Belladonna

Belladonna me faisait de l'oeil depuis un petit moment déjà. Lors de sa sortie, sa couverture envoutante (j'ai d'ailleurs un gros faible pour la version anglaise, celle avec les oiseaux !) et son résumé avait quelque chose de très intrigant. le roman mélangeait aussi pas mal d'éléments dont je suis friande (romance, intrigue, surnaturel) et cette idée tournant autour du poison et de la mort avait quelque chose de très original. Et au final, malgré quelques petites frayeurs, j'ai passé un très bon moment. le roman a certains défauts, que l'on retrouve souvent dans le genre, mais je me suis laissée porter sans aucun souci et j'ai hâte de voir ce que la trilogie donnera.

Je vais commencer par ce qui m'a fait un peu peur au début de ma lecture. Signa. Alors non ne partez pas en courant. Je sais que débuter une chronique en disant que l'héroïne a été un "problème" n'est pas très engageant, mais même si j'ai levé les yeux au ciel à plusieurs reprises, j'ai vraiment fini par apprécier la jeune femme. le souci est que Signa manque cruellement de maturité et qu'elle a un côté assez futile. Il est facile de mettre cela sur le compte de l'époque, mais quand je vois d'autres jeunes femmes de son âge dans le roman comme Charlotte et Bliss, je me dis que c'est vraiment une fausse excuse. Disons que cela sert Adalyn Grace pour le développement de son intrigue. Mais je m'attendais à autre chose de la part d'une héroïne, cela ne fait aucun doute. Signa évolue au fil du roman, je vous rassure, et elle apprend notamment aux contacts des autres femmes... mais... il n'empêche que vouer sa vie à un livre de bienséance... plutôt que d'apprendre par elle-même... voir la Mort comme un être maléfique alors qu'il ne fait que son travail (à savoir simplement récupérer les âmes défuntes) ... Je n'ai pas trop compris. A dix-neuf, et en découvrant ce qu'a été sa vie, je voulais bien plus pour notre héroïne.

Cela a été un peu enquiquinant dans le premier tiers de Belladonna pour moi. Ensuite, cet aspect de sa personnalité est plus ou moins effacé pour mettre en avant bien plus, et surtout sa faculté à s'accepter telle qu'elle est, mais aussi de ne pas chercher à plaire aux autres en toutes circonstances. Un point que j'ai réellement apprécié d'ailleurs. A de nombreuses reprises l'auteur, par le biais de ses personnages, nous montre combien il est épuisant de porter un masque et d'attendre la validation des autres. Mieux faut être soi-même. Ce n'est pas facile, surtout à l'époque, mais les jeunes femmes ont plus de possibilités aux vues de leur richesse et position sociale. Elles peuvent donc se le permettre tout en gardant à l'esprit, bien entendu, que certaines choses ne sont pas encore permises. Mais cela pousse à la réflexion. Cet aspect de la société est d'ailleurs un fil conducteur pour tout le roman. C'est même le centre de tout avec le recul. Je ne peux tout simplement pas m'imaginer vivre à cette époque. le moindre "faux-pas", et je mets bien des guillemets car ils n'en sont pas au final, peut détruire des vies. le malheur que cela engendre est assez révoltant. L'erreur est humaine, et surtout c'est elle qui nous fait avancer et apprendre... et c'est rageant de voir ce que les protagonistes vivent à cause de cela. Signa a tout de même la chance de vivre avec les Hawthorne, une famille bien plus ouverte d'esprit ce qui a permis d'alléger mon ressenti à ce niveau-là.

Les Hawthorne ont bien entendu une place très importante dans Belladonna. Quand Signa arrive chez son nouveau tuteur, elle se rend compte rapidement que quelque chose ne va pas, et la jeune femme est bien décidée à faire toute la lumière sur les événements tragiques qui ont touché la famille. Autant vous dire que quand Signa décide de mener l'enquête, j'étais ravie. J'adore cela, sans compter qu'intégrer un mystère à l'intrigue permet aussi de mieux appréhender la maisonnée. D'une pierre deux coups. Si la raison de la mort de Lillian sautait carrément aux yeux, j'avoue qu'identifier la ou le coupable a été quelque chose de moins évident. J'ai eu des doutes à un certain moment, qui se sont révélés justes, mais les différentes pistes que suit Signa sont tout autant plausibles. Restait le motif. Et là encore, j'ai eu quelques petites frayeurs car je ne voyais pas trop ce qui avait poussé le ou les coupables à agir de la sorte. La conclusion a été pourtant très satisfaisante et en adéquation parfaite avec d'autres éléments du roman. Je valide donc.

