Regards sur une société qui par ses réalités deviendra notre avenir et notre présent.
Celui que revit régulièrement, ne sachant pas nous souvenir de ce passé si riche en leçons.
A mettre dans les mains du plus grand pour mieux faire apprécier les petits instants de ces richesses qui constituent nos vies modernes.
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Quelques lettres de Pline le Jeune qui permettent de brosser le portrait d'un auteur antique pas si éloigné de notre sensibilité.
Lettres à des amis qui lui manquent ou lettres tendres à sa femme, les missives mêlent faits du quotidien et réflexions plus générales et philosophiques.
De la fameuse description du réveil du Vésuve et de la mort de son oncle aux déclarations d'amitié fidèle, cette traduction fluide nous plonge dans la vie et le cœur d'un homme de l'Antiquité.
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A la traduction de Daniel Stissi qui se veut « moderne », (on se demande bien pourquoi) dans sa traduction et qui manque souvent de précision et d’élégance, on préférera, et de loin, tout d’abord celle, légendaire et à jamais inscrite dans le marbre, de l’excellente Anne-Marie Guillemin aux Éditions Les Belles Lettres , pour les 4 tomes, et celle d’Annette Flobert, traduction juste et précise, qui les restitue entièrement en un seul volume.
Ma critique porte sur le traducteur et non pas sur le sujet des Lettres de Pline.
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Pline Le Jeune est connu pour ses nombreuses lettres et le Panégyrique de Trajan. Souvent, on dépeint cet auteur comme un orgueilleux. Or, il s'avère qu'il s'agit d'un homme très tendre et amoureux de sa femme (rarissime à cette époque) mais aussi un humaniste qui considère ses esclaves avec beaucoup de respect.
N'oublions pas que c'est grâce à une de ses lettres que nous connaissons aujourd'hui, les épreuves traversés par les Romains lors de l'éruption du Vésuve. Il reste aujourd'hui, le seul témoignage authentique de l'époque.
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A travers ces lettres, Pline raconte son époque (vue bien entendu à travers les yeux d'un membre de l'élite, bien entendu !)
On y découvre les joies et tristesses intemporelles des humains, mêlées aux particularités de la vie sous l'empire romain : emploi d'esclaves, risques d'être un avocat sous la toute puissance d'un empereur, lettres de recommandation, moqueries...
Ce recueil de lettres vaut à lui seul trois livres d'histoire.
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Petit livre intéressant et pratique puisqu'il a le mérite de regrouper la Correspondante complète de Pline le Jeune, alors qu'il n'existait, jusqu'à présent, que plusieurs livres regroupant une vingtaine de lettres, notamment chez Anne-Marie Guillemin et chez Sicard.
Bien entendu, il sera préférable et nécessaire, pour les universitaires ou pour ceux qui préparent un doctorat de Latin, de se référer également aux ouvrages de référence unique, en l'occurrence ceux d'Anne-Marie Guillemin, aux Editions des Belles Lettres.
Par ailleurs, il est toujours intéressant d'aborder plusieurs traductions d'une oeuvre, et de se faire ainsi une idée plus large et plus documentée de l'esprit de Pline, si l'on souhaite évidemment connaître l'épistolier le plus célèbre et également le plus mystérieux du 1er siècle après J.C.
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Pline nous renseigne sur les grands événements de sont temps, la vie quotidienne dans l'empire romain et sur ses relations personelles avec l'empereur....
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Pline Le Jeune est connu pour ses nombreuses lettres et le Panégyrique de Trajan. Souvent, on dépeint cet auteur comme un orgueilleux. Or, il s'avère qu'il s'agit d'un homme très tendre et amoureux de sa femme (rarissime à cette époque) mais aussi un humaniste qui considère ses esclaves avec beaucoup de respect.
N'oublions pas que c'est grâce à une de ses lettres que nous connaissons aujourd'hui, les épreuves traversés par les Romains lors de l'éruption du Vésuve. Il reste aujourd'hui, le seul témoignage authentique de l'époque.
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petit traité aussi concis qu'agréable à lire. Il est également très instructif sur la vie des intellectuels à l'époque de Pline.
On plonge des siècles en arrière.
Pline donne ses conseils concernant l'écriture, et insiste sur la nécessité de ré écrire, revoir et d'obtenir l'opinion du public avant une publication finale.
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Pline le dandy, Pline le richissime, Pline le poète qui emmène de quoi écrire des poèmes quand il va à la chasse au sanglier… Pline qui part passer la soirée à la campagne pour fuir le bruit et les encombrements de la ville, les soirs d’été… Voilà une collection de lettres qui nous en dit long sur le bonhomme ET sur la vie de son époque (Pline envisage d’acheter une nouvelle exploitation agricole, mais de revendre tous les esclaves qui vont avec, de façon à utiliser en partie les esclaves qu’il a déjà dans une exploitation proche et faire ainsi des économies d’échelle). Pline aussi décrit une ou de ses propriétés, comme un richissime sénateur américain pourrait faire aujourd’hui, et l’on voit comment la maison est agencée, comment les jardins ont été conçus et plantés… Dans une lettre, il détaille le menu qu’il avait préparé pour un ami qui lui a fait faux bond, préférant une autre invitation qui lui a permis de déguster des vulves de truie…
Dans les tomes suivants, Pline devenu gouverneur de Bithynie (Nord de la Turquie, sur la mer noire), rend compte à l’empereur Trajan et surtout lui demande des instructions ; par exemple, que faire de ces Chrétiens qui, sous les pires tortures, refusent d’abjurer ?
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