Prenant volontairement son temps pour délivrer son action - comme Travis, le jeune et intrépide héros pour remettre une mystérieuse lettre à son non moins mystérieux voisin - ce 1er tome brille par ses décors, la chaleur de certains personnages et la noirceur machiavélique de quelques autres. Le scénario classique pourrait être celui d'un Blake et Mortimer. Traité façon Guerre des Mondes, il nous fait pénétrer un New-York nocturne où la misère épouse le crime et la science le fantastique. On se laisse prendre et attend la suite avec impatience !
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Des savants fous qui s'affrontent en 1942 dans la ville de New York sur fond de guerre mondiale, avec pour sauver le monde, le courage d’un petit garçon, assoiffé de connaissances scientifiques suite à la disparition de son père ingénieur.
Début d'une trilogie qui ne va cesser d’être de plus en plus prenante. Le premier tome est une vraie mise en situation avant un deuxième tome qui va voir l'histoire se complexifier.
Mais, pas d'hésitation, il faudra aller jusqu'au T3 pour un dénouement, très rythmé et fluide.
Un graphisme rétro, réaliste, qui flirte avec certains comics et La Guerre des Mondes d’Orson Welles.
A découvrir
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Travis et sa mère, recemment veuve, viennent s'installer à New York. Féru de sciences, prenantr Edison pour le plus grand des inventeurs, le jeune garçon, un peu solitaire, espionne son mystérieux voisin, ronchon, misanthrope, qui qui fait peur aux enfants qui trainent dans les rues et se livre à de mystérieuses activités dans son logement et part dans les rues le soir. Piqué par la curiosité, Travis le suit et le perd...Nous sommes en 1942, et il est dangereux de sortir la nuit où disparaissent les clochards, où surgissent de l'Hudson de mystérieux scaphandriers...Travis finira par découvrir qui est son voisin, fervent pacifiste et génial inventeur, et cela l'entrainera dans de folles aventures.
Féru de personnages historiques, en veux tu, en voilà : voici qu'apparaissent comme héros (enfin...) Thomas Edison et Nikola Tesla, illustre inconnu pendant des dizaines d'années, un peu plus reconnu depuis que son nom est attaché à une voiture électrique, mais nous avons aussi Hoover, des savants japonais, français (Marie Curie) et indien.
Fantastique à la manière des comics américains de la période et des vieux livres de science fiction, avec des espions, des machines infernales, des savants fous. Un graphisme nerveux et sombre qui cadre bien avec cette histoire pleine de peps et de dynamisme et qui sublime les décors du New York nocturne des années 40. Les personnages sont bien caractérisés. Une réussite dans le genre!
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Une histoire de querelle scientifique presque éternelle entre Tesla et Édison dans un décor digne de Jules Vernes ou de la guerre des mondes.
Un récit en trois actes, le premier tome met en scène les différents acteurs et pose le décor.
un jeune garçon arrive à Manhattan avec sa mère lors de l’hiver 1941-42. Des les premières heures, il est confronté aux gamins du quartier et à son voisin, un vieux monsieur acariâtre. Commencent alors une enquête policière et une autre tenue par notre jeune héros pour découvrir les secrets des uns et des autres et pourquoi des personnes disparaissent.
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Cette BD s'inscrit dans un univers uchronique scientifique. On y trouve aussi une touche SF à la H.G. Wells comme dans la "Guerre des mondes".
L'histoire respecte les codes narratifs : un enjeu personnel pour les personnages (la mère qui travaille à l'usine, le nouveau potentiel compagnon, l'enfant et ses futurs amis) et un enjeu plus grand (la guerre, l'évolution de la société), le tout enrobé d'un mystère et de faux-semblants.
Une BD sympathique. A voir ce que donnera la suite.
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Jean-Louis Janssens donne un nouvel élan à sa série d'aventures pour enfants. Car sous les aspects du développement d'une petite fille se cache l'histoire d'une nation pleine de conflits. Les anciennes cultures doivent faire face à des nouvelles qui reposent sur l'argent, le profit, le vol... Il évoque même la protection des dragons qui deviennent de plus en plus rares. Des profiteurs vont même jusqu'à donner des vertus à des parties de l'animal pour faire des bénéfices. Cela n'est pas sans faire penser à la pêche à la baleine ou la chasse à l'éléphant. Le profit reste la chose la plus capitale. Les parents de Zarla sont vivants contrairement à ce qu'on lui a toujours raconté. Derrière ce mensonge se cache des vérités que tous ne sont pas prêts à entendre. Voilà que le mythe du dragon blanc prend vie. Et que les magiciennes peuvent soigner plus la population sans avoir besoin du sang des dragons. Le père veut rester un combattant et tuera l'animal porteur d'espoir. Qu'importe les conséquences pourvu que son égo soit flatté. De grandes choses sont en perspective et aucun doute que notre jeune héroïne va y jouer un rôle. Que attendant Zarla va devoir grandir et apprendre à réfléchir.
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Une Bd sympathique!
La gamine courageuse est rigolote et attachante, son garde du coprs est bien exploité, c'est plein d'action, on passe un bon moment.
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C'est typiquement le genre d'aventure fantastique que j'aime bien lire. Le cadre est celui d'une uchronie située au coeur de la Seconde Guerre Mondiale entre un complot autour d'armes secrètes pouvant faire basculer le conflit.
