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Citations de A. J. Finn (50)


Jane Russell ! Comme une de mes actrices préférées. Bina, ma kiné, n'en avait jamais entendu parler . " Les hommes préfèrent les blondes , lui ai-je rappelé.
- Pas que je sache " , a t-elle répliqué.
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Comme dirait Bernard Show, ...l'alcool est un anesthésique qui permet de supporter l'opération de la vie. Ah, ce bon vieux Shaw...
Alors, inutile de dramatiser, docteur. Ce ne sont pas des antibiotiques que je prends. De plus, je mélange alcool et médicaments depuis près d'un an...et je ne m'en porte pas plus mal, non?
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Il n'a pas d'adresse mail, m'a t-il confié, pas de compte Facebook non plus. " On pourrait croire que certaines personnes n'existent pas", comme l'a dit Bina.
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Les stores sont baissés, m'informe t-elle.
(...) . Elle a raison : la cuisine, le salon, la chambre d'Ethan...Toutes les pièces sont occultées.
La maison des Russell a fermé les yeux.
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Les citations de films erronées les plus populaires : ....
Et si l'expression "Elementary, my dear Watson " ( "Elémentaire, mon cher Watson ") apparaît bien dans le premier film parlant mettant en scène Holmes, elle ne figure nulle part dans l'œuvre de Conan Doyle.
- OK.
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Après son départ, je verrouille la porte derrière lui.
Revenue sur le canapé, je contemple la table basse parsemée de cachets, puis attrape la télécommande et relance le film.
"Et pour ne rien vous cacher, déclare James Stewart, j'ai un peu peur."
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Mes pantoufles dérapent sur le sol du salon quand je le traverse en hâte. Le tube d'Ativan est là, sur la table basse. Je le débouche, fais tomber trois comprimés dans ma paume et les glisse entre mes lèvres. J'ai l'impression d'être Alice avalant la potion "Buvez-moi".
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Qui suis-je pour vouloir expliquer aux autres comment surmonter leurs problèmes ?
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[ Halloween ]
Il m'a suggéré de placer sur le perron un saladier rempli de bonbons.
« Non, le premier gosse venu s'empresserait de tout emporter, le saladier et le reste », ai-je objecté.
Il a paru contrarié.
« Oh, c'est vrai que je ne suis pas psy pour gamins…
- Pas besoin d'être psy pour le savoir, il suffit juste d'avoir été un gamin. »
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(...) je me mets devant la télé pour mon film du soir . ( Choix d'aujourd'hui : L'homme qui en savait trop , pour la énième fois . Moi , je suis la femme qui en a trop vu. )
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Bina [ma kiné] vient me voir une fois par semaine pour m'aider à détester la vie, comme j'aime à le répéter, et me tenir au courant de ses aventures sexuelles, qui sont à peu près aussi inexistantes que les miennes. Sauf que, dans son cas, c'est parce qu'elle est difficile. « La moitié des types sur ces applis mettent des photos qui datent d'au moins cinq ans, se plaint-elle toujours en ramenant sur une épaule une cascade de boucles. Et l'autre est mariée. Quant à ceux de l'autre moitié, ils ne sont pas célibataires pour rien ! »
Ce qui nous fait trois moitiés, une observation que je garde cependant pour moi : il est dangereux d'engager un débat avec quelqu'un qui s'emploie à remettre en état votre colonne vertébrale.
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« Je ne suis pas photogénique, avait-il déclaré un jour, tout auréolé de la fumée de son cigare, en levant une main aux ongles jaunis et fendillés.
- Exact, avais-je approuvé. »
Il avait haussé un de ses sourcils broussailleux.
« Tu es toujours aussi dure ? Même avec ton mari ? Réponds-moi : vrai ou faux ?
- Ce n'est pas tout à fait vrai. »
Ma réponse lui avait arraché un petit ricanement.
« Il n'y a pas de 'tout à fait' qui tienne. C'est vrai ou ça ne l'est pas. C'est réel ou ça ne l'est pas.
- Tout à fait » avais-je répliqué.
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La boîte à outils d'Ed, en parfait état, est posée sur une étagère. « Bon, d'accord, je ne suis pas doué pour le bricolage, disait-il. Mais avec un corps comme le mien, je n'ai pas besoin de ça pour plaire ! »
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Intéressée, moi, je le suis. Beaucoup. Pas par son corps – chaque fois que j’aperçois dans le viseur de mon appareil photo la ligne pâle de sa colonne vertébrale, ses omoplates saillantes, pareilles à deux moignons d’ailes ou le soutien-gorge bleu pastel emprisonnant ses seins, je détourne les yeux –, mais par la façon dont elle mène sa vie. Ses vies, plus exactement : elle en a deux de plus que moi.

Son mari a débouché au coin de la rue il y a quelques minutes, peu après midi. Il n’y avait pas longtemps que sa femme avait refermé la portée d’entrée sur elle et l’artisan. Ce retour impromptu relève de l’anomalie : le dimanche, M. Miller revient toujours chez lui à trois heures et quart. Il est réglé comme une horloge.
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Observer les autres, c'est comme tourner un documentaire animalier: on ne se mêle pas de la vie des bêtes
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Shaw also said, alcohol is the anesthesia by which we endure the operation of life.
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Les personnes qui ne sont pas familières avec la thérapie supposent souvent que le thérapeute est par défaut une personne pleine de sollicitude à la voix douce. Le patient s'étale sur son canapé comme du beurre sur un toast, et fond peu à peu. Or ce n'est pas toujours le cas.
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Puis – un, deux, trois, quatre – je commence à marcher. Je tangue comme si j’avais trop bu. De fait, j’ai trop bu. Un, deux, trois, quatre.
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Je me penche vers la vitre, colle mon œil au viseur. Je ne discerne d'abord qu'un fond noir et flou, puis Jane apparaît – silhouette légèrement brouillée. Je fais la mise au point. Voilà, à présent elle est nette. Je distingue même son médaillon, qui brille sur sa gorge. Elle plisse les yeux, la bouche grande ouverte. Fend l'air de son index à plusieurs reprises. Une mèche folle lui retombe sur la joue.
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Une réplique du Dr Brulov dans la maison de docteur Edwardes me revient : « Ma chère petite, il est inutile de se cogner la tête contre les réalités et de prétendre qu’elles n’existent pas. »
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