Critiques de Pilote (47)
C'est avec cette couverture enneigée du journal "Pilote" que je souhaite à tous les membres de "Babelio" un joyeux Noël et d'heureuses fêtes de fin d'année.
Cette couverture est signée Pierre Tabary, le père d'Iznogoud.
Ils sont tous là, Achille Talon, Valentin le vagabond, Norbert et Kari, Blueberry, Tanguy et Laverdure, le grand Duduche, Jacques Le Gall, Tony Laflamme, Eric, Barbe-Rouge son père adoptif et bien sûr Astérix et Obélix.
Ce numéro "spécial Noël" du magazine des jeunes de l'an 2000, qui vous souhaite, en 1964, un joyeux Noël, est une véritable hotte du père-Noël. Il renferme de nombreux trésors, un peu oubliés, dont personne n'avait osé rêver.
Le premier de ceux-ci est son "pilotorama", superbe fresque en deux pages qui illustre, ici, les coutumes et joyeusetés de Noël. C'est le décor médiéval d'un village au temps de Noël. Mais les coutumes et les jeux qu'il éclaire sont de toutes les provinces et certaines de ces joyeusetés demeurent aujourd'hui....
Ensuite René Goscinny nous offre "Réveillon dans la rédaction", un texte inédit illustré par Christian Godard :
vous connaissez la légende selon laquelle, à minuit, tous les jouets deviennent vivants dans les magasins. Eh bien, dans les rédactions de vos journaux, c'est un peu la même chose. Mais ça se passe seulement la nuit de Noël.
Idéfix, parti en éclaireur, se glisse dans la rédaction silencieuse. Il aboie un petit coup. Aussitôt, tous vos héros sortent des pages du journal et font irruption pour vivre un étonnant réveillon...
"Mâtin, quel journal" !
Dès les premières pages, le grand Duduche, conseiller technique de la rubrique "Le potache est servi" écrite par Goscinny et dessinée par Cabu, nous signale que Noël est proche, avec son cortège de joies et qu'il est temps pour vous d'y penser...
Le dossier cinéma est consacré à "Merlin l'enchanteur", dernier dessin-animé de Walt-Disney tout juste sorti sur le grand-écran français depuis le 16 décembre.
Achille Talon, cerveau-choc, cherche un sapin !
Norbert et Kari, eux, se contentent d'un palmier de Noël !
Tracassin veut faire le bonheur de Gaston, un pauvre enfant vêtu de haillons...
Tony Laflamme décore le sapin du mess !
Le grand Duduche à pensé à votre problème de sapin et vous explique, d'abord, ce qu'il ne faut pas faire pour s'en procurer un...
Puis "Pilote" vous propose "Ailleurs cent coutumes insolites", un grand voyage en quatre pages qui vous fera découvrir les traditions de Noël au Portugal, en Finlande, en Antarctique, en Italie, en U.R.S.S, en Angleterre, en Belgique, au Danemark, au Japon, en Autriche, au Viet-Nam, aux Etats-Unis, en Australie et au Canada.
Pour finir, les séries BD à suivre habituelles, la chronique philatélie par jacqueline Caurat, les pages sport, les petites annonces, deux ou trois publicités
et quelques idées pour vos cartes de Noël - le choix d'une carte est en effet épineux et ces quelques suggestions peuvent sûrement vous être utiles...
"Mâtin, quel journal !"
Ce numéro "spécial Noël" de l'année 1964 du magazine des jeunes de l'an 2000 est formidable.
Cette couverture est signée Pierre Tabary, le père d'Iznogoud.
Ils sont tous là, Achille Talon, Valentin le vagabond, Norbert et Kari, Blueberry, Tanguy et Laverdure, le grand Duduche, Jacques Le Gall, Tony Laflamme, Eric, Barbe-Rouge son père adoptif et bien sûr Astérix et Obélix.
Ce numéro "spécial Noël" du magazine des jeunes de l'an 2000, qui vous souhaite, en 1964, un joyeux Noël, est une véritable hotte du père-Noël. Il renferme de nombreux trésors, un peu oubliés, dont personne n'avait osé rêver.
Le premier de ceux-ci est son "pilotorama", superbe fresque en deux pages qui illustre, ici, les coutumes et joyeusetés de Noël. C'est le décor médiéval d'un village au temps de Noël. Mais les coutumes et les jeux qu'il éclaire sont de toutes les provinces et certaines de ces joyeusetés demeurent aujourd'hui....
Ensuite René Goscinny nous offre "Réveillon dans la rédaction", un texte inédit illustré par Christian Godard :
vous connaissez la légende selon laquelle, à minuit, tous les jouets deviennent vivants dans les magasins. Eh bien, dans les rédactions de vos journaux, c'est un peu la même chose. Mais ça se passe seulement la nuit de Noël.
Idéfix, parti en éclaireur, se glisse dans la rédaction silencieuse. Il aboie un petit coup. Aussitôt, tous vos héros sortent des pages du journal et font irruption pour vivre un étonnant réveillon...
"Mâtin, quel journal" !
Dès les premières pages, le grand Duduche, conseiller technique de la rubrique "Le potache est servi" écrite par Goscinny et dessinée par Cabu, nous signale que Noël est proche, avec son cortège de joies et qu'il est temps pour vous d'y penser...
Le dossier cinéma est consacré à "Merlin l'enchanteur", dernier dessin-animé de Walt-Disney tout juste sorti sur le grand-écran français depuis le 16 décembre.
Achille Talon, cerveau-choc, cherche un sapin !
Norbert et Kari, eux, se contentent d'un palmier de Noël !
Tracassin veut faire le bonheur de Gaston, un pauvre enfant vêtu de haillons...
Tony Laflamme décore le sapin du mess !
Le grand Duduche à pensé à votre problème de sapin et vous explique, d'abord, ce qu'il ne faut pas faire pour s'en procurer un...
Puis "Pilote" vous propose "Ailleurs cent coutumes insolites", un grand voyage en quatre pages qui vous fera découvrir les traditions de Noël au Portugal, en Finlande, en Antarctique, en Italie, en U.R.S.S, en Angleterre, en Belgique, au Danemark, au Japon, en Autriche, au Viet-Nam, aux Etats-Unis, en Australie et au Canada.
Pour finir, les séries BD à suivre habituelles, la chronique philatélie par jacqueline Caurat, les pages sport, les petites annonces, deux ou trois publicités
et quelques idées pour vos cartes de Noël - le choix d'une carte est en effet épineux et ces quelques suggestions peuvent sûrement vous être utiles...
"Mâtin, quel journal !"
Ce numéro "spécial Noël" de l'année 1964 du magazine des jeunes de l'an 2000 est formidable.
En 1974, "Pilote" fut d'abord le journal qui souhaite la bonne année.
Puis, il s'afficha comme celui qui prête l'oreille, comme celui qui cultive les jardins d'Eden, celui qui inclut sa T.V.A., celui qui lutte pour l'opprimé le légume et l'orphelin ...
En mai, il fut celui qui sait plus où il a mis sa carte d'électeur.
Et en juin, pour son 760ème et dernier numéro hebdomadaire, il fut celui qui se mensualise.
"Pilote mensuel" est né.
Il est pavé de bonnes rubriques.
Le directeur de sa publication est René Goscinny.
Son rédacteur en chef est Guy Vidal à qui est adjoint Guy Jitton.
Albert Uderzo en est le conseiller artistique et Jean-Michel Charlier, en compagnie de Georges Leclerc et de Claude Moliterni, anime le comité de rédaction.
L'inoxydable Achille Talon, peut-être sur les conseils de Woody Allen, entame une analyse ...
Tandis que Fred, dans un récit complet de dix planches, nous présente Jules-Émile, un nouveau personnage ...
Gotlib et Alexis, d'après l'adorable bluette de la comtesse de Ségur née Rostopchine*, nous content "les malheurs de Sophie" ...
Solé nous offre une superbe "animalerie" grâce à laquelle chacun pourra garder ses mains propres et sèches ...
F'murr, au Jardin des Plantes, fait la connaissance de Naphtaline ...
Lone Sloane, sous la plume de Philippe Druillet, le temps d'un autre récit complet de dix planches, s'embarque pour Nova ...
René Goscinny et Harry North recommande à la demoiselle de ne pas trop s'approcher de l'écran lors de la représentation du "dernier tango à Vichy" ...
Une petite pépite, au milieu de ce riche sommaire, réussit presque à passer inaperçu :
la bande annonce, dessinée par Druillet, d"un gars et son chien", une nouvelle écrite par Harlan Ellison dans le 22ème numéro de "Fiction Spécial" intitulé "Nouveau monde de la science-fiction" ...
Quinze ans, et 760 numéros qui se sont amusés à réfléchir, ont passé.
Le journal de"Pilote" est toujours celui qui s'amuse à nous faire plaisir !
Le mois prochain, il sera celui qui connaît les bonnes adresses de vacances ...
*c'est pas de sa faute, elle est née comme ça
Puis, il s'afficha comme celui qui prête l'oreille, comme celui qui cultive les jardins d'Eden, celui qui inclut sa T.V.A., celui qui lutte pour l'opprimé le légume et l'orphelin ...
En mai, il fut celui qui sait plus où il a mis sa carte d'électeur.
Et en juin, pour son 760ème et dernier numéro hebdomadaire, il fut celui qui se mensualise.
"Pilote mensuel" est né.
Il est pavé de bonnes rubriques.
Le directeur de sa publication est René Goscinny.
Son rédacteur en chef est Guy Vidal à qui est adjoint Guy Jitton.
Albert Uderzo en est le conseiller artistique et Jean-Michel Charlier, en compagnie de Georges Leclerc et de Claude Moliterni, anime le comité de rédaction.
L'inoxydable Achille Talon, peut-être sur les conseils de Woody Allen, entame une analyse ...
Tandis que Fred, dans un récit complet de dix planches, nous présente Jules-Émile, un nouveau personnage ...
Gotlib et Alexis, d'après l'adorable bluette de la comtesse de Ségur née Rostopchine*, nous content "les malheurs de Sophie" ...
Solé nous offre une superbe "animalerie" grâce à laquelle chacun pourra garder ses mains propres et sèches ...
F'murr, au Jardin des Plantes, fait la connaissance de Naphtaline ...
Lone Sloane, sous la plume de Philippe Druillet, le temps d'un autre récit complet de dix planches, s'embarque pour Nova ...
René Goscinny et Harry North recommande à la demoiselle de ne pas trop s'approcher de l'écran lors de la représentation du "dernier tango à Vichy" ...
Une petite pépite, au milieu de ce riche sommaire, réussit presque à passer inaperçu :
la bande annonce, dessinée par Druillet, d"un gars et son chien", une nouvelle écrite par Harlan Ellison dans le 22ème numéro de "Fiction Spécial" intitulé "Nouveau monde de la science-fiction" ...
Quinze ans, et 760 numéros qui se sont amusés à réfléchir, ont passé.
Le journal de"Pilote" est toujours celui qui s'amuse à nous faire plaisir !
Le mois prochain, il sera celui qui connaît les bonnes adresses de vacances ...
*c'est pas de sa faute, elle est née comme ça
Lorsque s'annonce, en son frisquet mois de janvier, la bonne année de 1971, "Pilote", même s'il reste toujours le journal d'Astérix et Obélix, est plus que jamais le journal qui s'amuse à réfléchir.
D'ailleurs toute l'équipe de la rédaction vous y propose de faire Youkaïdi et pas la guerre !
Ce 55ème recueil nous offre dix numéros du journal, ceux compris entre le 583ème paru le 7 janvier 1971 et le 592ème paru le 11 mars de la même année.
Sur sa couverture, Uderzo s'est amusé à croquer, sous la forme des célèbres "grandes gueules", les deux gaulois hilares qui lui doivent une partie de leur notoriété.
Même si Goscinny en est encore le directeur de publication, les rédacteurs en chef du journal sont désormais Jean-Michel Charlier et Gérard Pradal.
Ils entraînent derrière eux une joyeuse équipe qui a une furieuse envie de contestation :
Gotlib, bien sûr mais aussi Reiser, Chakir, Gébé, Hubuc, Cabu, Brétécher, Lob, Alexis, Vidal, Lucques, Pélaprat, Martial et bien d'autres ...
Le journal est devenu un génial fourre-tout.
Il n'est plus tout à fait le journal des jeunes de l'an 2.000.
"Youkaïdi, c'est fini !" claironne un Gébé que l'on imagine goguenard.
