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Critiques de Adrien Demont (32)
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Buck : La nuit des trolls

Cet album est l'occasion de plonger à la fois dans le folklore nordique et dans l'univers de Theodor Kittelsen, peintre norvégien du XIXème. Un univers sombre, où les hommes craignent les trolls et s’en remettent à leur foi, à leurs croyances et à leurs préjugés, où les trolls haïssent les hommes et les terrorisent pour avoir christianisé leur monde et détruit, au moins en partie, la nature.



C'est au point du jour que surgit Buck, une drôle de créature, sorte de chien qui fait corps avec sa niche, au moment-même où va tomber sur le monde des hommes la terrible et redoutée Nuit des Trolls. Sans qu'il ait rien demandé à personne, on va lui assigner une tâche presque impossible : se rendre chez les trolls pour leur rendre une petite trollette qui a été échangée au berceau contre un petite fille humaine, et ramener cette dernière saine et sauve chez ses parents. Scénario qui s'appuie sur classique de la littérature nordique : l'échange d'un bébé troll contre un bébé humain ; Selma Lagerlöf a notamment écrit une nouvelle sur ce thème (dont le titre m'échappe).



Jeté dans la nuit avec un bébé troll encombrant, ne sachant où aller, Buck va être ballotté au gré des hasards, d'un lieu à l'autre, d'un danger à un autre, jusqu’à ce qu'il accomplisse sa mission. Le point fort de l'album, c'est d'abord l'atmosphère nocturne, obscure, angoissante et menaçante ; c'est aussi le dessin, qui tout en puisant chez Theodor Kittelsen (peintre sans doute moins connu que John Bauer), sait s'en affranchir ; c'est enfin l'histoire, qui ne finit pas tout à fait comme prévu. Loin de la morale très chrétienne des récits de Selma Lagerlöf, Adrien Demont nous offre ici à la fois une critique des sociétés humaines et l'éloge d'une vie simple faite de tolérance, de différences et de légendes ; ça n'est d'ailleurs pas pour rien que Buck est une créature hybride. Bon, dit comme ça, ça fait un peu bêta, mais en fait c'est assez réussi, sans donner dans la niaiserie ou trop de bons sentiments.



"Buck - La nuit des trolls", c'est aussi et avant tout un hommage appuyé à la culture nordique. L'hommage à Kittelsen est revendiqué dès la première page, mais ça va bien au-delà, puisque c'est à la fois tout le fonds des légendes nordiques qui donne vie à l'album, mais qu'il est aussi fait référence à des écrivains contemporains comme Ibsen. Et peut-être n’est-ce pas un hasard si le bébé humain de l'histoire s'appelle Selma... Or, si Adrien Demont connaît bien son sujet, ce n'est pas forcément le cas du lecteur, qui peut parfois être décontenancé par des créatures surgissantes qu'il aura parfois du mal à identifier, d'autant que le récit est un petit peu décousu et manque de fluidité. On passe un peu vite d'un lieu à un autre, d'une créature dangereuse à une autre, sans forcément comprendre comment ni pourquoi. Pour en finir avec les défauts que j'ai pointés, je regrette l’utilisation d'une police de caractères pas forcément très jolie pour les phylactères ou les textes, qui auraient mérité plus d'attention de la part de l'auteur afin de donner une cohérence esthétique à l'album, qui lui manque quelque peu. Ce qui est renforcé par une mise en page pas tout à fait assez travaillée : on aurait aimé qu'Adrien Demont utilise davantage une mise en page de type "décorative", qui aurait là aussi contribué à améliorer encore une esthétique très importante pour la conception de l'album.



Toujours est-il que c'est une jolie bande dessinée, plutôt originale, qui s'appuie sur une jolie histoire et un personnage principal tout à fait adorable, et qui donne envie de (re)découvrir les légendes du Nord, ainsi que les œuvres de Theodor Kittelsen et de John Bauer.
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Buck : La nuit des trolls

« La nuit des Trolls » de Adrien Demont.



Et bien, ça ne m’arrive pas souvent, mais me voilà fort mitigée face à cet album (ne m'en veuillez pas cher Monsieur l'auteur) … Quand je dis mitigée, je peux dire que je suis en eaux troubles car je n’arrive pas à me décider … L’ai-je apprécié ou pas ?

Et pour une fois, je me dis que je peux ne pas savoir et rester à brinquebaler entre 2 vagues.

Je m’explique :

Ce conte profond et sombre ne manque pourtant pas de légèreté et de beauté surtout dans la morale qui m’a profondément touchée il faut dire ce qui est.

