Citations de Esmé Béguin (17)
J’arrête de retarder mon bonheur en fonction de mon corps. Si personne ne peut m’accepter comme je suis, tant pis, mais je changerai plus pour personne.
Il n’y a pas de nouvelle conquête, Flora. Il n’y a que toi.
Il était imparfait pour elle, elle était imparfaite pour lui, ils étaient faits pour être ensemble.
- Je vais y arriver, tu sais.
Devant le silence interrogateur de Flora, il continua.
- Ton armure, je vais réussir à l’enlever.
- Ça doit être fatiguant.
- De quoi ?
- De faire semblant de me détester.
« 𝓘𝓵 𝓷’𝔂 𝓪 𝓹𝓪𝓼 𝓭𝓮 𝓷𝓸𝓾𝓿𝓮𝓵𝓵𝓮𝓼 𝓬𝓸𝓷𝓺𝓾ê𝓽𝓮. 𝓘𝓵 𝓷’𝔂 𝓪 𝓺𝓾𝓮 𝓽𝓸𝓲 »
Tous les accrocs dans le tissu, certains n’ont pas été réparés, il y a des patchs par d’autres, elle se cache beaucoup. Elle se ment aussi, elle fait semblant de rien, pour se protéger. Certaines blessures sont réparées, les fermetures Éclairs. Et quand on arrive à aller au-delà de tout ça, si on persévère il y a des sequins.
Cette armure, elle est impénétrable. Quand tu l’enlèves, c’est pour en mettre une plus épaisse
Il n’y a pas d’autre conquête. Il n’y a que toi.
Je mérite mieux, je suis une meuf géniale.
Elle était épatée par la capacité de son corps à produire de nouvelles larmes alors qu'elle avait l'impression d'avoir pleuré l'équivalent d'une petite pataugeoire gonflable.
Le message de la veille n'était pas un cauchemar, sa patiente l'avait rejetée et renvoyée sans explication. C'était pire que d'être ghostée sur Tinder.
Adèle, est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Tu en as marre de moi ? Tu es mal installée, fatiguée, tu as mal au ventre, tu voulais manger autre chose ?
Pfiou, vraiment les ondes toxiques qu’il dégageait là, c’est Tchermobyl ce gars.
Plus elle énumérait ceux qui avaient profité d’elle et qu’elle avait laissé faire parce qu’elle estimait que seule la validation des autres comptait, plus les larmes étaient difficiles à contenir et plus le visage de Ben s’assombrissait.
Tu es un soleil, meuf, tu es bienveillante, résiliente, loyale, tu ne laisseras personne te limiter à cause de ton corps, tu peux faire tout ce que tu veux.
Adèle ne pouvait s’empêcher de sourire en l’embrassant. Elle sentait le sourire de Ben sous ses lèvres. C’était si bon de sentir la chaleur de son corps contre le sien, de pouvoir respirer son odeur, de savoir que tout ça était bien réel. C’était bien réel, n’est-ce pas ?