Où sont nos scouts d'antan ?
"Fin de la belle histoire. Amen" écrit le cinéaste Patrice Leconte.
Le journal tend à devenir adulte mais ne compte pas s'assagir !
Il se divertit, il se moque et s'amuse à réfléchir et, même si l'on sent qu'il se retient bien un peu, entend bien agiter l'eau du bocal ...
Une bande-dessinée plus classique, pourtant, y est toujours présente.
Elle fait bon ménage avec ses colocataires un peu remuants.
On y retrouve :
- Lucky Luke dans "Canyon Apache",
- un épisode de "Chapeau melon et bottes de cuir" réalisé en exclusivité par Gotlib et Alexis,
- Blueberry dans "Chihuahua Pearl",
- Cellulite dans "les bonnes oeuvres",
- Valérian dans "le pays sans étoile",
- Tanguy et Laverdure dans "la terreur vient du ciel",
- les aventures potagères du concombre masqué,
- Astérix et Obélix dans "le domaine des dieux",
- Ian Mac Donald dans "le grand complot",
- Thorkaël dans "l'oeil du dieu" ...
Et bien sûr, l'inoxydable, le roi de la science-diction, Achille Talon, héros du journal "Polite" ...
D'ailleurs toute l'équipe de la rédaction vous y propose de faire Youkaïdi et pas la guerre !
Ce 55ème recueil nous offre dix numéros du journal, ceux compris entre le 583ème paru le 7 janvier 1971 et le 592ème paru le 11 mars de la même année.
Sur sa couverture, Uderzo s'est amusé à croquer, sous la forme des célèbres "grandes gueules", les deux gaulois hilares qui lui doivent une partie de leur notoriété.
Même si Goscinny en est encore le directeur de publication, les rédacteurs en chef du journal sont désormais Jean-Michel Charlier et Gérard Pradal.
Ils entraînent derrière eux une joyeuse équipe qui a une furieuse envie de contestation :
Gotlib, bien sûr mais aussi Reiser, Chakir, Gébé, Hubuc, Cabu, Brétécher, Lob, Alexis, Vidal, Lucques, Pélaprat, Martial et bien d'autres ...
Le journal est devenu un génial fourre-tout.
Il n'est plus tout à fait le journal des jeunes de l'an 2.000.
"Youkaïdi, c'est fini !" claironne un Gébé que l'on imagine goguenard.
Où sont nos scouts d'antan ?
"Fin de la belle histoire. Amen" écrit le cinéaste Patrice Leconte.
Le journal tend à devenir adulte mais ne compte pas s'assagir !
Il se divertit, il se moque et s'amuse à réfléchir et, même si l'on sent qu'il se retient bien un peu, entend bien agiter l'eau du bocal ...
Une bande-dessinée plus classique, pourtant, y est toujours présente.
Elle fait bon ménage avec ses colocataires un peu remuants.
On y retrouve :
- Lucky Luke dans "Canyon Apache",
- un épisode de "Chapeau melon et bottes de cuir" réalisé en exclusivité par Gotlib et Alexis,
- Blueberry dans "Chihuahua Pearl",
- Cellulite dans "les bonnes oeuvres",
- Valérian dans "le pays sans étoile",
- Tanguy et Laverdure dans "la terreur vient du ciel",
- les aventures potagères du concombre masqué,
- Astérix et Obélix dans "le domaine des dieux",
- Ian Mac Donald dans "le grand complot",
- Thorkaël dans "l'oeil du dieu" ...
Et bien sûr, l'inoxydable, le roi de la science-diction, Achille Talon, héros du journal "Polite" ...
Mâtin, quel journal ! Un poisson d'Avril est caché dans ce dessin - trouvez-le !
Il y a un peu moins de cinquante ans, René Goscinny, Jean-Michel Charlier et toute l'équipe du journal "Pilote", le magazine des jeunes de l'an 2000, se sont amusés à réaliser un numéro spécial à l'occasion du 1er avril.
Il s'ouvre sur la rubrique du courrier des "râleurs", une drôle de page constituée d'un courrier des lecteurs assez spécial.
Coté BD, Gotlib, désagrégé d'histoire, signe "les grands moments de la farce".
On s'aperçoit en feuilletant les manuels d'histoire que leurs auteurs font toujours état de la solennité, du sérieux et de la gravité qui président aux grands moments historiques.
A entendre ces érudits, chaque événement important était placé sous le signe du grandiloquent et frappé du coin de la larme à l'oeil.
Erreur !
Les figures qui ont fait le monde savaient aussi, à l'occasion, se fendre d'un bon gros rire ! C'est ce que nous révélons ici.
Voici donc, reconstitués d'après les archives secrètes de "Pilote", et parmi les plus célèbres..."grands moments historiques de la farce".
Le professeur Martial se fend, lui aussi, d'un essai, brillant s'il en est, sur le poisson de l'île d'Avre.
Le "Pilotorama" présente le Discorde, merveille technologique issue de la collaboration de l'industrie aéronautique française avec la puissance monégasque.
Côté rédactionnel, Les monuments célèbres font des poissons d'Avril.
La rédaction vous conseille des poissons d'Avril sans danger et le grand Duduche, conseiller technique, vous présente une rubrique du "Potache est servi" assez spéciale mais très utile.
"Ne faîtes pas du 1er Avril une date fatidique qui appelle la vengeance !"
et dans ce but, Duduche vous met en garde contre les farces dangereuses.
La rubrique Cinéma présente "Boisson d'Avril", la nouvelle super production en longimascope*.
Roger Duvélo, le scénariste a écrit une belle histoire contant les efforts, les déboires et la réussite de ce grand savant qu'est Théodose Avril qui cherche, dans le silence de son laboratoire, la recette d'une potion magique qui donnerait à ces consommateurs une force surhumaine...
Puis "Pilote" ne reculant devant rien vous offre une photo "Bidon" !
Des jeux, les séries BD à suivre habituelles, la rubrique des sports, un chapitre 21 bien fantaisiste du roman d'un JazzFan et ce numéro 284, paru le 1er avril 1965, se referme avec regret.
On savait rire en ce temps-là !
*Longimascope : écran très étroit mais très haut, permettant aux spectateur de voir le film tout en étant couchés sur le flanc.
Un film en longimascope vous laissera toujours sur le flanc !
"Poisson d'Avril !"
Il y a un peu moins de cinquante ans, René Goscinny, Jean-Michel Charlier et toute l'équipe du journal "Pilote", le magazine des jeunes de l'an 2000, se sont amusés à réaliser un numéro spécial à l'occasion du 1er avril.
Il s'ouvre sur la rubrique du courrier des "râleurs", une drôle de page constituée d'un courrier des lecteurs assez spécial.
Coté BD, Gotlib, désagrégé d'histoire, signe "les grands moments de la farce".
On s'aperçoit en feuilletant les manuels d'histoire que leurs auteurs font toujours état de la solennité, du sérieux et de la gravité qui président aux grands moments historiques.
A entendre ces érudits, chaque événement important était placé sous le signe du grandiloquent et frappé du coin de la larme à l'oeil.
Erreur !
Les figures qui ont fait le monde savaient aussi, à l'occasion, se fendre d'un bon gros rire ! C'est ce que nous révélons ici.
Voici donc, reconstitués d'après les archives secrètes de "Pilote", et parmi les plus célèbres..."grands moments historiques de la farce".
Le professeur Martial se fend, lui aussi, d'un essai, brillant s'il en est, sur le poisson de l'île d'Avre.
Le "Pilotorama" présente le Discorde, merveille technologique issue de la collaboration de l'industrie aéronautique française avec la puissance monégasque.
Côté rédactionnel, Les monuments célèbres font des poissons d'Avril.
La rédaction vous conseille des poissons d'Avril sans danger et le grand Duduche, conseiller technique, vous présente une rubrique du "Potache est servi" assez spéciale mais très utile.
"Ne faîtes pas du 1er Avril une date fatidique qui appelle la vengeance !"
et dans ce but, Duduche vous met en garde contre les farces dangereuses.
La rubrique Cinéma présente "Boisson d'Avril", la nouvelle super production en longimascope*.
Roger Duvélo, le scénariste a écrit une belle histoire contant les efforts, les déboires et la réussite de ce grand savant qu'est Théodose Avril qui cherche, dans le silence de son laboratoire, la recette d'une potion magique qui donnerait à ces consommateurs une force surhumaine...
Puis "Pilote" ne reculant devant rien vous offre une photo "Bidon" !
Des jeux, les séries BD à suivre habituelles, la rubrique des sports, un chapitre 21 bien fantaisiste du roman d'un JazzFan et ce numéro 284, paru le 1er avril 1965, se referme avec regret.
On savait rire en ce temps-là !
*Longimascope : écran très étroit mais très haut, permettant aux spectateur de voir le film tout en étant couchés sur le flanc.
Un film en longimascope vous laissera toujours sur le flanc !
"Poisson d'Avril !"
"Pilote", le journal d'Astérix et Obélix, vous souhaite Bon voyage !
Il en faut des accessoires pour composer un numéro Spécial Géant de "Pilote"
Mâtin quel journal !
Uderzo recueille les confidences d'Astérix sur les voyages gaulois.
"Mais bien sûr, par Toutatis, que les gaulois aiment les voyages !
Nous, ici, au village, remarquez, nous n'avons pas loin à aller : la plage est toute proche, et dans l'arrière pays nous avons aussi la forêt.
Tous les agréments de des vacances sont ainsi réunis : les plaisirs de la mer avec ses pirates, la cueillette des champignons, la chasse aux sangliers et les parties de rigolade avec le patrouilles romaines....".
Valentin le vagabond fait de l'auto- stop.
Beaucoup diront : mais on a tout dit sur l'auto-stop, tout fait, tout essayé !
Non ! On a pas tout dit ! La preuve ? C'est qu'on va encore vous en dire pendant 8 pages et demander à Valentin de vous faire rire en levant le pouce.
Le professeur Helmuth Katastroff reprend son grand cycle de conférences universelles - Aujourd'hui - Les voyages en avion - Quelques notes ont été laissées du dessinateur, Godard, qui décline toute responsabilité et qui s'excuse d'avoir participé à une entreprise aussi ridicule, de la rédaction qui signale que la scène finale est fantaisiste et enfin d'Achille Talon qui s'insurge : "Il n'a pas de place dans "Polite" pour un second bavard !".
Un fabuleux "Pilotorama" vous invite à quelques voyages romantiques.
Entre 1820 et 1850, c'est à dire pendant plus d'un quart de siècle, ce fut la grande époque des voyages sur routes.
Chaque voyage était un événement grave.
L'instrument en était la robuste diligence ou la frêle voiture de poste...
Un dossier illustré raconte les voyages d'autrefois.
A la belle époque, on vit une affiche sur tous les murs de France. Il est vrai qu'elle était diablement évocatrice de la joie des voyages. Cependant le goût des hommes pour les grandes randonnées ne date pas seulement du début du siècle.
Bien avant, nos ancêtres se sont lancés à l'aventure sur les pistes, chemins et routes. De quelles façons ? Vous allez le découvrir dans ces pages....
Le "Duduchorama", très pop, est dans le vent. Il nous emmène en Angleterre !
"On peut trouver toutes sortes de choses, au marché aux puces".Jules Verne.
Fred rend un original et superbe hommage au grand écrivain avec un court récit de deux pages, "Vingt mille lieues dans des bottes".
Achille Talon part en voyages. Mais si ceux-ci forment la jeunesse, ils ne sont pas sans déformer quelque peu les bagages et ce n'est pas Lefuneste qui dira le contraire !
Illustré par Cabu, un magnifique mais très succinct manuel de pêche de grèves vous est offert. Il vous propose de revivre réellement les émotions des hommes primitifs en suivant comme eux la marée pour cueillir les fruits qu'elle dépose à chaque reflux.
"Ne vous laissez pas mener en bateau" - Textes et vagues dessins de Chakir -
Qu'espérez-vous d'une croisière ? De l'imprévu ! Vous en aurez !
Mais avant de monter à bord, voici quelques conseils....Primo, vérifier à la fête foraine la plus proche si vous avez le cœur bien accroché et la voûte plantaire marine....
Et enfin "les Dingodossiers" présentent une rédaction retrouvée dans un vieux cahier ayant appartenu à l'élève Chaprot lorsqu'il avait 8 ans 1/2.
Le sujet en est le suivant : décrivez les 4 pays où vous aimeriez le plus aller....
