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Critiques de Barroux (295)
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Dans la gueule du loup

Une guerre, deux frères, des choix qui divergent mais le destin qui va les porter vers les tourments de l’Histoire… Francis Cammaerts fête son 90e anniversaire lorsqu’il s’adresse au lecteur pour lui raconter cette période charnière de sa vie.

Avec le talent qu’on lui connaît, Michael Morpurgo nous conte une histoire vraie, celle de ses oncles, qui est aussi celle d’une famille, marquée à jamais par les événements de la Seconde Guerre Mondiale. L’encre noire des illustrations de Barroux ainsi que des photos et documents ajoutés à la fin de l’ouvrage, apportent à ce roman une forte dimension de témoignage, pour que les plus jeunes d’entre nous n’oublient pas la valeur de la liberté.
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Dans la gueule du loup

Francis est pacifiste, il choisit donc un service civique dans une ferme alors que son frère décide lui de s'engager dans l'armée de l'air lorsque l'Angleterre entre en guerre en 1939.



L'un le fait par conviction que rien n'est pire que le choix du combat, l'autre par la peur alliée à la certitude de défendre des valeurs plus fortes que sa vie.



Sa mort amène Francis à revoir son choix et à s'engager. Ce sera pour cet homme de grande taille, instituteur de formation, l'entrée dans les services secrets et le départ en mission pour la France...



Une histoire vraie racontée avec justesse et pudeur par son neveu pour qui s'est aussi l'occasion de renouer avec le canevas de l'homme poussé dans ses dernières limites.



Il n'y a pas de jugement sur le choix de chacun des protagonistes mais une compréhension de destins différents et de décisions prises à un moment précis. L'homme est dessiné en constante évolution.



Un portrait fort d'une vie d'homme complexe dont l'existence, portée par l'amour de son frère et marquée par ses rencontres. Il se construit et prend de la dimension par la force de la famille et du collectif. C'est donc en même temps un hommage à tous ceux qui sont morts.



A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Dans la gueule du loup

J'ai lu cet été ce petit album écrit par Morpurgo, paru dans le courant du mois d'octobre. Je peux donc désormais vous en parler. Cependant, il ne m'a pas marquée au point d'en faire un article propre. L'histoire écrite ici est inspirée de faits réels. C'est celle de Francis et Pieter, deux frères qui se sont engagés dans la Seconde Guerre Mondiale, chacun pour des raisons différentes. L'un est dans la Royal Air Force, l'autre va devenir agent secret. Alors que sa vie est désormais bien avancée, Francis revient sur cette période difficile de sa vie.



J'ai trouvé dans cette histoire beaucoup de lieux communs. Même si cela est inspiré de fait réels, les faits racontés paraissent trop faciles et assez peu précis. Vu le nombre incroyable de textes écrits sur cette période, on attend plus de précisions, surtout de la part d'un auteur aussi réputé. De plus, le procédé choisi ne paraît que peu naturel. Lors de sa dernière nuit, Francis dialogue en pensée avec les personnes qui ont été importantes pour lui à cette période de sa vie. Ce dialogue fictif donne une écriture trop travaillée, et manque l'effet de simplicité recherché. Par ailleurs, si j'apprécie d'habitude le trait de Barroux, il m'a paru trop léger pour s'adapter à cette histoire grave et pleine de leçons.

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Dans la gueule du loup

L'auteur star anglais Michael Morpurgo, injustement méconnu en France, publie un roman illustré sur son oncle résistant.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Dans la gueule du loup

Un très bon livre jeunesse sur la seconde guerre mondiale et l'occupation allemande en France.



L'histoire est très belle, les dessins sont très expressifs. Le fait que ce soit basés sur des faits réels donne au récit une plus grande amplitude ! C'est un bel ouvrage à conseiller aux plus jeunes pour qu'ils apprennent à travers ce témoignage romancée la vie pendant l'occupation, en quoi consistait la résistance. Le fait que le personnage principal soit à la base pacifiste est aussi intéressant, il ne se lance dans cette guerre qu'à cause d'un événement se produisant dans sa vie privée.



