"Les vents de l'âme portent quelque chose qui ressemble à cette lumière, mais avant cela ils doivent te pousser vers le bas, toujours plus bas, parce que sans la fin il n'y a pas de début."
"[...]rien ne vit autant intensément que le temps arrêté ; car ce ne sont pas les gens qui courent, les objets qui tombent, les voix qui résonnent qui constituent la vie, tout cela n'est qu'imitation erronée de la vie. La vie est une et immobile, depuis toujours identique à elle-même ; la vie est autre chose."
La casa, la mia casa, sarà piena di libri, quei libri, quelli dalla copertina blu : una montagna, un oceano di libri : in sala, in camera, in cucina, in bagno, sul balcone. Dovunque mi volterò non vedrò altro che libri, a mucchi, in colonna, sparpagliati, in bilico uno sull'altro, chiusi, aperti, di costa, di fronte, di taglio, stipati nei cassetti aperti, impilati nel lavandino sotto il rubinetto sgocciolante, infilati sotto il tappeto, dietro i termosifoni, nel letto, sul letto, sotto il letto, incastrati uno nell'altro o soli, liberi, libri fra le tazzine di caffè, in cucina, perfino nel frigorifero.
Nel cielo volavano libri. Non potevo sbagliarmi, erano proprio libri, tutti uguali, tutti con la copertina blu che ben conoscevo. Guardai meglio : volavano libri e non volavano a caso, sembravano come telecomandati e stavano andando ad ammucchiarsi nello stesso punto, più o meno sopra piazza Garibaldi. Venivano da destra, da sinistra, da lontano e da vicino, qualcuno era più veloce, qualcun altro più lento : molti passavano radenti la mia finestra, prendevano quota e puntavano dritto verso gli altri, già tanti, che si erano sistemati sulla piazza. Li c'era come una nube blu che si allargava, si allargava... Già un bel pezzo di cielo s'era oscurato e il buio aumentava sempre più.
Durant ces deux mois, le temps des mots était devenu mon véritable temps, une seconde vie : nous deux, seuls, dans le silence absolu, dans cette pièce hors du monde. Et puis, la beauté de cette voix qui m'enchantait, me transportait.
-Mais peut-être qu'il est simplement timide, dépaysé.
- Penses-en ce que tu veux, Nicolino, mais ne commence pas à rêver. Les choses sont toujours telles qu'on les voit.
Le sens de notre passé disparaît: nous ne comprenons plus ce qui nous reliait à nos églises, aux statues, aux temples
Je souhaitais seulement qu'elle comprenne qu'existent des idées égarées dans le temps et au travers du temps, et qui parviennent jusqu'à nous. Qu'une histoire pénètre dans une autre et que nous n'en sommes que la dernière page.