Peyo

Une toute belle aventure qui se lit bien trop vite !



Les histoires s’étoffent de plus en plus pour notre plus grand plaisir. Il faut dire que Pirlouit est vraiment impayable ;-) Notre petit bonhomme a du caractère surtout quand il a faim ou quand on manque de respect à sa musique adorée. Quand enfin il rencontre un mélomane averti, c’est pas de chance, c’est un méchant qu’il faut grugé !



Je prends beaucoup de plaisir à redécouvrir ces BD qui ne sont plus sorties de la bibliothèque des enfants depuis bien trop longtemps :-p

Retour aux "sources" pour ce onzième opus de la série. Après deux tomes qui auront introduit les Schtroumpfs dans le monde de Peyo, et juste avant qu'il décide d'en faire les héros d'une nouvelle série parallèle, il semble que l'auteur-dessinateur ait éprouvé le besoin de revenir aux fondamentaux de la série qui lui aura permis de se lancer vraiment dans le métier.



En effet cette histoire ressemble beaucoup aux toutes premières histoires, celles où Johan était encore sans Pirlouit. Enlèvement, complot, traîtrise, les arguments sont les mêmes, avec tout de même beaucoup plus de sophistication dans l'intrigue comme dans le dessin. L'humour de Pirlouit est également salutaire pour relever le tout. Le surnaturel est quasi absent de l'histoire, on en revient aux classiques combats à l'épée et expéditions de sauvetage, dans l'atmosphère moyenâgeuse habituelle. Pas décevant non plus, mais plus attendu.

Un très bel album, d'une de ces séries mythiques que l'on trouvait dans l'hebdomadaire Spirou des années 1950/1960.

Le graphisme est rond et léché, et le récit captivant.

Cette fois, Johan et Pirlouit, accompagnés du Roi, rejoignent les Schtroumpfs

au Pays Maudit.

Peyo avait droit à une parution du récit en album cartonné rigide, comme pour Franquin... Will, Morris et Tillieux (pour ne citer qu'eux) devaient se contenter des albums souples.

Ce week-end, je suis retombée en enfance. Lors de nos visites hebdomadaires à la bibliothèque, mon fils aime bien emprunter des albums de johan et Pirlouit. Cela faisait une éternité que je n'avais pas lu les aventures de ces héros médiévaux et j'ai eu envie d'en relire.



Voilà une agréable lecture pleine de fraîcheur et teintée de nostalgie.

Tout en rondeur, le dessin de Peyo est très attrayant et a tout pour plaire aux enfants.

Le duo de héros fonctionne bien. J'ai une petite préférence pour Pirlouit, le râleur rigolo. Johan, le chevalier sans peur et sans reproches, est un peu trop lisse.

L'intrigue de ce "pays maudit" est sympathique et permet de passer un bon moment. Le récit est rythmé, dynamique et drôle. Les personnages secondaires sont réussis. Outre les schtroumfs, qu'on a toujours plaisir à retrouver, on rencontre notamment un dragon très amusant.



Il est bien agréable de se replonger dans ses lectures d'enfance et je pense m'offrir régulièrement ce genre d'intermèdes nostalgiques.



Challenge B.D 2017

Challenge 14-68 entre 2 points de bascule - 5 (1964)

Opus plutôt réussi de la saga puisqu'il réunit tous les ingrédients qui ont fait son succès: un Pirlouit en grande forme, un voyage épique rempli de plein de dangers, des Schtroumpfs enjeux de la quête... et un petit plus non négligeable: le Roi qui les accompagne tout au long de l'aventure. Cela donne donc forcement lieu à des situations plus cocasses et multiplie les possibilités de l'intrigue. Ajoutez-y un dragon et un malfaisant qui veut esclavagiser les Schtroumpfs... (non ce n'est pas Gargamel, quoi que la proximité physique soit assez importante). Bref, un tome à classer parmi les meilleurs et le trait de Peyo de plus en plus sûr et installé est très agréable à regarder.

12ème et avant-dernier album des aventures de Johan et Pirlouit.



Du moins... les vraies aventures : celles dessinées par l'immense Peyo.



Cet album est un des sommets de la série, car il parvient à mixer parfaitement les trois ingrédients qui auront fait toute la saveur de la saga :



1/ Une capacité à mettre en scène, pour les enfants comme pour les adultes, un récit d'aventure simple et captivant, reprenant tous les codes des romans d'aventure du XIX° siècle.



Ici : un road trip à travers des paysages variés, avec au départ, au milieu et à l'arrivée des dangers d'une grande diversité. En ce sens, il est assez proche sur le principe itinérant de La source des Dieux, une vraie merveille.



2/ Un humour potache, aussi compréhensible par les enfants que par les adultes, qui peuvent ainsi rire de concert.



Dans cet album, Peyo met en scène deux sources de rigolade, qui se croisent et s'entrechoquent : Pirlouit et les schtroumpfs.



Cela fonctionne tellement bien avec les schtroumpfs que, malheureusement, Peyo cédera dès lors aux demandes du public pour se consacrer exclusivement aux petites créatures bleues.