J'avoue avoir été cependant déçue par le fait qu'on me vendait un livre parlant de la destinée de deux frères pendant la seconde guerre mondiale alors qu'en fait l'histoire est vraiment centrée sur l'un des frères.
Lien : http://labullederealita.word..
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Dans la gueule du loup

J'ai sincèrement aimé ce livre car il raconte une histoire vraie ou alors tirée de faits réels. On peut se dire que cette histoire, des gens l'ont vraiment vécue. Il y a vraiment une atmosphère étrange que je ne saurais pas décrire. C'était intéressant de savoir beaucoup plus de choses sur l'histoire de la guerre 39/45. Je conseille vraiment la lecture de ce roman.



Tristan E 4D
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Dans la gueule du loup

Entre douceur de l’aquarelle et acuité des angles dessinés, les illustrations de Barroux s’accordent à merveille avec l’histoire et renouvellent l’univers de Morpurgo. Dès 11 ans.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
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Dans la gueule du loup

Un beau roman pour ados illustré en noir et blanc qui raconte l'histoire vraie d'un homme et de ses choix de vie lors de la Seconde guerre mondiale. C'est un magnifique texte sur l'engagement, la Résistance... et le pacifisme.

Francis, a grandi convaincu par le pacifisme de son père et refuse de se rêver en soldat armé au milieu des batailles pour venger les siens... jusqu'à la mort de son frère Pieter.

Mais son parcours va être singulier et parle de la logistique de l'ombre avec de très belles figures de résistants.
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Dans la gueule du loup

Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'une des dernières parutions en date de Michael Morpurgo, Dans la gueule du loup. Comment vous faire comprendre que, dès que j'ai découvert l'existence de ce titre, il me le fallait absolument tant mon amour pour les écrits de son auteur est incommensurable ? En effet, j'éprouve une admiration sans bornes pour ce grand, que dis-je, cet immense auteur de la littérature jeunesse britannique. Cheval de guerre est l'un de mes romans préférés de tous les temps (voir ma chronique dans le cadre de BB en Livre édition 2018 ici), donc tout ne pouvait que m'attirer en contemplant l'objet-livre de Dans la gueule du loup. Je m'explique : un résumé qui nous promet un récit poignant se passant durant la Seconde Guerre mondiale + inspiré de faits réels, et l'écrivain fait même plus que cela, puisqu'il nous narre l'authentique expérience d'un résistant ayant véritablement existé et faisant partie de sa propre famille + un titre percutant rendant compte de la violence meurtrière des champs de bataille, de la sanglante et ahurissante boucherie qu'ont été les conflits, pièges sans issue pour des millions de soldats qui voulaient seulement défendre l'honneur de leur patrie + une illustration de couverture réalisée dans un style très sombre tout ce qu'il y a de plus singulier et qui accroche résolument le regard = CE LIVRE M'APPELAIT, TOUT SIMPLEMENT. J'ai donc répondu à sa très séductrice œillade sans me faire prier et je ne le regrette pas !



