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Citations de Le Monde (188)


 Le Monde
"L’écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé est morte
Révélée au grand public en 1984 avec « Ségou », la romancière antillaise a vu son œuvre de renommée mondiale distinguée en 2018 par le prix de littérature de la Nouvelle Académie."
Gladys Marivat (02/04/2024)
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 Le Monde
En restant sur le mode de calcul de Stellantis, le salaire de Carlos Tavares augmente de 55 %. Par jour ouvré, il gagne autant qu’un salarié moyen de Stellantis sur toute l’année. Le document de référence indique en effet que le directeur général a gagné 518 fois plus qu’un salarié moyen (70 404 euros).

Sophie Fay
Le Monde
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 Le Monde
« L’identité composite des résistants de l’Affiche rouge constitue un retentissant rappel de ce que signifie “être français” »
"Panthéonisation de Manouchian", Philippe Bernard, 11/02/2024
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Tocqueville voit en elle "une manière d'homme politique" quand elle soutient activement la Révolution de 1848 puis s'oppose à l'Empire.
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 Le Monde
Vingt ans durant, Yihiel- Nahman pria son Dieu. Vingt longues années durant lesquelles il ne se passa pas de jour sans qu’il prie pour des épousailles, un salaire, la santé, la paix pour Israël, et rien n’advint. Yihiel-Nahman demeura célibataire, asthmatique, pauvre, et pas la moindre lueur de paix ne pointa à l’horizon. Ce qui ne l’empêcha pas de continuer à prier, jour après jour, trois fois par jour, matin, après-midi et soir, sans jamais en manquer une.

Au fin fond de son cœur, Yihiel- Nahman admit que ses suppliques n’étaient pas exaucées. Car la prière est une pure soif de miséricorde et de justice, et la vie est ce qu’elle est : cruelle, désespérante, humiliante. Il va de soi que deux mondes aussi différents ne peuvent jamais se rencontrer. Mais le matin du huitième jour de Soukhot, le 7 octobre 2023, le jour de la Joie de la Torah, quelque chose se brisa dans le cœur de Yihiel-Nahman. Ce jour-là, nombre de gens de son peuple furent massacrés, pendant que d’autres étaient pris en otage, arrachés dès l’aube à leur lit et emmenés dans la ville ennemie.

Avant même d’avoir pu assimiler ces mauvaises nouvelles, Yihiel-Nahman était déjà enveloppé dans son châle de prières sur le balcon de son appartement de Beit Shemesh et, des heures durant, sans boire ni manger, il pria et supplia son Créateur : ceux que Tu as pris ne sont plus là, mais, de grâce, aie pitié de ces innocents arrachés à leur lit à la première lueur du jour et ramène-les à l’intérieur de leurs frontières.

Des failles dans la foi
Le matin suivant, à l’issue de vingt heures de prière assidue, Yihiel-Nahman ouvrit l’application du cabinet de guerre, et découvrit que les captifs étaient toujours captifs et que rien n’avait changé. Il revêtit alors sa redingote et se rendit d’un pas rapide à la maison de son rabbin, le rav Nehemia Mittelman. « Honorable rabbin, lui dit-il, je n’ai plus la foi, et une minute avant d’ôter ma calotte et de couper mes papillotes, je suis venu vous faire mes adieux. »

Le rabbin lança un regard perçant à Yihiel-Nahman et lui demanda d’une voix paisible ce qui lui avait fait perdre la foi, et ce dernier, bouleversé, lui répondit : « J’ai prié toute la nuit le Saint-Béni-Soit-Il pour l’âme des otages, je L’ai prié de se soucier d’eux, de les libérer. Et j’ai prié pas comme d’habitude, pas à moitié, mais avec une intention vraie et entière. Pourtant, il ne s’est rien passé. Sauf votre respect, honorable rabbin, je n’ai plus la foi. Je ne crois plus à l’existence d’un dieu qui durcit son cœur devant une prière aussi pure que la mienne. − Avec une intention entière ? demanda le rabbin tout en caressant sa barbe. Peut-on se demander combien cette intention était entière ? »

