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Critiques de Aaron Frisch (116)
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La petite fille en rouge

Tout le monde (ou presque) connaît le Chaperon rouge.

Des contes contemporains et livres d'images dans lesquels auteurs et illustrateurs ont fait traverser quelques siècles à cette petite étourdie , pour la transposer dans notre monde, dit "moderne", il en existe quantité. Cet album en fait partie.



Sophia habite avec sa mère et petite soeur dans un immeuble quelconque, situé dans une très grande ville. Sa maman lui a demandé d'apporter quelques biscuits et oranges à sa grand-mère souffrante et Sophia se met en route. Pour arriver jusqu'à chez sa mamie, habitant à l'autre extrémité de la ville, Sophia doit passer d'un bout à l'autre l'immense centre commercial "The Wood". Or, elle se laisse distraire par une vitrine alléchante et prend alors la mauvaise sortie. Elle se retrouve ainsi dans un quartier défavorisé où des petits délinquants l'acculent dans une ruelle, à moins qu'un chasseur souriant de toutes ses dents lui vient à l'aide ?...mais, vous connaissez l'histoire !...enfin, vous croyez (!) la connaître.



Ce n'est pas le texte, quasi minimaliste, d'Aaron Frisch qui donne corps et essence à ce livre, mais bien les illustrations grouillantes d'une multitude de détails de Roberto Innocenti. Ce sont les images qui racontent "l'histoire", que Sophia ne fait que parcourir tel un fil d'Ariane. Ces images qui nous content l'agressivité de la vie urbaine avec son trafic, les publicités omniprésentes, la surconsommation, les quartiers sordides, la petite criminalité...

La lecture de cette critique de société demande un oeil attentif et un esprit analytique dont peu d'enfants en-dessous de 8 ans sont capables...parce que la violence présente dans certains dessins, eh bien, ils la connaissent déjà !
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La petite fille en rouge

Sophia habite avec sa mère dans une forêt de béton et de briques. Sa mamie habite de l’autre coté de la forêt et elle n’est pas très en forme. Alors Sophia décide d’aller lui tenir compagnie. Elle remplit son sac de biscuits et de fruits, boutonne son manteau à capuche rouge et quitte l’appartement avec en tête les recommandations maternelles : « Ne t’écarte jamais de ton chemin. » Mais la forêt est tellement grande. La petite fille n’a pas encore tous ses repères dans le monde extérieur, dans cette foule où « tout le monde vous voit mais personne ne vous voit. »



Sur la route devant la mener chez sa grand-mère, Sophia passe par le cœur de la forêt, un centre commercial gigantesque brillant de mille feux. Un endroit où les tentations sont nombreuses et par lequel l’enfant décide de faire un détour. Elle s’y perd et en sortant, un terrible danger la guette. Bien plus tard, dans l’immeuble de la petite fille en rouge, une mère inquiète veille depuis des heures lorsque le téléphone sonne…



Une réécriture moderne et dérangeante du Petit chaperon rouge pour cet album angoissant à souhait. Ce n’est plus en forêt mais en ville que l’enfant chemine. Une mégalopole sombre et immense remplie de dangers. La naïveté de Sophia lui fait faire de bien mauvaises rencontres dans cet enfer urbain de pauvreté, de violence et de solitude.



Les illustrations de Roberto Innocenti sont réalistes et d’une richesse folle. Toutes fourmillent de détails et l’étude minutieuse des arrières plans révèle une ambiance des plus malsaines : agressivité, crasse, pollution, omniprésence de la publicité, cohabitation entre une population aisée (dans le centre commercial) et une autre misérable. Très peu de lumière dans les rues, un ciel gris délavé et triste… tout concourt à distiller une atmosphère oppressante, jusqu’à la scène finale où les auteurs proposent deux versions : une conclusion que l’on imagine tragique et une happy end optimiste. La lecture de l’image tient un rôle majeur dans la perception de l’album par les plus jeunes. De cette interprétation découlera (ou pas) la compréhension fine des tenants et des aboutissants de l’histoire.



Cet album fascinant est à la fois un récit d’initiation et une réflexion politique sur notre société actuelle. Surconsommation, pollution, fracture sociale, délinquance, les choses sont montrées sans fard et poussent à la réflexion.