La touche de surnaturel était aussi très plaisante. le fait de jouer avec la Mort personnifiée n'est pas évident, mais Adalyn Grace a su très bien s'en sortir. J'ai aimé les réflexions qu'elle pose de-ci, de-là sur le fait de mourir, le deuil, le côté éphémère de la vie humaine. On voit autant le point de vue des défunts, de leurs proches mais également de la Mort elle-même. C'est assez étrange, au final, mais il y a un aspect très apaisant autour de tout cela. J'ai aussi adoré le personnage de l'ange de la mort. Son apparence, ses réflexions, son attitude face à Signa qui est un peu la lueur de sa vie si solitaire. Signa a beau le voir pendant très longtemps comme le méchant, je n'ai jamais eu ce ressenti vis-à-vis de lui. le travail autour du personnage est vraiment très chouette. le premier tome effleure ses pouvoirs et ceux de notre héroïne mais il y a un grand potentiel et encore une fois une bonne réflexion derrière. Je suis totalement fan.

Et pour finir la romance. On la sent venir de très très loin, mais cela ne m'a pas empêché de l'apprécier. le côté interdit, l'évolution des personnages et de leurs sentiments... Il y a un apprivoisement mais surtout une compréhension de l'autre. Je l'ai trouvé très tendre à ne nombreux égards. Et franchement, j'ai hâte de voir ce qu'elle deviendra par la suite, car pas mal d'obstacles font déjà leurs apparences.

Belladonna a donc été une très bonne surprise. Un univers légèrement gothique, une pointe de surnaturel que je trouve très intéressante, la romance est douce et ne prend pas le dessus sur tout. Un très bon dosage. Et les personnages sont aussi très réussis. Bliss en particulier a été un coup de coeur pour moi. Et je l'aurais d'ailleurs parfaitement vu dans le rôle principal. Signa a une bonne marge de progression, mais elle a déjà beaucoup évolué et la suite semble très prometteuse, du moins je l'espère très fort. Foxglove sort cet été en VO (j'ai déjà commandé le roman avec son sublime renard) et je croise les doigts pour que la traduction ne tarde pas trop !

ʙᴇʟʟᴀᴅᴏɴɴᴀ - ᴛᴏᴍᴇ 𝟷
ɴᴏᴛᴇ:  ⭐ ⭐ ⭐ ⭐ /𝟻

𝐶𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑡 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑑𝑢 𝑠𝑝𝑜𝑖𝑙, 𝑐𝑒𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡, 𝑖𝑙 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢é 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑑é𝑣𝑜𝑖𝑙𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑙'ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒.

« ᴛᴜ ᴀs ʟᴇ ᴘᴏᴜᴠᴏʀ ᴅᴜ ᴍᴏɴᴅᴇ ᴇɴ ᴛᴏɪ, sɪɢɴᴀ ғᴀʀʀᴏᴡ. ɪʟ ᴛᴇ sᴜғғɪᴛ ᴅᴇ ʟ'ᴀᴄᴄᴜᴇɪʟʟɪʀ. »

Hello ! Aujourd'hui, on se retrouve pour parler du premier tome de Belladonna de Adalyn Grace traduit et publié chez les éditions De Saxus. Une romance gothique qui s'entremêle d'une intrigue et de mystère. Une histoire parfaite pour l'automne a mon humble avis même si je n'ai pas pu m'empêcher de la lire avant.
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Dans ce premier tome, nous suivons Signa qui après la mort successive de ses tuteurs, se retrouve à être accueilli chez les Hawthorne, une famille excentrique vivant dans un domaine à la fois étincelant et lugubre. Lorsque Signa est confrontée au fantôme de la défunte épouse du maître des lieux qui prétend avoir été empoisonnée, elle réalise, que sa venue et la famille chez qui elle a atterri pourraient être en danger. Déterminée à découvrir la vérité, Sigma se lance dans une aventure remplie de mystère. Aidée par plusieurs personnes, c'est déstabilisé qu'elle passe une alliance avec le plus tourmenteur d'entre eux, l'ange de la Mort. Une ombre qui la fascine et qui n'a jamais réellement pu se tenir éloignée de la jeune femme… Mais à quel prix ?

