Une lectrice m’accuse de partis pris. « A vous croire, m’écrit-elle, toutes les femmes seraient de fieffées salopes qui ne rêvent que de donner leur cul au premier venu. Si c’était vrai, ça se saurait. »
Et pourquoi ça se saurait-il, chère madame ? Vous écrivez bien : des salopes qui rêvent de donner leur cul. Pas des salopes qui donnent leur cul. Je ne prétends rien d’autre
Esparbec.
Dire que les mots font mouiller Z., ma correctrice préférée, serait un euphémisme. Rien de ce qu’on lui fait, prétend-elle, n’agit autant sur elle que ce qu’on lui dit ou que ce qu’elle lit. L’idéal étant bien sûr, qu’aux mots s’associe au moment opportun (quand ils ont déjà fait le plus gros du travail) ce qu’on lui fait.
Esparbec.
Le cul, c’est de l’art, ce n’est pas du cochon
(Esparpec).
Mes jambes tremblaient ; j’ai dû m’appuyer au chambranle de la porte. Une chaleur moite montait de ma culotte. Jamais je n’avais éprouvé ça. Mon sexe me démangeait, mais je n’osais pas le toucher davantage. J’ai tiré sur le slip pour que le coton épouse bien ma fente et mon petit monticule rebondi orné de poils courts. Je faisais bouger le tissu, j’étouffais. Je devais avoir les joues rouges, je transpirais, et en même temps, j’avais des frissons de fièvre.
A bientôt, amis, amies, et longue vie (ou long vit) au cul.
Esparbec.
Quand je suis revenue à moi, mon premier réflexe a été d'enlever le jean. L'expérience avait été forte. Trop. Si jamais je le remettais, lui ou un autre, il me faudrait m'apprendre à me contrôler. A part ça, je me sentais comblée, et surprise en même temps. Je n'avais pas imaginé que cela puisse être aussi bien. J'avais vraiment le regret de ne pas avoir essayé plus tôt.
- ce soir lulu, vous nous servirez sans culotte.
Je suis allée à la salle de bains pour m’asperger le visage d’eau froide. J’ai aperçu le reflet de mon corps dans le miroir. Ma nuisette descendait à peine en dessous des fesses, dévoilant mes cuisses blanches. Je distinguais aussi, par transparence, ma touffe de poils bruns. L’échancrure du décolleté laissait sortir mes seins opulents. J’ai compris qu’en effet je pouvais être excitante.
Chacune est passée à son tour. L'angoisse et le plaisir de toucher l'étalon se confondaient dans leurs gestes et dans leurs yeux. Je comprenais ce qu'elles ressentaient. Après tout, n'était-ce pas l'instant que j'attendais depuis que j'avais décidé de devenir jockey, le contact physique avec le cheval ?
Sa blouse blanche moulait ses seins généreux et solides, son ventre légèrement arrondi, ses hanches pleines. À travers le tissu léger, on devinait son slip et on voyait qu’elle ne portait pas de soutien-gorge, ce qui confirmait mes craintes.