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Citations de Cetro (297)


Mon corps part en quenouille, mais ma tête hurle ma jeunesse éternelle. Parce qu’il faut quand même vous dire que, aussi fripé et ratatiné soit-on, on reste pour toujours l’enfant ou le jeune homme que l’on a été.
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« Elle se penche sur moi, m’embrasse avec la tendresse d’un enfant pour son grand-père. Ce contact doux et chaud réveille en moi le souvenir de sensations oubliées, profondément enfouies par le temps riche de leur absence. L’émoi d’un enfant, l’excitation d’un adolescent, l’amour d’un homme, tout cela enseveli sous la solitude d’un vieillard qui n’a plus d’existence ou de valeur pour personne »
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« Entre-temps, la télé accompagne ma somnolence. Yeux vitreux et fixes, je la contemple, hypnotisé. Le temps s’écoule ainsi et tourne en boucle. Nous vivons et revivons inlassablement les mêmes journées, sans que rien n’interfère dans ce quotidien figé, sans que rien n’évolue jamais. Je me fais chier ».
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« Et c’est d’ailleurs ainsi que je suis né. Sous les coups de mon père et sous les yeux de mon frère. Dans une mare de sang et un océan de douleur. Dans un monde de cris, un univers de haine (…) Ernest (son frère). C’est son nom. Il m’a enveloppé dans la vieille couverture de son chien. Pas très propre, mais chaude. C’est d’ailleurs sa chienne, la vieille Dolly, qui s’est chargé de me nettoyer, me lécher, me réchauffer. Né de l’union de deux rats, je venais au monde comme un clébard ».
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L'étrange impression qu'il me parlait d'une autre pièce, un ailleurs, me surprit, m'effraya.
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– Dis… Tu ne crois pas qu'on est en train de crever, qu'on se trouve ensemble dans le tunnel de lumière ?
Tu sais toutes ces conneries qui se racontent à ce sujet, la lumière qui appelle…
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Je glissais entre mes deux grands-parents, plus heureux que jamais de pouvoir leur tenir la main et jeter à
la face du monde l'amour que j'avais pour eux, la fierté que j'éprouvais à être de la famille et en leur
compagnie.
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Je glissais entre mes deux grands-parents, plus heureux que jamais de pouvoir leur tenir la main et jeter à
la face du monde l'amour que j'avais pour eux, la fierté que j'éprouvais à être de la famille et en leur
compagnie.
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C'est quand même fou comme je plonge dans vos récits. C'est même plus que ça, je les vis.
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Ils se soutenaient et faisait corps dans la douleur, affrontaient les difficultés ensemble est oubliaient les
menus griefs qui les opposaient au quotidien. Le plus important était ailleurs. J'aimé ces personnes âgées, à
m'en faire exploser la poitrine.
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– Si, c'est super intelligent et sensible, les cochons. Églantine, souvent, quand je reste seul à lire dans la
grange, elle pose sa tête sur mon épaule, en silence. Presque comme si elle lisait avec moi.
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– Je t'avertis, Guy Carlotti, si mes draps sont salopés, je te promets une guerre dont tu ne sortiras pas vivant.
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L'émoi d'un l'enfant, l'excitation d'un adolescent, la mort d'un homme, tout cela ensevelit sous la solitude d'un vieillard qui n'a plus d'existence ou de valeur pour personne.
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J'y perçoit l'image d'un vieillard usé, plus proche de la fin que du commencement. Mais mon regard est celui du jeune homme dont je croyais être séparé à jamais.
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Les bons outils font les bons ouvriers.
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La nourriture est insipide. De quoi ont-ils peur ? À l'âge que j'ai, qu'est-ce qui pourrait me tuer plus sûrement que la vieillesse ? À quoi bon faire attention, maintenant ?
On bouffe sans sel, sans graisse, sans sucre... sans goût et sans plaisir, surtout.
Tout a un goût de flotte, jusqu'au steak haché, je le suppute. J'ai arrêté de manger de la viande depuis des décennies, alors que j'étais tout jeune, et Frank a dû se tromper, se mélanger dans les plateaux. Un autre pensionnaire sera privé de viande. Enfin, au fond il ne perdra rien, car l'appellation est usurpée.
Si c'est bien haché, j'émets un doute sur l'appellation steak. Ça n'a rien de viande, rien à voir en tout cas avec ce que nous mangions parfois, enfants, lorsqu'un de nos animaux était sacrifié pour satisfaire aux envies et besoins de notre logeur, propriétaire de la ferme.
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Dans un désert affectif, les moindres signes de vie deviennent l'oasis à laquelle on s'abreuve avec délice. On s'y agrippe, ultime chance de survie.
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