« ᴘᴀʀᴄᴇ ǫᴜᴇ ʟᴀ ᴍᴏʀᴛ ɴ'ᴇsᴛ ᴜɴ ʀéᴘɪᴛ ǫᴜᴇ ᴘᴏᴜʀ ʟᴇs ᴍᴏʀᴛs, ᴍ. ᴛʜᴏʀʟʏ. ᴇʟʟᴇ sᴇ ᴍᴏǫᴜᴇ ʙɪᴇɴ ᴅᴇ ᴄᴇᴜx ǫᴜ'ᴇʟʟᴇ ʟᴀɪssᴇ ᴅᴇʀʀɪèʀᴇ ᴇʟʟᴇ. »

Eh bien, j'avais beaucoup entendu parler de ce livre du côté américain et j'avoue avoir été intrigué lors de l'annonce de sa sortie. Si la couverture a complètement fini par me séduire, l'idée de mettre en scène l'ange de la Mort n'a fait que me ravir !
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J'ai adoré cette lecture ! L'intrigue était intéressante et les pièces du puzzle s'emboîtaient au fur et à mesure des éléments que l'on apprenait. Même si j'ai trouvé certains passages longs, j'ai aimé découvrir l'entièreté des lieux dans lequel vivait Sigma ainsi que la vie qu'elle a mené de sa naissance à ses dix-neuf ans.

« ᴊ'ᴇɴ ᴀɪ ᴀssᴇᴢ ᴅᴇ ᴄᴇs ᴊᴇᴜx. ᴊᴇ ᴛᴇ ᴄᴏɴɴᴀɪs ᴍɪᴇᴜx ǫᴜᴇ ᴛᴜ ɴᴇ ʟᴇ ᴄʀᴏɪs, ᴛᴏᴜᴛ ᴄᴏᴍᴍᴇ ᴊᴇ sᴀɪs ǫᴜᴇ ᴛᴜ ɴᴇ ᴛᴇ ᴅéʙᴀʀʀᴀssᴇʀᴀs ᴊᴀᴍᴀɪs ᴅᴇ ᴍᴏɪ, ᴘᴇᴛɪᴛ ᴏɪsᴇᴀᴜ. ᴅᴇ ᴍêᴍᴇ ǫᴜᴇ ᴊᴇ ɴᴇ ᴍᴇ ᴅéʙᴀʀʀᴀssᴇʀᴀɪ ᴊᴀᴍᴀɪs ᴅᴇ ᴛᴏɪ. »

J'avoue avoir deviné quelques dénouements de l'histoire mais bon. C'est une histoire qui n'est pas très compliquée à suivre et qui est vraiment agréable à lire.
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Pour les personnes qui aiment le relationnel, foncez, j'ai adoré le développement de la relation entre Sigma et l'ange de la Mort. Cependant, pour les personnes qui aiment le développement de l'univers, sachez que je suis restée un peu sur ma faim. Oui, les décors étaient beaux, oui le fonctionnement des âmes et de la mort en elle-même est très joliment décrite. Mais, il me manquait ce truc qui rend l'univers addictif, celui qui ne me fait juste pas dire, les personnages me manquent mais plutôt, l'univers dans sa globalité me manque. Mis à part ça je sais d'ores et déjà que je vais m'acheter le tome deux car la fin du tome un m'a donné envie de savoir la suite.