Je ne vous cacherai pas qu'il m'est difficile d'exprimer mon opinion sur cet ouvrage pour la simple et bonne raison qu'il s'agit comme je l'ai mentionné dans le paragraphe ci-dessus d'une histoire vraie et que, qui plus est, chaque personnage ou presque de l'intrigue est connu de l'auteur et représente pour lui un membre de sa famille ou quelqu'un d'important ayant porté secours à cette dernière, en clair un véritable être de chair et de sang, qui a une réelle consistance, un certain poids dans son héritage. Je ne peux donc pas me permettre de juger de la véracité, d'estimer le degré de crédibilité de ce que Michael Morpurgo nous raconte car le petit garçon qu'il était autrefois a justement grandi avec ce testament du passé sur les épaules, il est pour ainsi dire littéralement né dedans, et il nous transmet ici ce témoin inestimable avec beaucoup de pudeur, caractéristique de ses œuvres, de respect pour son illustre aïeul, et d'humilité. Il s'agit là à mon sens d'un magnifique acte de générosité, doublé d'une preuve de courage d'être parvenu à se replonger dans ces eaux troubles que sont les douloureux, insupportables souvenirs de cette traversée de l'enfer qu'a été la lutte anti-nazie entre autres, à se remémorer la miraculeuse survie de cet oncle bien-aimé, et cela ne peut que profondément nous émouvoir et nous secouer. Je vais m'en arrêter là pour ce qui est de la puissance du contenu de ce livre car celui-ci est déjà bien assez court, et j'ajouterais même qu'il se dévore à la vitesse d'un avion de la Air Force, mais retenez juste ceci : l'écriture de Michael Morpurgo est de mon point de vue toujours d'une simplicité touchante, désarmante, sublime et d'une justesse magnifique, magistrale, qui fait à chaque fois résolument mouche. C'est pour moi un réel plaisir que de m'enrichir à tous les niveaux au contact de cette plume grandiose et de la bibliographie extrêmement fournie, diversifiée et à tout le moins impressionnante de ce monument de la littérature enfantine. Dans la gueule du loup ne fait pas exception à cette règle d'or et constitue une nouvelle pierre polie apportée à ce gigantesque, somptueux édifice littéraire et culturel.



Concernant les dessins signés Barroux, ces derniers donnent une certaine identité à ce titre réalisé à quatre mains, ainsi qu'une réelle teneur au récit que nous livre l'auteur. En outre, ils nous aident à mieux imaginer ce qu'a vécu le héros de cette grande épopée vécue au nom de la paix et de la liberté, Francis Cammaerts, et à véritablement nous figurer toutes les personnes importantes de sa vie, rencontres éphémères ou non. Je tiens également à souligner que ces illustrations essentiellement produites dans les tons de gris et de noirs m'ont fortement rappelé mes toutes premières lectures en tant que petite fille : il s'en dégage effectivement un minimalisme tout à fait ingénieux, qui stimule notre imaginaire, nous invite à la contemplation et suffit à faire naître en nous les émotions les plus intenses et transcendantes. S'ajoute à cela le fait que Barroux a réussi à créer une atmosphère unique grâce à son trait de crayon très marqué et mémorable, ce qui confère au livre une mélancolie et une poésie saisissantes, indéniablement bouleversantes.



Pour conclure, je dirais que Cheval de guerre et Soldat Peaceful restent à mes yeux les meilleurs romans de l'auteur dans le genre « récits de guerre », même si tous les deux restent de façon quasi intégrale des fictions, contrairement à Dans la gueule du loup. Et puis, c'est triste à dire, mais je pense que j'ai sûrement lu beaucoup trop d'ouvrages de ce type en particulier pour en être encore véritablement renversée. A force de parcourir les romans historiques, albums/beaux-livres, bandes-dessinées et mangas à ce propos, j'en deviens d'autant plus exigeante à chaque titre issu de cette catégorie bien spécifique que j'expérimente (chacune de mes lectures est une authentique expérience incomparable à aucune autre, vous le saurez). En tout cas, ce qui est certain, c'est que Dans la gueule du loup constitue un superbe conte initiatique, une excellente entrée en matière sur le sujet encore aujourd'hui très épineux des conflits mondiaux pour les enfants, ainsi qu'un très bel et sincère hommage aux nombreux héros de l'ombre, hommes extraordinaires méconnus à qui nous devons la vie, de cette période mouvementée.
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Dans la gueule du loup

Francis Cammaerts vient de souffler ses 90 bougies entouré des siens. Il se souvient de sa jeunesse, du moins de ses années de jeune adulte, à partir de 1939. La seconde guerre mondiale a bouleversé se vie, et failli la lui prendre. Il faut dire qu'il a pris des risques pour défendre certains de ses idéaux… Certains de ses proches ont eu moins de chance que lui.



Ce récit est inspiré d'une histoire vraie ; il est mouvementé et émouvant.

Les illustrations, en noir et blanc, sont à la fois jolies et expressives, malgré leur simplicité apparente.



Selon la 4e de couverture cet ouvrage s'adresse à des jeunes à partir de 9 ans.

Les adultes apprécieront aussi.

