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Critiques de Libon (151)
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 1 : Maîtr..

Pendant un voyage scolaire en car, dans la forêt ou pendant une visite au musée, on suit les aventures rocambolesques de trois jeunes compères, aux visages d'animaux mais au comportement bien humains. Ils décident de faire l'école buissonière, font des conneries, et les gags sont plutôt élaborés. Ces épisodes cartoonesques longs de quelques planches m'ont bien fait rire... mention spéciale fou rire pendant les stages (court extrait en swipe)... Un bon début de série avec ce trio irrésistible !
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 1 : Maîtr..

Ce tome constitue un recueil de 17 histoires des cavaliers de l'Apocadispe. La première édition date de 2018. Il a été entièrement réalisé par Libon (Ivan Terlecki). Ces personnages sont apparus pour la première fois dans le numéro 3703 du Journal de Spirou le premier avril 2009.



(1) C'est la rentrée et l'école accueille deux nouveaux Jé (un piaf anthropomorphe) et un autre (un chien à lunette). Monsieur Bentac, le maître, indique tout de suite à Chien et Jé qu'il sait comment mater les petits rigolos à forte tête. À la récréation, Olive (un toucan anthropomorphe) vient trouver Jé et Chien pour savoir si c'est eux qui ont tiré avec une gomme sur monsieur Bentac. Ce dernier est inconscient et emmené à l'hôpital. Le directeur vient annoncer que les élèves sont collés pour 3 mois. Les 3 chenapans s'évadent de la salle de colle et se rendent dans une usine désaffectée avec des produits chimiques. (2) La classe est en visite au Louvre et la maîtresse commente un premier tableau intitulé Le courage et la tempérance rendant hommage au Duc de Bléchint lors de la prise de Hombron. Les 3 garnements s'éloignent discrétos du groupe pour se promener en liberté dans les salles du musée. Ils apprécient beaucoup plus les tableaux de nu et les statues de personnes nues. Ils finissent par se faire attraper par un gardien qui les amène devant le conservateur parce qu'ils ont dessiné un zizi sur l'oreille de la Joconde.



(3) Les élèves sortent du cours de physique, le professeur leur demandant de réviser les quatre-vingt-cinq premiers chapitres du livre de cours. Olive a piqué un flacon de produit chimique pendant le cours. Ils finissent par comprendre qu'il s'agit d'un produit réagissant sur l'amidon. Chien est chargé d'aller demander à Jojo-le -bizarre où trouver de l'amidon pour pas cher. Ayant récupéré des pommes de terre, ils décident de tester le produit chimique, puis de construire une fusée. Dans les histoires suivantes, les trois larrons relèvent des défis variés de nature toujours aussi dangereuse qu'improbable : tirer la sonnette de Mamie Confiture, survivre à trois millions de mètres cubes de mousse de sardine, ayant nécessité d'évacuer la ville sauf eux, réaliser un vrai travail de bureau dans une vraie entreprise conseil, faire croire que Jé est toujours assez en forme après avoir été écrasé par des haltères pour pouvoir faire de la course à pied et une dictée, retrouver Jé perdu dans une usine hantée, faire un stage de groom d'ascenseur, recopier le bottin comme punition, faire un cadeau à la maîtresse, survivre à un voyage en car…