Voici l'essentiel de tout ce qui fait sûrement de ce 347ème numéro un des plus réussis du journal "Pilote".
En ce mois de juin 1966, Goscinny est le rédacteur en chef, en compagnie de Jean-Michel Charlier.
Gotlib est au sommet de son art.
Et la rédaction entière a concocté 67 pages de délire talentueux.
Sans oublier le fabuleux et indispensable guide de voyage "Pilote", supplément de 63 pages devenu rarissime, dont le journal d'Astérix et Obélix a fait la surprise à ses jeunes lecteurs de l'époque.
Il en faut des accessoires pour composer un numéro Spécial Géant de "Pilote"
Mâtin quel journal !
Uderzo recueille les confidences d'Astérix sur les voyages gaulois.
"Mais bien sûr, par Toutatis, que les gaulois aiment les voyages !
Nous, ici, au village, remarquez, nous n'avons pas loin à aller : la plage est toute proche, et dans l'arrière pays nous avons aussi la forêt.
Tous les agréments de des vacances sont ainsi réunis : les plaisirs de la mer avec ses pirates, la cueillette des champignons, la chasse aux sangliers et les parties de rigolade avec le patrouilles romaines....".
Valentin le vagabond fait de l'auto- stop.
Beaucoup diront : mais on a tout dit sur l'auto-stop, tout fait, tout essayé !
Non ! On a pas tout dit ! La preuve ? C'est qu'on va encore vous en dire pendant 8 pages et demander à Valentin de vous faire rire en levant le pouce.
Le professeur Helmuth Katastroff reprend son grand cycle de conférences universelles - Aujourd'hui - Les voyages en avion - Quelques notes ont été laissées du dessinateur, Godard, qui décline toute responsabilité et qui s'excuse d'avoir participé à une entreprise aussi ridicule, de la rédaction qui signale que la scène finale est fantaisiste et enfin d'Achille Talon qui s'insurge : "Il n'a pas de place dans "Polite" pour un second bavard !".
Un fabuleux "Pilotorama" vous invite à quelques voyages romantiques.
Entre 1820 et 1850, c'est à dire pendant plus d'un quart de siècle, ce fut la grande époque des voyages sur routes.
Chaque voyage était un événement grave.
L'instrument en était la robuste diligence ou la frêle voiture de poste...
Un dossier illustré raconte les voyages d'autrefois.
A la belle époque, on vit une affiche sur tous les murs de France. Il est vrai qu'elle était diablement évocatrice de la joie des voyages. Cependant le goût des hommes pour les grandes randonnées ne date pas seulement du début du siècle.
Bien avant, nos ancêtres se sont lancés à l'aventure sur les pistes, chemins et routes. De quelles façons ? Vous allez le découvrir dans ces pages....
Le "Duduchorama", très pop, est dans le vent. Il nous emmène en Angleterre !
"On peut trouver toutes sortes de choses, au marché aux puces".Jules Verne.
Fred rend un original et superbe hommage au grand écrivain avec un court récit de deux pages, "Vingt mille lieues dans des bottes".
Achille Talon part en voyages. Mais si ceux-ci forment la jeunesse, ils ne sont pas sans déformer quelque peu les bagages et ce n'est pas Lefuneste qui dira le contraire !
Illustré par Cabu, un magnifique mais très succinct manuel de pêche de grèves vous est offert. Il vous propose de revivre réellement les émotions des hommes primitifs en suivant comme eux la marée pour cueillir les fruits qu'elle dépose à chaque reflux.
"Ne vous laissez pas mener en bateau" - Textes et vagues dessins de Chakir -
Qu'espérez-vous d'une croisière ? De l'imprévu ! Vous en aurez !
Mais avant de monter à bord, voici quelques conseils....Primo, vérifier à la fête foraine la plus proche si vous avez le cœur bien accroché et la voûte plantaire marine....
Et enfin "les Dingodossiers" présentent une rédaction retrouvée dans un vieux cahier ayant appartenu à l'élève Chaprot lorsqu'il avait 8 ans 1/2.
Le sujet en est le suivant : décrivez les 4 pays où vous aimeriez le plus aller....
Voici l'essentiel de tout ce qui fait sûrement de ce 347ème numéro un des plus réussis du journal "Pilote".
En ce mois de juin 1966, Goscinny est le rédacteur en chef, en compagnie de Jean-Michel Charlier.
Gotlib est au sommet de son art.
Et la rédaction entière a concocté 67 pages de délire talentueux.
Sans oublier le fabuleux et indispensable guide de voyage "Pilote", supplément de 63 pages devenu rarissime, dont le journal d'Astérix et Obélix a fait la surprise à ses jeunes lecteurs de l'époque.
Qui mieux que René Goscinny, rédacteur en chef de "Pilote", le journal des jeunes de l'an 2.000 peut présenter ce numéro géant réalisé, en 1964, à l'occasion des fêtes de Pâques.
"Dans ce numéro spécial de 68 pages d'une exceptionnel richesse, vous trouverez une foule de rubriques, fruit des nuits de veille et de longues palabres autour de la table du conseil de rédaction.
Nous attirons votre attention sur les "belles histoires de l'oncle Poule", pour lesquelles nous avons demandé à certains de nos dessinateurs d'illustrer des dictons, dans lesquels le mot "oeuf" tient une place importante..."
- Barbe-Rouge démolit pour vous le dicton : donner un oeuf pour avoir un boeuf.
- Tracassin et Angelure illustrent pour vous la phrase : marcher sur des oeufs.
- Norbert et Kari vous expliquent la signification de : plein comme un oeuf.
- Avec son talent habituel, Achille Talon vous prouve que : on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs.
- Buck Gallo ne peut rien contre le célèbre dicton : qui vole un oeuf, vole un boeuf
- Valentin le vagabond vous démontre qu'il ne faut pas : mettre tous ses oeufs dans le même panier.
20 pages supplémentaires ! Mâtin, quel journal !
Cacher un oeuf dans "Pilote" ? Évidemment, ça a l'air facile...en choisissant un tout petit oeuf et en le cachant dans la première page disponible...Tout est dit ?
On l'aura compris, de la première à la dernière page, ce numéro géant de Pâques est consacré à l'oeuf et se termine par une photo de famille de la rédaction entière : Gambu, Franck Dominique, Goscinny, Charlier, Mic Delinx, Chakir, Godard, Max Denis, Cabu, Dimpre, Vidal, Uderzo, Pascal, Tabary, Murtin, Poïvet, Pradal, Poppé, Jitton, Martial, Fronval et Parras.
Et comme toujours, ce numéro contient les "championnes des bandes-dessinées !
Valentin, le vagabond - le démon des Caraïbes - Jacques Le Gall - Astérix et Cléopâtre - Buck Gallo - Norbert et Kari - Eric Murat et son volant d'or - Michel Tanguy - Guy Lebleu et Mike Blueberry
le pilotorama est exceptionnel. Il présente le C 135 F ravitailleur de l'armée de l'air.
Le Duduchorama, lui, participe à la promenade du collège.
Ce 230ème numéro est assurément un des plus réussis de l'histoire du journal.
"Dans ce numéro spécial de 68 pages d'une exceptionnel richesse, vous trouverez une foule de rubriques, fruit des nuits de veille et de longues palabres autour de la table du conseil de rédaction.
Nous attirons votre attention sur les "belles histoires de l'oncle Poule", pour lesquelles nous avons demandé à certains de nos dessinateurs d'illustrer des dictons, dans lesquels le mot "oeuf" tient une place importante..."
- Barbe-Rouge démolit pour vous le dicton : donner un oeuf pour avoir un boeuf.
- Tracassin et Angelure illustrent pour vous la phrase : marcher sur des oeufs.
- Norbert et Kari vous expliquent la signification de : plein comme un oeuf.
- Avec son talent habituel, Achille Talon vous prouve que : on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs.
- Buck Gallo ne peut rien contre le célèbre dicton : qui vole un oeuf, vole un boeuf
- Valentin le vagabond vous démontre qu'il ne faut pas : mettre tous ses oeufs dans le même panier.
20 pages supplémentaires ! Mâtin, quel journal !
Cacher un oeuf dans "Pilote" ? Évidemment, ça a l'air facile...en choisissant un tout petit oeuf et en le cachant dans la première page disponible...Tout est dit ?
On l'aura compris, de la première à la dernière page, ce numéro géant de Pâques est consacré à l'oeuf et se termine par une photo de famille de la rédaction entière : Gambu, Franck Dominique, Goscinny, Charlier, Mic Delinx, Chakir, Godard, Max Denis, Cabu, Dimpre, Vidal, Uderzo, Pascal, Tabary, Murtin, Poïvet, Pradal, Poppé, Jitton, Martial, Fronval et Parras.
Et comme toujours, ce numéro contient les "championnes des bandes-dessinées !
Valentin, le vagabond - le démon des Caraïbes - Jacques Le Gall - Astérix et Cléopâtre - Buck Gallo - Norbert et Kari - Eric Murat et son volant d'or - Michel Tanguy - Guy Lebleu et Mike Blueberry
le pilotorama est exceptionnel. Il présente le C 135 F ravitailleur de l'armée de l'air.
Le Duduchorama, lui, participe à la promenade du collège.
Ce 230ème numéro est assurément un des plus réussis de l'histoire du journal.
C'est un numéro d'actualité que ce "Pilote" spécial "jeux olympiques de Grenoble" paru le 8 février 1968. Il nous revient en mémoire pour plusieurs raisons.
La principale étant qu'aujourd'hui, Martin Foucade rechausse les skis pour l'épreuve de relais mixte en biathlon pour tenter de décrocher une troisième médaille d'or dans ces JO de Sotchi.
Il rejoindrait, alors, Jean-Claude Killy, le dernier français auteur de cet exploit en 1968, dans le palmarès des plus grands champions.
Le journal d'Astérix et d'Obélix célèbre l'ouverture de ces jeux d'hiver de 1968.
Et c'est d'abord par une présentation de tous les sportifs y étant présents que s'ouvre ce numéro spécial. Ils sont croqués par Pellos. C'est un événement.
Est-il besoin de présenter Pellos ?
Grand sportif, immense dessinateur, il a redonné une seconde jeunesse aux fameux "pieds nickelés, apporté son style à la science-fiction avec "Futuropolis" et suivi, son crayon en poche, le tour de France cycliste durant de nombreuses années.
"La rubrique à brac" apporte l'élément scientifique, en même temps qu'une certaine inquiétude : Et si l'hiver était pourri ?
Le dossier rédactionnel entourant le "pilotorama" est intitulé : "Grenoble : jour J".
Le "pilotorama" est splendide, en une fabuleuse double page, il fait la peinture du site des jeux.
Et ce dossier spécial se ferme sur un article illustré de deux pages : "Au temps héroïque des premières planches".
Achille Talon,Tanguy et Laverdure, Submerman, Rémi Herphelin, Norbert et Kari, le démon des Caraïbes, Tulipe et minibus, Valérian et Blueberry forment l'essentiel de la partie "bande-dessinée".
Tandis que la chronique cinéma est consacrée à ces merveilleux fous pédalant sur leurs drôles de machines : "Les cracks" une comédie irrésistible où l'immense comédien Bourvil est Duroc un inventeur génial qui tente, pour échapper aux huissiers, de gagner avec sa bicyclette révolutionnaire la course cycliste "Paris-San-Remo".
"Pilote", Mâtin, quel journal !
La principale étant qu'aujourd'hui, Martin Foucade rechausse les skis pour l'épreuve de relais mixte en biathlon pour tenter de décrocher une troisième médaille d'or dans ces JO de Sotchi.
Il rejoindrait, alors, Jean-Claude Killy, le dernier français auteur de cet exploit en 1968, dans le palmarès des plus grands champions.
Le journal d'Astérix et d'Obélix célèbre l'ouverture de ces jeux d'hiver de 1968.
Et c'est d'abord par une présentation de tous les sportifs y étant présents que s'ouvre ce numéro spécial. Ils sont croqués par Pellos. C'est un événement.
Est-il besoin de présenter Pellos ?
Grand sportif, immense dessinateur, il a redonné une seconde jeunesse aux fameux "pieds nickelés, apporté son style à la science-fiction avec "Futuropolis" et suivi, son crayon en poche, le tour de France cycliste durant de nombreuses années.
"La rubrique à brac" apporte l'élément scientifique, en même temps qu'une certaine inquiétude : Et si l'hiver était pourri ?