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Dans la gueule du loup

Francis Cammaerts, quatre-vingt-dix ans, citoyen britannique, vit en France à Pouget. Il rencontre à l'occasion de son anniversaire une petite fille, Jupjaapun Kaur, originaire du Punjab. Il est d'une fratrie de six enfants, quatre filles d'abord, Marie, Elizabeth, Catherine et Jeanne puis deux garçons, Pieter et Francis. A la veille de la seconde guerre mondiale, Francis étudie à Cambridge et va devenir enseignant, c'est un pacifiste convaincu. Pieter est comédien, il est brillant et enchaîne les succès ; il s'engage dans la RAF dès le début de la guerre et il meurt en mission au-dessus de la France. Francis, refusant d'être envoyé au combat, participe à l'effort de guerre en travaillant dans une ferme où il rencontre sa femme Nancy avec qui il a une petite fille Niki. Mais le deuil de son frère est impossible et il s'engage dans l'armée, il subit une formation militaire et devient agent secret envoyé en France sous le nom de code de Roger. Il aide la résistance. En rentrant au pays pour une permission, il permet la naissance d'une seconde petite fille, Jay. Mais il continue sa mission en France pour soutenir et coordonner la résistance ; un agent de liaison lui est attribué, c'est Christine et avec leur camarade français Albert, ils forment les trois mousquetaires. Ils sont sur le plateau du Vercors puis à Dignes, ils seront arrêtés par les nazis et sauvés par Christine. A la libération, Francis reprend son travail de professeur et il a avec Nan deux nouveaux enfants à qui il donne les prénoms de ses camarades de résistance, Christine et Paul.



Francis Cammaerts (1916-2016)

Après avoir fait ses études à Cambridge, Francis est devenu professeur. Fervent objecteur de conscience, il a été envoyé travailler dans une ferme du Lincolnshire ou il a rencontré et épousé Nancy Findlay. Lorsque son frère cadet, Pieter, engagé dans la Royal Air Force a été tué à vingt-et-un ans, en 1941, Francis a décidé qu'il ne pouvait pas rester plus longtemps à l'écart de la guerre, qu'il devait s'engager dans le combat. Il a rejoint le Spécial Opérations Exécutive, le service secret britannique créé par Churchill en 1940 - en tant qu'agent secret, sous le nom de code de Roger et a créé un grand réseau de groupes de résistants dans le sud de la France. Il a échappé aux arrestations jusqu'aux dernières semaines de la guerre, quand il a été appréhendé à un barrage routier. Alors qu'il devait être fusillé, il a été sauvé par une amie et agente du SOE, Christine Granville.



Après la guerre, Francis a repris son métier d'enseignant au Royaume-Uni. Plus tard, il a fondé le département de pédagogie de l'université d'Afrique de l'Est à Nairobi puis est devenu directeur d'un nouvel institut universitaire de formation des enseignants au Botswana. A sa retraite, il s'est retiré en France avec Nancy et sa famille au Pouget, un village du Languedoc.



Michael Morpurgo est le neveu de Francis Cammaerts.



Michael Morpurgo raconte ici l'histoire de son oncle Francis Cammaerts, jeune étudiant pacifiste à la fin des années 1930 qui voit son frère mourir au front en 1941 et qui s'engage alors dans les services secrets britanniques pour coordonner et soutenir la Résistance en France. Michael Morpurgo choisit de raconter l'histoire du point de vue du vieil homme mourant convoquant à la veille de son trépas les proches qu'il a perdus pendant la guerre et leur racontant leur histoire commune. Ce sont des souvenirs brefs racontés de manière sèche sans fioritures, il n'y a quasiment pas de descriptions mais des phrases simples narrant les actions du jeune officier.

Le récit se lit dans un seul souffle, vertigineux, fort, sensible.



En quelques pages, le récit est bouclé et la vie d'un homme honorée. C'est puissant, nous pensons évidemment à Soldat Peaceful dans lequel il y avait la même tension dramatique, la même mise en scène de la narration des souvenirs imposée par l'urgence des derniers instants de vie.



Le récit est suivi d'une biographie des différents personnages ayant compté dans la vie du héros et de quelques photos.