Libon est un auteur confirmé de bandes dessinées ayant aussi bien travaillé pour Fluide Glacial (Hector Kanon), que pour DLire & J'aime Lire, ou encore pour Spirou (Jacques le petit lézard géant, ou encore Animal Lecteur avec Sergio Salma). Le lecteur reconnaît immédiatement les caractéristiques de ses dessins. Il réalise des dessins descriptifs avec un degré significatif de simplification, en cohérence avec le fait qu'il s'agit d'une bande dessinée tout public. Les décors sont esquissés à grand trait et les personnages sont croqués de manière caricaturale, sur la base d'animaux généralement reconnaissables. Lorsqu'une scène se déroule pendant plusieurs cases au même endroit, l'artiste peut passer à un mode de représentation du décor en ombre chinoise colorée, sans plus détourer les éléments avec un trait encré. Lorsqu'il regarde les lieux avec un regard d'adulte, le lecteur perçoit les libertés prises avec la réalité, que ce soit dans la manière de s'en tenir à une forme générique, ou dans une utilisation de licence artistique pour certains volumes (par exemple la largeur improbable des allées du supermarché). Dans le même temps, il constate également la diversité des environnements et le fait que les dessins, aussi simples soient-ils, permettent de comprendre immédiatement où se trouvent les personnages. Il peut ainsi se trouver dans la salle de classe avec ses tables à 2, dans la cour de récré bitumée, dans les couloirs du Louvre aux plafonds arrondis, dans la forêt avoisinante et ses clairières, dans les rues de la ville, dans un supermarché, dans des bureaux, dans le hall d'un hôtel, dans un car scolaire, etc. Il apprécie la variété des lieux et la manière discrète dont Libon leur donne de la consistance.



En découvrant les premières pages, le lecteur se retrouve étonné de la densité narrative, le nombre de cases montant parfois jusqu'à 16 par page, ainsi que par le nombre de phylactères. L'auteur fait en sorte de raconter une histoire avec plusieurs développements en quatre pages. Il sait créer des situations à chaque fois différentes, avec une vraie intrigue racontant une aventure loufoque avec un déroulement conforme à la logique interne de la série. Sa deuxième surprise provient de la tronche des personnages. Un lecteur adulte effectue tout de suite le rapprochement avec des bandes dessinées comiques pour adultes, fonctionnant sur la base de caricature peu flatteuses. L'artiste réussit la quadrature du cercle en dessinant des personnages qui restent mignons malgré leur expression d'ahuris. Le lecteur voit bien des enfants, mais en même temps ils ne sont pas idéalisés sous une forme romantique ou gentille. Olive est souvent en train de transpirer à grosses gouttes, étant du genre angoissé, manquant totalement de confiance en lui, et subissant régulièrement de graves blessures. Chien a une tête de personne qui n'en pense pas moins, et qui fera quand même ce qu'il a décidé quoi qu'on lui dise, quelles que soient les consignes des adultes. Jé est plutôt le type arrangeant qui ne se pose pas trop de questions et qui ne voit pas le mal. De ce fait, un adulte peut se projeter dans ces personnages, ressentir de l'empathie pour leurs émotions, se reconnaître en eux.



Le lecteur adulte qui découvre cette bande dessinée peut être un peu déconcerté de prime abord par ce mélange d'histoires d'enfants pas sages à l'école et en dehors, et par une narration visuelle qui semble amalgamer des conventions tout public, avec des caractéristiques plus adultes dans la façon de voir les choses. Le jeune lecteur ne peut qu'être enchanté par ces enfants à l'imagination débordante, aux certitudes inébranlables et à l'aplomb leur permettant de transgresser les règles et les interdits avec une assurance à toute épreuve, avec à chaque fois des conséquences désastreuses et incontrôlables. Les 2 types de lecteurs sourient quand ils reconnaissent une référence culturelle, lorsqu'ils jouent à un jeu vidéo ce qui évoque Game Over de Midam & Adam, ou quand Olive fait un stage de groom d'ascenseur avec le costume de Spirou et se retrouve dans une aventure digne de celles de Spirou, ou encore quand les 3 compères organisent une partie de Quidditch, bien moins passionnante dans la réalité.