Le dossier rédactionnel entourant le "pilotorama" est intitulé : "Grenoble : jour J".
Le "pilotorama" est splendide, en une fabuleuse double page, il fait la peinture du site des jeux.
Et ce dossier spécial se ferme sur un article illustré de deux pages : "Au temps héroïque des premières planches".
Achille Talon,Tanguy et Laverdure, Submerman, Rémi Herphelin, Norbert et Kari, le démon des Caraïbes, Tulipe et minibus, Valérian et Blueberry forment l'essentiel de la partie "bande-dessinée".
Tandis que la chronique cinéma est consacrée à ces merveilleux fous pédalant sur leurs drôles de machines : "Les cracks" une comédie irrésistible où l'immense comédien Bourvil est Duroc un inventeur génial qui tente, pour échapper aux huissiers, de gagner avec sa bicyclette révolutionnaire la course cycliste "Paris-San-Remo".
"Pilote", Mâtin, quel journal !
Le journal d'Astérix et Obélix, ses deux rédacteurs en chef associés, René Goscinny, Jean-Michel Charlier et toute l'équipe de "Pilote" vous souhaitent un joyeux "Poisson d'Avril" !
Et vous offrent, en ce 31 mars 1966, un numéro exceptionnel !
Gotlib et Goscinny ouvrent pour vous les "Dingodossiers" avec un sujet brûlant mais d'actualité : les poissons d'Avril !
Fred mène l'enquête sur l'origine du poisson d'Avril.
Achille Talon sait que les idées de poids sont du vendredi !
Aujourd'hui, c'est poisson pour le rédacteur en chef de la revue "Tilope" !
Évitez ces poissons d'Avril qui peuvent vous coûter cher !
Le "Pilotorama", grande fresque historique, reconstitue pour vous la célèbre bataille navale des îles "AprilFish".
A la fin du XVIIème siècle, elle causa la perte de la plus belle unité navale appartenant à la Compagnie des Indes Australes...
Au premier plan, la chaloupe de l'arbitre de la rencontre, l'amiral sir John Aval Millbock (1), marque de l'amiral (2), maître timonier portant les sardines d'époque ((3), sir Millbock tentant d'utiliser sa longue vue (4), naufragé volontaire, ayant fui la ville, ses embarras et ses ennuis (5).....
Pour eux, le 1er avril durait toute l'année...L'histoire des fous du roi vous est racontée, à travers les âges, en quatre pages écrites par Christiane Chaput et illustrées par Pascal.
Christan Godard signe "Singuhilarités animales".
Il vous y présente de drôles de spécimens d'animaux insolites tel cet "Hebdomadaire", genre de poisson de la famille des ragidés (qui a la rage de trouver des idées).
Les hebdomadaires naissent à date fixe, une fois par semaine, toujours le même jour.
On se demande pourquoi.
Une certaine variété d'hebdomadaires, facilement reconnaissables à leur peau couverte d'une sorte de quadrillage, est très drôle et très facile à apprivoiser, d'où son surnom : hebdomadaire pour enfant.
Parmi ceux-là, une certaine espèce sert de pilote à d'autres poissons beaucoup plus gros.
Et ce "Pilote". Mâtin ! Quel poisson !
Chakir nous offre "les objets-poissons d'Avril" !
Et Jules Verne avait tout prévu, voici un siècle : sous-marin, bombe H, hélicoptère....la rubrique cinéma est consacrée à 20.000 lieues sous les mers avec Kirk Douglas, James Mason, Peter Lorre et Paul Lukas.
Ce numéro est sensationnel ! et ce n'est pas un poisson d'Avril !
Et vous offrent, en ce 31 mars 1966, un numéro exceptionnel !
Gotlib et Goscinny ouvrent pour vous les "Dingodossiers" avec un sujet brûlant mais d'actualité : les poissons d'Avril !
Fred mène l'enquête sur l'origine du poisson d'Avril.
Achille Talon sait que les idées de poids sont du vendredi !
Aujourd'hui, c'est poisson pour le rédacteur en chef de la revue "Tilope" !
Évitez ces poissons d'Avril qui peuvent vous coûter cher !
Le "Pilotorama", grande fresque historique, reconstitue pour vous la célèbre bataille navale des îles "AprilFish".
A la fin du XVIIème siècle, elle causa la perte de la plus belle unité navale appartenant à la Compagnie des Indes Australes...
Au premier plan, la chaloupe de l'arbitre de la rencontre, l'amiral sir John Aval Millbock (1), marque de l'amiral (2), maître timonier portant les sardines d'époque ((3), sir Millbock tentant d'utiliser sa longue vue (4), naufragé volontaire, ayant fui la ville, ses embarras et ses ennuis (5).....
Pour eux, le 1er avril durait toute l'année...L'histoire des fous du roi vous est racontée, à travers les âges, en quatre pages écrites par Christiane Chaput et illustrées par Pascal.
Christan Godard signe "Singuhilarités animales".
Il vous y présente de drôles de spécimens d'animaux insolites tel cet "Hebdomadaire", genre de poisson de la famille des ragidés (qui a la rage de trouver des idées).
Les hebdomadaires naissent à date fixe, une fois par semaine, toujours le même jour.
On se demande pourquoi.
Une certaine variété d'hebdomadaires, facilement reconnaissables à leur peau couverte d'une sorte de quadrillage, est très drôle et très facile à apprivoiser, d'où son surnom : hebdomadaire pour enfant.
Parmi ceux-là, une certaine espèce sert de pilote à d'autres poissons beaucoup plus gros.
Et ce "Pilote". Mâtin ! Quel poisson !
Chakir nous offre "les objets-poissons d'Avril" !
Et Jules Verne avait tout prévu, voici un siècle : sous-marin, bombe H, hélicoptère....la rubrique cinéma est consacrée à 20.000 lieues sous les mers avec Kirk Douglas, James Mason, Peter Lorre et Paul Lukas.
Ce numéro est sensationnel ! et ce n'est pas un poisson d'Avril !
La rentrée des classe 1965 a été exceptionnellement réussie et souriante grâce à ce véritable petit manuel scolaire offert, en septembre, par "Pilote", le journal d'Astérix et Obélix.
En première page, un calendrier scolaire annonce la couleur :
C'est la rentrée, soyez prudent ! Commencez par étudier vos voisins, vos professeurs et aussi vos leçons...
Heureusement, Jean-Charles, un spécialiste a sélectionné par matière, un petit florilège d'histoires drôles qui vous permettront d'être celui autour duquel on se rassemblera, en récré, parce qu'il en connaît une bien bonne !
Puis grâce à "Pilote" qui vous enseigne les gestes de la récitation, vous raflerez tous les premiers prix de déclamation.
Prenons par exemple les deux premières strophes de ce poème célèbre : Océano Nox et voyons ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire.....
Par contre, que faire en récré ? Discuter le bout de gras ? Commenter le dernier lapsus des profs ? Bien sûr ! Et pourquoi ne pas jouer, tout simplement ?
Alors pour ceux qui aiment s’occuper les muscles et l'esprit, voici quelques jeux, pour toutes les circonstances, plein-air dans la cour, ou récrés sous préau, par temps pluvieux....
Suit toute une série de petits trucs qui vous permettront de venir à bout de quelques uns des problèmes quotidiens de votre vie de potache, notamment comment venir facilement à bout de toutes sortes de taches...
Vous trouverez, en page 32 et 33, un grand jeu sur plateau "Sus au démon des Caraïbes". Il se joue à deux ou à quatre. Son but est de : pour les frégates de bloquer Barbe rouge ou de le prendre à l'abordage et pour Barbe Rouge de détruire les trois ports ennemis....
Après le jeu, leçon de Français, de Maths, quelques locutions latines et étrangères dont les fameux :
- Alea jacta est (allez jacter à l'est)
- Ex professo (professeur à la retraite)
- Vade retro, Satanas (marche à reculons cette année)
Bien sûr nous ne vous conseillons pas d'utiliser cette page pour vos versions.
Après quelques recettes de tours de magie, passés quelques jeux, voici les inévitables conseils qui vous rendront l'année scolaire plus agréable
- sachez choisir votre voisin de banc
- si vous ne savez pas quoi faire dans la vie, "Pilote" vous suggère quelques carrières peu encombrées comme celle, par exemple de leveur de masque..
Et voici, encore, quelques paris à gagner....
Un petit guide gastronomique de la récréation est destiné à tous ceux qui aiment bien goûter à la nourriture apportées par leurs camarades....
Et pour finir en beauté, "Pilote" vous offre un aide mémoire universel !
Et un dernier jeu pour les "forts en rien" qui est dédié à tous les "Duduche" !
Ce supplément de 63 pages ajouté au n° 309 du journal "Pilote" spécial rentrée du 23.09.1965 est un petit trésor d'humour.
Très rare, difficile à se procurer, il est devenu un véritable objet de collection pour les amateurs de l'univers du grand René Goscinny qui est aux commandes dans la réalisation de ce superbe "Manuel Hors Classe".
En première page, un calendrier scolaire annonce la couleur :
C'est la rentrée, soyez prudent ! Commencez par étudier vos voisins, vos professeurs et aussi vos leçons...
Heureusement, Jean-Charles, un spécialiste a sélectionné par matière, un petit florilège d'histoires drôles qui vous permettront d'être celui autour duquel on se rassemblera, en récré, parce qu'il en connaît une bien bonne !
Puis grâce à "Pilote" qui vous enseigne les gestes de la récitation, vous raflerez tous les premiers prix de déclamation.
Prenons par exemple les deux premières strophes de ce poème célèbre : Océano Nox et voyons ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire.....
Par contre, que faire en récré ? Discuter le bout de gras ? Commenter le dernier lapsus des profs ? Bien sûr ! Et pourquoi ne pas jouer, tout simplement ?
Alors pour ceux qui aiment s’occuper les muscles et l'esprit, voici quelques jeux, pour toutes les circonstances, plein-air dans la cour, ou récrés sous préau, par temps pluvieux....
Suit toute une série de petits trucs qui vous permettront de venir à bout de quelques uns des problèmes quotidiens de votre vie de potache, notamment comment venir facilement à bout de toutes sortes de taches...
Vous trouverez, en page 32 et 33, un grand jeu sur plateau "Sus au démon des Caraïbes". Il se joue à deux ou à quatre. Son but est de : pour les frégates de bloquer Barbe rouge ou de le prendre à l'abordage et pour Barbe Rouge de détruire les trois ports ennemis....
Après le jeu, leçon de Français, de Maths, quelques locutions latines et étrangères dont les fameux :
- Alea jacta est (allez jacter à l'est)
- Ex professo (professeur à la retraite)
- Vade retro, Satanas (marche à reculons cette année)
Bien sûr nous ne vous conseillons pas d'utiliser cette page pour vos versions.
Après quelques recettes de tours de magie, passés quelques jeux, voici les inévitables conseils qui vous rendront l'année scolaire plus agréable
- sachez choisir votre voisin de banc
- si vous ne savez pas quoi faire dans la vie, "Pilote" vous suggère quelques carrières peu encombrées comme celle, par exemple de leveur de masque..
Et voici, encore, quelques paris à gagner....
Un petit guide gastronomique de la récréation est destiné à tous ceux qui aiment bien goûter à la nourriture apportées par leurs camarades....
Et pour finir en beauté, "Pilote" vous offre un aide mémoire universel !
Et un dernier jeu pour les "forts en rien" qui est dédié à tous les "Duduche" !
Ce supplément de 63 pages ajouté au n° 309 du journal "Pilote" spécial rentrée du 23.09.1965 est un petit trésor d'humour.
Très rare, difficile à se procurer, il est devenu un véritable objet de collection pour les amateurs de l'univers du grand René Goscinny qui est aux commandes dans la réalisation de ce superbe "Manuel Hors Classe".
que de souvenirs en revoyant cette couverture, des histoires lues et relues, une vrai "bible" de mon enfance
Bientôt les vacances de février ! Peut-être avez-vos prévu un séjour aux sports d'hiver ! Pour attendre ce départ en vacances et patienter plus agréablement, je vous propose un petit voyage dans le temps en feuilletant ce numéro exceptionnel du journal "Pilote".
Un numéro exceptionnel ! Vive la neige ! paru le 17 février 1966.
La couverture est signée Gotlib.
"Prenez n'importe qui, par exemple le doux monsieur Tartempion, placez le au volant d'une voiture...VVVRROUFF !!! C'est parti !! Il se transforme !
