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Citations de Abdel Sellou (12)


J'abusais de la faiblesse des mes parents et je ne voyais pas le mal. A six sept ans maximum, j'ai lâché l'enfance et les voiliers des Tuileries pour entrer, sans détours, dans un état d'indépendance farouche. J'ai observé, j'ai fait mon inventaire de l'humanité. J'ai constaté que ça se passe comme ça chez les animaux : il y a un dominant pour plusieurs dominés. J'ai estimé qu'avec un minimum d'instinct de survie et d'intelligence, il y avait moyen de faire sont trou.
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- Juré. Je serai muet comme un gardon.
- Comme une carpe, Abdel, comme une carpe.
- Comme une carpe aussi, si ça vous fait plaisir !
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J'ai horreur de cette manie qu'ont les Français de tout analyser et de tout pardonner, même l'impardonnable, sous le prétexte d'une culture différente, d'un défaut d'éducation, d'une enfance malheureuse. Je n'ai pas eu une enfance malheureuse, au contraire : J'ai grandi comme un lion dans la savane. J'étais le roi. Le plus fort, le plus intelligent, le plus séduisant. Quand je laissais la gazelle boire à la source, c'est que je n'avais pas faim. Mais quand j'avais faim, je fondais sur elle. Enfant, on ne me reprochait pas plus ma violence qu'on ne reproche au lionceau son instinct de chasseur.
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Moi, je ne veux pas trembler. La vie n'est qu'une vaste arnaque, je ne possède rien, tout m'est égal.
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En fait, je sais pas comment ça marche, un tétraplégique... Enfin si, je sais que ça marche pas !
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Les peuples d'Afrique coupent le cordon plus tôt que les Européens. Dès qu'on sait marcher, on s'engouffre dans le sillage d'un plus grand pour aller voir ce qui se passe ailleurs. On ne s'attarde pas dans les jupes de sa mère. Et si elle le décide, on en adopte une autre.
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Chaque matin, je prenais mon petit déjeuner sur le chemin de l'école. Les livreurs déposaient leurs palettes devant les portes des magasins pas encore ouvertes et continuaient leur parcours tranquillement.Un film plastique maintenant chaque chargement bien serré. Il suffisait d'un coup de griffe pour se servir.
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Tous les deux, l'an passé, nous sommes devenus les héros d'un film phénoménal, Intouchables. Et soudain, tout le monde veut nous toucher !
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A Creil, trois filles sont allées au collège couvertes d'un voile intégral, et les Français se croient aussitôt en Iran. Ils paniquent littéralement. Les nouvelles sont si pitoyables qu'il vaut mieux les prendre à la rigolade.
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Qu'on ne ne prenne pas pour les billes que nous n'étions pas: nous savions que le ramequin se vendait à prix d'or et qu'il contenait du caviar, comme disait les autochtones. Franchement, c'était dégueulasse.
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Les photos toutes pourries, on ne voit même pas les seins des filles ! Des traits de toutes les couleurs s'entrecroisent sur une toile.
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Donner des enfants à un frère ou une soeur qui n'en a pas, c'était - et c'est toujours -, une pratique presque courante dans les cultures africaines qu'elles soient noires ou maghrébines.
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