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Critiques de Confucius (46)
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L'invariable milieu, tchoûng-yoûng

Un livre de base.
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Le livre de la piété filiale

Un peu un complément aux Entretiens de Confucius, qui peut être intéressant par curiosité, mais je peux difficilement le conseiller à ceux qui ne connaissent pas les propos initiaux de Confucius dans Les Entretiens.
Lien : https://www.verslest.org/202..
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Les Deux arbres de la Voie: Le Livre de Lao..

Une édition « de luxe » pour deux des plus profonds ouvrages spirituels de l’humanité







Les éditions des Belles Lettres (100 ans en 2019 !), qui portent si admirablement bien leurs noms (« Les Belles Lettres proposent la plus importante bibliothèque au monde de textes classiques »), font parties des cinq meilleures de France : c’est mon point de vue. Tout en elles est de qualité : contenu, contenant et prestige des belles lettres qu’elles publient avec soin. Vous pouvez y aller les yeux fermés, comme si l’on vous conseillait un bon vin. Mais leur renommée n’est plus à faire !



Et elles ne dérogent donc pas avec ce coffret, car Les Belles Lettres publient ici une magnifique édition des deux textes les plus connus de Chine, et que l’on dit les plus traduits après la Bible.

La chance que l’on a au surplus, c’est qu’un grand spécialiste de la Chine et des lettres chinoises, Jean Levi, fait la traduction des deux livres, les introduit et préface, et les annote évidemment (notamment chacune des stances du Lao-Tseu : on en apprend autant avec ce dernier qu’avec Jean Levi qui les commente). La cohérence est ainsi complète et le jeu de renvois entre les deux livres peut ainsi se faire naturellement !

Je me sens extrêmement honoré de pouvoir en parler sur Livres Bouddhistes. Et de vous les recommander – de vous prier même de les acquérir.



Certes, c’est savant de prime abord. Mais c’est accessible.

Outre l’extrême fusion des deux textes (en apparence opposés !), qui vous sont proposés en bilingue (chinois à gauche, français à droite), la vision des textes (leur traduction donc) est assez unique et surprenante. Ainsi la toute première stance du Livre de Lao-Tseu m’a franchement étonné, et m’a fait revenir à toutes ces autres traductions lues avant elle… et qui font pâle figure à côté. La seule première stance vous suffira pour la semaine, vous pourrez la méditer suffisamment pour revoir votre vision du texte…et de la pensée chinoise. Et le reste est à l’avenant. Notons ou plutôt ajoutons que suite aux Entretiens de Confucius, Jean Levi a rédigé une « Annexe » de 70 pages sur son authenticité, qui remet les pendules à l’heure.

La traduction est toutefois accessible je le répète : seulement on y pénètre profondément dans cette antique pensée chinoise, on la voit s’exercer différemment (et l’on parle de philosophie, de métaphysique, de morale dans ces deux textes de Lao-Tseu et Confucius). Les Chinois d’aujourd’hui sont-ils les dignes héritiers de ces deux légendaires figures ?



J’ai savouré avec un plaisir immense cette relecture des deux Arbres de la Voie. Je n’ai pas assez de mots pour exprimer ma gratitude à Jean Levi et aux Belles Lettres, ni pour vous dire qu’il est inutile d’aller chercher ailleurs désormais, une édition de référence sur le Livre de Lao-Tseu et Les Entretiens de Confucius.

C’est ici tout à fait délectable : voici un bon repas spirituel et multi-millénaire que l’on goûte, que l’on savoure, chaque page étant un petit trésor en soi. C’est à la fois simple comme bonjour – c’est pragmatique, c’est chinois – et profond et mystérieux comme seuls les chinois savent exprimer ce que l’on ne peut exprimer…

Deux arbres de la Voie, publiés pour l’éternité et qui vous accompagneront jusque dans le lit de votre mort… Deux arbres, dont on ne finit jamais de faire le tour.



Bonne lecture !



Zui Ho.
Lien : https://livresbouddhistes.wo..
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Les Analectes

Traduit de la version déjà traduite anglaise, ce texte a un peu perdu de son intérêt. Il existe de bien meilleures traductions, notamment une par Pierre Ryckmans qui est tout à fait accessible par tous. L'intérêt de cette édition réside uniquement dans la reliure, qui reproduit la reliure anciennement utilisée en Chine.

En revanche, pourquoi avoir mis en couverture du texte confucianiste un symbole taoïste ?
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Lun yu, les Entretiens de Confucius

Le Lun Yu, recueil des entretiens de Confucius est un des livres les plus révérés et les plus traduits au monde. Sur ces points on peut presque le comparer aux Evangiles.
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Confucius : Maximes et pensées

Sur le continent d’où étaient originaires les qins avait vu naître le scribe érudit dans une famille bourgeoise, mais dont la fortune avait subi des revers. Obligé de travailler, il était devenu scribe à force de volonté avertie et se mettait à la disposition des seigneurs nombreux, en ce temps-là. Le chaos qui régnait dans la multitude d’états, de ce qui deviendrait un empire après sa mort, lui fit voir tous les avantages et inconvénients des systèmes politiques. Des tyrannies les plus exacerbées aux laxismes abandonnant les peuples, tous les types de gouvernements proliféraient. Déçu par ses souverains successifs, il était à la recherche de celui qui saurait appliquer avec justesse des principes pouvant équilibrer les relations entre les hommes pour qu’ils vivent en paix. La gouvernance souple, mais ferme d’un monarque pouvait engendrer une attitude contrôlée, mais libre de populations administrées, mais consentantes. Après une dernière recherche infructueuse et un isolement salvateur, il se décida à mettre par écrit des textes anciens, ses constatations et ses recommandations.

Sa doctrine pouvait s’adapter à toutes les religions et s’appuyait sur une cohésion familiale avec le principe d’honorer les aînés qui devaient eux, amour à leurs progénitures. Ce principe pouvait être étendu à la vie collective et au gouvernement d’une nation. Comme toujours, malgré la mesure apportée par l’érudit, elle pouvait être exercée de façon tyrannique ou bienveillante. D’ailleurs, elle avait souvent permis de hiérarchiser la société et la famille plus que nécessaire. Cette doctrine fut adoptée pendant des siècles par les qins qui surnommaient son auteur « Maître » ou « Érudit ». Elle était incompréhensible par les autres cultures, qui la pensaient confuse. Les chapitres traitaient de sujets différents sans apparente continuité ce qui ajoutait à la confusion. Le temps et des disciples de l’Érudit lui avaient même fait rencontrer le « Vieux Nouveau-né » pour en tirer une autre philosophie plus hermétique. Un mélange joyeux de respect de l’autorité, de culte aux ancêtres, d’animisme, de chamanisme, de philosophies athées et de doctrines de gouvernance prévaudrait dans l’empire des qins. Comme partout les populations avaient déifié cet homme, qui n’avait jamais parlé de religion.

Extrait de Le cosmos musicien


Lien : http://www.atramenta.net/lir..
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