« ᴊᴇ ɴ'ᴀɪ ᴘᴀs ᴘᴜ ᴇᴛʀᴇ ᴛᴀ ᴘʀᴇᴍɪᴇʀᴇ ᴅᴀɴsᴇ, ᴀʟᴏʀs ʟᴀɪssᴇ-ᴍᴏɪ êᴛʀᴇ ᴛᴀ ᴅᴇʀɴɪèʀᴇ. ᴅᴀɴsᴇ ᴀᴠᴇᴄ ᴍᴏʟ, ᴘᴇᴛɪᴛ ᴏɪsᴇᴀᴜ. »

Côté personnage, j'ai aimé la naïveté de Sigma lorsqu'elle remarque enfin que la famille dans laquelle elle est n'est pas autant attirée par son héritage que par la personne qu'elle représente. Cependant, j'avoue que quelques-unes de ses réactions m'ont fait grincer des dents.
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Tout comme les personnages secondaires, ils sont utiles et apportent quelques choses à l'intrigue mais le fait de vouloir rendre la chose trop mystérieuse a un peu cassé le côté attachant que l'on aurait pu avoir pour eux.
Concernant l'ange de la Mort, ba, je suis faible ! Et ce point est totalement personnel ! J'aime le côté lugubre que représentent les anges de la mort et leur offrir cette empathie et cette douceur que ce personnage avait dans Belladonna ne m'a fait que fondre sur place.

« ᴅᴇ ᴄᴇ ǫᴜᴇ... ᴊ'ᴀᴘᴘʀéᴄɪᴇ ? ɪʟ sᴇ ᴅéᴛᴀᴄʜᴀ ᴅ'ᴇʟʟᴇ. ᴇʜ ʙɪᴇɴ, ᴊᴇ sᴜᴘᴘᴏsᴇ ǫᴜᴇ ᴊᴇ ᴛ'ᴀᴘᴘʀéᴄɪᴇ, ᴛᴏɪ. »

En bref, si vous recherchez un livre qui se base plus sur l'évolution du personnage principal que sur l'univers en lui-même, je pense que Belladonna saura vous ravir. Et si vous aimez les anges de la mort, n'hésitez même pas.

Bonne Lecture !

Lorsque ce roman a été annoncé, j'ai de suite eu envie de le lire. Mais quand j'ai vu l'édition collector c'est bien simple : il me fallait ce roman. Rien que l'objet livre est sublime. Je crois même que c'est le plus beau livre que j'ai pu voir dans ma vie. Ou du moins un des plus beaux. Alors même si je l'ai acheté principalement pour la beauté du livre en lui même, j'avais aussi très envie de découvrir cette histoire au vue du résumé. J'étais très curieuse et j'étais très impatiente de pouvoir me plonger dans cette histoire. Je sentais, avant même de lire la première page, que j'allais aimer ma lecture. Et mon instinct ne se trompe jamais. Cette lecture a été un énorme coup de coeur, c'était incroyable!

Je connaissais cette auteure pour sa saga le trône des sept îles, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de la lire. Je découvre donc totalement sa plume avec ce premier tome. Et j'ai été complètement conquise. Sa plume est merveilleuse et j'ai tellement aimé la lire. Une chose est sûre désormais c'est que je compte bien lire sa duologie assez rapidement! Sa plume, en plus d'être si fluide et terriblement addictive est complètement envoutante. J'ai été tellement charmé, elle m'a totalement embarqué dans cette histoire. C'était vraiment merveilleux, si bien que je meurs d'impatience à l'idée de la retrouver!

Dans ce premier tome, devenue orpheline alors qu'elle n'était qu'un bébé, Signa, 19 ans, a été élevée par une série de tuteurs, plus intéressés par sa richesse que par son bien-être. Tous ont connu une fin prématurée. Aujourd'hui, ses seuls parents restants sont les Hawthorne, une famille excentrique vivant dans un domaine à la fois étincelant et lugubre. le père de famille fait le deuil de sa défunte épouse en organisant des fêtes débridées, tandis que son fils se bat pour sauver leur réputation déclinante et que sa fille souffre d'une maladie mystérieuse. Lorsque l'esprit agité de leur mère apparaît, prétendant avoir été empoisonnée, Signa réalise que la famille dont elle dépend pourrait être en grand danger. La meilleure chance pour Signa de découvrir le meurtrier est une alliance avec l'ange de la Mort lui-même, une ombre fascinante et dangereuse qui n'a jamais été loin d'elle. Bien qu'il ait fait de sa vie un véritable enfer, il montre à Signa que leur connexion croissante peut être plus puissante – et plus irrésistible – qu'elle n'a jamais osé l'imaginer.