Coup de coeur

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Dans la gueule du loup

Au crépuscule de sa vie, Francis Cammaerts se souvient. De sa jeunesse en Angleterre, de la seconde guerre mondiale à laquelle il n'a pas voulu prendre part par conviction pacifiste et qu'il a fini par vivre au sein de la résistance française après la mort de son frère aviateur abattu par l'armée allemande. Une période sombre passée à fuir, à se cacher, à coordonner les actions de sabotage. Le jour de ses 90 ans, il repense aux années de clandestinité, aux rencontres inoubliables, aux camarades arrêtés et fusillés, aux combats menés dans l'ombre, la peur au ventre, jusqu'à la libération.



Francis Cammaerts a vraiment existé, c'est un oncle de Michael Morpurgo. Ce dernier donne l'impression de se glisser dans la peau de son aïeul avec une certaine forme de retenue. On ne bascule pas dans un torrent d'émotion malgré l'emploi récurrent de la première personne. Le récit des événements peut paraître uniquement factuel mais il gagne en force en refusant de jouer sur la corde sensible. Surtout, la voix de Francis s'attarde moins sur son propre cas que sur ceux de ses proches, de Pieter le frère adoré à Nancy, sa femme aimante, en passant par son père, philosophe anarchiste lui ayant enseigné très tôt les vertus du pacifisme.



Son rôle de résistant, sans être minimisé, ne donne pas dans l'héroïsme. Là encore le narrateur préfère s'attarder sur ses camarades de lutte qui, à ses yeux du moins, méritent bien plus d'éloges et de gloire que lui. Le texte montre également la difficulté de concilier ses convictions d'homme de paix avec sa volonté de venger la mémoire de son frère et la certitude que l'inaction ne peut que servir les intérêts de l'ennemi.



Superbement illustré par l'excellent Barroux, Dans la gueule du loup est un roman jeunesse porteur de valeurs d'amitiés et de solidarité doublé d'une belle déclaration d'amour aux femmes engagées dans la résistance. Un texte par ailleurs plein de respect et d'admiration pour Francis Cammaerts, qui a néanmoins l'intelligence de ne pas tomber dans l'hagiographie.


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Dans la gueule du loup

Comme la plupart des livres de Morpurgo, Dans la gueule du loup commence tranquillement, cette fois avec un vieillard qui revient sur sa vie. Les premiers chapitres concernent l'avant-guerre. Il est saisissant de lire sur les derniers moments entre Francis et Pieter, alors qu’on sait la mort imminente du second. Les deux frères ne s’entendent pas et,parmi toutes leurs divergences, ce qui frappe le plus est leur opinion sur la guerre. Francis est convaincu de l’absurdité et de l’inutilité de la guerre et des morts; Pieter est convaincu que le pacifisme n’arrêtera pas Hitler et la menace qu’il représente pour la liberté. Le narrateur ne juge pas. Il tente de comprendre et d’accepter la vision de chacun, selon ses inspirations du moment et valeurs. Francis évoluera et son opinion se complexifiera, et il comprendra que survivre à la guerre constitue aussi un fardeau.



Avec le conflit qui éclate débutent les intenses récits en France occupée. Morpurgo aborde d’ailleurs deux drames incroyables de la résistance, sur lesquels je me suis arrêté pour en apprendre davantage grâce à Internet. (Je souligne en passant que le livre n’explique pas clairement les tenants et aboutissants de la résistance, ce qui peut limiter la compréhension des lecteurs moins informés.) Par-dessus tout, la finale est époustouflante! Elle met en scène l’un des rares proches que Francis pouvait se permettre d’avoir. Vers la fin de la guerre, Christine joue le tout pour le tout afin d'arracher à la mort, une nouvelle fois, son ami pourtant déjà très prudent. Audacieuse Christine!