Un coup de cœur et un coup de poing comme on en voit peu en littérature jeunesse, à réserver néanmoins aux lecteurs ayant suffisamment de maturité pour l’aborder avec le recul et la sérénité nécessaires.




Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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La petite fille en rouge

Brrr...un peu glauque cet album...

Ce livre est une version revisitée du petit chaperon rouge. Il en existe des centaines des versions de ce conte, alors dans quelle lignée ce situe celle-ci? dans la lignée glauque, post-moderne décadente je dirais.

La forêt? La jungle urbaine. Le bois? le centre commercial. La cabane de mère-grand? Une caravane dans une sorte de décharge-casse-terrain vague. Le loup? un individu bien flippant en cuir noir et moto.

Drôle de malaise à la lecture...même si ce livre est une réussite.
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La petite fille en rouge

Petit Mea culpa : lorsque je reçois des livres jeunesse genéreusement envoyés par les Maisons d'édition après une présentation préalable par communiqué de presse que j'ai regardé avec plus ou moins d'attention, j'ouvre ma boite aux lettres souvent devant mes enfants, et du coup, je leur lis dans la foulée le livre en question, sans trop regarder dans le détail le livre en question, me disant qu'a priori un rapide coup d'oeil suffit à me faire une idée si le livre est bien adapté à leur(s) âge(s).



Et connaissant très mal l'univers de l'illustrateur italien Roberto Innocenti, j'ai cru inocemment (c'est le cas de le dire que sa petite fille en rouge, adaptation très très libre du Petit chaperon rouge serait parfaite pour mes enfants de 4 et 7 ans, qui aimaient bien, mais sans plus le conte initial de Perrault.



Sauf qu'après avoir lu cet ouvrage samedi soir dernier, juste avant l'heure du coucher, et voyant les têtes mi effrayées mi fascinées par ce très bel objet, ne serait ce que par le format et par la couverture, je me suis dit que j'aurais peut-être du attendre encore quelques années avant de leur faire découvrir cette relecture si personnelle du conte.



Car l'histoire du Petit chaperon rouge sert ici à le détourner de façon iconoclaste, dans un univers urbain ultra réaliste et ultra flippant, foisonnant de mille et un détails au sein d'une même page.



Ici, l'histoire se passe dans une banlieue sinistre, la foret est remplie de bétons et de briques, le bois n' est autre qu' un gigantesque centre commercial où toutes les tentations sont présentes.



Notre petit chaperon rouge moderne s'appelle Sophia, et elle va rendre visite à sa grand-mère de l’autre côté de la forêt. En chemin, elle s’arrête devant une vitrine, éblouie. Mais quand elle ressort, elle est perdue et ne sait plus où aller. La petite fille est alors aidée par un chasseur chevauchant une moto noire. Se croyant sauvée d’un gang, Sophia lui confie ses intentions d’aller chez sa grand-mère. Sur la voie rapide, le chasseur laisse Sophia au milieu de la route, prétextant un rendez-vous urgent. Il arrivera le premier chez la mère-grand…



La plume d'Aaron Frisch, faussement naive et classique, retrace le trajet célèbre de la jeune fille au capuchon rouge, ne s'éloignant que très peu de l'histoire traditionnelle, laissant seulement s'épanouir le conte à travers une langue plus moderne et surtout une structure plus contemporaine.



Le conte s’épanouit ici dans un univers ultra référencé et assez magnifique. Cette version brute de décofrage impose au lecteur une réalité sans rêve qui a pu dérouter mes loulous, mais qui éblouiera les plus grands.



Cette dimension angoissante qui évoque les enlèvements, les pédophiles, assassins et tout ce qui peut nuire à l’enfance.



La fin, tragique en diable, acheva de décontenancer mes enfants, mais heureusement, les auteurs, sans doute, pris par un élan de remord devant cette noirceur sans fin, ont choisi une fin alternative permettant de sortir-un peu- du sentiment malaise dans lequel le lecteur est plongé.



