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Critiques de Mido (90)
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La porte des temps imaginaires

Je remercie énormément Suzanne Max pour l'envoi, en service presse, du roman jeunesse La porte des temps imaginaires de Mido.

C'est mercredi et Lilou accompagne sa grand-mère au Parc.

Mais cet après-midi-là, sa vie va doucement glisser dans une étrange quête, lorsque par mégarde une jeune tourterelle heurte un lampadaire et se blesse.

Avec Max, elle décide de rendre visite à l'oiseleur.

Et c'est en poussant une vieille porte que tout bascule : qui est Anyupa ? Max et Lilou sauront- ils déjouer les projets du serpent Arc-en-ciel ?

La porte des temps imaginaires est un roman jeunesse pour les 9 / 12 ans qui nous plonge dans des légendes aborigènes, pour mon plus grand plaisir de lectrice.

Lilou et Max sont deux jeunes collégiens extrêmement sympathiques, deux amis proches qui aiment la magie, les contes, et n'hésite pas à rêver les yeux ouverts. Ce sont deux enfants très attachants et dont la personnalité est intéressante. Ils sont vraiment chouettes :)

En aidant une tourterelle, la jeune Lilou n'imagine pas que sa rencontre avec l'oiseleur va changer sa vie. Avec Max, ils vont rencontrer une jeune fille de leur age : Anyupa. La fillette cherche son oiseau, et ensemble les trois enfants vont aller à leur recherche. Cette dernière ne sera pas de tout repos... et les plongera dans le Temps du rêve et celui de la création du monde.

Je remercie l'autrice d'avoir intégré dans cet ouvrage des légendes aborigènes, c'est une excellente idée car ces contes sont peu connus et pourtant très riches. J'aime l'idée Temps du rêve, et leur vision de la création du monde.

Les illustrations sont de Mido, et oui non seulement elle écrit mais en plus elle croque elle même ses personnages :) C'est en noir et blanc et elles sont très réussies.

L'histoire m'a beaucoup plu, elle est bien ficelée et emmènera les jeunes lecteurs dans un monde qui les fera rêver les yeux ouverts :)

De plus, les enfants sont sensibilisé à l'écologie, mine de rien. L'autrice nous fait prendre conscience que notre planète ne va pas forcément bien et qu'il est plus que temps de la protéger !

Une fois de plus, une publication des éditions Ex Aequo m'a charmé et je lui mets tout naturellement cinq étoiles.
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La porte des temps imaginaires

Très tôt, tous les adultes (voisins, instituteurs, psychologues …) ont commencé à m’appeler « la petite aux livres », parce que j’étais la plus petite de ma classe et que j’avais toujours un livre avec moi. Partout et tout le temps. Dans la cour de récréation, dans les couloirs pendant qu’on se rendait en classe, pendant les cours, dans la file de la cantine, durant le repas … Même pendant les alarmes incendies ! Vu que j’avais toujours un livre posé sur les genoux, je l’embarquais sans m’en rendre compte quand on allait s’agglutiner dans la cour, et je me plongeais dans ma lecture alors que tout le monde était en train de s’exciter en se demandant si c’était un exercice ou une vraie alerte. Je ne peux pas passer une journée sans lire. C’est pourquoi, tandis que je cherchais un petit livre pour terminer en beauté le mois de mai (je n’aime pas avoir une lecture en cours quand débute un nouveau mois), je me suis tournée vers la nouveauté de la collection Saute-Mouton : bref, certes, mais toujours aussi passionnant !



Lilou a beau être grande, désormais, elle aime passer ses mercredi après-midi en compagnie de sa grand-mère … D’autant plus que quand elles vont en parc, elle peut y retrouver son meilleur ami Max ! Ensembles, ils nourrissent les oiseaux et vont chiner quelques ouvrages dans la boite à livres installés au cœur du parc. Mais ce jour-ci, rien ne se passe comme prévu : une pauvre petite tourterelle se blesse en fonçant dans un lampadaire, et un oiseau pinceur s’est réfugié dans la boite à livres et attaque Lilou quand celle-ci tente de le faire sortir ! Les deux adolescents décident de se rendre chez l’oiseleur pour lui confier la tourterelle blessée. Ils font alors la connaissance d’Anyupa, une petite fille pas comme les autres qui leur apprend que le temps presse : l’oiseau qui a blessé Lilou est un esprit créateur au cœur rongé par la colère contre les hommes. Il faut le retrouver et mettre fin à son désir de vengeance ! Les trois amis se préparent donc pour un dangereux voyage au cœur des contes …



S’il y a bien une chose que j’apprécie dans les ouvrages de la collection Saute-Mouton, c’est qu’ils ne prennent pas les enfants pour des idiots ! Bien au contraire. Ici, Mido nous invite à faire la connaissance de Lilou, une jeune collégienne bien au fait des réalités de ce monde : Lilou déplore l’état de notre monde, un monde « de violence, de famine et de pauvreté ». Elle s’inquiète, aussi : « Elle sera comment ma planète quand je serai plus grande ? ». Lilou a pleinement conscience que l’homme a fait bien du mal à la Terre, et que l’avenir ne s’annonce pas sous de bons auspices. Toutefois, comparé à bien des enfants qui y voient une sorte de « fatalité » et se laisse envahir par une sorte de découragement, de lassitude, de détachement mêlé de désenchantement, Lilou veut croire en l’humanité. Elle veut croire qu’ensembles, les hommes seront capables de trouver des solutions pour préserver cette belle planète qui nous a été confiée, pour réparer les torts des générations passées et éviter de réitérer les mêmes erreurs dans le futur. J’ai beaucoup aimé l’optimisme de Lilou, sa motivation à œuvre pour un monde meilleur : on a besoin d’enfants comme elle, d’enfants prêts à défendre leur avenir.



