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3.72/5 (sur 47 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Diplômée de la prestigieuse université de Columbia, Ann Kidd Taylor vit dans le sud-ouest de la Floride avec son mari et son fils. Hôtel des Muses est son premier roman, véritable phénomène d’édition dans le monde entier.
Elle a d'abord travaillé pendant deux ans comme assistante au magazine Skirt! à Charleston, SC. Elle y a publié des articles et des essais.
Elle s'est ensuite consacrée à l'écriture, publiant d'abord Traveling with Pomegranates, un livre co-écrit avec sa mère Sue Monk Kidd.



Source : http://calmann-levy.fr
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An Evening with Sue Monk Kidd and her daughter Ann Kidd Taylor


Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
En bon professeur de littérature et digne fils de sa mère, mon père avait aimé les livres plus encore que ne les aimait Perri – si tant est que cela fût possible – et avait même publié deux petits recueils de poésie. Il était l’antithèse de notre ingénieur de mère : là où lui avait perpétuellement le nez plongé dans des ouvrages de Keats, de Shelley ou de Byron, notre mère vivait dans les nuages et n’avait d’yeux que pour le ciel et l’espace.
Elle possédait sa licence de pilote privé depuis deux ans quand s’est produit l’accident. Pour son anniversaire, elle avait préparé une surprise à notre père : un week-end à Key West. Elle avait affrété un Piper 1980, renseigné un plan de vol et elle s’était entendue avec Perri, qui est venue nous chercher, Robin et moi, six ans, à Juniper, Floride. Leur avion s’était écrasé dans les Everglades avant même qu’on ne soit arrivés à l’hôtel ; avant qu’on ne fonce dans le hall pour grimper l’escalier quatre à quatre, en nous disputant déjà le lit à côté de la fenêtre ; avant qu’on n’enfile nos maillots pour courir à la plage et découvrir, tout étourdis d’excitation, ces centaines de conques batailleuses rejetées sur le sable pendant la nuit et qui nous arrachaient des glapissements quand le corps gluant de l’escargot s’aventurait timidement au creux de notre paume.
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L’Hôtel des Muses, où j’avais grandi et où je vivais encore, se démarquait des autres établissements de Palermo. Là où la plupart déclinaient sans grande surprise une thématique nautique – paysages marins au-dessus des lits, gouvernails de bateau aux murs des restaurants, aquariums dans les halls –, celui de mon intello de grand-mère était entièrement dédié aux livres. Le hall accueillait des lectures et des causeries littéraires ; les clients pouvaient emprunter les ouvrages de la bibliothèque et faire leur choix sur le chariot qui circulait dans les étages en même temps que celui des femmes de chambre. Chacune des quatre-vingt-deux chambres se voulait un hommage à un écrivain dont Perri admirait l’œuvre – Charlotte Brontë, Jane Austen, Gwendolyn Brooks, Octavio Paz, Edna St. Vincent Millay, Henry David Thoreau… À en croire le Tampa Bay Times, l’Hôtel des Muses était le « véritable trésor enfoui du golfe du Mexique, un hôtel-bibliothèque fantasmagorique ».
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Quand on me demande d’où me vient ma passion pour les requins, je réponds que l’un d’entre eux m’a attaquée quand j’avais douze ans. Si on s’en tient aux statistiques, j’avais plus à craindre des cocotiers qui foisonnaient aux abords de l’hôtel que des requins en vadrouille dans le golfe du Mexique. Sachant que les noix de coco dégringolaient comme des torpilles, il est plus qu’étrange que j’aie échappé à un traumatisme crânien pour être finalement mordue par un requin – une espèce vieille de quatre cents millions d’années, présente sur Terre avant les arbres, avant les dinosaures, avant les hommes.
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Nous ce qui nous donne la sensation d'être bien en vie mérite notre attention.
Nous nous sommes posés au bord de l'eau, les orteils au ras des festons d'écume que venaient broder les vagues.
Le requin bleu, le plus rare et le plus dangereux, j'avais réussi à capturer(photo) sa large pupille noire et sa formidable gueule comme fendue d'une ébauche de sourire. Je l'avais baptisée Mona Lisa
"Sueur, larmes ou eau de mer: l'eau salée soigne tous les maux "Karen Blixen

Expressions: voilà une mordue des requins
cela va me requinquer
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La vie, subitement, m'apparaissait si insaisissable, si brève, si semblable à un minuscule poisson de barrière de corail, tout vibrant de couleur, qu'il faudrait capturer entre ses mains, et, en même temps, tellement incommensurable et écrite d'avance - un requin baleine en train d'avancer vers moi.
Maintenant ou jamais.
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« On ne sait quel doux mystère dissimule cet océan dont les mouvements, redoutables dans leur suavité, sont semblables à ceux des profondeurs d’une âme. »
Herman MELVILLE
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Chez les poissons comme chez les humains, il semble y avoir deux grandes écoles : les téméraires et les circonspects.
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Quand on me demande d'où me vient ma passion pour les requins, je réponds que l'un d'entre eux m'a attaquée quand j'avais douze ans. Si on s'en tient au statistiques, j'avais plus à craindre des cocotiers qui foisonnaient aux abords de l'hôtel que des requins en vadrouille dans le golfe du Mexique.
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L'enquête semblait être au point mort et les médias locaux étaient depuis longtemps passés à autre chose. S'il s'était agi de dauphins et de baleines, le monde entier aurait pris les armes. Mais les victimes étaient des requins.
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Les minutes ont défilé ; je m’obstinais dans mon silence, terrifiée à l’idée de répondre. Mais les mots embrasaient ma gorge et, pour la première fois, j’ai senti que les garder en moi serait pire que les laisser sortir.
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