Je reste aussi scotchée par l’originalité de l’album dont le héros mis en avant est … Un chien-niche et dont les démons ne sont pas si démoniaques que ça, ils en deviennent même presque humains !

Je reste cependant perplexe face aux couleurs sombres du livre mais quand on sait que l’album est dédié au peintre Theodor Kittelsen qui est un peintre auquel la patte m’accroche beaucoup moins, je me dis qu’on a peut-être là un élément de réponse face à ma perplexité …

De plus, certains passages de cruauté me font penser qu’il n’est peut-être pas adapté par moment à la jeunesse (Attention l’habit ne fait pas le moine) …

Ce coin de Norvège nous incite à lire cet album sous une couette au coin du feu, qu’on l’aime ou pas, ou qu’on ne sache pas à la fin (c’est peut-être là qu’est son impact) s’il a été apprécié ou pas…

Ne vous arrêtez pas à mes appréciations et je vous conseille vivement de le découvrir sans a priori !
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Buck : La nuit des trolls

Cette bande dessinée est un hommage à Theodor Kittelsen, peintre romantique et fantastique norvégien de la fin du XIXe siècle. Pour être franc, je ne suis pas du tout fan de ce peintre. Mais j’ai choisi cette bande dessinée à la médiathèque pour l’originalité de son traitement. Résultat, je n’ai pas du tout été convaincu, ni par le graphisme, ni par l’histoire. C’est une histoire de Trolls, un vieux conte norvégien revisité, avec un personnage principal assez étrange, une sorte de chien qui se déplace avec sa niche. Le rythme du récit est décousu, les illustrations plutôt sombres et confuses, je n’ai pas accroché, je ne suis pas entré dans l’ambiance, j’en ressort sans émotions, avec l’impression d’être passé à côté.
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Buck : La nuit des trolls

Une épopée improbable, poétique, drôle et effrayante à la fois. Un très beau conte pour les petits et les grands.
Lien : http://bdzoom.com/100541/bd-..
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Buck : La nuit des trolls

Une légende nordique fascinante et envoûtante.
Lien : http://www.bdencre.com/2016/..
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Buck : La nuit des trolls

Les dessins de cette BD sont vraiment magnifiques ! Elle pourrait même être sans texte tellement les illustrations se suffisent à elles-mêmes. Les couleurs sont restes dans les tons gris, bleus et ocres tout le long du récit et retranscrivent parfaitement l'ambiance des pays nordiques ainsi que le côté fantastique du récit.

Sous la neige et à la tombée de la nuit, un chien qui transporte sa niche sur le dos arrive dans un petit village où les habitants se réfugient dans leur maison car ils redoutent les visites nocturnes des trolls. Le chien entre dans une maison où il découvre un couple horrifié. Dans le berceau, leur fille a été kidnappé par les trolls et remplacée par une petite trolle. Le couple confie donc la trolle au chien et lui demande d'aller chercher leur fille, mais le chemin jusqu'à la montagne bleue, le territoire des trolls, n'ai pas sans danger.

Une BD qui nous permet de découvrir le folklore et les légendes nordiques mais qui dit dérouter par son onirique prononcé. Les dessins et l'homme au peintre Kittelsen est réussi. Cependant, l'histoire est plutôt simpliste et manque de liens entre les différents lieux.

Une lecture agréable sur la forme mais mitigée sur le fond.
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Buck le chien perdu

On aurait sans doute envie de réconforter ce brave Buck qui se réfugie dans sa niche sans la quitter une seule seconde de peur de devoir affronter le monde. Il aura suffit d'une tempête.



Par la suite, je dois bien l'avouer : le voyage ne sera pas exaltant. Il y a cependant la poésie qui se dégage des images à défaut de texte et de dialogue. Il faut bien se raccrocher à quelque chose. Le dessin est en effet d'une pure maîtrise visuelle qui exprime beaucoup de choses de manière intuitive.



C'est très sympathique mais cela manque d'une véritable intrigue qui donnerait un sens plus fort à tout cela.



Ne dit-on pas que le chien est le seul animal qui loge dans son anagramme ?
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Feu de paille

Etrange prémonition que ce titre qui nous emmène au cœur d’un été surprenant, dans un monde à la croisée du réel et de l’imaginaire.



« Tout a commencé pendant l’été martien ».