« Combien était-elle entière ? demanda Yihiel-Nahman, vexé. Elle était complètement entière. − Elle n’était pas complètement entière, dit le rabbin en hochant la tête avec tristesse, car si elle avait été entière, elle aurait été exaucée. Apparemment, ta prière était presque entière. Plus entière que d’habitude, mais pas encore suffisamment entière. » Le rabbin se tut un instant et, posant une main paternelle sur l’épaule de Yihiel-Nahman, il lui dit : « Au lieu de couper barbe et papillotes, je te propose d’investir encore un peu dans la prière, Hilik. D’après le tremblement de ta voix, je te sens très près du but. »

Yihiel-Nahman retourna dans son petit appartement, s’enveloppa de nouveau dans son châle de prière et pria. Et pendant qu’il priait, il chercha des failles dans sa foi et dans son intention et découvrit que, tout en priant la plupart du temps d’un cœur vraiment entier, il arrivait qu’il se hâte, que ses lèvres disent : « Et les fils reviendront dans leurs frontières », pendant que son cœur rêvait du long cou de cygne de la caissière souriante du supermarché, de son propriétaire revêche, de ses ordonnances médicales qu’il fallait faire renouveler au dispensaire. Et dès l’instant où Yihiel-Nahman prit conscience de ces pensées égoïstes qui troublaient sa prière, il se concentra pour les chasser peu à peu de son esprit.

Et comme quelqu’un qui essaierait de pousser un grand piano sur une côte, il sua et souffla et sua et souffla et pria, jusqu’au moment où les pensées profanes cédèrent la place à une intention et une foi qui l’inondèrent tout entier, la prière devint autre soudain, ce ne fut plus une série de mots du livre, mais une supplique douloureuse et vraie, et comme toute supplique pure et vraie, celle-ci aussi fut infinie, elle ne se contenta plus de la santé de ses frères en captivité, ni de son peuple, mais elle souhaita la paix de tous les humains, y compris de ses ennemis.

Et tel un cavalier qui aurait perdu le contrôle de sa monture, Yihiel-Nahman continua de prier et écouta avec étonnement ses propres supplications comme si elles étaient dites par un autre, et, à la fin de la prière qui dura une trentaine d’heures, il ouvrit l’application du Hamal et découvrit que deux otages avaient été libérés et que des négociations étaient en cours avec l’ennemi afin de parvenir à un accord de cessez-le-feu.

Le soir de ce jour-là, en arrivant à la synagogue, il aperçut le rabbin Mittelman, qui lui sourit avec douceur et, lorsque leurs regards se croisèrent, le rabbin continua de lui sourire en hochant la tête. Et durant tout le chemin du retour chez lui, Yihiel-Nahman eut l’impression qu’il marchait non pas sur le trottoir de béton sali, mais sur un ciel inondé de nuages. A présent, se dit-il, puisque les grands problèmes commencent à se régler, je pourrai consacrer ma prochaine prière à moi-même.

S’unir à la caissière du supermarché
Cette nuit-là, malgré sa fatigue et au lieu d’aller dormir, Yihiel-Nahman pria de toutes ses forces pour des épousailles et des enfants. Au début, il voulut demander au Créateur de l’unir à la caissière du supermarché, mais, comme toute vraie prière, la sienne aussi choisit d’autres mots et d’autres intentions que les siens et, au lieu de choisir une épouse selon ses vœux, elle laissa le Créateur le faire à sa place.

Tandis qu’il priait, Yihiel-Nahman eut une sensation d’élévation, comme si pour la première fois de sa vie il réussissait à imaginer la vie qu’il s’était souhaitée, non pas dans les détails mais dans l’esprit. Il ne pria pas pour une femme mais pour le couple, non pas pour des enfants mais pour une parentalité sage et aimante. Il pria et pria sans souffler, jusqu’au moment où il se retrouva par terre, la tête blessée. Tout en lui faisant un pansement, la voisine du dessus lui dit que la blessure paraissait sérieuse et qu’il fallait consulter un médecin sans tarder, mais Yihiel-Nahman la remercia et lui expliqua qu’il était fatigué et sans doute déshydraté, il suffirait qu’il boive, mange et se repose un peu et tout rentrerait dans l’ordre.