Son visage se crispe, son nez se pince, ses dents broient une langue sèche, l'invective cingle...Il n'est plus le même homme....
Par contre placez ce même Tartempion sur des skis, il conservera son beau regard doux et humide et se laissera glisser en douceur.
Ce qui prouve bien que les skis ne modifient en rien le comportement de ceux qui les chaussent.
Voici quelques spécimens de skieurs les plus typiques que vous rencontrerez sûrement, un jour ou l'autre, sur une piste neigeuse :
- le skieur impatient, l'éternel retardataire, le skieur étranger
- le skieur honnête qui rapporte ce qu'il trouve sur les pistes et bien d'autres dont Chakir nous fait de petits portraits irrésistibles en une truculente double-page partagée avec l'éditorial du rédacteur en chef.
Saviez-vous qu'il existe plusieurs méthodes pour s'arrêter en ski.
Gotlib commencera par vous expliquer la plus simple de toutes, à l'usage des débutants.
Elle se décompose en sept temps.
Avant de chausser vos skis, prenez le temps d'étudier chacun d'eux devant une glace. Il y va de votre sécurité !
Mais on ne patine pas avec l'humour et la parole est au professeur Helmut Katastroff, présenté par Christian Godard, pour disserter sur ce sport magnifique : le patinage !
Ceci, pourtant, ne doit pas nous faire oublier "la luge et le bobsleigh" et Martial s'en donne à coeur joie dans un drôle de petit historique.
Dans "D'Hiver Gadget", Mic Delinx fait l'inventaire des nouveautés qui vous permettront d'affronter les pistes et de rendre plus agréable votre séjour.
Pour en finir avec cette thématique, Fred, en personne, nous présente Vladimir, l'inventeur du ski.
Les bandes-dessinées habituelles, sous forme d'histoires à suivre, ne sont pas oubliées : "la mission secrète de l'épervier", "du rififi au pays des otaries", "la piste des Navajos", "les pirates du ciel", "Mêlée ouverte", "au petit bonheur", "la cité secrète de la mort", "Achille Talon, cerveau-choc !", "le secret des templiers" et "les disparus de Pol-Croac".
C'est un véritable festival !
Sans parler des jeux, des rubriques et du magnifique "Pilotorama", signé Murtin et intitulé : "Ce que tout skieur devrait connaître".
Un numéro exceptionnel ! Vive la neige ! paru le 17 février 1966.
La couverture est signée Gotlib.
"Prenez n'importe qui, par exemple le doux monsieur Tartempion, placez le au volant d'une voiture...VVVRROUFF !!! C'est parti !! Il se transforme !
Son visage se crispe, son nez se pince, ses dents broient une langue sèche, l'invective cingle...Il n'est plus le même homme....
Par contre placez ce même Tartempion sur des skis, il conservera son beau regard doux et humide et se laissera glisser en douceur.
Ce qui prouve bien que les skis ne modifient en rien le comportement de ceux qui les chaussent.
Voici quelques spécimens de skieurs les plus typiques que vous rencontrerez sûrement, un jour ou l'autre, sur une piste neigeuse :
- le skieur impatient, l'éternel retardataire, le skieur étranger
- le skieur honnête qui rapporte ce qu'il trouve sur les pistes et bien d'autres dont Chakir nous fait de petits portraits irrésistibles en une truculente double-page partagée avec l'éditorial du rédacteur en chef.
Saviez-vous qu'il existe plusieurs méthodes pour s'arrêter en ski.
Gotlib commencera par vous expliquer la plus simple de toutes, à l'usage des débutants.
Elle se décompose en sept temps.
Avant de chausser vos skis, prenez le temps d'étudier chacun d'eux devant une glace. Il y va de votre sécurité !
Mais on ne patine pas avec l'humour et la parole est au professeur Helmut Katastroff, présenté par Christian Godard, pour disserter sur ce sport magnifique : le patinage !
Ceci, pourtant, ne doit pas nous faire oublier "la luge et le bobsleigh" et Martial s'en donne à coeur joie dans un drôle de petit historique.
Dans "D'Hiver Gadget", Mic Delinx fait l'inventaire des nouveautés qui vous permettront d'affronter les pistes et de rendre plus agréable votre séjour.
Pour en finir avec cette thématique, Fred, en personne, nous présente Vladimir, l'inventeur du ski.
Les bandes-dessinées habituelles, sous forme d'histoires à suivre, ne sont pas oubliées : "la mission secrète de l'épervier", "du rififi au pays des otaries", "la piste des Navajos", "les pirates du ciel", "Mêlée ouverte", "au petit bonheur", "la cité secrète de la mort", "Achille Talon, cerveau-choc !", "le secret des templiers" et "les disparus de Pol-Croac".
C'est un véritable festival !
Sans parler des jeux, des rubriques et du magnifique "Pilotorama", signé Murtin et intitulé : "Ce que tout skieur devrait connaître".
Ce petit guide de voyages de 64 pages est un supplément au numéro 347 du journal "Pilote", paru le 16 juin 1966. Comme lui, il s'amuse à réfléchir.
La deuxième destination qu'il nous propose est la Normandie.
"Avant tout", nous dit-il, " c'est le pays des vaches".
En quelques rubriques humoristiques - présentation, les gaffes à éviter, les coutumes, la gastronomie, les histoires drôles et locales de Jean-Charles et un petit lexique de vocabulaire intitulé "apprenez à les comprendre" - il se propose de vagabonder au cœur des régions et pays visités.
En Normandie si vous passez tout près vous pourrez découvrir : Les ruines du château Gaillard, Le port artificiel d'Arromanches construit par les alliés en 1944, la tapisserie de Bayeux brodée par la reine Mathilde et qui raconte le débarquement en l'an 1066 sur les côtes d'Angleterre de son royal époux, Guillaume le Conquérant et bien d'autres curiosités....
"La cuisine normande, c'est le triomphe de la crème mais c'est aussi dans la vallée d'Auge le poulet aux oignons, à Honfleur les crevettes, à Courseulles les huîtres, à Caen les tripes, au Mont Saint Michel l'omelette, à Rouen le canard, à Dieppe la sole, à Barfleur le homard et à Vire l'andouille.
La Normandie est aussi le pays de fromage : camembert, livarot, Pont-l'évêque...
Enfin, on y boit avec tout du "bon bère", le cidre authentique qui accompagne aussi bien les moules que le poulet (un "bon bère doit pétiller mais non mousser, il doit rester "muet").
Pourtant, en Normandie, si l'on peut tout dire, certaines gaffes sont pourtant à éviter. Ne dites, surtout, jamais que le mont Saint-Michel est en Bretagne, sachez que les gens du Cotentin se considèrent comme les seuls vrais normands, n'essayez pas d'emprunter de l'argent, ne parlez jamais à un agriculteur de la richesse de sa terre mais surtout ne dîtes jamais que la crème est indigeste et que la goutte (le calvados, alcool de pomme) est mauvaise pour le foie...
près avoir visité plusieurs régions françaises, la Bretagne, la Normandie, le Pays Basque, la Provence Côte d'Azur et la Corse, ce petit guide s'expatrie et s'envole à destination de la Suisse, de l'Espagne, de l'Italie, de la Belgique, de la Grande-Bretagne, de la Grèce et enfin de la Yougoslavie.
"Pilote" nous offre avec ce petit volume un florilège d'idées reçues. Oscillant ente humour et sérieux il adopte le ton du journal. Les rubriques, les illustrations et les jeux, très soignés, en font un petit bijou de nostalgie.
La deuxième destination qu'il nous propose est la Normandie.
"Avant tout", nous dit-il, " c'est le pays des vaches".
En quelques rubriques humoristiques - présentation, les gaffes à éviter, les coutumes, la gastronomie, les histoires drôles et locales de Jean-Charles et un petit lexique de vocabulaire intitulé "apprenez à les comprendre" - il se propose de vagabonder au cœur des régions et pays visités.
En Normandie si vous passez tout près vous pourrez découvrir : Les ruines du château Gaillard, Le port artificiel d'Arromanches construit par les alliés en 1944, la tapisserie de Bayeux brodée par la reine Mathilde et qui raconte le débarquement en l'an 1066 sur les côtes d'Angleterre de son royal époux, Guillaume le Conquérant et bien d'autres curiosités....
"La cuisine normande, c'est le triomphe de la crème mais c'est aussi dans la vallée d'Auge le poulet aux oignons, à Honfleur les crevettes, à Courseulles les huîtres, à Caen les tripes, au Mont Saint Michel l'omelette, à Rouen le canard, à Dieppe la sole, à Barfleur le homard et à Vire l'andouille.
La Normandie est aussi le pays de fromage : camembert, livarot, Pont-l'évêque...
Enfin, on y boit avec tout du "bon bère", le cidre authentique qui accompagne aussi bien les moules que le poulet (un "bon bère doit pétiller mais non mousser, il doit rester "muet").
Pourtant, en Normandie, si l'on peut tout dire, certaines gaffes sont pourtant à éviter. Ne dites, surtout, jamais que le mont Saint-Michel est en Bretagne, sachez que les gens du Cotentin se considèrent comme les seuls vrais normands, n'essayez pas d'emprunter de l'argent, ne parlez jamais à un agriculteur de la richesse de sa terre mais surtout ne dîtes jamais que la crème est indigeste et que la goutte (le calvados, alcool de pomme) est mauvaise pour le foie...
près avoir visité plusieurs régions françaises, la Bretagne, la Normandie, le Pays Basque, la Provence Côte d'Azur et la Corse, ce petit guide s'expatrie et s'envole à destination de la Suisse, de l'Espagne, de l'Italie, de la Belgique, de la Grande-Bretagne, de la Grèce et enfin de la Yougoslavie.
"Pilote" nous offre avec ce petit volume un florilège d'idées reçues. Oscillant ente humour et sérieux il adopte le ton du journal. Les rubriques, les illustrations et les jeux, très soignés, en font un petit bijou de nostalgie.
Ce journal, dont la couverture est dessiné par Uderzo, est le premier numéro de "Pilote" le nouveau grand magazine illustré des jeunes. Le 29 octobre 1959, alors que le journal "Tintin' paraît, jour pour jour, depuis déjà 11 ans, un nouvel hebdomadaire fait irruption dans les kiosques.
Son sommaire est un véritable trésor.
En page 20, René Goscinny et Albert Uderzo présentent, pour la première fois, un drôle de petit guerrier moustachu* qui incarne malicieusement toutes les vertus de nos ancêtres les gaulois.
Sous l'impulsion de François Clauteaux, une équipe talentueuse s'est formée.
René Goscinny en est le secrétaire de rédaction et Jean-Michel Charlier le directeur artistique.
L'équipe des dessinateurs comprend Uderzo, Hubinon, Sempé, Tacq, Tillieux, Gaty, Poivet, Nortier, Dropy, Murtin, Dimpré et Boucrot.
Les scénaristes sont Forlani, Bertret et Ledrain.
Pierre Véry, l'inoubliable auteur des mythiques romans "Goupil main-rouge", "les disparus de St Agil" et "le pays sans étoile" y entame un grand feuilleton inédit pour les jeunes : "les héritiers d'avril".
Raymond Kopa y donne une première leçon de foot-ball.
Le petit Nicolas a été au cinéma, voir "le mystère de la mine abandonnée" et se fait un plaisir de nous le raconter en page 18.
Les jeux y sont animés par Marcel Fort, Rodolphe, Pierre Bellemare, Jean-Paul Rouland et Jacques Benetin.
Mais ce qui fait la force de ce nouveau journal, c'est qu'il est en partie composé de bandes-dessinées fabuleuses dont certaines sont appelées à devenir des classiques.
Michel Tanguy, le démon des Caraïbes, Pistolin, Bison Noir, P'tit Pat, Astérix, Jacquot le mousse, Mark Trent, Jacques le Gall et Zappy Max ouvrent le bal.
Et en 30 ans, les auteurs, dessinateurs et scénaristes seront nombreux, pour notre plus grand plaisir, à venir signer de prestigieuses BD dans les pages de ce grand magazine illustré des jeunes, du journal des jeunes de l'an 2000 puis du journal d'Astérix et Obélix.
*"En 50 avant Jésus-Christ, nos ancêtres les gaulois avaient été vaincus par les romains après une longue lutte...Des chefs tels que Vercingétorix doivent déposer leurs armes aux pieds de César...La paix s'est installée troublée par quelques attaques de germains vite repoussées...Toute la Gaule est occupée...Toute ?