Commençons d'abord par parler de l'ambiance et l'univers. J'ai adoré ce côté gothique de l'histoire, c'était tellement génial et je crois bien même d'ailleurs que c'est la première fois que je lis un roman avec une ambiance gothique comme celle ci (mais sûrement pas le dernier en tout cas). L'univers que l'auteure a crée, j'en suis tombée amoureuse dès les premières pages. Comme je l'ai dis un peu plus haut, cette lecture a été un énorme coup de coeur. J'ai tout aimé dans ce roman, rien ne ma déplu, même une chose insignifiante ou quoi que ce soit. Vraiment tout m'a plu. L'univers est si bien construit, tout est bien amené au bon moment surtout! On a les éléments qu'il faut au moment où il faut. On y va doucement et ça j'ai grandement apprécié. On n'est pas perdu sous une masse d'informations à ingérer ou quoi. Bien au contraire. J'aime savoir beaucoup de choses quand je lis un livre, mais quand l'auteur nous noie d'informations trop vite et trop tôt, on perd le fil tellement facilement. Alors qu'ici c'est tout simplement parfait.

Parlons maintenant de l'intrigue. Encore une fois c'était tout simplement exceptionnel! du début à la fin j'en ai pris, littéralement, plein les yeux. C'est une histoire pleine de mystères, on se pose des tas de questions tout le long de notre lecture. Mais une chose est sûre, l'ennui n'a pas sa place dans ce roman. Oh que non! Petit à petit on découvre les capacités de Signa, on découvre des tas de petites choses qui viennent alourdir ce mystère et petit à petit on a les éléments qui nous permettent de mieux saisir toute l'histoire. Au fil des pages, on a des rebondissements mais dans ce roman il y a surtout UN rebondissements. Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler évidemment. Mais je dois dire que plus j'avançais dans ma lecture et plus je pensais à ça, j'en étais même persuadée juste avant ce plot twist remarquable!

Du côté des personnages, parlons d'abord de Signa. Elle m'a beaucoup touché. Déjà par son histoire, je trouve que c'est tellement triste d'être utilisée de la sorte. Les gens vous recueillent juste pour prétendre à sa fortune.. Et puis, le fait qu'elle semble être maudite. Sur ce point là, elle m'a beaucoup touché. J'ai tellement aimé la découvrir. Au final c'est une jeune fille merveilleuse. J'ai tant aimé la voir s'épanouir de plus en plus chez les Hawthorne. Petit à petit, elle s'attache à cette famille un peu particulière. On a aussi l'Ange de la Mort, c'est un personnage que j'ai adoré mais à un point! Hyper intriguant mais tellement fascinant. J'ai adoré le découvrir. Mais ce que j'ai le plus aimé? La relation qu'il a avec Signa. On sent qu'il y a de la tension entre ces deux là. La façon dont l'Ange de la Mort prend soin de Signa, la façon dont il lui parle etc, j'ai trouvé ça beaucoup trop adorable. Bien que Signa n'accepte pas trop sa présence au début, elle va finir par se rendre de compte qu'il a beau être l'Ange de la Mort, il n'est pas forcément aussi horrible qu'elle ne le pense. Mon coeur a fondu pour la scène du ba. Je n'en dirais pas plus pour ne pas trop en dire mais cette scène, elle était beaucoup trop belle pour mon petit coeur. On a aussi d'autres personnages comme Sylas, que j'ai beaucoup aimé découvrir également. Il y a aussi Bliss et Percy, les cousins de Signa. Je les ai beaucoup aimé tous les deux également, même si Bliss au début se montre assez froide! Chaque personnage est bien construit et j'ai aimé les voir évoluer au fil des pages.

