à cette pression incessante en refoulant le sentiment de son corps, et en se consacrant au "monde extérieur" quel que soit l'intérêt qu'il peut encore susciter en lui-mêmeToute cette croisade en faveur de la maîtrise des émotions" elle-même est fondée, bien entendu, sur une base émotionnelle, et on s'y engage de la manière la plus émotionnelle qui soit. Cela ne manque pas d'avoir des résultats. Mais les résultats auxquels on parvient ne sont pas ceux qu'on proposait pour justifier tout ceci.  ! On n'élimine pas les émotions "indésirables" de l'individu, car on ne peut annuler purement et simplement la manière dont la nature a décidé que l'organisme fonctionnerait.  Ce qu'on parvient à faire, c'est à compliquer encore plus le champ déjà complexe de la relation organisme/environnement, en provoquant un grand nombre de situations qui, à moins d'être évitées, stimulent intensément les émotions O n'élimine pas les émotions "indésirables" de l'individu, car on ne peut annuler purement et simplement la manière dont la nature a décidé que l'organisme fonctionnerait.  Ce qu'on parvient à faire, c'est à compliquer encore plus le champ déjà complexe de la relation organisme/environnement, en provoquant un grand nombre de situations qui, à moins d'être évitées, stimulent intensément les émotions 
On a souvent appelé la psychothérapie l'"pprentissage des émotions". Pour mériter cette définition, il faut qu'elle utilise une méthode unitaire qui se concentre à la fois sur l'orientation de l'environnement (analyse de la situation présente, sensations, fantasmes, souvenirs) et sur la dissolution des blocages musculaires du "corps".
Quand on a compris que l'émotion n'est pas une menace à la maîtrise rationnelle de la vie, mais un guide qui fournit la seule base sur laquelle peut s'organiser rationnellement l'existence humaine, alors, le chemin est ouvert pour la culture continuelle de la conscience de ces sages exigences.
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La névrose existe quand vous avez, une fois pour toutes, censuré une partie de vous-même, que vous l'avez étranglée, étouffée, piétinée de telle sorte qu'elle n'a plus voix au chapitre dans votre personnalité consciente. Mais même étouffée, étranglée, piétinée, cette partie censurée exerce encore sa pression. La lutte continue. Vous en avez simplement perdu conscience. Le résultat final de cette censure consciente ou non, est invariablement un mauvais fonctionnement psychosomatique plus ou moin s sévère : détérioration des pouvoirs d'orientation ou de manipulation , douleurs, faiblesse ou même dégénérescence des tissus.
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