On connait le combat acharné que mena Tesla contre Edison. Dans l'histoire, c'est le second qui est ressortit vainqueur. Et pourtant, Nikola Tesla a été un des plus grands inventeurs dans le domaine de l'électricité et de l'électro-magnétisme (dépôt de 300 brevets dont 125 inventions). Beaucoup de ses inventions seront attribués à tort à Thomas Edison. Il est bon de voir qu'il y a une forme de réhabilitation à travers une bd qui lui rend hommage. le méchant dans ce récit, c'est bien Edison. En effet, la bd en avait fait jusqu'à présent une sorte de savant fou.
J'ai bien aimé également le graphisme réaliste qui restitue à merveille le New-York des années 40 avec une touche assez rétro. Le cadrage ainsi que la mise en case sont bien réalisés. Il y a également une bonne gestion de la couleur. Que dire également de cette couverture très intrigante ? Techniquement, c'est plutôt maîtrisé.
Bref, une histoire prenante avec un dessin magnifique, que demander de plus ? On attend tout simplement la suite avec impatience.
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Je ne suis pas vraiment convaincue par ce premier tome.
Les dessins imitent le genre de l'époque du récit, et malheureusement je les trouve très sombre.
Et évidemment je suis dans le flou complet sur ce qui est raconté. Certes c'est un premier tome d'une série, mais il faut avoir un minimum d'accroche pour avoir envie de découvrir la suite.
J'ai emprunté le second tome... alors je vais le lire. Peut-être aurais je un autre avis en avançant dans l'histoire
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J'ai craqué pour la couverture et son côté steampunk. Et on retrouve effectivement l'esthétique steampunk dans la BD. Le graphisme est vraiment beau. Je suis plus mitigée concernant l'intrigue, complètement tarabiscotée, sur fond de complot, de science et de guerre mondiale.
Une petite déception, donc.
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L'histoire initiée dans le tome un continue de façon très classique et même, malheureusement, très prévisible.
Les bonnes idées de la série se résument, finalement, à quelques gags et la trame principale est peu innovante.
Mais, toutefois, ça se lit sans déplaisir et reste plutôt distrayant.
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Premier tome plutôt sympathique pour cette série fantasy plutôt mignonne mais qui n'est pas dénuée de bonnes idées.
Je regrette le côté cartoon de la petite Zarla comparativement aux autres personnages (et elle est vraiment trop petite) sinon, j'aime beaucoup les autres personnages et les secrets qu'ils cachent inévitablement.
Le chien Hydromel est particulièrement réussi et attachant.
J'attend de voir la suite pour me faire une idée plus affirmée mais jusqu'ici c'est plutôt accrocheur.
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Suite et fin... eh oui, les bonnes choses ont une fin. Sans vraiment que l'on comprenne pourquoi, les auteurs ont décidé de boucler la saga de Zarla en 5 tomes, terminant sur une non-fin.
Soit.
Le dessin est plus sombre, plus sérieux. Le propos également. Deux personnages viennent se disputer la vedette. Fafnar est un prédicateur aux sombres desseins. Il envidage de bouter le vieux peuple des villes, reléguant les lutins, géants, centaures... à l'oubli. Pendant ce temps, Zarla a rencontré Udvar, un moine qui ambitionne de décrypter les écritures sur de vieilles pierres racontant les origines des peuples.
J'ai bien aimé l'ensemble. Il y a un rythme (sans doute pas toujours bien maîtrisé) et surtout un souffle épique qui pousse le récit vers l'avant. Le lecteur est happé et cela ne s'arrête qu'à la dernière page. Même si je ne suis pas OK avec tout, je trouve qu'il y a tellement de BD dépourvues d'âme, que celle-ci mérite le détour.
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Les bulls-guerriers se révoltent. Hydromel n'est pas seul, évidemment. Des chiens pour traquer les dragons, il y en a beaucoup. La plupart sont estropiés, abandonnés une fois qu'ils ne peuvent plus servir à 100% de leurs capacités.
La meute, menée par Rage (d'où le titre) et Crocs Noirs s'empare de Vilstuf. On découvre que Lothfrig était le maître de Rage lorsqu'il chassait le dragon. Mais qu'il l'a abandonné en le pensant mort.
Pendant ce temps, Zarla court les bois sans se rendre compte qu'elle court de grands dangers. Hélas, Hydromel est fait prisonnier par Crocs Noirs et ne peut donc venir en aide à la petite guerrière.
Suspense et mort règnent sur le tome. C'est haletant et assez noir, moins léger que les 3 premiers tomes. Même si cela reste de très bon niveau, cela m'a moins ravi.
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On quitte peu à peu l'innocence des deux premiers tomes. On était dans un contexte "bon enfant", avec Zarla qui avait le chic d'essayer de croiser le fer avec les brigands, et Hydromel son bull-guerrier qui intervenait par derrière.
Le grand-père de Zarla et Garda, sa nourrice géante, lui ont menti. Les parents de Zarla sont en vie. Son père est un chasseur de dragon. Sa mère les protège. Elle vit en étroite relation avec un dragon blanc, animal de légende, celui-là même qui a défiguré le père de Zarla.
Zarla est utilisée à son insu par les Valras. Le ton du tome se durcit. On a un plan machiavélique pour atteindre Warda, la mère de Zarla, et l'éliminer. Le tome se cloture sur un combat épique mettant en scène tous les protagonistes, avec l'apparition du dragon blanc comme point d'orgue.
Je suis toujours aussi convaincu de l'intérêt de la série. Le dessin est efficace, le scénario mélange adéquatement fantasy, humour, sorcellerie... Même si ce n'est pas 100% original, c'est très efficace.
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