Citations de Cicéron (310)
La vertu suffit pour vivre heureux.
« Nous sommes esclaves des lois pour pouvoir être libres » .
"[...]La satiété de la vie rend propice la venue de la mort."
p. 129
« Selon l'expression de Montaigne, [Caton l'ancien] "donne l'appétit" de vieillir. »
p. 57 :
Sapienti : La science sans Dieu est hautaine. Les philosophes anciens s'appellent entre eux « sages » avec emphase; pleins de dédain pour la masse, le vulgaire. Il fallait l'exemple de Jésus-Christ pour décider les hommes instruits à communiquer leur science au plus humble.
Les inconvénients do la vieillesse sont dus au caractère plutôt qu'à l'âge. La culture de l'esprit, la pratique des vertus en sont les remèdes.
L'injustice consiste ou à faire le mal ou à le laisser faire ; elle vient le plus souvent de la convoitise : on veut être riche pour satisfaire à ses plaisirs, à son amour du luxe, à son ambition : ainsi firent Crassus et César ; on laisse faire le mal par crainte des inimitiés, du travail, de la dépense, par négligence et par égoïsme.
La première loi de justice est de ne nuire à personne ; la seconde, d'user, comme d'un bien commun, de ce qui est à tous, et comme d'un bien propre, de ce qui est à soi : or on n'a rien à soi par la nature ; la première occupation et la loi de l'Etat, voilà l'origine de la propriété ; car nous ne sommes pas nés pour nous seuls.
Le désir de connaître la vérité est naturel à l'homme; mais il faut en craindre les excès et le subordonner toujours à son but principal qui est l'action.
L'histoire , ce témoin des siècles , cette lumière de vérité ,cette vie de la mémoire ,cette maîtresse de la vie
Une pièce sans livres, c'est comme un corps sans âme.
C'est le propre de l'homme de se tromper, seul l'insensé persiste dans son erreur.
Si nous suivons la nature comme guide, jamais nous ne ferons fausse route.
Si les châtiments seuls, et non la nature, détournaient les hommes de l’injustice, une fois la crainte des châtiments ôtée, de quoi les méchants pourraient-ils s’inquiéter ? Cependant il ne s’est jamais rencontré criminel assez effronté, ou pour ne pas nier qu’il eût commis le crime, ou pour ne pas alléguer sa propre souffrance comme un motif légitime, ou pour ne pas chercher dans le droit naturel quelque moyen de défense.
S'il existe dans les phénomènes naturels une marge d'imprévisibilité, tout n'est donc pas déterminé à l'avance.
En effet, rien n'est à ce point contraire à la régularité rationnelle que le hasard, au point que même un dieu ne possède pas à mes yeux le privilège de savoir ce qui se produira par hasard ou par accident. Car s'il le sait, l'événement arrivera certainement ; mais s'il se produit certainement, il n'y a plus de hasard ; or le hasard existe : par conséquent, il n'y a pas de prévision d'événements fortuits.
Si donc cette âme est cultivée, si l'on a dirigé son regard avec assez de soin pour qu'elle ne soit pas aveuglée par les erreurs, elle devient alors une intelligence parfaite, c'est-à-dire une raison achevée ; et si le bonheur appartient à tout être à qui rien ne manque et qui est en son genre accompli et complet, et si c'est là le propre de la vertu, il en résulte certainement que tous ceux qui possèdent la vertu sont heureux.
Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut.
Les orateurs élèvent la voix quand ils manquent d'arguments.
Il y a toutefois lieu de poser que le souverain bien consiste à vivre selon la nature, c'est-à-dire de jouir de la vie avec mesure, et d'une vertu qui soit en rapport avec elle.