Interview d'Algésiras et Philippe Ogaki (Partie 2) réalisée le 29 Juin lors de leur dédicace à Momie Folie, librairie grenobloise spécialisée dans la bande dessinée.
- Ici j'ai planté nouveaux rosiers. Vont fleurir roses très spéciales, qui auront pour nom "Elinor".
- A quoi bon t'obstiner avec ces niaiseries ? Personne ne les verra, tes fleurs. Elles sont trop fragiles, elles auront crevé en un rien de temps !
- Fragiles, oui. Elles pas durer beaucoup...mais elles auront contribué à la beauté du monde.
-Chao ? Que m'amenez-vous là ?
-Votre nécessaire d'écriture, madame.
-!
-Avez-vous réfléchi à la réponse, madame ? Il est patient, mais n'attendra pas éternellement.
-C'est... C'est beaucoup trop tôt ! Je ne peux pas, pas maintenant. Elle est si jeune, elle a encore besoin de moi !
-Vous la sous-estimez. Et vous êtes en train d'oublier que vous avez passé un marché. Je suis là pour veiller à ce que vous respectiez vos engagements.
-Après le bal, je lui écrirai. J'ai besoin d'encore un peu de temps.
-Du gui argenté. Il y en a plein la forêt, qu'est-ce que tu veux que j'en fasse ?
-Bouquets.
-Si tu m'avais écouté, tu m'aurais laissé convaincre madame de faire importer des fleurs fraîches du sud, au lieu de ces plantes ordinaires. Mais bien sûr il a fallu que madame cède à tes idioties, et voilà avec quoi on se retrouve.
-Hiver c'est plantes d'hiver. Pas fausses fleurs poussées ailleurs.
-Hmph.
-Vous avez raison sur les plantes d'hiver, monsieur Heng. Je suis sûre que ce sera magnifique.
- À quoi bon t'obstiner avec ces niaiseries ? Personne ne les verra, tes fleurs. Elles sont trop fragiles, elles auront crevé en un rien de temps !
- Fragiles, oui, elles pas durer beaucoup, mais elles auront contribué à la beauté du monde.
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Abel,voici notre nouvelle couturière Élinor Jones,Élinor voici mon frère,Abel Tifany
Bonjour,Monsieur.
Elle n'est pas bien épaisse.Elle ne tiendra jamais le coup.
Il faudra vous y abituer .Il est toujours comme ca.
En l'asence de notre mère, c'est lui qui fait la loi à la maison ,HÉLAS.
Votre mère est en déplacement?
Rachel,va m'attendre dans l'atelier, je te rejoins.
Merci beaucoup pour votre aide , mademoiselle peaks.
Vous devez avoir faim,je vais demander à la cuisinière de vous monter quelque chose .
Oh, j'ai déjà mangé,je vous assure, ne vous dérangez pas.
Je vous laisse vous installer.Quand vous serez reposée,et allez dans la verrière au fond du couloir.Je vous présenterai aux autres couturière.
- Qu'est-ce que tu attends de moi, exactement ? Je ne suis pas son médecin, encore moins sa mère ! L'espionner, la harceler toute la journée, malgré l'amitié qu'elle me porte, tu crois que j'aime ça ? As-tu la moindre idée de ce que ça fait d'avoir cette responsabilité ? A chaque malaise, je me dis que c'est de ma faute, parce que je n'ai pas réussi à la convaincre de manger. Mais je ne sais pas quoi faire de plus !
- Tu as raison, pardonne-moi. Ce n'est pas juste que tu assumes ce rôle toute seule, uniquement parce que tu es celle qui a le plus d'influence sur elle.
Qui éclaire le chemin, Vaut mieux qu'un chandelier , Remisé au grenier, Ne servant plus à rien.
« … En tant que père, tu devrais prendre la défense de ta fille, lutter contre le monde entier pour qu’elle soit libre … Au lieu de cela tu courbes l’échine et acceptes les coups !
On ne sort pas de sa caste ici, Smita, tout se paye et tu le sais … »
J'ai peur, comme tout le monde. Mais la peur ne doit pas nous empêcher de vivre.
Nous sommes des millions à sentir, croire et penser que nous faisons partie d'un tout, magique et mystérieux bien plus grand que nous . Un tout qui nous relie les uns aux autres.
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