Avec Liliane Giraudon & Stéphane Bouquet Rencontre animée par Pierre Eugène Dans le cadre de « Zigzaguer / poésie & cinéma » Liliane Giraudon et Stéphane Bouquet racontent, observent et interrogent leur rapport au cinéma dans leur vie et leur pratique poétique. Moins une affaire d'inspiration, de récits inoubliables ou de souvenirs émus que l'énigme d'un dispositif : celui de la salle et de sa projection dans le dos, avec l'étrange durée partagée qu'il impose. Faut-il plonger dans le fleuve d'un plan-séquence interminable ou se confier à l'ubiquité cisaillante du montage, sautillant d'image en image, de lieu en lieu, de temps en temps ? le cinéma est-il la mort au travail ou permet-il à ses vivants spectateurs de trouver leur place dans la communauté humaine ? Que peut nous dire un corps à l'écran, et en quoi vivant symbole, fantôme ou fantasme nous regarde-t-il ? Ces questions, et bien d'autres, disent aussi quelque chose, en regard, de la poésie. Rencontre dans le cadre de « Zigzaguer / poésie & cinéma » ____________________ « Zigzaguer / poésie & cinéma », à travers des rencontres, conférences, projections, lectures et performances, réunit chercheurs en cinéma et en poésie, poètes, cinéastes et artistes. Cette manifestation est organisée par Sally Bonn, Vincent Broqua, Pierre Eugène et Philippe Fauvel. Ces rencontres se déploient sur trois villes, Amiens, Paris et Marseille en deux volets (novembre 2023 et mars 2024), au sein de nombreuses institutions partenaires, dont la Maison de la Poésie avec ce soir une rencontre et le mercredi 15 novembre toute la journée des conférences, projections et lectures (voir le programme détaillé de la journée ) En savoir plus zigzaguer.com À lire Liliane Giraudon, Une femme morte n'écrit pas, Al Dante/Les Presses du Réel, 2023 ; La Jument de Troie, P.O.L, 2023. Stéphane Bouquet, Neige Écran, Imec, 2023. « Poésie & cinéma » ensemble des Cahiers du cinéma, n°803, novembre 2023.
Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.