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Citations de Aïtor Alfonso (15)


[ Istanbul, début de la consommation du café vers 1555 ]
Les théologiens lancent des fatwas contre ce produit dont les grains sont carbonisés, disent-ils, or le Coran interdit de consommer des aliments entièrement brûlés. Le pouvoir politique se méfie aussi de cette infusion qui, contrairement au vin qui enivre et fait chanter, dynamise les buveurs et les rend alertes - un état de lucidité idéal pour comploter contre le gouvernement.
(p. 34)
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[ Egypte antique, - 3000 à - 30 av JC ]
(...) le pain et la bière sont deux aliments frères et constituent la base nourricière de toutes les classes sociales à l'époque des pharaons.
Véritable denrée identitaire, la bière (appelée 'zythum') n'est pas la boisson désaltérante que nous connaissons aujourd'hui, mais un aliment liquide très nutritif, dense, peu alcoolisé et de couleur brune fait à base d'orge, d'amidonnier (un type de blé ancien) et d'herbes que chacun brasse chez soi.
(p. 9)
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Sous les obus, parmi la boue, les rats et la vermine, la soif est encore plus inclémente que la faim. Pour tenir le coup, les soldats se réfugient dans l'alcool car ils sont abondamment abreuvés en vin par la hiérarchie militaire. C'est en 14-18 que le vin finit d'acquérir son statut de breuvage patriotique : vu comme une boisson hygiénique et vivifiante, le 'saint Pinard' ou 'père Pinard' permet aux soldats de s'assommer pour oublier leur sort ou de se donner du courage au moment de l'assaut. (...) En 1914, le soldat a droit à 25 cl par jour (+ 6.25 cl d'eau-de-vie), ration qui va passer à 50 cl en 1916 puis à 1 litre en 1918 - sans compter les bouteilles achetées sous le manteau. Cette piquette rouge, tantôt âpre et râpeuse, tantôt aigre et piquante, titre à 8-9 degrés et provient d'Algérie ou du Languedoc en quantités énormes.
(p. 83)
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■ METTRE LES BÛCHERS DOUBLES
On pense à tort que la chasse aux sorcières est le fait d'un Moyen Âge obscurantiste. Pourtant, c'est bien pendant l'éclatante Renaissance que des milliers de femmes sont condamnées pour sorcellerie, avec une virulence toute particulière dans l'Est de la France et en Allemagne. (...)
Michelet, le grand historien du XIXe, est le premier à conférer à ces 'sorcières' une valeur positive : en fait, il s'agirait d'après lui de sages-femmes et de guérisseuses dotées d'un savoir empirique utile - et inquiétant pour les tenants d'un pouvoir officiel.
(p. 53-54)
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Ah, qu'elles sont jolies les filles de Pompéi...
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Le cœur a ses raisins que la raison ignore.
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Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l'homme impur; mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui rend l'homme impur.
Réponse de Jésus aux pharisiens.
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Y'a tellement de calories en photo sur mon Instagram que ça devrait s'appeler Instakilo.
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Fabuleux, fantastique, merveilleux. Elle utilise tellement ces mots pour parler de ce qu'elle mange qu'on dirait qu'elle se nourrit exclusivement de viande de licorne.
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Le mot spiruline fait maladie vénérienne.
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D'abord merci à Babelio et aux éditions Dargaud pour cet envoi dans le cadre de Masse critique Babelio. D'abord et avant tout, j'ai pris plaisir à lire « La Faim de l'histoire » et j'ai trouvé cette BD instructive.
Effectivement les chroniques sont relativement longues, riches d'éléments et de détails pertinents. Elles se concentrent sur une période, une zone géographique et une culture. Le format et le vocabulaire me semblent adaptés. Il y a du rythme et c'est agréable à lire. Du point de vue du contenu, il y a un effort de contextualisation et les époques qui sont traitées sont diverses et couvrent l'histoire de l'humanité depuis la Préhistoire.
S'ajoutent à cela deux choses : les chroniques se lisent indépendamment les unes des autres donc cela permet une lecture ludique. Le sujet de l'alimentation est central aux yeux de beaucoup aujourd’hui et ce livre permet de rétablir quelques vérités et d'introduire quelques nuances quant à l'alimentation de nos ancêtres.
Elle sont accompagnés par des dessins caricaturaux attrayants et comiques.
C'est à mon sens une lecture qui ravira les profanes, les jeunes et les moins jeunes, mais aussi les amateurs d'histoire comme moi. En revanche les historiens ne manqueront pas de relever les lacunes : à leurs yeux les chroniques manqueront probablement de matière, de références et de sources (ces dernières sont regroupées à la fin de la BD).
Un cadeau pour soi ou pour une connaissance curieuse d'apprendre de nouvelles choses, sans prendre de risque !
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Je ne résiste pas au plaisir de vous en lire un extrait du chapitre Le temps des queues de cerises, Manger à Paris sous le siège de 1870 et la Commune

p. 74 :
« Les bouchers des beaux quartiers mettent le grappin sur les meilleurs morceaux. Edmond de Goncourt raconte qu'une trompe d’éléphant est accrochée chez Ross, le boucher anglais du boulevard Haussmann qui vend aussi des rognons de chameau. Et les grands restaurants se font une joie de cuisiner ces viandes de fantaisie, comme le très chic café Voisin,sis alors 261 rue Saint-Honoré. Son illustre chef, Alexandre Chiron, déroule, le soir du réveillon de Noël 1870, soit au 99e jour du siège, un menu au long cours hallucinant qui concurrence l’arche de Noé et comprend :
Hors-d'œuvre : beurre, radis, tête d'âne farcie, sardines
Potages  consommé d'éléphant
Entrées : le chameau rôti à l'anglaise, le civet de kangourou, 
Côtes d'ours rôti sauce poivrade
Rots : cuissot de loup, sauce chevreuil. Le chat flanqué de rats,
la terrine d'antilope aux truffes. »
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La poutargue, c'est la pâte de fruit de la mer.
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C'est dégueulicieux.
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Une civilisation évoluée prospère sur la croûte de ce fromage Corse.
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