J'ai beaucoup aimé l'objet-livre, de sa carte en couleurs (du moins pour l'édition reliée) aux en-têtes de chapitre.
Quand je me suis plongée dans le début de l'histoire, j'ai été extrêmement dubitative. Amora, le personnage principal, est prétentieuse et hautaine. Elle m'exaspérait et c'était vraiment cette ambiance durant les premiers chapitres, surtout que les descriptions étaient omniprésentes. Je suis assez visuelle, mais il y en avait tellement que je n'arrivais pas à me représenter l'univers. Je me sentais noyée sous les informations sensorielles. Ce ne fut qu'après un petit moment de décantation que j'ai pu mettre des "images". A côté de ça, j'appréciais beaucoup le monde, la magie, le royaume, la particularité de certains objets. Cela fait toute l'originalité du roman. Puis, sans même m'en rendre compte, je me suis attachée au personnage principal qui a commencé à révéler plusieurs failles. Au plus j'avançais dans le roman, au plus j'aimais ma lecture.
Par la suite, les descriptions n'ont plus été aussi présentes, et j'ai pu les apprécier. Le récit est rythmé, et nous laisse à bout de souffle lorsqu'on est proche de la fin du premier tome. Le lecteur voyage énormément à travers le roman, c'est un point que j'ai particulièrement apprécié, car il permet également d'approfondir les spécifications de l'univers et de la magie.
J'avoue avoir été un peu dubitative face à l'épilogue de ce tome, j'ai trouvé que ça allait trop vite. Le premier tome ouvre de nouveaux horizons et apportent bien des questions.
Amora a énormément évolué, changeant quasiment de caractère, surtout par la force des choses. Elle est accompagnée dans son périple par plusieurs personnages qui l'aident, la soutiennent, et une petite romance s'installe en même temps (peut-être un poil trop vite).
J'ai beaucoup aimé l'impétueux, le mystérieux Bastian, le pirate. Il n'a pas sa langue dans sa poche, et il n'hésite pas à confronter les autres. Il est courageux, même s'il pense le contraire. C'est un personnage équilibré, qui dispose autant de forces que de failles.
Par contre, Ferrick. J'ai très peu de choses à dire sur ce personnage, mais la première chose qui me vient en tête est : mais à quoi sert-il ? Il est inutile, parfois même un boulet, et il ne sert en rien l'histoire. J'ai eu l'impression durant tout le roman qu'il appartenait au décor.
Ce fut une superbe lecture et j'ai hâte de pouvoir me plonger dans le tome 2 (en espérant que sa sortie ne traîne pas trop) pour suivre la suite des aventures d'Amora, de Bastian et de tout son royaume.
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