J’arrête de retarder mon bonheur en fonction de mon corps. Si personne ne peut m’accepter comme je suis, tant pis, mais je changerai plus pour personne.
« 𝓘𝓵 𝓷’𝔂 𝓪 𝓹𝓪𝓼 𝓭𝓮 𝓷𝓸𝓾𝓿𝓮𝓵𝓵𝓮𝓼 𝓬𝓸𝓷𝓺𝓾ê𝓽𝓮. 𝓘𝓵 𝓷’𝔂 𝓪 𝓺𝓾𝓮 𝓽𝓸𝓲 »
Tous les accrocs dans le tissu, certains n’ont pas été réparés, il y a des patchs par d’autres, elle se cache beaucoup. Elle se ment aussi, elle fait semblant de rien, pour se protéger. Certaines blessures sont réparées, les fermetures Éclairs. Et quand on arrive à aller au-delà de tout ça, si on persévère il y a des sequins.
Adèle ne pouvait s’empêcher de sourire en l’embrassant. Elle sentait le sourire de Ben sous ses lèvres. C’était si bon de sentir la chaleur de son corps contre le sien, de pouvoir respirer son odeur, de savoir que tout ça était bien réel. C’était bien réel, n’est-ce pas ?
Il était imparfait pour elle, elle était imparfaite pour lui, ils étaient faits pour être ensemble.
Plus elle énumérait ceux qui avaient profité d’elle et qu’elle avait laissé faire parce qu’elle estimait que seule la validation des autres comptait, plus les larmes étaient difficiles à contenir et plus le visage de Ben s’assombrissait.
Elle était épatée par la capacité de son corps à produire de nouvelles larmes alors qu'elle avait l'impression d'avoir pleuré l'équivalent d'une petite pataugeoire gonflable.
Il n’y a pas de nouvelle conquête, Flora. Il n’y a que toi.
Adèle, est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Tu en as marre de moi ? Tu es mal installée, fatiguée, tu as mal au ventre, tu voulais manger autre chose ?
Tu es un soleil, meuf, tu es bienveillante, résiliente, loyale, tu ne laisseras personne te limiter à cause de ton corps, tu peux faire tout ce que tu veux.