Non ! car une région résiste victorieusement à l'envahisseur...Une petite région entourée de camps retranchés romains...Tous les efforts pour vaincre ces fiers gaulois ont été inutiles et César s'interroge...Quid ?
C'est ici que nous faisons connaissance avec notre héros, le guerrier Astérix, qui va s'adonner à son sport favori : la chasse...."
Son sommaire est un véritable trésor.
En page 20, René Goscinny et Albert Uderzo présentent, pour la première fois, un drôle de petit guerrier moustachu* qui incarne malicieusement toutes les vertus de nos ancêtres les gaulois.
Sous l'impulsion de François Clauteaux, une équipe talentueuse s'est formée.
René Goscinny en est le secrétaire de rédaction et Jean-Michel Charlier le directeur artistique.
L'équipe des dessinateurs comprend Uderzo, Hubinon, Sempé, Tacq, Tillieux, Gaty, Poivet, Nortier, Dropy, Murtin, Dimpré et Boucrot.
Les scénaristes sont Forlani, Bertret et Ledrain.
Pierre Véry, l'inoubliable auteur des mythiques romans "Goupil main-rouge", "les disparus de St Agil" et "le pays sans étoile" y entame un grand feuilleton inédit pour les jeunes : "les héritiers d'avril".
Raymond Kopa y donne une première leçon de foot-ball.
Le petit Nicolas a été au cinéma, voir "le mystère de la mine abandonnée" et se fait un plaisir de nous le raconter en page 18.
Les jeux y sont animés par Marcel Fort, Rodolphe, Pierre Bellemare, Jean-Paul Rouland et Jacques Benetin.
Mais ce qui fait la force de ce nouveau journal, c'est qu'il est en partie composé de bandes-dessinées fabuleuses dont certaines sont appelées à devenir des classiques.
Michel Tanguy, le démon des Caraïbes, Pistolin, Bison Noir, P'tit Pat, Astérix, Jacquot le mousse, Mark Trent, Jacques le Gall et Zappy Max ouvrent le bal.
Et en 30 ans, les auteurs, dessinateurs et scénaristes seront nombreux, pour notre plus grand plaisir, à venir signer de prestigieuses BD dans les pages de ce grand magazine illustré des jeunes, du journal des jeunes de l'an 2000 puis du journal d'Astérix et Obélix.
*"En 50 avant Jésus-Christ, nos ancêtres les gaulois avaient été vaincus par les romains après une longue lutte...Des chefs tels que Vercingétorix doivent déposer leurs armes aux pieds de César...La paix s'est installée troublée par quelques attaques de germains vite repoussées...Toute la Gaule est occupée...Toute ?
Non ! car une région résiste victorieusement à l'envahisseur...Une petite région entourée de camps retranchés romains...Tous les efforts pour vaincre ces fiers gaulois ont été inutiles et César s'interroge...Quid ?
C'est ici que nous faisons connaissance avec notre héros, le guerrier Astérix, qui va s'adonner à son sport favori : la chasse...."
Le sixième festival "Pilote" a eu lieu en décembre 1969. Il a pour titre "Super Pocket Pilote" et cache derrière un format de poche son sommaire impressionnant composé pour l'essentiel de bandes-dessinées mais aussi de rubriques, de jeux et d'articles variés et passionnants.
Lob et Pichard nous proposent, pour commencer, un reportage en direct et en "bulles sous-marines" avec la participation de Submerman. Les aquatiques ne connaissent ni le cinéma, ni la télévision, quand ils veulent se distraire ils vont à "l'aquarêvarium"...
Dans "Taaratatah et cie" Norbert, fort du succès remporté lors du numéro précédent, avec son aimable causerie sur "la superstition en Polynésie", se propose de nous parler, aujourd'hui", de celui sans lequel tous ces charmants atolls ne seraient pas ce qu'ils sont, c'est à dire "le cocotier" et il choisit pour effectuer une amusante et significative expérience un polynésien tout à fait au hasard et ce hasard désigne, comme par hasard, notre ami Kari....
Michel Tanguy, toujours dessiné par Jijé et scénarisé par Charlier aura fort à faire pour participer à une opération de contre-espionnage aérien au dessus des îles canaries mais il peut compter sur Laverdure, son acolyte....
Reiser et Pouzet nous racontent la grande épopée des lunettes....
L'espion Caméléon tombe dans un nid d'espions, Valérian aborde la planète triste, Blueberry est victime d'une infâme chasse à l'homme, l'aéromédon populaire présente, sous la direction de Fed et d'Hubuc, "Bombax et le phare-naufrageur", Philémon s'engage sur la petite route qui monte, qui monte, qui monte....
Tracassin, lui, est confronté à Angelure, son petit démon, à Séraphin, son ange gardien et au hasard...
Ian Mac Donald, le médecin volant va vivre la plus longue nuit face à deux terribles malfaiteurs...
Astérix, Obélix, la jolie Falbala, Galantine, Panoramix, Abraracourcix et un romain ont décidé d'observer, dans cette histoire courte de quatre planches, la charmante coutume qui existait déjà du temps de nos ancêtres les gaulois de s'embrasser sous le gui....
Et pour finir Greg présente Achille Talon dans "C'est à Toutou tous ces trous partout", une charmante histoire de jardinage et de culture de topinambours...
Ce sixième numéro est un fameux échantillon du sommaire de "Pilote, le journal qui s'amuse à réfléchir".
Ses 268 pages inédites de gags, d'aventures complètes et de jeux nous font vivre un formidable et nostalgique moment de l'histoire de la BD.
Elles sont à consommer sans modération.
Lob et Pichard nous proposent, pour commencer, un reportage en direct et en "bulles sous-marines" avec la participation de Submerman. Les aquatiques ne connaissent ni le cinéma, ni la télévision, quand ils veulent se distraire ils vont à "l'aquarêvarium"...
Dans "Taaratatah et cie" Norbert, fort du succès remporté lors du numéro précédent, avec son aimable causerie sur "la superstition en Polynésie", se propose de nous parler, aujourd'hui", de celui sans lequel tous ces charmants atolls ne seraient pas ce qu'ils sont, c'est à dire "le cocotier" et il choisit pour effectuer une amusante et significative expérience un polynésien tout à fait au hasard et ce hasard désigne, comme par hasard, notre ami Kari....
Michel Tanguy, toujours dessiné par Jijé et scénarisé par Charlier aura fort à faire pour participer à une opération de contre-espionnage aérien au dessus des îles canaries mais il peut compter sur Laverdure, son acolyte....
Reiser et Pouzet nous racontent la grande épopée des lunettes....
L'espion Caméléon tombe dans un nid d'espions, Valérian aborde la planète triste, Blueberry est victime d'une infâme chasse à l'homme, l'aéromédon populaire présente, sous la direction de Fed et d'Hubuc, "Bombax et le phare-naufrageur", Philémon s'engage sur la petite route qui monte, qui monte, qui monte....
Tracassin, lui, est confronté à Angelure, son petit démon, à Séraphin, son ange gardien et au hasard...
Ian Mac Donald, le médecin volant va vivre la plus longue nuit face à deux terribles malfaiteurs...
Astérix, Obélix, la jolie Falbala, Galantine, Panoramix, Abraracourcix et un romain ont décidé d'observer, dans cette histoire courte de quatre planches, la charmante coutume qui existait déjà du temps de nos ancêtres les gaulois de s'embrasser sous le gui....
Et pour finir Greg présente Achille Talon dans "C'est à Toutou tous ces trous partout", une charmante histoire de jardinage et de culture de topinambours...
Ce sixième numéro est un fameux échantillon du sommaire de "Pilote, le journal qui s'amuse à réfléchir".
Ses 268 pages inédites de gags, d'aventures complètes et de jeux nous font vivre un formidable et nostalgique moment de l'histoire de la BD.
Elles sont à consommer sans modération.
Ce deuxième numéro de Pilote - Super Pocket est paru en octobre 1968.
Le sommaire est prestigieux, le ton particulier de Pilote, le journal qui s'amuse à réfléchir, est conservé et le plaisir est intact.
Lucky Luke ouvre le bal en musique avec "Arpèges dans la vallée", suivi de près par Norbert et Kari qui découvrent les joies mais aussi les dangers de "la télé".
Quelques chroniques, traditionnelles dans Pilote", sur "Ce qu'il y a de vrai dans Astérix", "Comment fut découvert de DDT" dont les textes sont de Reiser, "D'où viennent les motards ?" et deux reportages sur le concorde et sur les voitures historiques.
La BD reprend la première place avec une belle rubrique culturelle, "La conscience" de JC Mézi et surtout une nouvelle aventure de Tracassin, toujours entouré de Séraphin son ange gardien et d'Angelure son petit démon.
Tanguy et Laverdure dans "Le grand Mirage" et Philémon dans "Une histoire pour passer le temps"précèdent quelques planches historiques cosignées Gir (Moébius) et Goscinny qui nous emmènent découvrir le "Western italien" avec pour l'un la fantaisie et pour l'autre l'amour du genre.
La malle aux trésors est ouverte et pendant 266 pages ne nous offre que des raretés et des petits chefs-d'oeuvre des maîtres de la BD de cette fin des années 60 - Buck Gallo, Goutatou et Dorochaux, Achille Talon, Rémi Herpelin, le lieutenant Blueberry, le grand Duduche et Submerman.
Si vous le pouvez, offrez-vous ce petit voyage dans le temps, il ne vous réserve que du plaisir et de la nostalgie.
Le sommaire est prestigieux, le ton particulier de Pilote, le journal qui s'amuse à réfléchir, est conservé et le plaisir est intact.
Lucky Luke ouvre le bal en musique avec "Arpèges dans la vallée", suivi de près par Norbert et Kari qui découvrent les joies mais aussi les dangers de "la télé".
Quelques chroniques, traditionnelles dans Pilote", sur "Ce qu'il y a de vrai dans Astérix", "Comment fut découvert de DDT" dont les textes sont de Reiser, "D'où viennent les motards ?" et deux reportages sur le concorde et sur les voitures historiques.
La BD reprend la première place avec une belle rubrique culturelle, "La conscience" de JC Mézi et surtout une nouvelle aventure de Tracassin, toujours entouré de Séraphin son ange gardien et d'Angelure son petit démon.
Tanguy et Laverdure dans "Le grand Mirage" et Philémon dans "Une histoire pour passer le temps"précèdent quelques planches historiques cosignées Gir (Moébius) et Goscinny qui nous emmènent découvrir le "Western italien" avec pour l'un la fantaisie et pour l'autre l'amour du genre.
La malle aux trésors est ouverte et pendant 266 pages ne nous offre que des raretés et des petits chefs-d'oeuvre des maîtres de la BD de cette fin des années 60 - Buck Gallo, Goutatou et Dorochaux, Achille Talon, Rémi Herpelin, le lieutenant Blueberry, le grand Duduche et Submerman.
Si vous le pouvez, offrez-vous ce petit voyage dans le temps, il ne vous réserve que du plaisir et de la nostalgie.
« Pilote» fut un hebdomadaire BD de 1959 à 1974, un mensuel jusqu’en 1989. Il renaitra ensuite sporadiquement, jusqu’à nos jours, sur le fil incertain de parutions ponctuelles et aléatoires. Ce fut d’abord, en sous-titre, « Mâtin quel journal .. ! », puis « Le journal qui s’amuse à réfléchir ». Le voici « qui s’amuse à revenir » en 2013, le temps d’une magnifique évocation de ce qu’il fut. Cinq tomes en rang chronologique, sur le fil d’extraits emblématiques soigneusement choisis (mais non inédits, du moins dans cet épisode). Nous nous intéresserons ici au volume 2 qui courre de 1970 à 1974. Cà tombe bien : c’est l’intervalle de temps pendant lequel je me suis intéressé au périodique.
