Qui déteste les vices déteste les hommes.
On ne vaut jamais mieux que lorsqu'on est malade.
Ah, comme notre jugement sur les actes diffère suivant ceux qui les accomplissent !
Il en va de l'Empire comme du corps humain : les maladies les plus graves partent de la tête et se propagent partout.
Ce qui est le plus connu n'est pas le plus beau.
C'est l'excès qu'il faut réprimer et faire rentrer dans le rang !
Le salaire d'une belle action, il ne l'attend pas de l'approbation populaire, mais de l'action elle même.
Une grandeur d'âme qui ne laisse rien à l'ostentation mais règle tout sur la conscience.
Loin derrière mais le plus proche.
Il n'y a que ceux qui méritent les plus grandes éloges qui supportent si facilement la critique.
N'abritons pas notre paresse derrière celle d'autrui !
Maintenant qu'on a brisé les barrières de la retenue et du respect, tout s'ouvre à tous : on n'est plus introduit, on fait irruption !
Il n'y a pas de risque d'être excessif là où les limites n'existent pas.
Quelle honte si l'ordre se change en chaos et la liberté en servitude !
L'affection est bien plus efficace que la crainte.
Plus le temps est heureux, plus il est court, en effet.
Elle chante même mes vers et compose pour eux des accompagnements à la cithare, sans suivre les leçons d’aucun artiste, si ce n’est de l’amour, qui est le meilleur des maîtres. Pour toutes ces raisons, je conçois un espoir plein de confiance que notre harmonie sera sans fin et grandira de jour en jour. Car ce qu’elle chérit, ce n’est ni ma jeunesse, ni mon physique, qui peu à peu dépérissent et vieillissent, mais ma gloire.
-Lettres IV, 19, 2-5-