Bien sûr le titre et le dessin de couverture annonce une série de nature comique. Libon joue avec plusieurs registres d'humour. Il y a donc la personnalité des enfants qui évoque plus celle d'adultes bourrés de défauts, que celle de petits anges. Le lecteur sourit devant l'insolence de Chien, sa capacité à défier l'autorité, et à proposer des activités risquées et insensées. Il comprend très bien les hésitations d'Olive qui pâtit le plus de ces aventures, quasiment de manière systématique. En effet, Libon n'hésite pas à faire souffrir physiquement ses personnages : blessures et pansements, voire plâtres, sont souvent au rendez-vous. Fort heureusement, tout est réparé et oublié dès l'histoire suivante. L'auteur joue également sur une forme de naïveté enfantine : rien n'est impossible, de construire une fusée, à travailler dans une entreprise comme adulte, en passant par aller en prison, se perdre dans les bois, faire se mouvoir quelqu'un comme une marionnette, ou faire voler un avion construit soi-même (avec presque toutes les pièces). Le lecteur retrouve toute l'imagination des enfants, pas encore tenue par les contraintes pragmatiques de la réalité. Il se produit également un décalage irrésistible quand les adultes se mettent à raisonner avec le même simplisme, apportant des solutions aussi naïves aux désordres occasionnés par les enfants. Le lecteur sourit de bon cœur également quand les adultes se comportent comme les enfants l'imaginent, que ce soit en donnant à recopier le bottin comme punition, ou Mamie Confiture se mettant à suivre Olive partout, ou encore la maîtresse énumérant toutes les nuances de la couleur marronnasse.



Il est possible que le lecteur se surprenne à sourire régulièrement, sans pour autant rire franchement à chaque histoire. Toujours est-il que Libon déploie une verve humoristique impressionnante, à la fois par son exagération visuelle, à la fois par les situations. À l'évidence les 3 camarades de classe refusent d'apprendre de manière scolaire, préférant expérimenter par eux-mêmes, de préférence en faisant des choses non-conformistes. L'auteur n'hésite pas à les placer dans des situations d'adultes : ils deviennent alors des imposteurs fumistes à leur insu. Il fait un usage élégant de l'absurde à des fins comiques : Jé manipulé par des fils, es adultes incapables de se servir d'un ascenseur s'il n'y a pas un groom, Jé avec une vache dans le nez (si, si, littéralement). Dans ce contexte délirant, les blagues fondées sur un comportement normal n'en fonctionnent que mieux, que ce soit la maîtresse qui ne veut pas se taper une poésie pour son départ, le grand-père qui raconte ses vacances à faire des travaux à la ferme, ou encore Olive malade en car. Si le lecteur adulte peut se rendre compte qu'il ne fait que sourire à des situations d'enfants qui sont loin derrière lui, il rit franchement à l'honnêteté des adultes qui se conduisent sans respecter les faux-semblants imposés par la politesse.



L'énergie du dessin de la couverture et l'autodérision du titre peuvent aussi bien tenter un jeune lecteur qu'un lecteur adulte L'un comme l'autre découvre une succession de 17 histoires de 4 pages, avec à chaque fois une histoire bien dense, et un humour protéiforme, venant aussi bien des dessins que de l'intrigue, et du caractère des personnages. S'il est possible que les histoires prises une par une ne déclenchent que des sourires, l'effet cumulatif finit par se ressentir, et le lecteur s'amuse franchement à cette vision enfantine du monde, rehaussée par une mauvaise foi libératrice.
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 1 : Maîtr..

Après Tralaland, j'ai offert cette bédé à ma fille et quand elle l'a finie, je l'ai lue. Trois amis, des aventures, pas de parents, pas de cadre, que de la rigolade : c'est parfait. C'est ce qu'on a envie de lire quand on a 10 ans et ça marche aussi quand on en a 30 de plus.
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 1 : Maîtr..

C'est l'histoire de trois enfants qui se sont appelés « les cavaliers de l'apocadispe » et qui adorent faire des bêtises en essayant de se faire le moins gronder possible. Ils font des bêtises à l'endroit qu'ils veulent, comme à la forêt, dans un musée, ou dans le car. Lors d'une sortie scolaire, on peut remarquer qu'un des trois enfants dessine un zizi sur la Joconde ! A l'école quand ils balancent une gomme dans la tête du professeur et que personne ne veut se dénoncer, c'est toute la classe qui prend trois mois de colle ! Mais nos trois cavaliers arrivent à s'échapper en toute discrétion et vont se réfugier dans un endroit abandonné... Quelle bêtise vont-ils encore inventer ?