C’est un bien beau livre relié qui nous est ici proposé. Sous le parrainage rêvé de Dargaud éditeur (une référence es-BD quand-même), il est construit grand luxe, en format XL (24x31.5 cms). C’est un généreux florilège (220 pages, excusez du peu) d’histoires courtes et de curiosités parues de 1970 à 1974. Elles ont été piochées à l’envie, de ci de là, dans les très nombreux numéros que l’hebdo délivra en cette époque faste et mythique, en son Age d'Or. L’embarras du choix, semble t’il ? Si ce n’est que certains one-shots ne purent être présentés en raison d’itinéraires éditoriaux inextricables. D’autres extraits, liés de trop près à une actualité d’époque maintenant préhistorique, furent aussi éliminés sous peine de paraitre incompréhensibles car périmés. Ce sont des historiettes BD, détachées en spin-offs des grandes séries mythiques du journal (Achille Talon, Dracurella, Le Génie des Alpages, Philémon … etc) ou strictement indépendantes. Quelques vraies pubs d’époque ont été insérées pour recadrer l’air de ce temps-là dans ce qu’il fut (béta-consumériste). Quelques encarts pubs, souvent pleine page, internes à la revue, ont été ajoutés ; ils annonçaient, en avant-première, pour le numéro à venir, le premier épisode d’une des séries-phares du journal (Valérian, Tanguy et Laverdure, Blueberry ...).
A l’orée des 70’s. C’était nos 15 ans.
«Pilote» se dénichait en kiosque ou en tabac-presse, rayon revues BDs (Tintin, Spirou … etc). Tous les mardis matin, le nouveau numéro était à l’étalage. A 10 heures pétantes, allez savoir pourquoi ? Qui, alors, au lycée et à tour de rôle, pour sécher les cours et ramener un lot aux poteaux ? « Pilote », au quart du format de presse quotidienne, était invariablement en rayon dédié le même jour et à la même heure, clignait de l’œil et guettait ses proies consentantes. Y’avait qu’à succomber ..!La revue s’habillait alors aux couleurs de l’arc-en ciel ou de sobre noir et blanc d'encre de Chine sombre, de vignettes et d’onomatopées, de bulles et de phylactères, de rêves dessinés et de promesses graphiques novatrices. Elle décortiquait l’actualité façon potache poète, poursuivait ses séries-phares (Valérian, Achille Talon, Iznogoud, Blueberry … etc), proposait des histoires courtes, affichait à ses génériques successifs des dessinateurs (et scénaristes) si talentueux. Le vent en poupe, succès critique aidant, les poussaient vers des expérimentations graphiques ou scénaristiques souvent probantes et efficaces. Après lecture gloutonne, à froid le lendemain, nous discutions inlassablement des détails: de la coccinelle en « Rubrique-à-Brac » et de ses apparitions saugrenues et hilarantes en coins de vignettes, du nombre de fois où « Le Concombre Masqué » allait dire « Bretzel Liquide » et le papa de Philémon écrire que « le fond de l’air était Fred ». Tout cela en running-gags que j'avais bel et bien oubliés.
1970-1974. Cette période signe l’Age d’Or du périodique : celle, pendant laquelle, la ligne éditoriale (définie par René Goscinny) fut, avec succès, de rendre adulte une BD jusqu’alors bien juvénile. Une pépinière de talents féconds y transita quatre ans durant (sans compter ceux qui, avant 1970, étaient déjà là et ceux qui, après 1974, resteront). Ce fut une pléiade de dessinateurs et de scénaristes qui, du zénith à l’implosion douce, se mit à l’œuvre sur tant de pages dédiées au 9ème Art. Certains noms, mouvance « Pilote » sur le déclin, migrèrent vers les successeurs naturels de la revue dans l’espoir d’un renouveau ou d’horizons autres : « Fluide Glacial », « L’Echo des Savanes » et « Metal Hurlant » ; ils y essaimèrent leurs expériences acquises au service de trois nouveaux fleurons naissants de la BD. Une école était née, « Pilote » portait bien son nom, ce fut le journal BD qui, en éclaireur, illumina le chemin. On y sentait les prémisses d’une liberté presque totale à venir. Ce fut ce qu’il advint …
Que de talents alignés, en voici un listing non exhaustif, centré sur celles et ceux qui m’ont marqué : Giraud/Moébius (sa dichotomie Western réaliste vs SF déjantée), Druillet et ses flamboyances gothiques architecturales, Brétécher et ses crobars faussement simplistes, Gotlib et sa pédagogie animalière si peu académique, Mézières et Christin au service du Space Opera, Alexis (pour qui le temps n’était qu’argent), Greg et son tendon d’Achille, Charlier, Mandryka, Morchoisne et ses caricatures, Lob, Goetzinger, Tabary, Forest, Leconte, Ribera, Caza, Solé… etc.
Le « Pilote » d’alors n’était pas underground, ne mordait que peu dans la politique, la religion, l’armée, les difficultés économiques ou alors de manière suffisamment allusive et détournée pour n’y laisser rien paraitre. Apparemment apolitique il n’en filait pas moins en douceur sur les chemins de l’après 68. Des signes de ci de là ..! Il ne mettait pas la sexualité au rang d’indispensable ingrédient. D’autres publications s’y consacraient en toute liberté sous caution, pleinement réservées aux adultes celles-ci et conscients de l’être, au premier rang desquelles « Actuel » en prise avec la mouvance hippie. « Pilote » jouait le jeu mainstream qui lui était imposé en tant que publication destinée à la jeunesse. Il ne déplaisait pas aux parents, les rassuraient. « Pilote » se cherchait une responsabilité à endosser, celle d’une publication jeunesse pleinement adulte. Difficile équilibre : beaucoup d’humour potache, de tendresse et de poésie absurde au menu y réussirent pleinement. Le Grand Duduche de Cabu ne rêvait que d’instants romantiques en compagnie de la fille du proviseur. Philemon et Mr Barthelemy, en quête du « A » de l’Atlantique sur une Terre conçue comme une mappemonde, lettres incluses, montraient Fred, l’auteur, au sommet de son absurde poésie. Solé peignait le rock aux flamboyantes couleurs du psychédélisme. F’murrr montait en alpages, jetant un regard étonnant sur le monde d’en-bas…
« Pilote » : un regard sans cesse décalé sur les instants d’un monde désormais effacé, dans le respect de ce qui lui était alors imposé. Ce fut, à l’orée de la dernière décennie des Trente Glorieuses, une parenthèse littéraire qui mettait des maux et des remèdes sur le monde, sans y paraitre, et nous permettait de plus d’en rire.
J’ai ressenti une nostalgie prégnante à parcourir ces 220 pages, à retrouver un monde plus simple, moins creux, moins illogique. L’humour libre, potache, tendre et absurde d’un simple journal BD parvenait à dégoupiller les menaces latentes d’une autre vie à venir, celle pleinement adulte et responsable qui guettait.
Joli voyage dans le temps que celui, ici, offert. Merci.
Lien : https://laconvergenceparalle..
C’est un bien beau livre relié qui nous est ici proposé. Sous le parrainage rêvé de Dargaud éditeur (une référence es-BD quand-même), il est construit grand luxe, en format XL (24x31.5 cms). C’est un généreux florilège (220 pages, excusez du peu) d’histoires courtes et de curiosités parues de 1970 à 1974. Elles ont été piochées à l’envie, de ci de là, dans les très nombreux numéros que l’hebdo délivra en cette époque faste et mythique, en son Age d'Or. L’embarras du choix, semble t’il ? Si ce n’est que certains one-shots ne purent être présentés en raison d’itinéraires éditoriaux inextricables. D’autres extraits, liés de trop près à une actualité d’époque maintenant préhistorique, furent aussi éliminés sous peine de paraitre incompréhensibles car périmés. Ce sont des historiettes BD, détachées en spin-offs des grandes séries mythiques du journal (Achille Talon, Dracurella, Le Génie des Alpages, Philémon … etc) ou strictement indépendantes. Quelques vraies pubs d’époque ont été insérées pour recadrer l’air de ce temps-là dans ce qu’il fut (béta-consumériste). Quelques encarts pubs, souvent pleine page, internes à la revue, ont été ajoutés ; ils annonçaient, en avant-première, pour le numéro à venir, le premier épisode d’une des séries-phares du journal (Valérian, Tanguy et Laverdure, Blueberry ...).
A l’orée des 70’s. C’était nos 15 ans.
«Pilote» se dénichait en kiosque ou en tabac-presse, rayon revues BDs (Tintin, Spirou … etc). Tous les mardis matin, le nouveau numéro était à l’étalage. A 10 heures pétantes, allez savoir pourquoi ? Qui, alors, au lycée et à tour de rôle, pour sécher les cours et ramener un lot aux poteaux ? « Pilote », au quart du format de presse quotidienne, était invariablement en rayon dédié le même jour et à la même heure, clignait de l’œil et guettait ses proies consentantes. Y’avait qu’à succomber ..!La revue s’habillait alors aux couleurs de l’arc-en ciel ou de sobre noir et blanc d'encre de Chine sombre, de vignettes et d’onomatopées, de bulles et de phylactères, de rêves dessinés et de promesses graphiques novatrices. Elle décortiquait l’actualité façon potache poète, poursuivait ses séries-phares (Valérian, Achille Talon, Iznogoud, Blueberry … etc), proposait des histoires courtes, affichait à ses génériques successifs des dessinateurs (et scénaristes) si talentueux. Le vent en poupe, succès critique aidant, les poussaient vers des expérimentations graphiques ou scénaristiques souvent probantes et efficaces. Après lecture gloutonne, à froid le lendemain, nous discutions inlassablement des détails: de la coccinelle en « Rubrique-à-Brac » et de ses apparitions saugrenues et hilarantes en coins de vignettes, du nombre de fois où « Le Concombre Masqué » allait dire « Bretzel Liquide » et le papa de Philémon écrire que « le fond de l’air était Fred ». Tout cela en running-gags que j'avais bel et bien oubliés.
1970-1974. Cette période signe l’Age d’Or du périodique : celle, pendant laquelle, la ligne éditoriale (définie par René Goscinny) fut, avec succès, de rendre adulte une BD jusqu’alors bien juvénile. Une pépinière de talents féconds y transita quatre ans durant (sans compter ceux qui, avant 1970, étaient déjà là et ceux qui, après 1974, resteront). Ce fut une pléiade de dessinateurs et de scénaristes qui, du zénith à l’implosion douce, se mit à l’œuvre sur tant de pages dédiées au 9ème Art. Certains noms, mouvance « Pilote » sur le déclin, migrèrent vers les successeurs naturels de la revue dans l’espoir d’un renouveau ou d’horizons autres : « Fluide Glacial », « L’Echo des Savanes » et « Metal Hurlant » ; ils y essaimèrent leurs expériences acquises au service de trois nouveaux fleurons naissants de la BD. Une école était née, « Pilote » portait bien son nom, ce fut le journal BD qui, en éclaireur, illumina le chemin. On y sentait les prémisses d’une liberté presque totale à venir. Ce fut ce qu’il advint …
Que de talents alignés, en voici un listing non exhaustif, centré sur celles et ceux qui m’ont marqué : Giraud/Moébius (sa dichotomie Western réaliste vs SF déjantée), Druillet et ses flamboyances gothiques architecturales, Brétécher et ses crobars faussement simplistes, Gotlib et sa pédagogie animalière si peu académique, Mézières et Christin au service du Space Opera, Alexis (pour qui le temps n’était qu’argent), Greg et son tendon d’Achille, Charlier, Mandryka, Morchoisne et ses caricatures, Lob, Goetzinger, Tabary, Forest, Leconte, Ribera, Caza, Solé… etc.
Le « Pilote » d’alors n’était pas underground, ne mordait que peu dans la politique, la religion, l’armée, les difficultés économiques ou alors de manière suffisamment allusive et détournée pour n’y laisser rien paraitre. Apparemment apolitique il n’en filait pas moins en douceur sur les chemins de l’après 68. Des signes de ci de là ..! Il ne mettait pas la sexualité au rang d’indispensable ingrédient. D’autres publications s’y consacraient en toute liberté sous caution, pleinement réservées aux adultes celles-ci et conscients de l’être, au premier rang desquelles « Actuel » en prise avec la mouvance hippie. « Pilote » jouait le jeu mainstream qui lui était imposé en tant que publication destinée à la jeunesse. Il ne déplaisait pas aux parents, les rassuraient. « Pilote » se cherchait une responsabilité à endosser, celle d’une publication jeunesse pleinement adulte. Difficile équilibre : beaucoup d’humour potache, de tendresse et de poésie absurde au menu y réussirent pleinement. Le Grand Duduche de Cabu ne rêvait que d’instants romantiques en compagnie de la fille du proviseur. Philemon et Mr Barthelemy, en quête du « A » de l’Atlantique sur une Terre conçue comme une mappemonde, lettres incluses, montraient Fred, l’auteur, au sommet de son absurde poésie. Solé peignait le rock aux flamboyantes couleurs du psychédélisme. F’murrr montait en alpages, jetant un regard étonnant sur le monde d’en-bas…
« Pilote » : un regard sans cesse décalé sur les instants d’un monde désormais effacé, dans le respect de ce qui lui était alors imposé. Ce fut, à l’orée de la dernière décennie des Trente Glorieuses, une parenthèse littéraire qui mettait des maux et des remèdes sur le monde, sans y paraitre, et nous permettait de plus d’en rire.