Après avoir été victime d’un accident et subit une lourde intervention chirurgicale, un homme revient dans sa région natale pour s’y installer avec sa femme et son fils. Elle espère que ce nouveau départ sera bénéfique mais cela sera-t-il le cas ? Car ici, dans cette vallée perdue, l’étranger est tenu à distance. D’autant que d’intrigants événements inquiètent les habitants. Une fois la nuit venue, les on-dit prétendent que les champs sont le terrain d’étranges allées et venues. Les enfants se racontent ces histoires pour se faire peur mais les vieux continuent de colporter ces légendes afin que la mémoire des lieux ne s’efface pas. Il est question d’un homme de paille qui errerait la nuit non loin des habitations ou du fantôme d’un enfant qui chercherait un peu de compagnie. Il y a également cette fillette qui a disparu il y a quelques décennies… et la centrale nucléaire qui rejette constamment ses toxiques et dissémine ses maladies.



A moins que…



A moins que tout cela ne se passe dans un monde parallèle, comme l’expliquent ces enfants aux faciès singuliers. Enfants d’ailleurs qui croient en l’existence d’une vie sur d’autres planètes que la leur.



(...)



Il aura fallu quatre ans à l’auteur pour parvenir à finaliser cet ouvrage. L’idée a germé lentement, elle a pris le temps de la maturation et s’est nourri de souvenirs d’enfance épars qui peu à peu ont trouvé leur place dans ce récit.



Adrien Demont développe une histoire fascinante où l’on retrouve avec plaisir les ambiances si atypiques de vieilles séries comme « La Quatrième Dimension » ou « Les Envahisseurs » ; du moins, c’est vers ces références que le récit m’a fait pencher et l’état d’esprit dans lequel j’ai baigné tout au long de la lecture. Impossible de savoir réellement si nous sommes sur Terre ou ailleurs, aujourd’hui ou dans un futur [plus ou moins] proche. Qu’à cela ne tienne. Il y a des éléments qui nous sont familiers. La place du village s’anime à l’occasion de son marché hebdomadaire, les moissonneuses-batteuses s’agitent dans les champs à l’occasion des moissons. Chacun est affairé à ses tâches quotidiennes, de la visite de courtoisie du voisinage au rituel de l’histoire du soir racontée aux enfants. Cependant, on y croise régulièrement un robot-facteur ou une cigale électrique. De fait, dans ce lieu-là, le passé, le présent et le futur cohabitent et les vieilles histoires ont une résonance particulière.



(Lire l'intégralité de la chronique sur le blog)
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Feu de paille

Il dépassait un peu du rayonnage, comme m’invitant à le prendre… Et ce ne serait pas impossible si l’on s’imprègne complètement de l’ambiance de ce roman graphique. C’est sombre, mystérieux, un peu terrifiant.

Quel est cet être qui crapahute et hurle dans la campagne, la nuit, laissant des brins de paille gluants sur son passage ?

Des générations d’enfants se sont amusés à se faire dresser les cheveux sur la tête avec des histoires horrifiantes; eux, c’est un peu nous… leurs peurs, se sont un peu les nôtres… mais quelles sont elles réellement ?



Un gros coup de cœur pour cet ouvrage sans couleurs, aux hachures et ombrages maîtrisés.
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Buck : La nuit des trolls

Très peu de textes, en fin de compte, pour cette histoire fantasmagorique qui se dévoile au fil des planches, un conte légèrement digressif qu'on apprécie comme une douce sucrerie.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Buck : La nuit des trolls

Nouveau petit bijou de la collection Métamorphose, ce fut un plaisir d’accueillir Buck au sein de ma bibliothèque. Ce petit chien-niche est tellement mignon qu’il m’a été impossible de résister ! La couverture, en plus d’être très belle, est particulière : tous les motifs de bois sculpté ont une texture différente – pas lisse mais un peu rugueuse, comme la matière représentée – qui donne à cette bande dessinée un cachet authentique et original.



Buck plonge le lecteur dans les légendes nordiques. Le petit chien débarque dans un village de Norvège le soir de la Nuit des Trolls. Vu son allure étrange, le petit chien est rejeté par la population qui croit qu’il est un esprit maléfique. Le chien se réfugie dans une maison et assiste à un drame : une petite fille a été kidnappée et remplacée par un bébé troll. La maman de la fillette va alors demander à Buck de ramener le bébé troll à ses parents et de lui ramener son enfant avant qu’il ne soit trop tard. En courageux héros, Buck va accepter cette quête et partir au plus profond de la nuit la plus longue.



Je me suis tout de suite attachée à la petite boule de bois qu’est le personnage central de cette BD. Ces mimiques, ces actions et les possibilités qu’offrent sa nature de chien-niche en font un être unique, fascinant et étrange qu’on ne peut qu’apprécier. J’ai beaucoup aimé également la petite troll qui accompagne Buck durant son voyage : on voudrait la trouver hideuse et méchante, mais elle est en fait toute mignonne avec sa petite robe et entraîne Buck dans des situations assez cocasses.