Lire la suite de ma critique sur le site Le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..

Lu il y a longtemps, je gardais de ce tome un souvenir assez bon. Voire très bon. Relu récemment, il ne m'a pas plu au niveau du souvenir que j'en avais. A mon avis, ce sentiment est assez fréquent.



Le pitch : le roi s'ennuie. Rien ne le déride. Sauf quand une troupe de ménestrels exhibe un schtroumpf prisonnier comme clou du spectacle. Le village des schtroumpfs a été dévasté, le grand schtroumpf est prisonnier. Le roi décide de partir. Homnibus étant malade, il faut se rendre au pays maudit à cheval et à pieds. Là, on découvre que Monulf aidé d'un dragon a asservi les schtroumpfs pour ramasser un maximum de diamants dans des mines grâce à leur petite taille.



Côté pile, il y a quelques gags incontournables dans ce tome. Des gags fondateurs du Johan et Pirlouit. D'abord, le schtroumpf qui schtroumpfe du schtroumpf… Ensuite, ce duo roi-Pirlouit sur le chemin du pays maudit, où le roi veut dormir, s'arrêter dans une auberge… Duo comique efficace. Et ce bâton qui crée une source quand on frappe le sol en disant Alakazam. La lutte avec le dragon pour sortir de la grotte.



Mais tout cela ne crée pas un très bon album. Il faut davantage pour amalgamer le tout en un ensemble qui tienne réellement en haleine. Ici, on a un bon album, bien sûr. On prend un plaisir indéniable. En 62 pages (la belle époque des BD), Peyo nous régale, mais on ne retrouve pas le souffle épique des tomes qui ont précédé celui-ci. Le fait de ramener les schtroumpfs ne suffit pas/plus.

Peyo sort ici son 13 ème album de Johan et pirlouit faisant interagir les schtroumph. Bien pour les très jeunes, le style a un peu vieilli.

Le premier Johan et Pirlouit que j'ai lu...

J'y ai découvert un Johan, incarnation du chevalier sans peur et sans reproche, flanqué d'un Pirlouit acariâtre, boudeur, je-sais-tout, qui tentent d'aider un chevalier victime d'un enchantement le transformant en chien.

Tous les éléments y sont: combat d'épée, chevauchées éperdues, gags, belle damoiselle en détresse, vilain méchant prêt à tout, magicien et schtroumpfs mettant tout en oeuvre pour aider le gentil chevalier à retrouver sa bien-aimée.

Un dialogue culte entre Pirlouit et un schtroumpf sur les subtilités de la alngue schtroumpf, Pirlouit apprenti sorcier...

Hilarant!

BD très agréable à lire, j'adore !

Ce fut la dernière aventure de Johan et Pirlouit dessinée par Peyo...

Encore la fut-elle, si mes souvenirs sont exact, à raison d'une planche par semaine.

Accaparé par le succès des Schtroumpfs, Peyo abandonnait son page.

L'album reste plaisant à lire, même si d'un niveau scénaristique moindre que les précédents. Au niveau graphique, rien à redire puisque le dessinateur est au sommet de sa forme.

Je me suis d'abord intéressée à Johan et Pirlouit parce que, enfant, j'aimais beaucoup les Schtroumpfs. On ne s'ennuie pas un instant avec cette histoire rythmée et amusante et ses deux héros que tout oppose.

J’ai bien ri !



Franchement, entre les jeux de mots de Pirlouit, le conte de fée, les courses poursuites, les déboires de Pirlouit en tant qu’alchimiste, l’aide des Schtroumpfs, Pirlouit en chien jamais content, les bruits qui courent, la pierre philosophale, la faim énorme de Pirlouit et l’aboiement final du beau chevalier, j’en ai encore les larmes aux yeux tellement c’était drôle.



Pour moi, jusqu’à présent, le meilleur album ! Tellement bon que je vais le relire fissa pour être certaine de n’avoir rien loupé :-p

Dernière aventure de Johan et Pirlouit réalisée par son créateur Peyo. On aurait pu s'attendre à une vraie "fin" de la série puisque Peyo avait progressivement abandonné la série (aucun épisode depuis 6 ans avant ce dernier), se plaignant du temps que lui prenait les scènes d'action.



Si cet opus regroupe tous les ingrédients qui font le succès de la série (action, présence de magie et des schtroumpfs, un Pirlouit au top de sa forme... et qui change même de forme !), aucun élément ne permet d'en faire un épisode particulier qui clôturerait l'intrigue générale... qui n'a jamais de toute façon existé, les personnages ne connaissant pas particulièrement d'évolution entre chaque album.



Tout juste une introduction plus originale à l'histoire, une sorte de chanson de geste BDifiée, pour cette série qui aura "souffert" du trop grand succès des Schtroumpfs pour qu'elle puisse continuer à garder sa place (alors que c'est en son sein que les petits personnages bleus sont nés).

