Citations de Agnès Stevenin (28)
Maintenant que je suis en paix il m'arrive, après avoir tellement maudit la nature qui m'avait pris l'essentiel, et Celui qui m'avait si gravement lésée, d'être emplie d'une gratitude immense, que seuls peut-être peuvent comprendre ceux qui eux aussi ont parcouru l'amer chemin du dépouillement : une joie profonde m'envahit alors, une joie de l'être, l'être intérieur, celle en moi qui sait que ce qui devait être a été ; car j'y ai survécu, et bien plus, j'en ai été totalement transformée...
Je dis ce que je vois, ce que j'entends, et ce que j'ai vécu. Il se trouve que parfois je découvre des choses qui sortent vraiment de l'ordinaire !
Bien sûr, je prends le risque, en les racontant, de choquer et de perdre toute crédibilité. Mais je prends ce risque avec tranquilité.
Nous avons tous quelque chose à faire sur la Terre. Quelque chose d'unique, qui n'appartient qu'à nous. Il est capital,pour notre développement, de répondre à notre don particulier. De le faire fructifier.
Il n'est pas dans mon intention d'opposer médecine alternative et médecine conventionnelle : "Les vérités différentes en apparence sont comme les innombrables feuilles d'un même arbre", disait le Mahatma Gandhi.
Nous cœxistons, de fait.
Chacun de nous œuvre pour que "la douleur s'en aille".
Chacun de nous a sa branche, dans le même arbre.
Chacun de nous est une branche de l'arbre magnifique aux mille branches, l'arbre majestueux de ceux qui soignent.
Un travail « féminin » nous connecte avec l'énergie de la Terre, notre mère, la Pachamama, comme l'appellent certains Améridiens, et nous rapproche de toutes les femmes...
...La femme est nourricière, infirmière, consolatrice. Finalement, lorsque je suis devenue thérapeute, c'est de la même chose qu'il s'est agi. Être une épouse, une mère, m'avait donné l'accès direct aux qualités requises pour bien ressentir les gens, les écouter, les comprendre, et pouvoir les soigner. Pas besoin d'être ermite.
Les choix spirituels motivant notre venue sur terre sont, pour la plupart d'entre nous, fondés sur une logique à laquelle nous n'avons plus accès, puisque dans la majeure partie des cas nous nous sommes coupés des plans supérieurs. Prendre un corps de chair et « descendre n incarnation » a pour effet de nous faire oublier notre nature spirituelle, et donc le pourquoi de notre présence ici-bas.
Préface ( Stéphane Allix )
Est-on obligé de vivre des drames pour que le désir d'un engagement spirituel, un chemin vers soi, soit plus fort que les peurs et les contraintes qui nous enferment autrement dans le confort apparent de l'inertie ?
Faut-il nécessairement un choc,pour que les portes s'ouvrent ?
Après des années de deuil de sa merveilleuse petite Hina, Clara eut le bonheur de faire la rencontre d'un abyssin, qu'elle nomma Or (Lumière en Hébreu ). Les abyssins sont les chats que l'on voit au musée du Caire : très fins, les membres très longs, et de très grandes oreilles pointues.Les anciens Égyptiens les vénéraient en tant que communicants des peuples des étoiles.
Comprenons bien que la raison de notre présence sur Terre ne consiste pas tant en de grandes actions qu'en un retour sur soi : notre mission de vie n'est pas dans le faire, mais bien plutôt dans l'être.
Plus encore, l'amour est la grande force imprégnant toute chose, qui soutient les mondes et épouse le vivant. L'énergie de création première. Le lien à notre essence. L'origine.
Avec une immense gratitude, je t'observe en silence, Irina. Petit trésor. Toi dont le nom veut dire Paix, tu l'as déposée en nos cœurs. Ta maman et ta tante peuvent voir leur grande sœur autrement qu'en photo. Tellement émus, tes grands-parents ont le bonheur infime, quelques fuyantes minutes, de retrouver leur fille. Par toi, notre famille accède au mystère de la grâce.
Il est des mondes où nous sommes autres .
Bien différents de ce que nous connaissons.
Des mondes où il n'y pas d'humains.
Où les êtres se font fleurs, ou bien oiseaux, brumes arc-en-ciel, baleines, dauphins, papillons.
Lumière pure.
La plupart du temps, ce dont les gens souffrent, c'est de leur coeur blessé. C'est cela qu'il s'agit de consoler. Tous les êtres humains portent en eux une telle blessure... Cachée derrière n'importe quelle forme de douleur physique, la vraie douleur, celle d'une soif d'amour, jamais vraiment étanchée.
Les émotions, qu'elles soient positives ou négatives, circulent dans le système nerveux comme des énergies électriques, affectant à la fois le corps physique et le champ aurique, c'est-à-dire ce champ d'énergie lumineuse entourant notre corps que l'on appelle aussi l'aura. Les pensées négatives modifient le fonctionnement des cellules de chaque organe et provoquent des ruptures dans le champ aurique (ou champ électromagnétique). Les positives, à l'inverse, apportent relâchement des tensions, bien-être, joie d'être et favorisent l'état naturel de santé.
Certaines forces sont à l'oeuvre, contre lesquelles rien ne pourrait être tenté.
La confiance absolue permet de vivre des moments magnifiques. Parce que nous ouvrons notre coeur, nous laissons circuler en nous le principe qui permet notre guérison. Dans le cas contraire, je me trouve parfois face à un obstacle important : le parcours de vie de certains, leurs souffrances, leurs rancoeurs et leurs résistances, leur ont fait se créer un blindage épais.
Me laisser traverser : c’est tout ce que j’ai à faire. M’asseoir auprès des gens, me connecter à leur souffrance, être bouleversée par la douleur qu’ils portent en eux. Puis, progressivement, miraculeusement pourrait-on dire, ayant posé mes mains sur eux, sentir leur corps se détendre, s’apaiser. Voir leur visage entrer dans la paix, s’illuminer, révéler soudainement une sereine beauté. Les entendre me dire à la fin de la séance à quel point ils se sentent mieux, combien ils sont délivrés. Constater avec allégresse les guérisons se produire…
Dieu n'est pas une forme : Il est la Vie. Il est le souffle de vie qui coule en chaque chose, qui vibre en toute chose... L'intelligence créatrice, subtile et omniprésente, qui intègre tout et qui donne sens à tout.
Et pas le beau grand-père barbu de la chapelle Sixtine.
Les expériences extraordinaires et les rencontres étranges n'arrivent pas qu'aux autres. Même si nous n'avons pas envie de sortir de notre quotidien rassurant, il peut arriver à chacun d'entre nous de vivre une aventure exceptionnelle. Quand c'est le cas, nous sommes face à une merveilleuse possibilité : élargir notre système de pensée, ancré dans la rationalité.
Il me semble évident que notre mémoire se situe dans tout l'ensemble de notre être, et pas uniquement dans notre cerveau.