Adrienne Maria Vrettos

Donnie ne supporte pas que ses parents se disputent et Karen le protège comme elle peut. Par ailleurs, Donnie est marginalisé à l'école où il n'est absolument pas populaire. La complicité avec sa sœur va être perturbée par l'arrivée de voisins en face dont la fille, Amanda va devenir la meilleure amie de Karen.







On ne sait pas trop comment commence la maladie de Karen, sans doute à la réflexion d'un professeur faisant remarquer ses formes à l'adolescence et que la jeune fille traduit par « Je suis grosse » (on retrouve quelque chose de similaire dans Zouck de Pierre Bottero qui aborde le même thème). La suite c'est la descente aux enfers avec les ruses et stratégies pour ne pas manger, le carnet qui tient la liste des aliments ingurgités, la pression sur l'environnement familial qui lutte pour qu'elle mange, les séjours en service médicalisé...







Un des intérêts de ce roman est sans doute le point de vue de Donnie, le frère, qui essaye à la fois de comprendre sa sœur et de désamorcer sa chute. Il « disparaît » au profit de sa sœur qui monopolise l'attention de ses parents qui ne s'aiment plus et trouvent là un terrain de dispute supplémentaire.







J'ai aimé en parallèle la quête de Donnie pour exister (aidé par Karen d'ailleurs), sa rencontre avec les jumeaux qui vont devenir ses premiers amis et ouvrir l'avenir à un peu d'espoir.







C'est néanmoins un livre dur qui ne cache pas la mortalité de l'anorexie poussée à son terme.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..

Un livre difficile. Karen meurt dès la première page d'anorexie. Donie, son frère, revient en arrière et raconte son univers familial et sa difficulté d'exister tant à l'école que dans sa maison. De beaux passages.






Lien : http://0z.fr/b2CJE

classé en jeunesse l'histoire de Karen, 16 ans et anorexique, vue par les yeux de son petit frère Donny. La lente descente aux enfers, pas seulement pour karen mais aussi l'impact familial, le déchirement du couple, l'oubli du deuxième enfant... plutôt vite lu, bien écrit, un thème "à la mode" : idéal pour un ado.

Livre très dur sur l'anorexie et ses conséquences non pas sur la vie de la jeune fille malade mais sur l'existence de la famille et plus particulièrement sur le frère qui lui n'est pas anorexique.

Ce livre ne peut pas laisser insensible et peut être choquant à certains moment !

L'anorexie est ici racontée par le petit frère, Dean. Il subit en silence l'enfer des repas. On ne lui dit rien mais il perçoit tout et dans les moindres détails. Il cherche à se faire tout petit pour que l'on se polarise sur Karen, la soeur malade. Il pense tellement aux autres qu'il finit par ne plus savoir qui il est. Un livre dur et pourtant rempli d'espoir.
Lien : https://undeuxtroispetitscai..

Une roman adolescent qui traite d'anorexie. Dès le premier chapitre, Karen, la grande sœur de Donie, meurt.

C'est à travers l'histoire de Donie, qui s'efface autant que possible pour laisser toute la place à sa sœur, que l'on revit les étapes la maladie de Karen.

Le point de vue du lycéen sur sa famille et plus précisément sur l'évolution de l'état de sa sœur est poignant.

Un titre fascinant qui interpelle directement le lecteur et une intrigue rappelant un certain roman du sieur Stephen King...

Dans un petit village perdu dans la montagne, des amis d'enfance vivent avec le souvenir de Clarence, camarade de maternelle dont le meurtre n'a jamais été élucidé. Ce crime impuni a donné naissance à toute une psychose locale avec la création du "rôdeur", personnage inquiétant qui guette dans l'ombre pour tuer d'autres innocentes victimes. Notre héroine, Dylan (prénom que je pensais masculin), a 16 ans et appartient à ce groupe d'amis.

Depuis le meurtre de Clarence, elle a des visions qui lui permettent de voir les enfants assassinés. Son don est utilisé par l'adjointe de police Pesquera, qui fait partie des deux seules personnes, avec sa mère, à qui elle a confié son secret.

Tout bascule lorsqu'un enfant est tué et que des indices démontrent que le rôdeur, 11 ans après sa première victime, est de retour dans le secteur.

Beaucoup d'éléments rendent l'intrigue riche...trop peut être ce qui m'a donné l'impression que ce roman était un brouillon qui aurait gagné à être amélioré, simplifié. La nouvelle élève qui semble tant vouloir appartenir au groupe et dont la mère est un mystère, le personnage du père de Dylan dont on ne comprend pas la disparition, la famille de la mère de Dylan qui sert plus de prétexte à l'existence du don, le personnage de Pilar qui pourrait être un peu plus creusé...Je suis restée sur ma fin avec l'impression qu'il fallait boucler l'histoire et qu'il y avait de nombreuses incohérences scénaristiques...

Dernier élément, le résumé de la quatrième de couverture comporte une erreur, Grace est la soeur de Pilar et non de Thea comme il est mentionné. Il y a aussi quelques erreurs de traduction : pronom masculin à la place de féminin ce qui m'a un peu déroutée en début de lecture.

Dylan est une jeune fille au don très particulier et pour le moins effrayant : quand un enfant est assassiné, elle en a la vision et sait ainsi où le corps a été abandonné. Elle a eu cette révélation il y a 10 ans, quand Clarence, un petit garçon de sa classe de maternelle, a été enlevé chez lui et retrouvé mort. L’assassin n’a jamais été arrêté, or la police demande l’aide de Dylan sur une affaire qui présente des similarités troublantes, dans une ville proche. Le « rôdeur », comme la jeune fille et ses amis ont coutume de l’appeler, serait-il de retour ?



[Adeline]