J'ai aimé ce livre car on voit que c'est une bd humoristique. on utilise beaucoup de second degré c'est pour ça que c'est une bd très plaisante à lire. Je vous conseille ce livre.

D.L



Dans différents lieux comme l'école, la forêt ou le musée, trois amis qui ont décidé de s'appeler Les Cavaliers de l'Apocadispe font plein de bêtises !

Ils font toujours des idioties qui leur retombent dessus, ils ne sont pas malins. Leurs aventures assez drôles vont de faire vomir leurs camarades lors d'une balade en car à dessiner un zizi sur l'oreille de la Joconde lors d'une visite au Louvre … C'est une BD humoristique avec de belles illustrations.

Ce livre m'a plu car il est amusant. Il y a des bêtises qui sont plus drôles que d'autres, j'ai préféré la bêtise dans le musée quand il dessine sur la Joconde. C'est une bande-dessinée qui est facile à comprendre, marrante et qui m'a procuré de la joie à sa lecture.

K.M



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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 1 : Maîtr..

Les histoires de ce premier recueil ne sont bien entendu pas toutes du même niveau, mais tout le premier tiers de cet album ainsi que la fin de celui-ci sont tout simplement grandioses : de quoi rire à gorge déployée et retrouver une âme d’enfant, le temps d’une saine lecture. L’album parfait vous vivre la rentrée dans le rire et de la dérision !
Lien : http://www.actuabd.com/Tremb..
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 1 : Maîtr..

Trois garçons se rencontrent pour former les cavaliers de l’ l'apocadispe et se retrouvent dans leur quartier général de bêtise: l’école ou la nature. Il sont toujours prêts pour les gaffes : en heures de colles, au musée, en voyage ou en bus, sur leurs lieux de stage, au supermarché, lors d’une partie de foot ou même dans une centrale nucléaire ! Et encore ! Ce ne sont que des gosses ! Vont-ils s'en sortir à chaque fois ?



Ce livre m’a plu car cette idée d’enfants faisant

des bêtises improbables est parfaitement humoristique , burlesque et plaisant à lire. Je le recommande à ceux qui aiment

l'humour surréaliste. T.M
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 1 : Maîtr..

Par ces histoires courtes pleines d’une fraîcheur revigorante, Libon livre des récits pas seulement destinés à un lectorat jeunesse, malgré ce que laisserait penser leur pré-publication dans les pages de Spirou. Il ravira les jeunes, certes, mais aussi les adultes qui partagent l’humour bizarre, et pourtant très accessible, de l’auteur.
Lien : http://www.bodoi.info/les-ca..
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 1 : Maîtr..

Le dessin est agréable, les bonshommes ont des tronches originales et particulièrement expressives. Les décors sont pour leur part sommaires et il n’y a pas de raison de les scruter pour dénicher ce détail habilement dissimulé qui génère un deuxième éclat de rire.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 1 : Maîtr..

Les fans de l’humour décalé et parfois absurde, du dessin caricatural qui va à l’essentiel et des situations aussi bêtes que (presque) dangereuses vont y trouver leur compte ! Si vous cherchez quelque chose de raffiné, ce n’est clairement pas votre lecture de demain soir.
Lien : http://www.bdencre.com/2018/..
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 2 : N'o..

Pas grand-chose à dire : j’adore Libon.

Les histoires ont beau être simplement tracées (sur une idée bête et basique, les trois potes vont faire des bêtises...), ça me réjouit toujours autant de me plonger dans cet univers décalé, plein d'humour, avec un dessin simple mais super efficace et expressif.

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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 2 : N'o..

Une BD d'humour jeunesse qui fonctionne bien. Les aventures de ces trois amis qui enchaînent les bêtises toutes plus absurdes les unes que les autres sont drôles. Le pari est selon moi réussi.
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 2 : N'o..