Ceci est l’un des albums réussis par Peyo, qui démontre ici son inventivité, son humour, sa fausse candeur. Le ressort de l’histoire concerne le sortilège qui a transformé un beau gentilhomme… en chien. Ce chien étant encore capable de parler, il peut raconter sa triste histoire à Johan et Pirlouit. Amoureux d’une belle gente demoiselle, il avait pour rival l’ignoble Maltrochu, qui est parvenu à anéantir ses espoirs… La lutte contre le triste sire sera difficile, mais finalement couronnée de succès. Ouf !

Comme d'habitude, Johan est vertueux et sympathique. Mais surtout Peyo a eu le génie de créer le personnage de Pirlouit, ce garnement très gai, crâneur, gourmand, tricheur, chantant atrocement faux, parfois égoïste, monté sur son inénarrable "Biquette". Il m’a toujours semblé irrésistible !

De plus, les Schtroumpfs font une apparition dans cet album; cette intervention reste discrète et charmante. On est loin des aventures très "convenues", uniquement centrées à ce petit peuple extraordinaire, qui n’ont pas ma faveur.

Peyo termine avec cet opus sa série de Johan et Pirlouit de belle manière. Dans cette histoire auréolée de magie, le prince charmant n'est pas un crapaud mais un petit chien. On se régale des mésaventures de Pirlouit et du retour des schtroumpfs dont la propre série aura eu raison de celle-ci. Le récit est résolument tourné vers le comique, le scénario assez classique avec ce prince transformé en chien et ce méchant brutal et maladroit, plus bête que méchant, quoique... Les gags fusent jusqu'au final "ils eurent beaucoup d'enfants", mais là encore le ton humoristique est présent ! Bon !
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Comme on dit, les goûts et les couleurs... personnellement, c'est un de mes albums préférés du tandem que tout oppose. On retrouve un Johan qui sait faire le coup de force, qui dirige les troupes, organise, prend des risques (quand il descend la façade du château de Maltrochu)... Je le trouvais fort passif, effacé dans les derniers albums.



On a du suspense avec des trahisons et des pièges. On a un vrai méchant, gras et antipathique, en la personne de Maltrochu. On a de gros éclats de rire avec Pirlouit transformé en dogue. On a de la tendresse dans les yeux de Thierry de Plennevaux transformé en petit chien. On a de l'amour... et comme le dit Pirlouit en fin de thème, c'est beau l'amour.



Voir le Grand Schtroumpf éclater de rire, cela m'a toujours mis en joie aussi.



Cet album agit sur moi comme les madeleines de Proust. C'est inexplicable, mais c'est ainsi. On a aussi 2 des meilleures répliques de la saga de Johan et Pirlouit. Pirlouit, ayant écouté Homnibus et le Grand Schtroumpf préparer l'antidote, demande "vous avez bien schtrmoupfé dans le zima"... Perso, cela m'a toujours bien fait rire. Idem pour l'échange entre Pirouit, un schtroumpf et les hommes de Thierry de Plennevaux sur "Je schtroumpf au schtroumpf" prononcé par Pirlouit, et qui signifierait "Je zinzinule au dilicule"... Peyo réutilise le gag avec Fafnir, le schtroumpf qui schtroumpf du schtroumpf... OK, c'est du réemploi, mais cela atteint (àmha) le niveau du gag original.



Ajoutons aussi le voyage avec l'émissaire de Maltrochu. Pirlouit joue de la musique comme seul lui sait le faire. Et en fond, on a une bribe de la conversation entre Johan et l'émissaire: "ah parce qu'il chante aussi? "(restitué de mémoire). Ce genre de réplique fait mon bonheur. Ce tome en est rempli.



Le dessin est au (comme d'habitude) top. C'est d'une maîtrise totale. Peyo et son équipe de l'époque font un travail remarquable. Courses, duels, scènes de village, le mariage... tout est sans faille.

Ayant quelques souvenirs de Johan et Pirlouit datant de mon enfance, je me suis jetée sur cet album quand je l'ai vu à la bibliothèque.

Hélas je n'ai pas retrouvé la magie de mes souvenirs d'enfance. Par l'absence de magie peut être justement dans ce livre. Johan et Pirlouit sont des habitants du pays magique, amis de l'enchanteur Omnibus et des Schtroumpfs et donc de plein pied dans un univers enfantin et magique. Héla, ce tome nous entraîne loin du pays magique sur la trace des croisés. Alors l'histoire est peut être un peu plus adulte mais les personnages perdent un peu de leur charme et le caractère de Pirlouit passe moins bien de cette façon à mon avis.

Histoire bien dans le thème des chevaliers : des batailles, des secrets, des intrigues, des trahisons, du bon sens... C'est très agréable à lire, mais je me languis et je me réjouis de l'entrée en scène de Pirlouit et des Schtroumpfs !
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Deuxième histoire de Johann sans Pirlouit... ce qui fait que l'humour est encore assez peu présent dans ce tome, même si Johann semble plus farceur en grandissant. L'intrigue s'étoffe également, avec plus de rebondissements, de suspense, de mystère.Une belle galerie de personnages, bien dessinés, au sens propre comme au figuré. Mais on attend quand même un peu plus et c'est sans doute cette même réflexion qui a poussé Peyo à adjoindre à son héros plein de bravoure un pendant opposé physiquement qui équilibrera sans doute le tout.