Il quitta l’appartement de la voisine et se dirigea vers le supermarché où il acheta quelques sachets d’escalopes panées congelées, un pack de six bouteilles d’eau minérale et, quand il s’apprêta à payer, la caissière au long cou lui adressa son beau sourire lumineux et lui dit qu’il avait l’air de beaucoup aimer les escalopes panées. Mais ce ne fut pas tout et, comme il n’y avait pas d’autres clients au supermarché, ils se mirent à parler de nourriture – de sushis casher pour être plus précis – et Yihiel-Nahman promit à la caissière au long cou de lui apporter à son prochain passage un vinaigre de riz spécial qu’on ne trouvait qu’à Jérusalem et qui collait les grains de riz entre eux comme des magnets sur la porte du frigo.

La nuit, tandis qu’il était allongé dans son lit les yeux ouverts, Yihiel-Nahman se dit combien ce monde était simple et merveilleux, et combien de souffrances et de difficultés il avait subies tout au long de sa vie, et tout cela pour n’avoir pas su que demander et comment le demander. Ce fut la dernière pensée qui lui traversa l’esprit avant qu’il ne ferme les yeux pour de bon.

La médecin expliqua à ses parents endeuillés que lorsque Yihiel-Nahman était tombé et s’était cogné la tête, apparemment son cerveau avait été endommagé et que, s’il avait écouté la voisine et était allé aux urgences de l’hôpital au lieu de se coucher et dormir, il serait vivant à l’heure qu’il est. Après avoir fini de parler, la médecin fit une grimace de tristesse. Mais l’âme de Yihiel-Nahman n’éprouvait pas la moindre tristesse. Elle était désormais dans le meilleur des mondes, non pas à quatre-vingt-dix pour cent, mais un monde pleinement, entièrement, bon.

Et, dans ce monde-là, il passa des heures et des heures en tête à tête avec le Créateur et lui exposa les complaintes et l’amertume des humains. Et le dieu l’écouta avec une patience infinie et des hochements de tête compatissants. Il l’écoutait toujours, même quand Il n’avait pas la moindre idée de ce que lui disait Yihiel-Nahman.
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 Le Monde
La salamandre occupe une place de choix dans la culture japonaise. Tantôt dépeinte dans les estampes du maître Utagawa Kuniyoshi (1797-1861), tantôt considérée comme l’animal qui aurait inspiré les kappas, créatures aquatiques centrales dans le folklore nippon….. Cet amphibien très présent dans la culture nippone est menacé de disparition….. depuis 1952, le Japon a désigné la salamandre comme « monument naturel spécial ». Quiconque se risque à en manipuler une sans détenir la licence adéquate encourt une amende de 500 000 yens (plus de 3 000 euro…).
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Nancy Huston : Les gens naïfs, prêts à avaler ce qu'on leur présente comme étant la vérité, acceptent comme un tout ce qui n'est qu'une petite partie. Il est impossible de dire toute la vérité. C'est bien pour cela que nous avons inventé Dieu : pour pouvoir se dire que quelqu'un, au moins, saisit toute la vérité.

.... Comment, alors, accéder à la vérité ?

N.H. La vérité ne vient pas avec le langage pour la dire et elle est impossible à dire pleinement et entièrement. D'où l'importance de connaître des faits, de partager des récits historiques. Car plus on est conscient du fait qu'il s'agit de points de vue, plus on est intelligent. Pendant des générations et des généra- tions en Europe, les enfants ont appris à l'école que Christophe Colomb avait découvert l'Amérique en 1492. Or, pour des millions d'autres personnes, cet événement a été enseigné comme une catastrophe totale puisqu'ils habitaient, occupaient, cultivaient et embellissaient ce continent depuis des millénaires et n'avaient pas besoin d'être découverts. De même, la date de 1492 correspond à notre calendrier qui débute à la naissance de Jésus-Christ, mais pour eux, c'est une autre année ! Il s'agit de deux manières différentes de parler d'un même événement.
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Nancy Huston : C'est un fait : les femmes lisent des romans quand les hommes leur préfèrent des livres d'histoire, d'idées, de philosophie, de sociologie, bref des essais.
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Vous écrivez : « La spiritualité est la célébration du lien entre humains. » Qu'entendez-vous par là?