Il n’y a pas beaucoup de texte dans cette bande dessinée. Les incursions du narrateur sont poétiques, racontant la légende de la nuit des trolls à la manière d’un conteur. Les onomatopées ont une place importante dans les cases étant donné que Buck et la petite troll ne parlent pas.



Parlons des dessins : ils sont assez sombres, étant donné que l’histoire se passe la nuit :p La palette de couleurs restent dans les mêmes tons : noir, brun ,blanc, jaune, orange. Les traits sont délicats, fins avec des contours peu visibles. Je n’avais encore jamais rencontré ce genre de dessin en bande dessinée, et ça m’a énormément plu ! Une véritable oeuvre d’art.



Cette bande dessinée a tout pour plaire : un héros craquant avec une quête épique, un univers sombre et mystérieux qui raconte une belle légende. N’hésitez plus et adoptez ce petit chien-niche, il fera le plaisir de toute la famille ! Un énorme coup de cœur !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Buck : La nuit des trolls

Au détour d’un passage à la médiathèque aujourd’hui, j’ai été tout de suite attirée par cette couverture étrange et belle à la fois. Je l’ai ouverte et les illustrations m’ont beaucoup plu. Hop je l’embarque avec moi !



Je n’arrive pas à dormir malgré la fatigue. C’est l’occasion de m’y plonger avec un titre comme celui-ci.



Surprise. Intriguée. Puis perdue.



Je n’ai pas accroché. Je n’ai rien compris ! Oups.
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Buck : La nuit des trolls

Ma lecture de cette bande dessinée reste mitigée.



Un chien-niche (pourquoi ???) échoue sur une plage et cherche un foyer. Il est rejeté de partout, les gens ont leurs propres problèmes. L'hiver est rude et les gens ont peur pour leurs bébés à cause des trolls. Le chien-niche va alors atterrir dans une famille dans laquelle un bébé a été échangé contre un bébé troll. Le chien-niche va alors essayer de retrouver la petite fille enlevée.



J'ai beaucoup aimé les dessins qui mettent en valeur le folklore de l'histoire (hommage à Theodor Kittelsen, cela me donne envie de le découvrit de plus près). La ressemblance entre les visages des humains et des trolls est judicieux, on se pose la question de la ressemblance des deux espèces. Les couleurs rendent très bien l'atmosphère. Les paysages neigeux sont magnifiques. Mais il y a énormément de choses qui m'ont dérangé dans cet album. Je n'ai pas compris l'intérêt du chien-niche (j'ai vu qu'il y avait un album qui lui été consacré j'y jetterai un coup d’œil) et la morale de l'histoire m'échappe. Elle aurait mérité d'être un peu plus explicite.



Challenge bande dessinée 2021
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Buck : La nuit des trolls

J'ai bien aimé ce conte où le héros est un chien-niche. Il m'a rappelé "les gnomes". Tout en tons sombres, puisque qu'il se passe pendant l'hiver nordique, il prône la tolérance. Adrien DEMONT, issu des beaux arts d'Angoulême illustre un livre original qui nous conduit vers les mythes des pays scandinaves avec tout un travail d'ombres.
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Buck : La nuit des trolls

À regarder et à toucher, la couverture de ce livre est très agréable ; j’étais donc impatiente de découvrir ce qu’il renfermait.



Malheureusement, j’ai rapidement déchanté : le scénario m’a souvent laissée perplexe et je n’ai pas su comprendre la légende dont il est apparemment question. Peut-être certains comprendront de suite de quoi il retourne, mais cela n’a pas été mon cas et je m’attendais à avoir ne serait-ce qu’un semblant d’explications au début ou à la fin du livre afin d’en apprendre davantage sur ce fameux mythe… Lorsque je me plonge dans un univers et m’apprête qui plus est à découvrir des légendes scandinaves, je me prépare (légitimement, il me semble) à ce que ces dernières soient un minimum expliquées. J’ai donc terminé cette bande dessinée sur une note de déception et de frustration.



Retrouvez la suite de cette chronique sur le blog.
Lien : http://healingwords.fr/buck-..
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Feu de paille

Un Joseph tout neuf, réparé suite à un accident. Buck, le chien perdu, sorte de chien errant hybride portant une niche sur son dos. Des robots déshumanisés, une cigale électrique en plein bug. Des silhouettes déformées par la proximité de la centrale nucléaire… c’est tout un microcosme qui s’émancipe sur la face cachée du grand monde.