J’ai ressenti une nostalgie prégnante à parcourir ces 220 pages, à retrouver un monde plus simple, moins creux, moins illogique. L’humour libre, potache, tendre et absurde d’un simple journal BD parvenait à dégoupiller les menaces latentes d’une autre vie à venir, celle pleinement adulte et responsable qui guettait.
Joli voyage dans le temps que celui, ici, offert. Merci.
Lien : https://laconvergenceparalle..
Eh oui ! Comme le temps passe.
Ce numéro de Pilote est, encore une fois, un numéro anniversaire.
Et pour les nouveaux lecteurs, voici le résumé des six années précédentes :
- Astérix et Obélix se trouvent dans de grandes difficultés, mais, grâce à la potion du druide Panoramix, ils vont réussir à vaincre les pauvres romains assez abattus.
- Ernest Laverdure a commis quelques gaffes magistrales qui ont provoqué la chute de plusieurs avions et prototypes. Son coéquipier Michel Tanguy va le tirer de là.
- Norbert se trouve dans une situation angoissante, car, ne supportant pas le bruit, il se trouve mêlé à la plus tonitruante des aventures. Heureusement, Kari est là.
- Bien involontairement, le démon des Caraïbes met son fils adoptif Eric en difficulté. Mais avec l'aide de Triple-Patte et de Baba, il réussira à se tirer d'affaires.
- Ce gros lourdaud de Tracassin, poussé par Angelure, le diablotin, a de très gros ennuis. Mais Séraphin, le petit ange, après bien des ennuis pourra sauver son ami.
- Les apaches sont sur le sentier de la guerre. Blueberry veut sauvegarder la paix. Ce n'est pas facile, mais avec l'assistance de toute la cavalerie il y parviendra.
- Jacques le Gall, pendant des années a porté des culottes courtes. Il voulait toujours avoir des pantalons longs. Avec l'aide de ses auteurs, il y est parvenu.
Achille Talon, avec "7 absurde", une grande enquête mathématique et philosophique, ouvre ce 318ème numéro anniversaire du journal d'Astérix et Obélix.
"En cinq sept", Mr Norbert donne une conférence publique. A l'occasion du 7ème anniversaire de "Pilote" il va y parler du chiffre 7 et de son rôle capital dans l'histoire, les sciences, l'astronomie, la politique, la vie quotidienne, la belote, le tiercé, etc...
Pilote (Mâtin !) ouvre pour vous : les "dingodossiers" de Gotlib et Goscinny
Cette semaine : "Surprise !!"
Quand, en 1972, "Pilote" fêtera ses prochains 7 ans :
- c'est vous qui avez quatorze ans qui élirez le président...
- Paris sera peut-être capitale olympique...
- le parc automobile français atteindra 12 millions de voitures
- Paris aura un tout nouveau visage....
Dans sept ans une réalité : la télé couleur...un grand dossier de quatre pages !
Ils passaient le bac l'année de la création de Pilote...
Cabu nous révèle ce qu'ils sont devenus !
Sans oublier les BD, les rubriques, les jeux et les chroniques habituels, sur un dernier petit mot de la rédaction, ce 318ème numéro se referme malheureusement déjà.
"Nous espérons, amis lecteurs, que notre numéro anniversaire vous a plu.
Si tel est le cas, vous nous en verrez très heureux. Nous sommes en tout cas, très heureux déjà pour une raison : enfin nous avons 7 ans, enfin nous pouvons nous abonner à Tintin !"
Ce numéro est un concentré d'humour, d'intelligence et de BD.
Si, par hasard, vous le croisez dans une brocante, un vide-grenier ou sur l'étal d'un bouquiniste, ne le laissez surtout pas échapper...
Il est superbe et indispensable !
Ce numéro de Pilote est, encore une fois, un numéro anniversaire.
Et pour les nouveaux lecteurs, voici le résumé des six années précédentes :
- Astérix et Obélix se trouvent dans de grandes difficultés, mais, grâce à la potion du druide Panoramix, ils vont réussir à vaincre les pauvres romains assez abattus.
- Ernest Laverdure a commis quelques gaffes magistrales qui ont provoqué la chute de plusieurs avions et prototypes. Son coéquipier Michel Tanguy va le tirer de là.
- Norbert se trouve dans une situation angoissante, car, ne supportant pas le bruit, il se trouve mêlé à la plus tonitruante des aventures. Heureusement, Kari est là.
- Bien involontairement, le démon des Caraïbes met son fils adoptif Eric en difficulté. Mais avec l'aide de Triple-Patte et de Baba, il réussira à se tirer d'affaires.
- Ce gros lourdaud de Tracassin, poussé par Angelure, le diablotin, a de très gros ennuis. Mais Séraphin, le petit ange, après bien des ennuis pourra sauver son ami.
- Les apaches sont sur le sentier de la guerre. Blueberry veut sauvegarder la paix. Ce n'est pas facile, mais avec l'assistance de toute la cavalerie il y parviendra.
- Jacques le Gall, pendant des années a porté des culottes courtes. Il voulait toujours avoir des pantalons longs. Avec l'aide de ses auteurs, il y est parvenu.
Achille Talon, avec "7 absurde", une grande enquête mathématique et philosophique, ouvre ce 318ème numéro anniversaire du journal d'Astérix et Obélix.
"En cinq sept", Mr Norbert donne une conférence publique. A l'occasion du 7ème anniversaire de "Pilote" il va y parler du chiffre 7 et de son rôle capital dans l'histoire, les sciences, l'astronomie, la politique, la vie quotidienne, la belote, le tiercé, etc...
Pilote (Mâtin !) ouvre pour vous : les "dingodossiers" de Gotlib et Goscinny
Cette semaine : "Surprise !!"
Quand, en 1972, "Pilote" fêtera ses prochains 7 ans :
- c'est vous qui avez quatorze ans qui élirez le président...
- Paris sera peut-être capitale olympique...
- le parc automobile français atteindra 12 millions de voitures
- Paris aura un tout nouveau visage....
Dans sept ans une réalité : la télé couleur...un grand dossier de quatre pages !
Ils passaient le bac l'année de la création de Pilote...
Cabu nous révèle ce qu'ils sont devenus !
Sans oublier les BD, les rubriques, les jeux et les chroniques habituels, sur un dernier petit mot de la rédaction, ce 318ème numéro se referme malheureusement déjà.
"Nous espérons, amis lecteurs, que notre numéro anniversaire vous a plu.
Si tel est le cas, vous nous en verrez très heureux. Nous sommes en tout cas, très heureux déjà pour une raison : enfin nous avons 7 ans, enfin nous pouvons nous abonner à Tintin !"
Ce numéro est un concentré d'humour, d'intelligence et de BD.
Si, par hasard, vous le croisez dans une brocante, un vide-grenier ou sur l'étal d'un bouquiniste, ne le laissez surtout pas échapper...
Il est superbe et indispensable !
Le troisième "Super Pocket Pilote" annonce 268 pages inédites de gags, d'aventures complètes et de jeux.
Il ne se vante pas.
Tanguy et Laverdure en sont les invités d'honneur, d'abord avec une passionnante histoire de 16 planches en ouverture du volume puis avec, page 28, un original roman photo d'un des épisodes de la troisième saison de la série télévisée "Les chevaliers du ciel".
Lucky Luke fait une "Promenade dans la ville" qui l'opposera à l'infortunée crapule Buck Flagdown ; Gotlib nous prodigue ensuite une désopilante leçon de sciences ; Reiser et Pouzet nous raconte "l'épopée du froid industriel" ; Tracassin revient pour de nouvelles aventures, accompagné, encore et toujours de son ange gardien Séraphin et du démoniaque Angelure qui n'en finira jamais de le tenter.
La famille Bottafoin se met à l'heure du progrès, puis le grand Duduche fait preuve de son incommunicabilité avec la fille du proviseur, tandis que Submerman, le lieutenant Blueberry, le démon des Caraïbes, Achille Talon, Philémon, Norbert et Kari, l'espion caméléon, Rémi Herpelin et Valérian forment le reste du sommaire riche en bandes-dessinées.
Humour, jeux et reportages émaillent ce numéro qui est articulé sur le même modèle que les deux premiers.
Le plaisir est intact, à chaque fois renouvelé, de retrouver ces planches inédites que l'on croirait tout droit sorties d'une malle aux trésors.
Il ne se vante pas.
Tanguy et Laverdure en sont les invités d'honneur, d'abord avec une passionnante histoire de 16 planches en ouverture du volume puis avec, page 28, un original roman photo d'un des épisodes de la troisième saison de la série télévisée "Les chevaliers du ciel".
Lucky Luke fait une "Promenade dans la ville" qui l'opposera à l'infortunée crapule Buck Flagdown ; Gotlib nous prodigue ensuite une désopilante leçon de sciences ; Reiser et Pouzet nous raconte "l'épopée du froid industriel" ; Tracassin revient pour de nouvelles aventures, accompagné, encore et toujours de son ange gardien Séraphin et du démoniaque Angelure qui n'en finira jamais de le tenter.
La famille Bottafoin se met à l'heure du progrès, puis le grand Duduche fait preuve de son incommunicabilité avec la fille du proviseur, tandis que Submerman, le lieutenant Blueberry, le démon des Caraïbes, Achille Talon, Philémon, Norbert et Kari, l'espion caméléon, Rémi Herpelin et Valérian forment le reste du sommaire riche en bandes-dessinées.
Humour, jeux et reportages émaillent ce numéro qui est articulé sur le même modèle que les deux premiers.
Le plaisir est intact, à chaque fois renouvelé, de retrouver ces planches inédites que l'on croirait tout droit sorties d'une malle aux trésors.
C' est mon grand frère qui l'avait acheté! Mon petit frère et moi ne l'avons dévoré qu' après.
Le souvenir d'une bonne surprise, avec des histoires complètes à déguster.
Le souvenir d'une bonne surprise, avec des histoires complètes à déguster.
Protze et chniaque !
Ou les aventures loufdingues d'un cucurbitacé philosophe. Mandrika invente tout un univers autour de son personnage, l'absurde, le non-sens, les jeux de mot forment l'essence de ses aventures que l'on pourrait qualifier de pataphysique. Il entraîne son lecteur vers d'autres signifiants, son univers est multi-dimensionnel, et le détournement du sens provoque le rire. Les occupations multiples des personnages s'accomplissent dans un monde plein de poésie, on y regarde pousser les motives, ou pousser les rochers, on y fait burner les mauves, on y pêche le berdulaire, on sirote un verre d'achedeuzo à l'ombre d'un paradoxe en fleur, on y plante des graines de poulet rôti dans des champs de cassoulet. Le soleil a parfois des insomnies. Ce concombre a un comportement bizarre, mais dans le raisonnement que nous portons sur lui, pensée cartésienne qui nous donne la berlue, mais lui est en pleine lumière et sa logique fonctionne à plein. Les digressions auto-alimentent les histoires et on en voit jamais la fin. Il est désormais aussi légendaire que Zorro, Bouddha ou Jésus.
Ou les aventures loufdingues d'un cucurbitacé philosophe. Mandrika invente tout un univers autour de son personnage, l'absurde, le non-sens, les jeux de mot forment l'essence de ses aventures que l'on pourrait qualifier de pataphysique. Il entraîne son lecteur vers d'autres signifiants, son univers est multi-dimensionnel, et le détournement du sens provoque le rire. Les occupations multiples des personnages s'accomplissent dans un monde plein de poésie, on y regarde pousser les motives, ou pousser les rochers, on y fait burner les mauves, on y pêche le berdulaire, on sirote un verre d'achedeuzo à l'ombre d'un paradoxe en fleur, on y plante des graines de poulet rôti dans des champs de cassoulet. Le soleil a parfois des insomnies. Ce concombre a un comportement bizarre, mais dans le raisonnement que nous portons sur lui, pensée cartésienne qui nous donne la berlue, mais lui est en pleine lumière et sa logique fonctionne à plein. Les digressions auto-alimentent les histoires et on en voit jamais la fin. Il est désormais aussi légendaire que Zorro, Bouddha ou Jésus.
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