Nancy Huston : La philosophie occidentale donne une valeur suprême à l'individu en oubliant qu'il s'agit d'un concept récent. Pendant des millénaires, l'humanité a vécu sans passer par la valorisation de l'individu. On peut lire fréquemment que les êtres humains étaient d'abord des individus solitaires et ils auraient compris que leur intérêt était de collaborer et de vivre en société. Or, la société précède l'individu en quantité invraisemblable de millénaires ! Tous les primates supérieurs grandissent et vivent en société : impossible d'imaginer la survie sans le mâle alpha, la collaboration pour la défense et la recherche de nourriture. La spiritualité surgit dans cette collaboration nécessaire des êtres humains entre eux. Elle est le lien à autrui. Une des étymologies du mot « religion » est « relier ». Les gens qui se considèrent comme « sujets autonomes » sont enracinés dans l'illusion. Ils oublient tout ce qu'ils doivent aux autres.
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Nancy Huston : Notre fragilité nous oblige à nous lier entre nous pour la survie de notre espèce.



.... Par quoi passe cette solidarité de groupe? Nancy Huston : Par le langage et le récit de ce qui est arrivé à notre groupe. C'est la naissance de ce que j'appelle « l'arché-texte ». Eux (les méchants) menacent ce que nous (les bons) avons de plus précieux : notre liberté, notre civilisation, notre foi, nos femmes, nos richesses, notre intégrité territoriale, etc. Ce besoin de nous défendre « contre eux » donne énergie et solidarité au groupe dont les membres sont alors prêts à coopérer pour leur survie. Ce récit de type manichéen se retrouve encore aujourd'hui dans toutes sortes d'artefacts de la culture populaire (Star Wars, etc.) tout comme dans de nombreux discours politiques - je ne donnerai pas de nom!
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Mythologique, historique, religieux ou littéraire, tout récit est fiction, relève l'écrivaine Nancy Huston. Ces histoires sont autant de points de vue sur la réalité du monde et des êtres. Savoir qu'il n'y a pas de vérité absolue, dit-elle, nous rend plus intelligents et contribue à la paix.
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D'un côté, nous trouvons Oscar Wilde, exilé à Paris en 1898 après un séjour en prison à Reading, Angleterre, ruiné et malade, vivant à l'hôtel, 13, rue des Beaux-Arts, dans le 6e arrondissement. C'est là qu'il s'éteint en 1900, prononçant deux phrases désormais cultes : "mon papier peint et moi nous livrons un duel à mort, l'un de nous deux doit disparaître" et surtout le fameux "je meurs au-dessus de mes moyens" à l'annonce des tarifs de son médecin.
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À propos de Balzac : "il se couchait à huit heures du soir et se faisait réveiller à minuit pour écrire toute la nuit, [...] à huit heures du matin, il corrigeait les copies envoyées par l'imprimeur jusqu'à six heures de l'après-midi. Il s'autorisait alors un dîner ou une promenade et il recommençait..."
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Tout mythe contemporain prend-il appui sur un plus ancien?
Jean-Loic Le Quellec : Tous, je ne sais pas, mais il est certain que beaucoup s'appuient sur des récits anciens. En matière de mythes, la création est continue, puisqu'il s'agit d'une parole, par définition mouvante. En revanche, il n'existe pas de création ex nihilo, dans ce domaine comme dans les autres d'ailleurs. Les personnes qui colportent actuellement des récits complotistes n'ont par exemple pas conscience qu'elles reprennent souvent des thématiques du Moyen Âge. Le discours antivax expliquant que l'on nous empoisonne et que des personnes juives aux connivences tentaculaires avec la finance sont secrètement à la manoeuvre rappelle le récit médiéval du juif empoisonneur, tout en brodant sur le vieux schéma « on nous cache tout, on ne nous dit rien ». Ce type d'histoire plaît à beaucoup parce qu'il leur semble éclairant. Il provoque un effet de sidération en donnant des explications qui associent plusieurs éléments qu'on n'aurait pas pensé mettre en rapport, par exemple le vaccin et la technologie 5G.
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La seule chose que toute l'humanité a en commun en ce domaine, c'est de raconter des histoires différentes en les tenant localement pour vraies. Aussi si je n'entends jamais qu'une de ces histoires, je ne m'aperçois de rien, mais, au contact de plusieurs, le problème commence. Peu de possibilités s'ouvrent à moi : soit une seule d'entre elles est vraie et toutes les autres sont fausses, soit elles sont toutes fausses, mais elles ne peuvent être toutes vraies à la fois. Cette difficulté explique l'état actuel du monde. Des gens se massacrent en pensant qu'une de ces histoires est la seule vraie et que toutes les autres sont fausses. Sur l'ensemble de la terre, des intégristes de tout poil, des suprémacistes blancs, des islamistes, des survivalistes... se racontent une histoire qui justifie le monde et lui donne un sens. Au lieu de la défendre par la parole, avec des discussions et, éventuellement, des engueulades, certains le font de façon offensive, par les armes. Le récit auquel ils croient leur paraît tellement vrai, tellement important qu'il leur semble primordial que les autres y adhèrent, fût-ce sous la contrainte. Il me semblerait important de parler de ce genre de choses sous cette optique à l'école. Car comprendre que ces histoires ne sont vraies que pour ceux qui y croient est essentiel.

