Par la vitre de la voiture. Louise se laisse absorber par la contemplation de ce qu’elle appelle « La vie des autres » qui défile sous ses yeux.
À tous les petits coeurs chiffonnés.
La fillette lève les yeux au ciel…Pourquoi courir après le temps ? Louise aimerait tant l’arrêter, le suspendre ou l’étirer au maximum quand ça lui chante. Si le temps était élastique, ce serait le vrai bonheur.
La douceur de vivre est là avec les mots doux, les bonjours, les mercis mais aussi ceux qu’on oublie parfois : « non merci » ou « juste un peu » !
Son visage figé se cache derrière un masque blanc qui m’empêche d’y déceler le moindre sourire. Ses deux yeux rouges, pareils à deux boutons lumineux, me dévisagent à leur tour.
Alors, timidement, je lui demande :
— Qui es-tu ?
Les oiseaux, au-dessus de ma tête, me répondent. Mais comme toi, je suis incapable de comprendre leurs gazouillis.
Reconnaître tes émotions te permettra de mieux les gérer mais aussi de mieux comprendre tes amis.
Il n'y a pas de graine de rien, mais des graines d'arbres et de fleurs.
Et quelque fois, des graines de sourire qui font s'ouvrir les cœurs !
Le chemin qui mène à la plage aurait pu être si doux. Pourquoi faut-il que les légendes des hommes le peuplent de créatures malfaisantes ?
Tout au bout, l'attend Petite Etoile, jaune comme le soleil, douce comme le sourire d'une fée.
» (…) tu es ici au Pays des jouets oubliés, dans le cagibi des rêves enfantins. Toutes les poupées délaissées finissent leur vie dans les vieilles boîtes ou les placards. Mais ce qu’on ne sait pas, c’est que certaines se retrouvent un jour, enfermées dans une boule de Noël. Souvent elles viennent alors décorer le buffet du salon. Elles soupirent en attendant d’écarquiller leurs yeux pour voir tomber la neige. Sais-tu que nous pouvons passer des heures à espérer être secouées? Et quelquefois, l’une d’entre nous, et c’est ce qui m’est arrivé, retrouve sa vie de poupée. »