Ce premier tome était tout simplement merveilleux et je l'ai trouvé absolument parfait. Peut être ne suis je pas objective mais c'est ce que je ressens. La plume de l'auteure, l'ambiance gothique, l'enquête, les mystères mais aussi les différents personnages, tout m'a ravi dans ce roman. Je meurs déjà d'impatience d'avoir la suite. Quand je vois comment ce premier tome s'est terminé, j'ai besoin de la suite! Que ça va être long d'attendre la sortie, d'autant plus que même en VO il n'est pas encore sorti.. Il va falloir prendre son mal en patience pour le coup. Mais je pourrais toujours me replonger dans ce premier tome pour mieux patienter. Je sens déjà que ça va être un livre que je vais relire des tas de fois dans ma vie. Et c'est une de mes meilleures lectures de l'année en tout cas!
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J'ai des sentiments ambivalents vis-à-vis de cette lecture. C'est-à-dire que j'ai aimé l'idée de mélange des genres (policier historico-fantastique) mais que je n'ai pas vraiment apprécié sa mise en oeuvre.

Je trouve que l'autrice n'est pas parvenu à maîtriser l'équilibre de ces genres dans son roman ce qui pose parfois de gros problèmes de cohérence ou de crédibilité. Ainsi, l'enquête tourne autour de la résolution d'un empoisonnement, ce qui demande à Signa de trouver rapidement le coupable car il s'agit littéralement d'une course contre la mort. Et pourtant, on a parfois l'impression que ce n'est pas la priorité, que les mondanités prennent l'ascendant sur cette partie du roman. Je pense que l'autrice aurait dû trouver une solution pour aborder cette question de l'entrée de Signa dans le monde sans oublier pendant quelques dizaine de pages l'histoire de l'empoisonnement. Ainsi, même si Signa a trouvé l'origine du mal de sa cousine, elle se préoccupe peu de retrouver l'auteur de cette tentative de meurtre dans l'immédiat.

Autre problème de cohérence, la maîtrise des pouvoirs de Signa. L'ange de la mort lui propose des cours particuliers (deux au contenu bien vide) et Signa maîtrise comme si de rien était les dons qu'elle vient de découvrir. Sans oublier le fait que ces quelques leçons sont plus souvent sujettes à des montées de désir de se rapprocher physiquement de l'ange de la mort qu'à de l'envie de maîtriser ses pouvoirs.

Et ce point est directement lié à celui que je vais aborder : la relation entre Signa et l'ange de la Mort. Sous couvert de correspondre au trope à la mode du ennemies to lovers, on insiste bien au début du roman sur la haine que Signa éprouve pour l'ange de la mort. Par rapport aux raisons qui sont données, ce désamour est crédible. Ce qui l'est moins c'est l'attachement subit qu'elle éprouve pour sa soi-disant Némésis. Les « sentiments » (notez bien les guillemets, car les émotions qui nous sont présentées relèvent plus du désir physique que du sentiment amoureux, d'un désir d'aimer enfin un homme et cela peu importe qui se présente devant elle) sont trop soudains et, si cela ne dérange pas certains, c'est un point que je n'apprécie pas dans l'évolution d'une relation amoureuse. Bref, je n'ai pas cru à leur histoire qui voit les sentiments de Signa se développer trop rapidement tout en étant superficiels. Quant à l'ange de la mort, il ne tient à elle que parce qu'elle n'est pas comme les autres. Il l'aime parce qu'il peut la tenir dans ses bras, qu'elle peut le voir et interagir avec lui, ce que les autres ne peuvent pas faire. A aucun moment, il ne précise qu'il l'aime pour qui elle est. Ainsi, cela suggère que si ça avait été X, Y ou Z à la place de Signa, cela aurait été pareil pour lui, il aurait été « amoureux » juste parce que la demoiselle interchangeable pouvait le voir...On aura trouvé plus romantique comme base d'une relation, hein.

Malgré ces éléments que je considère comme des défauts, je n'ai pas détesté ma lecture mais je ne peux que regretter le fait qu'elle ne m'ait pas plus plu. Elle regroupait en effet tous les éléments que j'apprécie (un cadre historique, une enquête, une ambiance gothique et un début de mythologie fantastique) mais l'autrice n'a pas pris le temps de les développer comme un ensemble cohérent. Elle se contente de les mettre en lumière les uns après les autres sans que le lien entre eux soit fluide et crédible. C'est on ne peut plus dommage car cela ne me donne pas forcément envie de lire la suite qui, j'en ai peur, souffrira des mêmes défauts. J'attendrai donc des retours avant de me lancer.