Bref, voilà un livre jeunesse remarquable, mais à ne pas franchement mettre dans toutes les mains, et à lire, à mon avis, à partir de 10 ans seulement.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La petite fille en rouge

A voir la couverture de ce livre, on fait tout de suite le parallèle avec Le petit chaperon rouge bien connu de notre enfance. Comme vous pouvez le constater, le décor n'est pas le même. L'héroïne est transportée dans un autre décor, celui d'une jungle urbaine ; mais la mission de l'enfant est la même. L'héroïne va rencontrer certains obstacles, aléas avant d'arriver chez son aïeule. Le loup sera-t-il là ?



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Je vais tout d'abord me pencher sur le graphisme de ce livre. Celui-ci est très troublant et m'a mise mal à l'aise : il y a beaucoup trop de réalisme et de netteté dans les traits des personnages et leurs expressions et même les personnages ordinaires font peur. Il est étrange que des dessins suscitent un tel ressenti, rebutent.

Le milieu urbain où se déroule l'histoire est fait pour effrayer : cela est bien réussi que ce soit par les couleurs ou les dessins. Si l'on compare la forêt du petit chaperon rouge et la ville de ce petit chaperon là, ce milieu semble bien plus effrayant et dangereux qu'une simple forêt habitée par des loups.

Pour ce qui est de la fin, je ne vous la raconte pas.



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La petite fille en rouge

Cette histoire que nous connaissons bien, prend un chemin plus réaliste et plus contemporain grâce au texte d'Aaron Frisch et aux magnifiques illustrations d'Innocenti. Il s'amuse à semer de riches détails à travers les affiches placardées dans la ville, lesquelles apparaissent comme d'âpres critiques de la société de consommation. L'ambiance est lourde et oppressante.

Accompagné dans sa lecture, ce livre permet de sensibiliser les enfants aux dangers qui hantent les villes : la circulation très dense, le risque de se perdre et enfin la confrontation avec des inconnus.
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La petite fille en rouge

Conte cruel revisité afin de s'adapter à nos sociétés modernes, "La petite fille en rouge" est un album qui pointe la violence des villes et surtout des êtres-humains qui les peuplent. C'est un reflet du vice poussé à son paroxysme et cette lecture m'a fait froid dans le dos.



Le texte et l'image s'associent très bien mais demandent une analyse et un regard que n'auront pas forcément les enfants en dessous de 10/11 ans. Tout comme le conte du petit chaperon rouge, dont est évidemment inspirée l'histoire, il dénonce des actes sordides soumis à l'interprétation du lecteur.

Les graphismes ont un style que je n'aime pas spécialement mais que je trouve intéressant. J'aime surtout beaucoup le ton du texte, ce côté désabusé mais qui espère toujours un peu quand même.
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La petite fille en rouge

Il s'agit de l'histoire du petit chaperon rouge qui a été modernisée. Sophia rend visite à sa grand-mère malade pour lui tenir compagnie. Pour cela, elle doit traverser toute la ville. Malheureusement elle se perd dans un centre commercial où toutes les vitrines lui font envie. Et puis, la ville est pleine de chacals. Elle aperçoit un motard souriant, qui connait la ville par coeur. Cependant, ce dernier l'abandonne vite car il lui dit avoir une affaire urgente à régler. En arrivant chez sa grand-mère, celle-ci ne l'attend pas à la porte, ce qui la surprend. Elle se rend compte qu'elle a fait confiance à la mauvaise personne. Comment va-t-elle se sortir de cette histoire ?

Dans ce livre, ce sont les illustrations qui m'ont beaucoup interpellées. Elles ont été réalisées par Roberto Innocenti, qui est dessinateur dans un studio d'animation. Les personnages, avec chacun leur personnalité, sont drôles, attachants et émouvants. L'histoire est facile à lire et à comprendre. Je conseille ce livre à toutes les personnes qui aiment l'aventure.



Bella



Sophia vit dans un quartier pauvre, avec sa petite sœur et sa mère. Elle doit traverser the « wood » pour apporter un sac de biscuit, de miel et d’oranges. The « wood » c’est la forêt, ou plutôt le centre commercial, dans lequel il y a sa vitrine préférée. Du coup, elle s’éloigne du chemin, pour aller la voir. Elle se perd dans cette jungle commerciale, et fait de mauvaises rencontres. Aaron Fish écrit ici une version modernisée du petit chaperon rouge, qui nous fait prendre conscience du pouvoir des centres commerciaux, et de la malhonnêteté des gens. Cette version est beaucoup plus proche de nous, ce qui nous pousse à réfléchir davantage. Les illustrations sont magnifiques et donne une vraie couleur à l’album.