Et surtout, on a besoin de rêves. « Les rêves sont toujours plus forts », nous dit-elle. On vit dans un monde où l’imaginaire est regardé avec mépris : le plus important, croit-on, c’est le matériel, le tangible, la rationalité et la réalité. On oublie bien trop souvent que ce sont nos rêves qui nous donnent l’espoir, nos rêves qui nous donnent la force. Quand un enfant est trop rêveur, trop imaginatif, on tente à tout prix de brider ses rêves, de brider son imagination : « cesse-donc de rêvasser ! » lui répète-t-on. Mais dans ce roman, si Lilou, Max et leur nouvelle amie Anyupa parviennent à sauver le monde de la colère du serpent Arc-en-ciel, ce n’est pas en faisant des tas de calculs savants, mais bien en se laissant guider par leur imagination. Parce que les jeux d’enfants sont incroyablement chargés en magie, et que cette magie peut changer le monde si on les laisse s’épanouir. Et croyez-moi, une fois qu’on a tourné la dernière page de ce petit récit, on n’a plus qu’une seule envie : retrouver notre âme et notre cœur d’enfant. Car on se rend bien compte qu’avec un regard d’enfant, tout semble à nouveau possible, et tout peut donc le devenir. Car parfois, souvent, les choses sont insurmontables uniquement parce qu’on s’en est « raisonnablement » convaincu …



En bref, vous l’aurez bien compris, j’ai été conquise par ce petit roman qui m’a fait passer un très agréable moment de lecture : c’est une véritable petite bulle de douceur que nous propose l’autrice avec ce petit récit … Mais aussi de biens jolis messages destinés aux jeunes lecteurs et lectrices : nous sommes les gardiens de notre Terre, nous devons veiller sur elle au lieu de la détruire. Et surtout, nous devons croire en nos rêves, ne jamais laisser personne les étouffer, car ce sont eux qui changent le monde. Il y a aussi la force de l’imagination et de l’amitié, le plaisir d’aider les autres et de répandre le sourire autour de soi. Bien sûr, pour le lectorat adulte, l’histoire semblera bien banale et bien brève … Mais pour les plus jeunes, il ne fait aucun doute que ce sera un pur moment de plaisir : il y a du mystère, il y a du suspense, il y a de l’émotion et de l’action … Enfin, l’autrice propose aux enfants de découvrir les légendes et l’histoire du peuple aborigène Australien : entre la beauté de leurs mythes et leur histoire méconnue, le jeune lecteur apprendra bien des choses sans s’en rendre compte. A faire lire d’urgence à tous les enfants autour de vous !
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La porte des temps imaginaires

Jolie découverte que nous offre Mido ! En douceur, elle délivre à l' humanité un message de mise en garde contre ses propres démons à l'égard des animaux et de la Nature. A bon entendeur salut!

En compagnie de la tendre Lilou et du beau Max, grâce à la mystérieuse Anyupa, nous traversons avec eux la porte des temps imaginaires et réalisons un merveilleux voyage aussi onirique qu'initiatique en terre aborigène. La recherche de Kapu, l'oiseau-messager sorti d'un conte, nous transporte dans une aventure hors de notre temps, dans le Temps du rêve, celui de la Création du monde.

Au pied de la montagne sacrée Uluru, hautement symbolique, la créature divine le Serpent Arc-en-ciel a convoqué tous les animaux ; une décision importante s'impose à l'encontre des hommes !
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La porte des temps imaginaires

C est un petit morceau de rêve et de poésie qui nous ait livré ici. Une ode à la protection de notre jolie planète et une belle découverte des légendes d Australie. Tout cela accompagné par trois personnages plus qu'attachants.

Un beau moment d imaginaire 😁
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La porte des temps imaginaires

La narratrice est Lilou, ce qui va permettre au jeune lecteur de s’identifier facilement. Elle a 11 ans, l’âge où elle n’est déjà plus une petite fille mais pas encore une grande. Elle oscille entre les deux. Gentille, pleine d’attentions pour les siens et l’environnement, elle n’est pas non plus insensible à son ami Max…

A travers ce récit mouvementé, l’auteure veut sensibiliser les plus jeunes à l’écologie. Son message est clair : il faut prendre soin de son environnement et ne pas l’abimer sous peine de graves conséquences. Quel meilleur moyen d’y parvenir que de raconter une histoire pleine d’aventures et de mystères ?