Ce que je trouve cependant dommage, c’est que malgré la force et la gravité des évènements, il m’a été difficile de m’y plonger pleinement. Le livre est plus court que ce que l’auteur écrit généralement et, derrière les péripéties, on sent toujours le vieillard qui interpelle directement ses proches en racontant ses souvenirs. En d’autres mots, la lecture m’a plus fait l’effet d’un roman épistolaire que d’un roman réaliste. On sent trop le recul. Cela n’enlève rien à la qualité de l’histoire et de la narration, mais a certainement concentré l’attention sur les états d’âmes d’un homme en fin de vie plutôt que sur la virulence des évènements. Par ailleurs, les dessins de Barroux, même en noir et blanc, donnent une impression de légèreté qui contraste avec le récit.



Quelques notes sur Francis et ses proches complètent la lecture et étanchent davantage notre soif de renseignements sur les protagonistes du roman. On apprécie. Somme toute, j’ai terminé ma lecture heureux d’avoir pu connaitre une si épique histoire, mais déçu de n’avoir pas plus accroché au ton de la narration.



Lisez la critique complète ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=2056
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Dans la gueule du loup

En ce début d'année 2018, l'auteur britannique Michael Morpurgo fut sacré Chevalier pour ses oeuvres littéraires pour la jeunesse et ses actions sur des oeuvres de bienfaisance.



Nous vous renvoyons pour illustration du talent non démérité vers chacun de ses titres, tellement il est difficile de choisir d'en mettre un en avant plus que l'autre.



L'actualité du mois de novembre le met aussi en avant pour reparler de son oeuvre "Cheval de Guerre" à quelques jours du 11 Novembre, nous vous renvoyons également vers son profil Facebook pour une interview exceptionnelle.







Pour 2018, l'auteur nous sort un certain nombre d'inédits dont celui-ci "Dans la gueule du loup".



L'émotion sera encore vibrante, intime et percera d'un rai lumineux dans un cadre historique, comme à son choix, bouleversé et plus sombre.







La petite histoire dans la grande Histoire.



Notre héros s'appelle Francis, il a 90 ans.



Rappelez-vous les lignes directrices favorites de l'auteur, Transmission-Nature-Amitié( Fraternité)- Famille.







L'intrigue principale semble concentrée sur la relation duelle de deux frères, que la famille, la guerre, éloigneront d'une certaine façon.







Nous serons dans la transmission, dans le témoignage avec ce vieil homme qui est salué par ses pairs pour ses efforts de guerre au début du récit, etqui souhaitera revenir sur ses souvenirs la tête posé sur l'oreiller, comme une confession.



Il a eu des enfants, des petits-enfants mais ce n'est pas de cela qu'il souhaite s'entretenir, il pense aux absents, chers à son coeur.







Nous remontons le temps, et d'un chapitre à l'autre, d'un proche à un autre, nous en arrivons à ce qui nous intéresse, à ce qui ressemble à une drôle de blessure.



Francis s'adresse presque à chacun de ces personnages du passé dont il parle, comme pour livrer ce qui n'a pu être partagé au bon moment, au bon endroit.



Ils seront des acteurs importants et contribueront au personnage qu'il deviendra.







Cette phrase tirée du livre est juste parfaite pour introduction:



" C'est une nuit propice aux souvenirs.



Je veux me rappeler toutes celles et tous ceux qui n'étaient pas à mon anniversaire, qui m'ont accompagné dans la vie, qui m'ont tenu la main, qui ont caressé mon front, qui m'ont aidé à traverser les épreuves.



Je veux les revoir, être de nouveau avec eux, revivre toute ma vie avec eux, depuis le temps du bac à sable jusqu'à aujourd'hui. 90 ans."







Les paroles du héros sont émaillées de regrets mais nous le savons du début tout de même, il a eu une belle vie.



C'est une réflexion sur la guerre que tisse Michael Morpurgo, ça ne sera cette fois pas un fond de scène éprouvé, il sera très concrètement éprouvant, nous avons là deux frères qui ne partagent pas le même angle de vue pour venir à bout d'une guerre dévastatrice.



Et l'échange est intéressant entre le pacifiste Francis et l'offensif Pieter.







C'est l'itinéraire de Francis qui tentera au cours de sa vie de rester fidèle à ses principes et nous verrons de quelle manière il sera celui salué au début du roman.