Au premier abord, tout n’y est qu’absurdité et décadence. Mais si on regarde de plus près, c’est un agrégat d’histoires qui, par nostalgie ou par besoin de combler le vide, forment une vie aussi fascinante que fantastique : déroutante le jour, horrifiante la nuit…



UUUURULULULUUUU !!!



Feu de paille c’est l’histoire de Joseph qui revient en famille dans sa campagne natale. C’est aussi celle de son fils Pierre, reproduisant sans le savoir le même parcours que son paternel. Et puis rien ne serait aussi parfait sans Hugo, indéfectible essence des lieux, enivrant la nuit de son empreinte omniprésente.

Qui est-il vraiment ? Qu’est-il devenu ? Les souvenirs sont tellement forts et les liens pesants qu’ils s’imprègnent même dans un cœur de métal.



[...]



Et cette horrible bête qui hurle à la mort dès lors que l’obscurité tombe ?

Fillette dont le cœur aurait été transpercé par un piquet et qui erre pour se venger pour les uns, fantôme d’un rempailleur de chaises venant emporter les morts pour d’autres, ou encore enfant passé sous le rouleau d’une moissonneuse, l’épouvantail hurleur sévit dans la région et pousse chaque nuit son terrible cri.



À la croisée des chemins entre Candyman et Au-delà du réel, les histoires que les enfants du village se racontaient minots pour se faire peur ont semble-t-il débordé dans la réalité, dépassant la fiction.



[...]





L'avis complet à découvrir sur Bedea Jacta Est !
Lien : https://bedeajactaest.wordpr..
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Buck : La nuit des trolls

On pourrait résumer assez simplement cette bande dessinée : une histoire sombre présentant des trolls, un enfant perdu, le tout au coeur d'une nuit noire.



Bien que je reconnaisse la qualité de l'oeuvre, je n'ai vraiment pas accroché à cette longue nuit.
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Buck : La nuit des trolls

En Norvège lorsque le soleil se couche en hiver, la nuit sera longue et est peuplée de trolls. Il ne fait pas bon être dehors. Et parfois, un bébé humain est enlevé et échangé contre un bébé troll. C'est ce qui est arrivé à ces paysans dans la maison de laquelle Buck, une créature chien-niche, s'est refugié. Il promet d'essayer de retrouver le bébé et d'inverser l'échange. Car, si avant la fin de la nuit le bébé humain boit du lait noir au sein de la femelle troll, il deviendra troll.

C'est sombre, normal, il fait tout le temps nuit. Les figures de troll se devinent cachés au fond des scènes. C'est féérique. Le visage du chien remplit la niche. Il a peur, mais il fait équipe avec le bébé troll.

Les dessins sont beaux.
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Buck : La nuit des trolls

« Voici venue la longue nuit… La nuit des trolls ! »



Dans cette contrée du nord de la Norvège, la nuit polaire arrive. La pénombre va recouvrir la région. C’est dans cette nuit permanente que les trolls vont pouvoir sortir, aucune lumière pourra les blesser, le soleil n’est plus un danger. Les humains terrorisés se replient dans leurs maisons.



Les mères des enfants qui n’ont pas encore été baptisés craignent pour leurs progénitures. D’ailleurs, une mère est en pleurs. Son nourrisson a été remplacé par un bébé troll alors même que l’hiver s’installe en Norvège. Buck, un chien errant qui passe par-là, va être chargé de ramener le rejeton troll aux siens et de revenir avec le bébé humain. Pour Buck, les heures sont comptées…



Il y avait eu l’excellent « Feu de paille » en 2015 qui m’avait vraiment impressionnée… de fait, je ne me voyais pas faire l’impasse sur cet album hommage à Theodor Kittelsen. Le travail d’illustration d’Adrien Demont est remarquable. Des personnages expressifs, quelques effets de style viennent renforcer les sentiments et les émotions qui animent les personnages. Les couleurs sépias donnent un côté intemporel et surréaliste à cette fable. Les trolls sont gigantesques, puissants et hideux à souhait. Le trait charbonneux, les jeux d’ombre, la présence omniprésente de la pénombre créent le décor. On sent le froid humide, celui qui entre entre dans chaque pore de la peau, on sent que les choses ne tiennent qu’à un fil et qu’il en faut peu pour avoir la trouille.



Le scénario nous fait découvrir le folklore norvégien. Les trolls y ont une place importante ; ils sont présents dans de nombreux contes populaires, ils sont la cause de nombreuses peurs et de vieilles superstitions.

(...) Lire l'article complet sur le site : https://chezmo.wordpress.com/2016/12/05/buck-la-nuit-des-trolls-demont/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Buck : La nuit des trolls

À lire au coin d'un feu, comme le suggère l'équilibre des couleurs, entre glaces et flambées.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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