Signa est la future héritière d'une somme colossale, mais doit attendre ses 20 ans pour hériter. Entre-temps des membres de sa famille l'accueillent ici et là, mais elle ne reste jamais assez longtemps car ils meurent tous un à un. Un jour, suite au décès d'une tante accro au jeu, un oncle par alliance la recueille dans son manoir. La jeune fille découvre vite que la maladie de sa jeune cousine Bliss n'est rien d'autre qu'un empoisonnement, et le tueur semble très proche de la famille.

Terriblement ennuyeux et plat. Il y avait de la matière pourtant : mystère, style sombre à la gothique, incorporant du fantastique, une jeune fille avec des pouvoirs, la Mort personnifiée, un crime à résoudre, des fantômes, etc… Dommage, du potentiel gâché à cause d'une une histoire vide.
En un mot : décevant. Vraiment, je trouve que tout le tintamarre fait autour de ce livre n'est pas justifié.

Déjà, il y a beaucoup de questions sans réponses et qui ne semblent intéresser personne dans ce bouquin, même pas l'héroïne. Pourtant il y a de quoi se questionner tout le long. Qui a empoisonné sa mère ? Qui est le père ? (Il semble qu'il est mort.) A-t-il été empoisonné ? Pourquoi ?

Autre chose insupportable : répétition de mots à outrance qui sont devenus intolérables au fur et à mesure de ma lecture : 27 fois le mot scone (elle bouffe que ça on dirait) et 28 fois puzzle (pour faire genre c'est une détective, pff).
Répétition de ses « gaffes » : elle glisse, elle est sur le point de tomber, elle trébuche, etc. Et à chaque fois un homme (Sylas) la rattrape. Je déteste les empotées, pire : les empotées en détresse. Ça ne sert à rien ce genre « d'action ». A la rigueur ça peut arriver 1 fois ou 2, mais là c'est clairement des moments inutiles pour remplir du vide.

Ajoutez à cela des incohérences : elle est une fille forte (répond à la Mort dont tout le monde a peur, sort espionner les gens ou farfouiller dans la maison, critique le fait qu'il n'y est pas de femme au club,…) mais est toujours secourue telle une demoiselle en détresse. Autre incohérence : l'ange de la mort est censé lui donner des leçons pour lui apprendre à utiliser ses pouvoirs or, il n'y aura aucune leçon, juste du bla bla ou du olé olé. D'ailleurs, il dit souvent être très occupé, mais il passe son temps auprès d'elle et fait tout pour l'aider. Mec, t'as pas du taff ?
Signa répète sans cesse qu'elle suit les étiquettes du livre de la parfaite lady légué par sa mère, mais elle ne les applique pas vraiment. Par exemple, pour qu'elle arrête de se goinfrer, une jeune aristocrate a dû lui arracher l'assiette des mains lors d'un tea-time car Signa bouffait tout comme une morfale. Dans la vraie vie, c'est déjà très limite de se comporter comme ça. D'ailleurs, sa mère semble être tout sauf une lady d'après ce qu'on lui raconte sur cette dernière, donc d'où sort ce bouquin d'étiquettes ?
Il y en a encore plein d'autres, mais je m'arrêtais là car trop long.

Pour résumer : le style est plat, les personnages fades, le worldbuidling inexistant, l'héroïne agaçante et arrogante, sa malédiction dont elle se plaint surtout au début n'en est pas une (les gens meurent, mais c'est comme ça la vie ok ?) et les révélations finales à mourir d'ennui.

Je pense que l'écrivain est partie en freestyle, genre mode écrivain jardinier (sans plan, qui écrit selon les inspirations). Jusqu'ici rien de bien grave, mais on sent qu'arrivée au dénouement, elle jette des idées ci et là pour avoir une réponse aux interrogations décousues qu'elle a placé au fur et à mesure du remplissage de son histoire (mobile du crime, mobile de la vente du club, identité du meurtrier, identité de Sylas,…).

Bref, des révélations qui se veulent choquantes avec un effet wouaw, mais ça se sent que ça n'a été trouvé qu'à la dernière minute car elles sont totalement bancales. Ce ratage complet aurait pu être évité si elle avait rebossé derrière (la faute va aussi à l'éditeur).