J’ai choisi ce livre car l’histoire est sans suspens, sans surprise mais extraordinaire. Il est très facile à lire, adapté aux adolescents, il se parcourt très rapidement. Je conseille ce livre à ceux qui aiment les contes, les histoires courtes et les belles illustrations. (Nana)
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La petite fille en rouge

Un album qui nous replonge dans le conte très connu du petit chaperon rouge. Mais cette fois-ci le petit chaperon rouge n'est pas dans la forêt, mais dans la ville et le loup n'est plus un animal. L'illustration parfaite du proverbe "l'homme est un loup pour l'homme."
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La petite fille en rouge

Ce livre est vraiment unique, l'histoire est incroyable! Les illustrations sont vraiment magnifiques, très détaillés... Il faut bien faire attention à bien regarder toute les images car il y a de nombreuses choses cachées dans les illustrations! Sans les images l'histoire ne serait rien! Je vous le conseille fortement!
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La petite fille en rouge

C'est l'histoire d'une dame qui raconte des histoire aux enfants.



Cette histoire c'est celle de "La Petite Fille en Rouge", c'est l'histoire de Sophia qui vit dans un immeuble. Elle part chez sa grand-mère, en chemin elle rencontre un musicien, un magicien et des mystère. Sophia arrive devant "The Wood" et y rentre. Elle se dépêche vers sa vitrine préféré. Et en sortant de "The Wood", elle se perd.

Va t-elle retrouvé son chemin et arrivé chez sa grand-mère ???



Titre : La Petite Fille en Rouge.

Auteur : Aaron Frisch.

Genre : Album.

Personnage Principaux : Sophia, la

grand-mère de Sophia, la mère de Sophia

et les chacals





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La petite fille en rouge

C' est l' histoire d' une forêt pas comme les autres. Une forêt ou il y a beaucoup d ' humains , ou les arbres sont remplacés par des murs de bétons . Et ou habite La-petite-fille-en-rouge . Je vous laisse , imaginer la fin de cette histoire sachant que c ' est le petit chaperon rouge revisité dans un monde urbain .
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La petite fille en rouge

"Une énième version du Petit Chaperon rouge", pourrait-on se dire avant d'ouvrir ce superbe album. Mais une fois la première page tournée, tout change: l'illustration foisonne de trouvailles graphiques et de clins d’œil plus ou moins voilés. Le texte est sobre, mais implacable. La transposition du conte que nous connaissons tous dans la société contemporaine est si réussie que la trame nous paraît du coup secondaire. Pas d'impression de déjà vu. Une vision réaliste et, du coup, plutôt violente de la vie quotidienne, à ne pas mettre entre les mains des petits, mais à proposer aux "grands" de douze ans en n'oubliant pas d'en discuter avec eux après lecture. Histoire de leur dire que les contes, ce n'est pas toujours pour les bébés!
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La petite fille en rouge

Waouhh!! Cette adaptation du petit chaperon rouge des temps modernes m'a vraiment angoissée . Quelle suspens, ambiance effrayante , on imagine le pire pour cette jeune fille . Cet album n'est pas forcément destiné aux plus jeunes ou alors il faut les accompagner .
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La petite fille en rouge

Très belles planches de Roberto Innocenti. Une histoire de Petit Chaperon rouge pour adultes. Magnifique !
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La petite fille en rouge

Pour une fois, c'est ma fille qui a choisi cet album pour nos lectures du soir. Elle a je crois été attirée par le dessin atypique, la référence au petit chaperon rouge, mais en même temps qui n'y ressemble pas tant que ça...



J'apprends en me rendant sur la page Babelio de cet album qu'il a été récompensé du prix Sorcières en 2014 (prix récompensant les albums jeunesse). Et cela ne m'étonne pas, nous avons beaucoup apprécié la lecture.



Le décors du petit chaperon rouge s'est déplacé dans une ville lambda, qui pourrait être la votre, la mienne.