En plus de ce message, l’auteure fait découvrir une légende aborigène. J’ai trouvé cela original, ces contes sont malheureusement peu connus.

Si « sauvegarde ton environnement « est le message principal, il y en a un autre « ne juge pas les gens sur leur apparence ».

L’histoire est agréable à lire, parsemée d’illustrations réalisées par l’auteure elle-même. Elle devrait plaire aux jeunes qui apprécient le fantastique /imaginaire (les héros vont se retrouver dans un « ailleurs »). On trouve dans ce roman de l’action, de l’aventure, de l’amitié, de quoi réfléchir mais aussi de quoi découvrir.

En bref : une histoire avec des rebondissements et de l’action qui plaira certainement aux enfants. Porteuse d’un message clair, elle donne aussi envie de partir à la découverte d’une autre culture.

Je vous souhaite une bonne lecture

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La porte des temps imaginaires

Ce petit roman d’aventures s’adresse à des enfants de 9 à 12 ans. Le lecteur est plongé au cœur des légendes aborigènes grâce à des héros de son âge vivant dans notre monde contemporain. Comme toutes aventures : du suspens, de belles amitiés et de multiples péripéties. Ce roman a plu à ma fille car il correspond à son monde onirique et de plus elle aborde actuellement l’Australie en classe donc forcément cela aboutit à un coup de cœur partagé. Quant à moi j’ai beaucoup aimé l’axe important de ce roman qui traite de l’environnement, de l’écologie et de la protection de notre planète à travers sa biodiversité notamment. Un beau message d'actualité qui permettra à chaque enfant une prise de consciente écologique à travers une fiction.

L’auteur possède de multiples talents : une plume agréable et un joli coup de crayon. L’un de ses dessins illustre systématiquement chaque fin de chapitre.

Comme à l’accoutumée, je suis agréablement surprise par les sélections de Suzanne Max.
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La porte des temps imaginaires

Mido revient avec ce nouveau roman “La porte des temps imaginaires “aux editions Ex Aequo . Un livre qui s’adresse aux enfants dès 9ans . Il me tardait de vous en parler .

Mercredi est un jour bien particulier pour Lilou . Elle visite sa grand-mère adorée .Il existe une grande complicité entre elles , un attachement réel . C’est toujours un plaisir de discuter avec Mamou . Elle dispose d’une certaine bienveillance à l’écoute de son quotidien c’est rassurant . Du haut de ces 11 printemps , elle se questionne beaucoup sur la société actuelle .

En ce jour , elles vont retrouver des connaissances intimes au Parc du coin , un endroit tranquille. Mamou aime retrouver son amie Caro et Lilou , son ami ou amoureux ( tel est la question )au nom de Max . Une journée qui s’annonce chaleureuse dans cette ambiance sereine . Comme d’habitude , les oiseaux attendent Lilou pour leur ration quotidienne . Son amour pour la nature n’a pas de limites . Elle dispose d’une communication particulière avec eux sans le savoir .

Durant cette balade agréable , elle se retrouve devant une boite à livres . Son regard se pose sur un livre à la couverture intrigante . Il représente un oiseau étrange , inconnu dans ses connaissances. On dirait qu’il parle d’une légende . Elle compte bien le lire plus tard .

Son attention se tourne subitement vers une tourterelle qui se blesse par mégarde. Avec l’aide de Max , elle part à la rencontre d’un oiseleur réputé pour soigner les oiseaux contrairement aux dires de certaines rumeurs… Durant le trajet , Lilou est hanté par sa rencontre avec un oiseau assez imposant qui a eu lieu dans la boite à livres . La blessure de son bec la terrifie et elle se garde d’en parler à quelqu’un .

Une relation amicale va se tisser entre Lilou , Max et Anyupa petite fille de cet homme accueillant et serviable qui pleure son oiseau disparu . Après une discussion élaborée , ils décident de se lancer à sa recherche d’une manière assez abracadabrante qui pousse à la réflexion. Un retour dans le temps est à prévoir suivant certaines traditions qu’exposera Anyupa au fil de leurs échanges. . Une union mutuelle et intense se dévoile en douce entre les protagonistes . Une aventure hors du commun les attend.

Un halo d’espoir se met sur ma route durant la lecture de ce livre qui prend une toute autre ampleur par la suite .

Mido nous invite à suivre une histoire imaginaire qui aborde certaines légendes . Elle dépose une atmosphère magique. Le voyage déconcertant des personnages apporte une mise en lumière sur le monde . Comme une invitation ou plutôt un appel pour un monde meilleur .

Un roman illustré par Mido qui fera le bonheur de toute la famille .


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La porte des temps imaginaires

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, une fois de plus, je me suis laissé embarquer dans les écrits de Mido. Surprenante, envoûtante et pleine de malice judicieuse, cette histoire est belle et touchante à plus d'un titre. Merci Mido, merci pour ta confiance et ces belles valeurs que tu véhicule.