Car il y aura des compromis terribles.



C'est l'histoire d'un anglais devenu résistant parmi les français.



Mais et ce loup du titre?



Quel est-il?



Un chapitre y revient mais il est nul besoin de chercher bien loin quel est le loup de cette période 39-45.



C'est un titre vraiment prenant, émouvant et intéressant.



En lisant ce roman, très ému, qui ne le serait moins?
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Denise et moi

Un petit garçon reçoit en cadeau d'anniversaire une plante qu'il s'empresse de prénommer Denise. Et plus Denise grandit, plus les membres de la famille disparaissent...



Cet album aux graphismes attrayants m'a beaucoup plu. Il est drôle et bien rythmé. Un vrai plaisir de lecture.
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Denise et moi

Mais qui est Denise la plantureuse et exquise "amie" du héros ? Denise est simplement une plante "un peu" particulière, qui lui fera vite regretter de l'avoir négligée. Ainsi va la vie, il ne suffit pas de claironner qu'on a une belle plante à la maison, si on passe son temps à l'oublier, les effets risquent d'être mordants. Un album drôle avec une surprise de taille à l'intérieur. Frissons et rires garantis. Idéal pour des 4-6 ans
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Denise et moi

Extra ce livre. On suis un petit garçon qui demande où se trouve les différents membres de sa famille. Mais avant cela il a fêter son anniversaire et a eu comme cadeau Denise une plante. Qui au fils des pages grandit, grossi.

Puis à la fin le pop up surprise est génial et fait son effet auprès des petits. Je me suis servi de Denise pour attraper la suçou de mon fils.
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Denise et moi

Un album très réussi à l’humour décidément… carnivore. On rit de voir évoluer le jeune protagoniste, tout à fait naïf envers les préférences alimentaires de sa plante et sa croissance inquiétante. [...] Une lecture à l’humour un peu méchant, mais infiniment drôle.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
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Denise et moi

Un petit garçon reçoit une plante pour son anniversaire. Elle demande des soins et il délègue souvent à quelqu'un de sa famille mais au fil du temps, il se retrouve seul... que se passe-t-il ?



Un album amusant sur une héroïne atypique : une plante carnivore ! Elle envahit doucement la page. Petits frissons et humour au rendez-vous. J'ai adoré !
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Denise et moi

" Denise et moi" est une histoire randonnée amusante.

L'auteur-Illustrateur Barroux va jouer aussi bien sur le rythme du texte que sur le rythme d'un temps qui semblera volontairement confus, celui nous donnera l'impression d'aller trop vite selon certains à l'image.

Les événements donneront l'impression de se suivre sur une semaine, voire plus, avec une plante posée sur un meuble qui poussera, poussera. Elle s'appelle Denise.



Denise appartient à un petit garçon à qui elle a été offerte à son anniversaire.

Mais ce petit garçon très attentionnée et gaga de son pot, agira avec elle comme on s'occupe d'animal domestique, avec des pensées de tous les instants.

Ce petit bonhomme aura des activités ou des loisirs et péférera confier Denise à chaque départ.

Seulement, et on le comprendra au fur et à mesure les personnages vont disparaitre sauf Denise.

Et ainsi, notre garçon comblera de multiples abandons de poste supposés en sollicitant un nouveau membre de la famille pour s'occuper de Denise.



Mais nous comprendrons par pertinence que tout ce passera dans la même après-midi ( forcément) et c'est ce qui fera la drôlerie de l'aventure.

Pourquoi Denise pousse t-elle aussi vite?



Un indice nous est pourtant glissé sur des dessins du petit garçon qui semble bien connaitre les jolies qualités de sa plante verte.

Les double-pages finales donneront dans le Pop-Up qui régale ( et qui délivre, pourrait-on dire).

Même si l'on apprécie beaucoup Barroux par ici, on ne se douterait pas pour cette fois que cet album ci puisse être d'un ton aussi drôle.

Tendre, avec pareil titre et pareil illustration, ça oui.

Nous serons bluffés.

La fin sera irrésistible. Quelle coquine cette Denise, tout de même!
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