(Jean-Loic Le Quellec)
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Comment reconnaître un mythe?

Jean-Loic Le Quellec: Cette question de la croyance et de la véracité est à l'origine de toutes les autres réflexions. On reconnaît comme mythe la vérité des autres, à laquelle on ne croit pas soi-même. Par définition, le mythe est une histoire d'une certaine importance, qui touche à autre chose que la simple vie quotidienne. Une histoire qui dit le vrai sur le monde, ajoute du sens et fédère un groupe. Pour les gens qui l'énoncent dans leur culture, le mythe dit toujours le vrai. En revanche, la culture d'à côté considère celui des voisins comme erroné. (...) Conclusion: nous serions le seul peuple au monde à ne pas avoir de mythes puisque nous n'avons aucune distance avec nous-mêmes !
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 Le Monde
A 73 ans, Netanyahu, le vainqueur des élections législatives du 1er novembre revient sur le devant de la scène politique, après plusieurs échecs, à la tête de la coalition la plus à droite de l’histoire du pays.
Il ouvre les portes du pouvoir aux extrémistes : le Likoud, le parti conservateur de M. Nétanyahou, y fait presque figure de centriste au milieu de ses alliés suprémacistes juifs et ultraorthodoxes. Sans surprise, Itamar Ben Gvir, condamné pour incitation à la haine et soutien à une organisation terroriste, devient ministre de la sécurité publique, avec un contrôle étendu sur la police. Bezalel Smotrich, ultranationaliste religieux, hérite des finances pour un temps et gouvernera les colonies israéliennes dans les territoires occupés..
M. Nétanyahou qui espère échapper aux mises en examen pour corruption, grâce à des partenaires de coalition peu tatillons sur l’Etat de droit, a beaucoup cédé à ses nouveaux alliés.
Le Monde 30/12/2022
( Une pensée pour Amos Oz qui doit retourner dans sa tombe)
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 Le Monde
Nous sommes en France en 2022.
A l’occasion de la venue à Nice du ministre de l’Interieur Gérald Darmanin,
la police a fermé de force une librairie. Les vitrines de la librairie Les Parleuses, qui exposaient le livre d’Helene Devynck, Impunité, ont été bâchées de noir et les clients interdis d’entrée.
(Le Monde 20/12/2022)
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Le gouvernement de Pétain, né de la défaite et d'un abus de confiance, n'a pu se maintenir pendant quatre années qu'en acceptant l'aide de la force allemande, en mettant sa politique au service de la politique allemande, en collaborant dans tous les domaines avec Hitler. Cela, messieurs c'est la trahison !
Procès Pétain p27
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 Le Monde
L’écrivain espagnol Javier Marias est mort
Figure de proue de la littérature espagnole, l’auteur avait 70 ans. Il est mort dimanche à Madrid des suites d’une pneumonie.

"L’écrivain espagnol Javier Marias, dont l’œuvre a été traduite dans plus de quarante langues et dans près de soixante pays, est mort, dimanche 11 septembre, à Madrid à l’âge de 70 ans, a annoncé sa maison d’édition, Alfaguara, dans un communiqué. « Avec une énorme tristesse, en notre nom et au nom de la famille, nous avons le regret d’annoncer que notre grand auteur et ami Javier Marias est décédé cet après-midi à Madrid », écrit Alfaguara. Le communiqué précise qu’il souffrait « depuis quelques semaines d’une pneumonie qui s’est aggravée ces dernières heures ». Selon le quotidien El Mundo, il s’agissait d’une pneumonie « provoquée par le Covid » et qui a entraîné son hospitalisation pendant de longs mois."

Le Monde avec l'AFP, publié le 11/09 à 17h18.
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