Nous nous retrouvons aux côtés de Lilou. Cette jeune fille de onze-douze ans qui passe son temps libre accompagnée de sa grand-mère Mamou, au parc, à nourrir les tourterelles. Max son meilleur ami est le petit-fils de Caro, la bonne copine de Mamou. Alors quand l'une rencontre sa compagne de papote, l'autre vît avec bonheur les moments de complicité avec Max.

Mais voilà, Lilou lance des graines pour nourrir et faire plaisir aux tourterelles. L'une d'elles se blesse dans sa course et tombe. Lilou lui porte secours et heureusement, Max est là pour la guider vers l'oiseleur. Cet homme sombre, un peu fou... Mais il faut se méfier des apparences...

Entre-temps, elle se fait attaquer par un grand oiseau, dans la cabane à livres où elle voulait récupérer un bel album ! Que lui veut-il ? Qui est-il ? Pourquoi ?

Et cet album particulier, il est étrange et semble receler des mystères...



Je ne vous en dirais pas plus sur l'histoire en elle-même... non, non, non. Même le Bibou est privé de parler ! Un scotch sur la bouche il ne pourra rien vous dévoiler de l'histoire ;p

En revanche, il me souffle que je peux vous parler de la beauté de ce qu'il dégage ;) ouf, tout n'est pas perdu ;)



Mido grâce à une plume entraînante nous transmet de belles valeurs, de beaux messages. Elle glisse avec beaucoup de finesse et de subtilité, les questionnements des deux pré-adolescents. A cet âge-là, on n'est pas tout à fait grand, mais on n'est plus non plus vraiment des enfants. Les réflexions qui partent dans tous les sens titillent la curiosité, exacerbe les angoisses, le besoin de savoir, la nécessité de se rassurer, de se raccrocher à quelque chose.

Mido nous embarque dans les portes de l'imaginaire et nous transmet les valeurs de la terre. Celles de notre planète, qui a besoin de nous, que nous nous rendions compte que nous sommes ses habitants et que nous devons en prendre soin. C'est tellement bien fait ! Une quête que vont devoir réaliser nos camarades. Une recherche bien particulière et braver tant de tourments. L'auteure a pour point de départ les aborigènes. Ce peuple de la terre Australienne, chassé en des temps reculés mais encore très proches qui ont vécu et vivent encore un cauchemar de nos jours...



Les dessins d'illustrations qui ornent les différents chapitres sont juste parfaits et délicats. Ils apportent une touche dynamique à l'histoire et c'est pile poil ce qu'il faut pour embellir encore plus ce merveilleux roman jeunesse. Oui, avec le Bibou, nous nous sommes régalé et en plus, nous partageons pas mal de principes, valeurs qui jalonnent ce livre alors « What Else ? ».



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite à découvrir et à faire découvrir « La porte des temps imaginaires » de Mido ! Une belle plume qui nous entraîne dans une histoire envoûtante, surprenante pleine de suspense et de réflexions sur la vie. Un joli moment de lecture et une fin au top !
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La porte des temps imaginaires

La collection Saute-Mouton aux éditions ExÆquo est plutôt une valeur sûre. Nous avons déjà découvert plusieurs romans avec Lucien et, c'est sans hésitation que nous nous sommes plongés dans cette nouvelle histoire d'oiseaux.



C'est à nouveau une très bonne surprise, qui nous a entrainés sur les traces des Aborigènes d'Australie, à la (re)découverte du monde. L'imaginaire est très présent, et le récit un peu complexe par moment, notamment quand il est question de temps (temps qui passe, temps du rêve, temps qui s'arrête…), ou de la frontière entre réel et imaginaire.



J'ai beaucoup aimé les personnages, qui m'ont replongée tout droit dans mes années collège (le portable en plus). Ce sont des jeunes des temps modernes qui sont très attachés à leur famille (notamment à leur grand-mère) et apprécient la nature. On pénètre les pensées de Lilou, phrases courtes, émotions brutes; elle nous livre ses sentiments et ses impressions de manière franche et directe. Nous vivons cette aventure à travers son regard et ne pouvons que nous y attacher et douter avec elle.



Bienveillance, tolérance, partage. Ce petit roman véhicule des valeurs importantes, souvent trop rares, qui permettent d'avoir une autre vision du monde qui nous entoure.



Ne serait-ce que pour partager autour de ces sujets, et sensibiliser nos enfants, les encourager à ouvrir leurs yeux à ce qui les entoure, ce livre est à mettre entre toutes les mains.





Lucien de son côté a beaucoup aimé. Il a retenu que l'histoire parlait de la terre, et qu'il fallait la protéger. Mission accomplie donc je pense !



Son personnage préféré (ou ses personnages en l'occurrence) sont l'oiseleur et sa petite-fille, Anyupa. Il m'a d'ailleurs étonnée en retenant qu'étaient anciennement appelés oiseleurs, les hommes qui mangeaient les oiseaux.



Il a été surpris de voir que les Kookaburra existaient réellement, et ravi de contempler l'Uluru à travers l'écran de notre ordinateur.
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La porte des temps imaginaires

Une merveilleuse frontière entre réel et imaginaire !