Ma fille m'a dit que ce mécanisme lui permet de se sentir plus concernée par l'histoire, elle peut se représenter réellement le danger dans la ville. Le fait que le petit chaperon rouge se balade dans une forêt ne donne pas ce même sentiment, mettant une distance avec l'enfant.



Le dessin, très contemporain, demande à être apprivoisé. J'avoue qu'en ouvrant cet album j'étais sceptique, pas sure d'apprécier le graphisme type "tag". Mais il s'avère que c'est très beau, qu'il faut s'attarder sur les détails (avez-vous aperçu le père noel en motard?). C'est très moderne, créant une rupture avec les dessins pastels et peut-etre plus "enfantins" d'autres albums jeunesses.



Bravo pour le graphisme.



En ce qui concerne l'histoire, autant vous dire que ça ne se termine pas bien pour la jolie petite fille visible en couverture.

Mais cela vous donnera l'occasion de parler des dangers à vos enfants (et malheureusement j'ai envie de dire "surtout à vos filles"), des dangers de croiser des "loups" en ville, de suivre un inconnu même si ce dernier vous semble gentil, etc...



Bravo, et je recommande fortement.



Note et avis aux autres lecteurs:

J'ai souvenir d'une prof de français au collège qui nous avait dit que tout mouvement (dans un film ou une image) qui va de la gauche vers la droite, induit un sentiment de sécurité pour le spectateur.

A l'inverse, le même mouvement, tourné allant de la droite vers la gauche, montre une menace, un danger pour le personnage.

Imaginez une calèche se dirigeant vers une forêt. Faites le mouvement dans les deux directions... ressentez vous la même chose?



Tout ça pour dire, sur la couverture de cet album, la jeune fille en rouge marche vers la gauche. Et il lui arrive un truc vraiment pas sympa... Je suis persuadée que si elle marchait vers la droite, l'histoire aurait été différente.



Du coup, nous en avons parlé avec mes filles et nous allons essayer de regarder ce genre de chose de plus près sur d'autres albums...



Néanmoins, cela vous parle? Avez-vous des exemples, contre-exemples? Je suis curieuse d'avoir d'autres avis!
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La petite fille en rouge

J'ai eu un coup de cœur pour cette version audacieuse et engagée du Petit Chaperon Rouge revisité. L'univers du conte traditionnel est transposé ici dans un monde contemporain, une jungle urbaine sombre, avec ses codes, ses tentations et ses dangers. Le réalisme des illustrations nous plonge dans une ambiance de défiance, nos sens en alerte. Je suis une grande personne, je mesure les dangers potentiels au fil de la lecture, en étant témoin de la naïveté, de l'innocence de notre héroïne incarnant le Petit Chaperon Rouge d'aujourd'hui. Je tremble pour elle ...

Cet album est remarquable, original, une sorte d'OVNI de la littérature jeunesse.

La double fin proposée, écho peut-être aux différentes fin existantes dans les versions traditionnelles ( le petit chaperon rouge est dévorée par le loup : fin de l'histoire ou le petit chaperon rouge est sauvée de l'estomac du loup par le bûcheron) offre une possibilité de nourrir espoir et confiance dans l'humain et dans le monde.

Un livre à mettre en avant, pour un public averti.*-*
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La petite fille en rouge

L'histoire éternellement revisitée de notre Petit chaperon rouge : décor de bitume, caravane de la mère grand, centre commercial lumineux où l'on se perd comme dans la légendaire forêt obscure...

Attention le loup rôde et il est à pleine vitesse...

Moderne oui mais superbement angoissant, cynique... Un album qui questionne !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La petite fille en rouge

c est une petite fille habillée en rouge qui veut rendre visite a sa grand mère mais pendant le chemin...

c est un bon livre qui, à certains moment est difficile a lire ...

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La petite fille en rouge

Dessin très réaliste mais, en même temps, extrêmement léché, cette réadaptation moderne du Petit Chaperon Rouge nous parle d'aujourd'hui et de notre société brutale et déshumanisée. Là, au milieu de cette forêt de verre et de béton, des êtres innocents et lumineux traversent et se font happer... ou pas ! Innocenti et Frisch s'amusent avec les codes du conte et nous rappellent que nous ne sommes, bien sûr, que dans un monde imaginaire. Un album à réserver tout de même aux grands enfants.
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