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Citations de A. D. G. (92)


Qu’on meure sans qu’ils y soient pour quelque chose doit leur paraître comme un étonnant manque de savoir-vivre.
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Machin s’en va-t-en guerre mais se casse toujours la gueule en amour. Ah ah ah ! Sacré Machin ! On n’a pas le droit à la mélancolie et au romantisme quand on se laisse appeler Machin.
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Mais les misérables ont sans doute plus de raisons d’être prudents que les riches ; on ne peut leur voler que leur vie.
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Je ne sais pas juger les gens et je me goure régulièrement. Pour m’excuser, je prétends que la psychologie n’est qu’une vile mécanique et qu’on se salit les doigts à ses rouages, mais c’est du blœuf. La vérité, c’est que je me trompe parce que je crois aux comédies, aux tragédies et que j’ai choisi de faire confiance. Mais là, pas possible autrement, j’étais dans le vrai : cette fille était pure comme le cristal de l’autre nuit, brillante et nette comme les étoiles de ce ciel minéral d’automne.
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Les arbres du Mail s’alopécient doucement et les tas de feuilles jaunies me font penser à la rentrée des classes (la feuille de platane : premier dessin de l’année scolaire) et à d’autres choses plus secrètes et comme enfouies dans nos mémoires : la femme inconnue, premier devoir de nos années adolescentes…
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Un suicide, ça l’embêtait, mais un meurtre, ça n’empêche pas la cérémonie religieuse.
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Elle est légère et présente, son parfum ne ressemble à rien que je connaisse. Peut-être n’y a-t-il pas de parfum du tout, juste un petit vent venu d’ailleurs en caressant de très discrètes et très inconnues fleurs.
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J’aimerais qu’il neige pour définitivement assassiner l’automne, cette saloperie de saison à spline qui chavire la tête des jeunes gens, leur fait rêver Dieu sait quoi en se lamentant, retourne les feuilles tombées qui nous font voir leur ventre d’un air avilissant.
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Quand je serai dictateur, j’interdirai la poésie, permettrai aux gens de roter en sortant de table et imposerai qu’on ôte son chapeau pour parler des rois fainéants.
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Ce sont les policiers qui nous connaissent le mieux sur cette terre, eux qui savent les petits élastiques mous de nos lâchetés et les tranchants ébréchés de nos courages. Eux seuls. Les autres pantins qui siègent dans les prétoires ne sont là que pour mémoire et représentation.
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Un étage, ça n’est pas la mer à boire mais en temps ordinaire, j’aurais réfléchi avant de me lancer. Là, sans barguigner, je sautai dans le vide, roulai évidemment en atterrissant, comme si mon épaule avait bien besoin de ça.
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On connaît des hommes politiques qui, faute d’avoir les idées bien claires, se situent « ailleurs », mais chez Augustin, il n’y avait ni frime ni affectation. Ailleurs, il y était réellement, sans jamais cesser d’être courtois, certes, mais on le sentait attentif à des choses qui devaient être en lui ou alors très loin.
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Les voyous les plus abrutis (c’est un pléonasme) ne se risquent jamais à faire du schpountz au « Cercle » et aux établissements qu’il contrôle.
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À trente ans, comme tous ceux qui vivent devant une machine à écrire en dépouillant des dépêches emmerdantes et en conservant une bouteille de scotch dans leur tiroir, j’avais tendance à m’empâter mais on ne peut pas tout avoir, la considération et la forme.
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On ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu.
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C’est sans doute parce que tout cela s’est passé en automne que maintenant, en y songeant, on trouve dans nos mémoires comme une douceur de feuilles mortes, de veillées aux châtaignes et de larges allées herbeuses qui semblent mener vers l’infini.
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"Comme journaliste, inculpé, innocent notoire, suspect probable et emmerdeur patenté, tous les flics tourangeaux me connaissaient…"
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"Vous avez ma parole d’homme mais cessez un peu de me traiter de gros gadjo. Je suis seulement un peu enveloppé."
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"Je vous signale que votre intention abstruse de nous inculper, mon client et moi, se heurtera au mur solide de nos dénégations et à l’abîme de vos manques de preuves".
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"La situation n’évolue pas. Et pourtant il y a quelque chose qui a été dit par quelqu’un à un certain moment qui aurait dû tout nous faire comprendre."
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