Prenez une délicieuse et toute futée Lilou (11 ans) et sa grand-mère. Ajoutez un garçon très sympa de son collège – et de son âge – Max, son grand copain « génial », et une tourterelle blessée qu’ils amènent chez un très bizarre vieil oiseleur à la sombre réputation, flanquée de sa petite fille, une drôle d’ado avec un drôle de nom (Anyupa) à la recherche de son très drôle d’oiseau (au drôle de nom, oui vous l’aviez deviné : Kapu !)



Chaque jour, Lilou et Max reviennent voir leur tourterelle qui est en bonne voie de guérison chez l’oiseleur. Mais dès qu’ils passent la porte de la maison du vieil homme, il semble que tout bascule... ! Comment est-ce possible ? Le temps pourrait-il s’arrêter ? Ou bien... un temps que l’on peut s’imaginer ailleurs ? Un temps hors du temps mais au-dedans de nous ?



Quelle captivante histoire que celle de ces deux enfants qui, sans trop hésiter, entrent avec leur nouvelle amie Anyupa dans un monde qui leur est de moins en moins familier, où les mythes aborigènes australiens s’ouvrent à eux comme à nous, jusqu’à en découvrir un être fabuleux et omnipotent, mais furieux et désespéré de la façon dont les humains traitent la planète... (Oh oui ! Prenons-en de la graine!)



J’ai depuis de nombreuses décennies passé l’âge conseillé pour cette lecture (la Collection Saute-Mouton des éditions Ex Aequo, pour les 9-12 ans !) Mais croyez-moi, en tant que « grande personne » tout m’a plu, m’a parlé, m’a ravie... l’histoire, l’imaginaire, le style très soigné, parfaitement adapté à son jeune public et pourtant riche et aussi... LES DESSINS ! La couverture d’abord, si colorée, si harmonieuse et, disons-le, attirante et jolie. Puis la SURPRISE : les dessins intérieurs surgis au détour d’une page tournée. Que ce soient les trois jeunes dans de beaux décors, ou des animaux plus mignons les uns que les autres, ils sont très réussis ! Et qui a créé ces dessins ravissants à la plume ? L’auteure bien sûr, qui illustre elle-même tous ses romans pour la jeunesse merveilleusement : une belle plume accompagnée de beaux dessins... à la plume !

Que de cerises sur un très joli gâteau ! Alors gâtez-les, vos enfants ou petits-enfants, et gâtez-vous aussi en lisant cette histoire (ou en la leur lisant...)

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Les chemins d'Alana

Je remercie énormément l’auteur pour l’envoi de ce service presse ainsi que les éditions Ex Æquo , un livre superbe qui a été un régal à découvrir.



Tout d’abord la couverture d’Annabel Peyrard est vraiment magnifique tout comme la quatrième de couverture c’est encore plus beau sur la version papier qu’en photo.



De plus, le livre est vraiment léger, avec un papier de bonne qualité et la police est juste parfaite.



Le roman est une version façon légende Bretonne du petit chaperon rouge.Le grand méchant loup est le bugul-noz mais il ne s’agit pas d’un simple conte réinventé mais d’une histoire bien travaillé et intelligente!



C’est vraiment une histoire attachante qui plaira aux enfants entre 9 et 12 ans mais même moi étant adulte, j’ai été accroché par l’histoire et séduite.



Je le recommande vivement.
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Les chemins d'Alana

On s’imagine parfois que pour écrire une bonne histoire, un auteur doit nécessairement avoir une imagination débordante et des idées extraordinaires plein la tête … C’est peut-être vrai dans certains cas – quand on veut écrire de la fantasy, du fantastique ou de la science-fiction innovante, par exemple –, mais ce n’est à mes yeux assurément pas une obligation. Car une bonne histoire, ce n’est pas forcément une histoire pleine d’extravagance ou de loufoqueries … Car la plus belle des histoires, finalement, ne serait-ce pas la vie ? Avec tous ses rebondissements, dignes parfois d’un vrai polar, avec toutes ses émotions, qui n’ont rien à envier aux histoires les plus dramatiques, avec tous ses éclats de rire et ses mystères … Un bon auteur, ce serait peut-être finalement un bon observateur, capable de déceler dans les petites choses de la vie quotidienne quelque chose à raconter, quelque chose à figer sur le papier pour en faire une histoire captivante et émouvante. Et c’est pour cela que je l’affirme : Mido est un bon auteur, et Les chemins d’Alana est une bonne histoire !



Alana n’avait qu’un an lorsque son père a disparu en pleine mer. Elle a aujourd’hui douze ans, et est la seule personne de la famille que sa grand-mère accepte de voir … bon gré mal gré. Car le cœur de Mamie Rose s’est transformé en pierre la nuit où son fils unique s’est noyé : désormais, chaque mot qu’elle prononce est chargé de venin, de colère, de méchanceté, qui attriste et effraye Alana qui ne sait que faire pour redonner le sourire à sa grand-mère. Mais l’adolescente a un autre sujet de préoccupation : voilà que le soir, tandis qu’elle rentre chez elle en passant par la plage, une étrange présence semble la suivre. Serait-ce le Bugul-Noz, créature malfaisante des légendes bretonnes contre laquelle Mamie Rose la met si souvent en garde ?