A la couverture, ces animaux rappellent un peu le dessin de Joann Sfar. Mais derrière cette plume drolatique et pleine de dérision se cache Libon. Il arrive à donner un côté attachant à ces trois gamins qui sont des loosers nés. D'autant plus qu'il se renouvelle à chaque fois. Un sacré talent d'imagination qui se cache sous ce créatif qui sait manié l'absurdité avec une grande dextérité. Au final, on sourit et on rit de ces maladresses perpétuelles qui leur colle à la peau. Son trait très expressif donne du peps aux récits dans lesquels on se laisse porter. Je n'irais pas à dire comme un journaliste de France Inter "Un classique désopilant". Cependant c'est un vrai moment de détente et de dépaysement qui peut se partager en famille. 
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 2 : N'o..

Chez Libon, l’humour est particulièrement fort dans deux points : les dialogues – nourris d’absurdité et de quiproquos réguliers – et un dessin s’attachant à des expressions drôles par elles-mêmes, accentuant le comique de situation.
Lien : http://www.bodoi.info/les-ca..
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 2 : N'o..

Olive, Jé et Ludo sont trois amis, trois enfants qui partagent leurs jeux, leurs goûts et surtout leur malchance. Il ne sont pas très futés, pas très courageux non-plus, et la catastrophe n’est jamais loin. Libon fait dans la loufoquerie, la bêtise. J’aime ses personnages perdus, décalés, losers attachants. Le trait est rond, expressif et burlesque, les couleurs vives animent les histoires, le recueil est constitué de plusieurs récit en quatre pages minimum. Ma préférée :“Le Cirque” m’a fait me tordre de rire.
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 2 : N'o..

FOU RIRE TOME 2
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 3 : Les..

Olive, Jé et Ludo ne sont pas des lumières, et les catastrophes semblent les attirer particulièrement. Le dessin de Libon est très expressif, simple, au trait épais, très coloré, et il accentue le burlesque pour le rendre encore plus drôle. Nos trois larrons n'ont vraiment pas l’air de héros, ils sont patauds, maladroits, trouillards et choisissent plutôt les mauvaises idées que les bonnes. Ils ne sont vraisemblablement pas doués pour l’aventure, et pourtant, ils s’obstinent, où elle leur tombe dessus, alors qu’il ne vaudrait mieux pas. Il leur en arrive des déboires, et moi, je dois être un peu sadique parce que je me suis marré à m’en décrocher la mâchoire. Mais ce n’est pas grave parce qu’ils vont bien…
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Les cavaliers de l'apocadispe, tome 3 : Les..

Le dessin est au diapason des ambiances enfantines suscitées par les gags. En effet, Libon opte pour un graphisme animalier à main levée et coloré qui se suffit à lui-même pour attirer le regard des plus petits (et même des plus grands). Car les personnages, aussi caricaturaux soient-ils, ont des bouilles rigolotes et attachantes, qui donnent envie de les accompagner jusqu’à ce moment où la pire des catastrophes arrive.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Sam et le Martotal

Ce roman m'attirait à bien des égards. Mais ce que je n'imaginais pas, c'est que j'allais avoir autant de bonnes surprises.

Après quelques pages, j'ai bien compris que l'autrice s'était bien amusée avec l'invention de ce vocabulaire qui, somme toute, dans une tribu "préhistorique" pouvait passer pour un dialecte particulier. Toujours est-il que j'ai pris plaisir à évoluer au milieu des moumouths, bloutons, potruches et autres belles flommes.



Lu à voix haute à mon fils, il s'est, lui aussi, pris au jeu de ce texte étonnant, cherchant le vrai mot caché derrière chaque détournement de langage.

Mais l'humour ici ne se résume pas qu'à cela.

Dans les réflexions bien senties de Sam ( qui n'a pas sa langue dans sa poche : "la Tradition, elle est nulle comme un moumouth pelé.") et le comique de situation, l'humour est bien présent. Et il permet indirectement mais sûrement de faire passer un vrai message, de proposer un questionnement intéressant et donner matière à réfléchir.