Contrairement à ce que je pensais au vu du résumé, la mention du Bugul-Noz n’est qu’un prétexte à raconter une histoire tout ce qu’il y a de plus « réaliste ». Pas la moindre petite trace de fantastique dans ce court roman, et c’est tant mieux ! Car les « aventures ordinaires » d’Alana sont suffisamment intéressantes comme cela. Alana, c’est une petite fille qui apprend à grandir, mais surtout, c’est une petite fille profondément marquée par la méchanceté de sa grand-mère, méchanceté qu’elle ne comprend pas mais qu’elle subit de plein fouet à chaque fois qu’elle va lui rendre visite. Car Alana, c’est aussi une adolescente pleine d’amour et de bonté, qui s’est promis de redonner le sourire à sa Mamie Rose … Car Alana en est persuadée : son père, qu’elle n’a quasiment pas connu, dont elle ne garde aucun souvenir, mais qui les aimait, elle en est certaine, n’aurait pas voulu que sa famille se morfonde perpétuellement dans la tristesse et l’aigreur. Mais Alana ne sait pas comment faire, d’autant plus que Mamie Rose se braque dès qu’on a le malheur d’aborder ce sujet …



Et cela d’autant plus que la mère d’Alana s’est remariée, et qu’elle a eu un petit garçon avec son nouveau compagnon. Pour Mamie Rose, ce n’est rien de plus que de la trahison, et elle n’a jamais voulu rencontrer le petit frère d’Alana, qui est par conséquent tiraillée entre son affection pour sa grand-mère et son amour pour son beau-père – qu’elle aimerait tant appeler Papa – et son petit frère. A cet instant, je me suis sentie très proche d’Alana : elle m’a rappelé ce fameux jour où, du haut de mes cinq ans, j’ai couru après la voiture de mon beau-père qui partait au travail pour lui demander s’il voulait bien être mon Papa … Plus globalement, je me suis beaucoup attachée à cette jeune héroïne, qui quitte doucement l’enfance pour entrer dans l’adolescence, et dont les émotions jouent aux montagnes russes. D’autant plus quand l’impensable se produit, quand sa grand-mère laisse échapper des mots qui viennent tout remettre en question, quand un inconnu vient bouleverser toutes ses certitudes. Elle ne sait plus que croire, elle ne sait plus si elle veut y croire. Elle ne sait plus ce qu’elle veut, ce dont elle a besoin pour avancer sur ce vaste chemin qu’est la vie.



En bref, vous l’aurez bien compris, avec ce petit roman d’une cinquantaine de pages, Mido invite ses lecteurs à marcher aux côtés d’Alana, l’espace de quelques jours, de quelques semaines. Ce n’est pas une enquête policière, ce n’est pas un récit d’aventure, ni même une histoire d’amour … C’est juste une tranche de vie, qui permet d’aborder des thématiques universelles : le deuil, le bonheur, la question des familles recomposées … Le tout est très joliment raconté, c’est un court roman empli de douceur (comme souvent avec la collection Saute-Mouton) et de délicatesse. Et en arrière-fond, comme un fil rouge qui guide le lecteur tout au long de l’intrigue, il y a la légende du Bugul-Noz : je ne connais pas du tout les mythes bretons, aussi suis-je très contente d’avoir pu effleurer ces légendes aussi belles que terrifiantes ! Un livre que je conseille donc fort volontiers, pour tout petit lecteur déjà autonome dans la lecture !
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Les chemins d'Alana

Sur la page Facebook des éditions Ex Aequo Jeunesse j'ai eu le plaisir de gagner un roman jeunesse au choix dans leur catalogue. J'ai choisi de découvrir Les chemins d'Alana de Mido.

Pourquoi avoir demandé celui ci ? Car il se déroule en Bretagne, région où j'aime me rendre en vacances ; et aussi car j'ai adoré La porte des temps imaginaires, de cette autrice.

Alana n'est qu'un bébé lorsque son papa disparaît en mer.

Sa grand-mère pourrait lui parler de ce père qu'elle n'a pas connu, mais elle s'enferme dans un mur de silence.

En fait, Mamie Rose est méchante, à l'image de ce Bugul-Noz, créature des légendes bretonnes, dont l'ombre s'étend sur les pas d'Alana.

Ne pas se retourner et prendre le bon chemin.

Est-ce bien celui-ci qu'Alana s'est choisi ?

Les chemins d'Alana est un très joli roman jeunesse, très bien écrit et très touchant.

Alana est une jeune fille de 12 ans qui a perdue son papa alors qu'elle était bébé ; depuis de nombreuses années sa maman a refait sa vie avec Pierre. Elle a même un petit frère. Elle garde son papa dans son cœur et aimerait que Mamie Rose lui parle de lui. Malheureusement la vieille dame a tellement de peine qu'elle est devenue odieuse, même avec son chien. Elle est méchante et, alors qu'Alana continue à venir la voir, elle lui fait peur avec ses histoires sur le Bugul-Noz, créature des légendes bretonnes.

Alana va t-elle réussir à faire comprendre à sa grand-mère qu'elle l'aime ? qu'elle souhaiterait la voir sourire et être aimante ? Mais aussi qu'elle souhaiterait en apprendre plus sur ce père dont elle ne se souvient pas ?

Alana a un grand cœur ; malgré la rancœur de sa grand-mère elle s'est donné comme mission de la faire changer.. C'est une fillette dont le caractère et les actes m'ont beaucoup plu. Elle est attachante et plaira aussi aux jeunes lecteurs :)

L'histoire est simple mais très jolie, c'est hyper touchant et j'ai aimé que l'autrice m'emmène avec elle en Bretagne. Et découvrir avec elle la légende du Bugul-Noz, que je ne connaissais pas.

Ce roman m'a charmé, c'est avec plaisir que je lui donne cinq étoiles.
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Les chemins d'Alana

Un coup de cœur!



Les chemins d'Alana est un roman jeunesse qui se déguste.

La plume est est fine, pleine de poésie et d'espoir.



Mido nous raconte l'histoire d'une jeune fille, dont la vie est n'est pas un long fleuve tranquille. Un papa disparu en mer, une grand-mère inconsolable, et une famille qui tente de se reconstruire après un drame. Mais Alana est courageuse, et affronte les défis du quotidien avec sagesse et réflexion. Mais voilà qu'une légende la rattrape : celle du Bugul-Noz : une terrible créature qui surprend les enfants qui tardent à rentrer chez eux.

Alana le sait, le Bugul-Noz l'observe... Et tôt ou tard, elle devra lui faire face! Pour son plus grand bien? A vous de le découvrir!

Ce roman aborde des thèmes sensibles avec beaucoup de justesse, de poésie et de pédagogie. J'ai ainsi voyagé à travers les émotions d'Alana jusqu'à retrouver une part de mon âme d'enfant...



Je recommande!
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Les chemins d'Alana

De nouveau, je remercie Suzanne Max et éditions Ex Aequo pour l'envoi de cet album jeunesse au Liban et pour la confiance accordée.



Les chemins d'Alana de Mido est un album qui convient aux enfants de 9-12ans.



51 pages et je dirais 51 batailles contre la méchanceté, la colère et le rejet pour tenter un tant soit peu de faire place à l'amour, le partage après la perte d'un être cher au coeur de tout une famille qu'une légende perdure à parasiter les âmes ensevelies par la douleur et la souffrance de ces êtres.



Décrite avec soin, cette histoire est un véritable cheminement vers une nouvelle reconstruction de soi, un nouveau départ, un rafraichissement de l'esprit qui se retrouve éteint par tant de doutes suite à des croyances infondées…



Un auteur qui s'attache à nous transmettre ce que parfois le courage et la noblesse de coeur d'une enfant comme Alana son personnage peut présager un dénouement du passé, un détachement de nos peurs, une conciliation et une acceptation de ce qui est présent, réel.



Un album d'une tendresse infinie par l'attachement de cet enfant qui couve toute sa famille de bonheur .On s'appuie sur sa loyauté et sa sincérité pour espérer voir renaitre une grand-mère brisée par le chagrin et éviter à une mère qui s'est construit un nouveau toit vibrant de lumière et de sécurité de revivre un passé douloureux...



Je vous conseille de retrouver ce que Alana, cette petite fille qui du haut de ses douze printemps fera pour ne plus se nourrir et être hantée par l'image de Bugul-Noz… une légende qui pourrait briser bien des foyers…



Je suis ravie d'avoir pu découvrir la plume de Mido et au plaisir de le lire de nouveau.
Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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Les soirs après l'école

Chaque fin de journée, le jeune lecteur retrouve Alice et son chien Julius et s’en va, avec eux, s’installer au pied d’un vieux chêne. Et pas n’importe lequel… un de ces arbres qui raconte des histoires. Et pas n’importe lesquelles… celle qui se sont passées sous ses branches ou dans son feuillage. Elles nous parlent de Julo le petit geai, de Mara la jolie corneille, de Roco le petit écureuil roux, de Virgule la jeune pie… et de tous les habitants de la forêt.

Ce qui fait la force de ce roman est que chaque conte est précédé du cheminement d’Alice vers l’arbre, durant lequel, elle pense à la journée qu’elle vient de vivre, avec tout son lot de questionnements. Et quand l’arbre prend enfin la parole, son histoire est toujours en lien avec les petits et les plus gros soucis qu’Alice dépose auprès de lui. Alice, est donc bien le personnage fictif de « Les soirs après l’école » mais elle est aussi tous les écoliers du monde qui découvrent que le vivre ensemble ne va pas de soi. Chacun alors, se sent écouté, compris, car cette transposition de ses inquiétudes et peines, de ses émotions et sentiments dans ces contes, lui permet d’être rassuré et peut- être de trouver les réponses à ses interrogations. Et l’on passe de la perte du doudou aux moqueries subies par un camarade, au rejet de celui qui ne nous ressemble pas, à l’égoïsme, au départ d’un être cher et à bien d’autres sujets encore. En tout cas, il s’agit là d’une proposition à prendre une place attentive à l’autre dans la vie.