Car oui, dans la tribu de Sam, il y a des règles. Chacun sa place, son rôle. Les femmes ont leur martotal, objet qui leur sert à effectuer des tâches domestiques, et les hommes, eux, leur plarmure, qui leur permet de faire la bagarre avec les autres tribus. Vous ne verrez pas des femmes faire la bagarre et impossible de voir un homme avec un martotal. C'est comme ça. C'est la fameuse Tradition. Elle est pesante, inflexible et finalement un peu obscure. Surtout, personne n'ose la remettre en cause.

Cette situation, a priori éloignée de la nôtre, ne l'est finalement pas tant que ça. On peut finalement trouver beaucoup de similitudes avec des comportements et travers de notre monde d'aujourd'hui.

Et les parallèles se font, avec humour, mais ils sont là et on les comprend bien. Par exemple, concernant la fameuse tradition, on pense au poids de la tradition religieuse, culturelle, familiale... Et pour ce qui est des clichés filles/garçons, on ne peut pas faire plus clair ! Cela semble caricatural mais on sait malheureusement que ces stéréotypes sont encore bien trop présents de nos jours. Faire une petite piqûre de rappel sur le sujet, histoire de, est essentiel (et bienvenu).

Sans faire la morale, l'autrice prouve la bêtise de ces clichés par a + b.

C'est très malin.



Si l'univers est bien planté par le texte de Louise Mey, Libon a réussi à donner vie à Sam et sa tribu. Avec ce trait de dessin épais et un judicieux choix de couleurs, le résultat est saisissant. Les illustrations ont contribué à me faire encore plus accrocher au récit. J'aime beaucoup la manière dont il a représenté les différents personnages, tous très expressifs comme Sam dont le visage exprime son courage et sa détermination, le père, Roger-le-chef, et son air buté et parfois un peu benêt mais aussi la tête de la potruche qui sous des allures effrayantes (ne pas se fier aux apparences) ne cherche qu'à se faire aimer.

Les illustrations frappent aussi car elles ne sont que dans des tons rouges et gris.Ce choix est assez original et confère au roman une identité propre et forte.

On notera que Sam est représentée en rouge, couleur qui symbolise sa force et sa combativité.



Alors, êtes-vous prêts et prêtes à venir combattre les préjugés et changer la Tradition en compagnie de Sam ? Si vous n'avez pas de martotal ou de plarmure, pas de problème, vous pouvez venir quand même.
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Sam et le Martotal

Dans la tribu de Sam tout est toujours bien rangé. Les femmes équipées de leur martotal sont aux corvées, tandis que les hommes portent fièrement leur plarmure et s'en vont faire la grosse bagarre. Tout ça par la grace d'une Tradition immémoriale qui dicte à chacun·e sa place au sein de la tribu via une multitude de règles.

Sauf que cette Tradition là, si elle a le mérite d'éviter de se poser des questions, elle ne convient pas à tout le monde, loin de là. Déjà elle ne convient pas à Sam, qui n'a aucune appétence pour les corvées, et n'en peut plus de se trimballer partout un martotal lourd et inadapté. Elle ne convient pas plus à son meilleur ami Anatole, écrasé sous le poids de sa plarmure et qui se passerait fort bien de bagarre, non merci.



Et s'il était temps de questionner la sacro-sainte tradition pour créer des règles qui conviendraient réellement à tou·te·s dans la tribu ?



Voilà un court récit à l'inventivité joyeuse, où le jeu avec le langage rappelle l'indéboulonnable Motordu de Pef, et les romans fantaisistes de Flore Vesco. Le propos n'en reste pas moins sérieux puisqu'il s'agit de remettre en question les lois et stéréotypes qui figent notre société. Car à quoi bon maintenir des règles qui nous rendent malheureux·ses au prétexte de leur ancienneté ? Les illustrations de Libon donnent vie avec humour et délicatesse à la galerie de personnages attachants qui peuplent le roman, et surtout nous permettent enfin de découvrir à quoi peut bien ressembler une (pas si) terrible potruche.
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Sam et le Martotal

Il y a une pincée du prince des motordus pour la forme et pour le fond c'est un un bel éloge à l'émancipation des femmes pour les enfants. Un régal d'humour! (La couverture est très belle mais elle ne donne pas à penser qu'on va rire autant.)

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