« Et tu vois ma petite Alice, face à un danger, le « chacun pour soi ne mène à rien ! On est plus fort lorsqu’on unit nos différences »

Mido est une auteure que j’aime lire, car elle nous emmène dans un univers poétique, délicat où la bienveillance et la tolérance sont toujours les vraies héroïnes de ses romans. Dans celui-ci, j’ai retrouvé les belles valeurs qu’elle porte et que nous aimerions tous transmettre à nos enfants et petits enfants… pour qu’ils puissent se construire dans le respect de l’autre, de sa différence et semer autour d’eux des fleurs aux pétales d’amour.

Si l’auteure tout d’abord parle à son lecteur de son environnement quotidien, elle l’entraîne progressivement à ouvrir son regard sur le monde, et les contes alors nous disent les guerres, les sans abris …

« Tu sais mon Julius , mon vœu serait que sur terre, chacun puisse habiter dans une maison »

Je n’en dis pas plus. Si ! un dernier conseil : n’hésitez pas, emmenez vite vos enfants s’asseoir sous le vieux chêne !

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Les soirs après l'école

Des mignonneries tendres



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, avec le Bibou nous n’avons pas pu résister à l’appel de la bouille de Juju et cette petite Alice assise au pied de son vieux chêne. Un énorme merci Mido de nous faire vivre de si belles aventures.



Alice est une pitchounette très intelligente. Chaque soir, après l’école, elle part se promener avec son chien, une grosse boule de poils qui tient chaud au cas où. Elle s’installe au pied du vieux chêne et écoute le conteur majestueux.



C’est mignon comme tout, Mido nous emporte auprès de ces petits personnages. Elle nous fait rêver et retomber en enfance. Avec le Bibou, nous avons eu un gros coup de cœur pour ce chien ange-gardien. Nous nous sommes pris d’affection pour tous les petits animaux de la forêt, de la nature. Mido nous a enivré de cette belle nature qui nous tient tant à cœur. Alice est une fine analyste et sait écouter pour évoluer. On la suit avec beaucoup de douceur et de bienveillance.



La plume de Mido est toujours aussi belle et douce. Engagée dans le rapport avec notre environnement, elle sait trouver les mots justes pour mener son histoire et surtout nous faire évoluer avec elle.



Ma Chère lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous recommande « Les soirs après l’école » de Mido. Un petit recueil de nouvelles liées par une petite fille touchante et son chien attendrissant. Une plume mignonne et douce qui saura ravir les petit(e)s comme les grand(e)s.
Lien : https://linstantdeslecteurs...
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Les soirs après l'école

Un très joli livre plein de douceur, de poésie et d'enseignements. Alice décrit sa vie avec ses joies et ses peines et elle trouve les réponses à ses questions auprès d'un vieux chêne conteur qui trouve toujours des mots rassurants pour apaiser la jeune fille.

Les enfants ont beaucoup apprécié cet ouvrage car ils ont pu s'identifier à la jeune Alice. L'amitié d'Alice avec son chien est aussi une relation précieuse. Je recommande ce titre pour les enfants à partir de 7 ans.
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Les soirs après l'école

Ma chronique en vidéo : https://youtu.be/kr5s3q9qZto



Je découvre l'oeuvre de Mido avec ce recueil de petites histoires qui peuvent se lire séparément.

Avant d'acquérir ce livre, j'étais séduite par le coup de crayon de Mido. Je m'étais prise d'affection pour le regard plein de tristesse de Victor Pompon, le petit lapin, aperçu au détour d'une publication de Mido.

Les textes m'ont, à leur tout, beaucoup plu. Bien écrits, ne négligeant pas le passé simple et l'imparfait, utilisés en parfaite concordance des temps, parce que nos enfants sont capables de comprendre le français sans l'expurger de la conjugaison !

Le contenu des histoires est très touchant, évoquant des thèmes comme l'obéissance, la jalousie, la curiosité, l'amitié, le harcèlement, la mort, les sans-abris, la solidarité, la différence...

C'est aussi une belle ode à la nature, bien expliquée aux enfants et à nous, adultes, qui ne connaissons pas si bien la nature que l'auteure.

Une lecture à partir de 7- 8 ans à partager sans limite !

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Les soirs après l'école

J’aime les ouvrages de Mido et celui-ci ne fait pas exception ! Ces dix brefs récits, idéaux pour un jeune qui commence à lire, sont tous très touchants. Il s’agit, comme le plus souvent pour notre auteure, d’un véritable hymne à la nature (le chêne est d’ailleurs un personnage à part entière). Que de douceur et de bienveillance ! L’une de mes histoires préférées est celle du lapereau Victor Pompon dans « Victor Pompon et le pissenlit » qui explore le deuil, la mort et l’amitié qui transcende tout. Merci pour ce très beau livre, illustré par Mido, ouvrage qui fera la joie des petits et des grands, et dont l'image de couverture, rêveuse et délicate, est une belle illustration.
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